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quatre-vingt-cinquième

Le réveil vibra, brisant le silence de la nuit. Son appareil éclaira les contours de l'adolescente allongée et réveillée depuis quelques temps dans la chambre baignée dans une douce pénombre. Les draps froissés et les cheveux ébouriffés, la jeune fille laissa échapper un soupir qui se perdait dans l'air.

— Je me suis encore réveillée en avance, souffla-t-elle.

L'adolescente s'étira languissamment, ses bras s'allongeant vers le plafond.
Le ciel était encore sombre à cinq heures du matin, mais la vaste toile de gris et de bleu s'éclaircissait lentement, annonçant l'aube.

Comme chaque année, elle était excitée et heureuse de reprendre le chemin de l'école, de retrouver les odeurs de crayons et de papier, du crépitement de la craie sur le tableau. Pour elle, l'école était un paradis, et son amour incompris pour les études lui avait valu quelques railleries de ses anciens camarades, rit-elle.

Son sourire s'effaça aussitôt qu'il apparut face à ce brin de souvenir de son ancienne vie. Elle serra fortement son oreiller, comme pour se protéger de la douleur qui menaçait de ressurgir. Personne ne l'avait contactée depuis son départ de Crocus. Elle avait espéré que quelqu'un, n'importe qui, se souviendrait d'elle, mais leur indifférence était déchirante. Depuis la perte de sa mère, elle avait certes coupé les ponts avec beaucoup de choses, mais elle avait cru que certains amis ou connaissances seraient là pour elle.

Elle chassa ces pensées, déterminée à vivre pleinement le présent. Une nouvelle année s'offrait à elle, et elle s'était promis de profiter de chaque instant. Et quels instants plus merveilleux que ceux passés aux côtés de Gajeel, son amour ? Ils partageaient des conversations profondes et des rires lorsqu'elle était avec lui, et chaque instant passé ensemble était un cadeau. Les longues conversations nocturnes, échangées à travers messages et appels, ou de vives voix avaient été des moments de pur bonheur.

Elle prit son téléphone avec une anticipation amusée, sachant que Gajeel était probablement plongé dans un sommeil profond. Son sourire s'élargit en pensant à son petit ami toujours en retard durant les classes.

— Oh la la, il est incurable, se dit-elle en rigolant.

Gajeel ♡
_________________________

Réveille-toi, mon amour.

Premier jour de classe, ne sois pas en retard, d'accord ?

On se voit au lycée, à l'heure !

Je t'aime.

Je t'envoie plein de bisou.

♡♡♡♡♡♡

_________________________

Elle souriait en envoyant ses messages. Est-ce que ça faisait trop niais ?

Sa chambre, baignée dans la pénombre, s'illuminait progressivement, révélant les contours des meubles et des objets, et Inondant la puce d'une lumière croissante avec l'arrivée du jour.

Avec un soupir, elle se prépara à quitter son nid douillet. Toujours à portée de main, sa béquille l'attendait contre son bureau de nuit et l'aida à trouver son équilibre pour sortir du lit.

Elle commença sa routine matinale en rangeant son uniforme et ses affaires, puis se dirigea vers la salle de bain pour une douche rafraîchissante. Avec l'avance prise en se réveillant tôt, elle pouvait savourer chaque instant et se préparer sans précipitation. Elle s'habilla avec calme et précision, ajustant chaque détail avant de mettre son sac à dos. Un regard au miroir lui confirma son allure fraîche et élégante. Enfin, elle récupéra son téléphone et quitta la chambre.

La cuisine était animée lorsque Levy y entra, trouvant son père en pleine préparation du déjeuner. Elle déposa son sac à dos sur le dossier d'une chaise et se glissa derrière lui pour l'enlacer affectueusement dans le dos.

— Bonjour papa !

— Holà, Levy ! Tu es déjà réveillée, se retourna-t-il.

Il lui tira affectueusement les joues.

— Tu as toujours cette vilaine habitude de te réveiller super tôt à la rentrée des classes, dit-il en la taquinant.

— Mais non, ce n'est pas une habitude, j'ai juste programmé mon réveil super tôt sans le faire exprès, répliqua-t-elle.

— Haha, se moqua-t-il. Tu vas devoir patienter encore un peu, je n'ai pas encore terminé le déjeuner.

— Je peux t'aider ? Je vais mettre les couverts

— Oui bien sûr, dit-il, déposant un baiser sur son front. Bonne rentrée ma chérie.

— Merci papa.

La jeune fille porta les couverts avec aisance, utilisant sa main libre pour disposer les assiettes et les fourchettes. Comme d'habitude, les jours de rentrée, la table était toujours généreusement garnie, comme si son père attendait une foule de convives.

Dès qu'ils eurent tous les deux terminés, la sonnerie résonna, annonçant l'arrivée d'un invité. La petite famille échangèrent un regard interrogateur.

— Qui sonne aussi tôt ?

— Tu n'attends personne ? demanda Levy.

— Euh... Qui aurais-je inviter ? En plus de si bon matin. Commence à manger, je vais ouvrir.

Monsieur Mcgarden se rendit à la l'entrée et ouvrit la porte. Ah, d'une certaines façon, il n'était guère surpris de voir le petit ami de sa fille débarquer ainsi à l'improviste. 

— C'est toi.

Gajeel se racla la gorge. Il s'était préparer à ce que Levy ne soit pas celle qui ouvrirait mais il ressentait une petite bouffée de nervosité face à son père.

— Bonjour, m-monsieur Mcgarden.

— Bonjour. Entre, tu tombes en plein déjeuner.

— Désolé, j'ne pensais pas déranger.

— Ce n'est rien.

Monsieur McGarden le laissa entrer et referma la porte derrière lui avec un léger clic. Lorsque Gajeel pénétra dans la cuisine, Levy se retourna, ses yeux cherchant à identifier l'arrivant.

— Gajeel ? s'étonna-t-elle, sa voix tremblante.

Il lui adressa un sourire, et Levy sentit son visage s'enflammer. Elle baissa précipitamment les yeux vers son plat, essayant de cacher son trouble.

— Il est venu... Me chercher ? pensa-t-elle, son esprit en ébullition.

Mon dieu. Il habitait pourtant loin de chez elle ! À quelle heure avait-il dû se réveiller pour être prêt et se retrouver chez elle à cette heure-ci ? Il est fou ! Elle ne lui avait pourtant pas demandé de le faire.

Gajeel remarqua le rougissement de Levy et son regard s'y attarda un instant. Un léger sourire se forma sur ses lèvres, révélant une satisfaction discrète.

— Je vais ajouter un couvert. À moins que tu aies déjà déjeuné ? demanda Matthias.

— Euh... Non, j'ai pas eu le temps.

— D'accord, assieds-toi, dit-il, en allant chercher un couvert supplémentaire.

Celui-ci obéit, tirant la chaise près de Levy. Consciente de la chaleur émanant de son corps, elle fut rempli d'une étrange sensation de bien être et de sécurité.

— Tu ne me dis pas bonjour ? lui souffla-t-il à l'oreille, sa voix chaude et intime.

Levy frissonna, son cœur s'emballant.

— N-non, euh... Juste que tu m'as prise par surprise, balbutia-t-elle. Qu'est-ce que tu fais ici ?

— Hum... Moi qui pensais que tu allais être un peu plus contente de me voir, soupira-t-il, sa voix teintée de déception.

Levy ouvrit la bouche pour répondre, mais son père revint à table avec un plat, interrompant leur conversation.

— Bon appétit, souhaita monsieur Mcgarden.

— Merci, répondirent-ils.

— Bon appétit papa, continua Levy.

Le repas se déroula dans un silence relatif, seulement perturbé par le bruit des couverts sur les assiettes. Levy sentit son estomac se serrer, craignant que l'ambiance ne devienne trop lourde. Mais à sa grande surprise, son père semblait complètement à l'aise avec la présence de Gajeel, son regard neutre et calme.

Depuis qu'il avait rencontré la mère de Gajeel, elle avait remarqué un changement subtil dans l'attitude de son père envers celui-ci. Il avait abandonné son air réprobateur et semblait avoir accepté, voire tolérer, la présence de Gajeel dans sa vie.

Matthias se versa une tasse de thé et les deux adolescents restèrent silencieux, leur attention concentrée sur leurs assiettes. Gajeel rompit enfin le silence, d'une voix basse.

— Merci pour le déjeuner, monsieur.

C'est vrai qu'il avait un creux, ayant quitter la maison sans rien avaler.

Monsieur McGarden sourit légèrement, sa tasse de thé à la main.

— De rien. Tu es le bienvenu ici.

Gajeel sursauta légèrement, ses sourcils se relevant de surprise. Il avait visiblement attendu une réaction négative ou une simple réponse polie, mais les mots de Monsieur McGarden l'avaient pris au dépourvu. Un instant, il resta interdit, son regard fixé sur celui de Levy qui observait la scène, son cœur gonflé de bonheur.

Elle vit la tension dans les épaules de Gajeel se dissiper, remplacée par une confiance nouvelle. Levy sentit une sensation de paix envahir son cœur, sachant que son père avait accepté le garçon qu'elle aimait.

Dès que le repas se termina, Levy dit au revoir et se leva en compagnie de Gajeel pour partir. Son père les accompagna jusqu'à la porte, puis retint Gajeel une minute, demandant à Levy d'attendre à l'extérieur.

— Attend, j'aimerais te demander quelque chose, une faveur.

— O-oui, bien sûr.

— C'est la rentrée, et après tout ce qui s'est passé ces derniers mois je suis mal à l'aise à l'idée de la laisser retourner en cours sans crainte. C'est vrai qu'il y'a eu un conseil disciplinaire mais je te demande de prendre soin d'elle, s'il te plaît. Je n'aimerais plus qu'elle se fasse du mal à nouveau à cause de ses camarades.

— Pas besoin de le demander. Je ferai en sorte que personne ne lui fasse plus du mal.

Mathias sourit, visiblement soulagé.

— Merci, remercia sincèrement Mathias. Prend soin d'elle.

Il referma la porte et Gajeel rejoignit Levy qui l'attendait patiemment.

— Il t'a dit quoi ? s'inquieta-t-elle.

— Calme toi. Il m'a juste demandé de prendre soin de toi.

La bleutée l'enlaça, son visage enfoui dans le creux de son épaule.

— Merci d'être venu me chercher, murmura-t-elle, sa voix émue. Mais je t'ai envoyé des messages, pourquoi tu n'as pas répondu ?

— Je pensais te répondre dans le bus mais j'étais tellement crevé que j'ai fini par m'endormir. J'ai même failli rater ton arrêt.

— Pourquoi tu fais toujours ça ? murmura-t-elle.

Elle sentit son cœur se gonfler d'émotion en voyant Gajeel debout devant elle, son regard attentif et compréhensif. Elle avait partagé avec lui il y'a des jours de cela ses craintes concernant cette nouvelle rentrée, comment le harcèlement qu'elle avait subi au premier trimestre l'avait laissée marquée. Les regards moqueurs, les murmures cruels et les insultes qui l'avait fait se sentir vulnérable. Mais il était là, sans qu'elle n'ait eut besoin de le demander. Il était venu pour l'accompagner, pour l'aider à surmonter ses angoisses, ses doutes et affronter cette nouvelle étape.

— Tu m'as manqué, avoua-t-il.

— Qu'est-ce que tu racontes ? On s'est vu ce week-end ! rit-elle.

— Vraiment ? J'ai l'impression que ça fait des mois.

Levy secoua la tête, amusée, et fit mine de s'éloigner.

— Haha, arrête, allons prendre le bus.

Mais Gajeel la retint, son bras enserrant sa taille. Il l'attira vers lui et posa ses lèvres sur les siennes d'un geste tendre.

— Tu m'as vraiment manqué, je suis sérieux, murmura-t-il, ses lèvres effleurant les siennes.

— Toi aussi, souffla-t-elle.

Il lâcha ses lèvres et ils partirent prendre le bus.

L'adolescente regardait distraitement le paysage se fondre dans le flou, son esprit preoccupé tandis que ses doigts s'enfonçaient sous le bras de Gajeel, cherchant un réconfort dans la chaleur de son contact.

— Qu'est-ce qu'il y'a ? T'as un problème ? demanda-t-il, remarquant sa tension.

— Oh non. Je me posais juste une question...

Elle se demandait comment devraient-ils se comporter au lycée. Se montreraient-ils ouvertement en couple ou préféreraient-ils garder leur relation privée ?

— Et c'est laquelle ?

— Hum... Au lycée, commença-t-elle, hesitante. Notre relation doit rester secrète ? Ah, je demande juste comme ça, je ne veux pas t'obliger à quoi que ce soit, ajouta-t-elle, sa voix tremblante.

Gajeel écouta dans le silence. Alors c'est ça qui la tracasse ?

— Pour moi c'est évident. Je veux que tout le monde sache que tu es à moi, dit-il, glissant ses mèches derrière son oreille. Mais on fera comme tu veux.

<< Pour moi, c'est évident. >>

Ces mots résonnèrent en elle, remplissant son cœur de bonheur. Elle se sentit aimée, vraiment aimée. Il ne voyait pas sa béquille comme un obstacle, mais comme une partie d'elle-même. Il l'acceptait telle qu'elle était, sans jugement.

— Je ne veux pas qu'on soit cacher, avoua-t-elle.

La jeune fille se sentait ravie de pouvoir partager chaque moment avec copain sans avoir à se cacher. Elle imaginait déjà les regards complices, les sourires entendus, les mains entrelacées et toutes ces choses intimes.

Leur trajet fut animé et joyeux, rempli de rires et de moments tendres. Ensemble, ils visionnèrent des vidéos amusantes qui les firent sourire jusqu'à leur arrivée. Lorsqu'ils descendirent, Gajeel tendit gentiment la main pour aider Levy à descendre les marches.

— M-Merci.

En entrant dans l'enceinte de l'établissement, la bleutée remarqua que Gajeel maintenait toujours sa prise sur sa main.

En traversant la cour bondée d'élèves qui se réjouissaient de leurs retrouvailles, Levy et Gajeel attirèrent l'attention de plusieurs curieux. Sa béquille et le physique singulier de son compagnon faisaient d'eux un couple improbable, mais leurs mains enlacées étaient une déclaration d'amour qui ne passait pas inaperçue. Elle savait que leur couple était inhabituel : elle, avec sa béquille, et lui, avec son physique imposant. Elle s'imaginait bien que les gens se demandaient comment quelqu'un comme Gajeel pouvait sortir quelqu'un comme elle : handicapée, imparfaite. Mais Levy sourit intérieurement, sachant que Gajeel la voyait au-delà de son handicap. Il l'aimait pour qui elle était, sans jugement ni préjugé. Et cela lui donnait la force de faire face aux regards curieux et aux chuchotements.

Lorsqu'ils entrèrent dans leur bâtiment, et se trouvant dans le couloir menant à leur classe, l'adolescente sentit une nervosité soudaine l'envahir. Elle reconnut les visages familiers de ses camarades, et sa main se mit à transpirer dans celle de Gajeel.

À quelques pas de la porte de sa classe, les souvenirs du trimestre précédent refirent surface : les moqueries, les insultes et les regards dédaigneux. Les visages de ses camarades l'ayant tant méprisés lui apparurent dans l'esprit, la faisant se sentir petite, vulnérable et rejetée. Ses pas ralentirent, alors, son souffle se couper.

Ne semblant pas remarquer la tension qui montait en elle et la tempête émotionnelle qui l'agitait, Gajeel poussa la porte pour la laisser entrer en premier, mais la jeune fille resta bloquée sur le seuil, paralysée par les souvenirs cruels envahissant son être.

Sale pied en carton.

Sale prétentieuse.

Handicapée.

Va te faire opérer.

Pied en carton

... En carton

Non, non, elle ne voulait pas que Gajeel soit victime des moqueries et des regards dédaigneux à cause d'elle. Elle ne voulait pas que les autres pensent qu'il était diminué parce qu'il sortait avec une fille comme elle, une handicapée qui avait été harcelée et humiliée.

Et si les autres se moquaient de lui ? Et s'ils le jugent parce qu'il est amoureux d'elle ? Les questions tourbillonnaient dans son esprit, inlassablement. Elle sentit une vague de peur et d'anxiété la submerger, pouvant pas supporter l'idée que Gajeel soit touché par les conséquences de son stigmate. Elle voulait protéger celui qu'elle aimait, le préserver des regards cruels et des mots blessants.

Levy lâcha brusquement la main de Gajeel et entra dans la classe, laissant celui-ci debout devant la porte, choqué et interloqué par son geste soudain. Il la regarda disparaître dans la salle, son expression passant de l'incompréhension à la préoccupation.

Gajeel la regarda s'asseoir, son regard brûlant de questions. Pourquoi avait-elle lâché sa main ainsi ? Pourquoi l'avait-elle repoussé ? Ce matin, elle avait affirmé qu'elle ne voulait pas se cacher, qu'elle était fière de leur relation. Alors, qu'est-ce qui avait changé en moins d'une demi-heure ?

Il forma un poing, son corps tendu par la frustration. Était-elle gênée de leur relation ? Avait-elle peur des réactions des autres ? Les questions tourbillonnaient dans son esprit, sans réponse.

Gajeel rentra dans la classe et s'approcha de la table où Levy s'était affalée, la tête enfouie dans ses bras croisés. Elle semblait s'être effondrée, comme si elle n'avait plus la force de tenir debout.

Le brun s'immobilisa devant elle, son regard pesant sur sa silhouette avachie.

Les regards des autres élèves se rivèrent sur eux, leur intensité croissante la faisant frémir. Levy sentit une présence imposer sa silhouette et lorsqu'elle leva les yeux, son regard rencontra celui de Gajeel, debout devant elle.

Elle baissa instinctivement la tête, mais il lui releva le menton d'un doigt léger, l'obligeant à croiser son regard. Levy sentit son visage s'enflammer sous l'effet de la gêne et de la surprise.

— Si tu ne voulais pas me tenir la main devant les autres, tu aurais pu me le dire tu ne crois pas ?

— Ce n'est pas ça... Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise.

Il fronça les sourcils.

— Tu crois que notre relation me fait honte ?

— Ce n'est pas ce que j'insinuais. Tu ne serais pas sorti avec moi si ça te dérangeait vraiment.

Il avança son visage vers elle, la faisant rougir et paniquer. Qu'est-ce que... Tout le monde les regardait !

— Contente que tu le saches, parce que comme je l'ai dis plutôt dans le bus, je veux que tout le monde sache que tu es à moi, répéta-t-il, la voix vibrante de possessivité.

Il effleura le coin de sa bouche d'un baiser pour accompagner ses derniers mots, faisant s'ouvrir grands les yeux de Levy. Consciente de l'attention qu'ils attiraient, elle le repoussa avec une douceur mêlée de confusion.

— G-Gajeel ?!

Il enveloppa sa main de la sienne et y déposa un baiser empreint de douceur.

— Je veux que tout le monde sache à quel point je suis fière que tu m'aies choisis.

Le baiser encore frais sur les lèvres de la jeune fille, Gajeel s'assit, laissant les regards médusés choqués et interdits de leurs camarades de classe les dévisager.

– Il vient... de l'embrasser là ?

– Euh... je crois...

– Beurk, quel manque de goût.

– Je vais vomir.

La bleutée sursauta, son regard se glacant, alors que les critiques cinglantes résonnaient à ses oreilles. Chaque syllabe était comme une lame qui la tranchait, laissant une plaie ouverte. Elle était consciente que leur relation ne serait pas bien accueillie, que Gajeel méritait mieux selon les autres.

Elle sentit une larme brûlante monter au coin de son œil, mais elle la refoula, refusant de se laisser influencer par ces jugements cruels. Elle décida de les ignorer et de protéger leur amour.

La classe se remplissait rapidement, les élèves chuchotant et se regardant discrètement. Les murmures telles que celui-ci se multipliaient : Ils sont vraiment ensemble ?

La classe devint un véritable bourdonnement de rumeurs et de spéculations, laissant Levy mal à l'aise. Elle s'attendait à ce que sa relation fasse parler mais n'était-ce pas un peu trop ?

La sonnerie de son téléphone la fit tressaillir et elle se dépêcha de le récupérer dans son sac, s'interrogeant sur l'identité de l'appelant. En dehors de Gajeel et de monsieur Mcgarden, personne ne l'appelait jamais. Son père avait-il un problème ? Mais à la place, elle découvrit le nom de Gajeel sur l'écran. Son cœur fit un bond alors qu'elle levait les yeux vers lui. Il lui fit un signe de la main, lui indiquant de répondre.

– Allô ? dit-elle, sa voix légèrement tremblante. Pourquoi tu m'appelles alors qu'on est juste à côté ?

— Tu faisais une tête étrange alors j'ai eu envie de te taquiner un peu.

— Tu es fou, sourit-elle. Allez raccroche, les cours ne vont pas tarder à commencer.

— Alors regarde ta messagerie.

L'adolescente haussa un sourcil, amusée, tandis qu'il raccrochait avec un sourire. Elle ouvrit leur conversation et lut : Fais-moi un sourire.

Son cœur fondit. Il avait remarqué son malaise face aux commentaires des autres élèves. Et si elle le taquinait à son tour ?

Gajeel
________________________

Et si j'en ai pas envie ?

Je t'embrasserai de nouveau.

Quoi ? Non !

_______________________

Gajeel répondit, et leur échange de messages commença : une communication silencieuse. Elle pouvait ainsi réagir librement à ses messages, lui décochant des regards noirs ou des langues lorsqu'il devenait trop taquin. Étrangement, La bleutée trouvait un plaisir singulier dans ces échanges, qu'elle accompagnait de regards taquins ou de moues réprobatrices, oscillant entre regards tendres et sourires énamourés, regards assassins et grimaces amusées.

Grâce à cette distraction, Levy oublia complètement les regards et les chuchotements de ses camarades. Seul Gajeel l'importait en ce moment.

Dès que la sonnerie retentit, Levy sourit, sachant qu'elle allait revoir madame Mavis. De tous, c'était de loin son professeur préférée.

Sans retard, comme à son habitude, la jeune enseignante fit son apparition dans la classe et demanda des nouvelles à tous, distribua des sourires et des salutations, avant de se rapprocher de Levy avec une attention particulière.

— Tu vas bien ? demanda-t-elle.

— Oui oui tout va bien madame,  merci.

— Comme je te l'ai dis, si tu as le moindre soucis avec qui que ce soit n'hésite surtout pas à venir me le dire.

Levy sentit une sensation de sécurité en entendant madame Mavis prendre son engagement à cœur. Elle le disait à voix haute pour que cela donne un avertissement et la bleutée ressentit une profonde reconnaissance envers son professeur, qui prenait des mesures pour prévenir tout nouveau harcèlement, à créer un environnement sûr pour elle après les épisodes qui l'avaient affectée le trimestre précédent.

— Merci, je n'oublierais pas.

Elle ne commettra plus la même erreur de se taire, et de laisser Gajeel tout endosser.

— D'accord, j'en suis ravie. Commençons la leçon.

Le cours de madame Mavis était dans une dynamique intense, avec Natsu qui faisait son show habituel, répondant aux questions juste pour lançer des blagues qui faisaient rire toute la classe. Levy et Lucy, quant à elles, participaient activement aux discussions, échangeant des idées et des réponses intelligentes qui impressionnaient leur professeur.

La salle de cours était animée, avec des murmures d'excitation et des rires qui éclataient régulièrement. Les élèves étaient tous impliqués, prenant des notes et posant des questions pour approfondir leurs connaissances.

Madame vermillon sourit, satisfaite de voir ses élèves si impliqués et motivés.

— Très bien, continuons ! Nous allons explorer ce sujet plus en profondeur.

Tout en suivant le cours avec intérêt, Lucy ne cessait de jeter des regards inquiets à la bleutée, se demandant si elle allait bien après les ragots de ce matin. Pourquoi ils prenaient sa relation aussi mal ?

— Tu vas finir par la perforer si tu continues à la regarder comme ça, commenta Mirajane.

— Je... Je jetais juste un coup d'œil à la fenêtre, se justifia-t-elle.

La blonde se concentra sur son cours. Personne n'allait plus l'embêter n'est-ce pas ? Leur professeur principal, madame Mavis avait été clair lors du conseil et aujourd'hui encore elle mettait un accent dessus alors, Levy serait sans doute tranquille pour le reste de l'année et c'était ce qu'elle méritait.

Monsieur Blunote Stinger, le professeur de mathématiques, fit son entrée dans la salle de classe à la deuxième heures de cours, réclamant ses devoirs de vacances. Les élèves réagirent diversement : certains se plaignirent de la difficulté des exercices, d'autres pâlirent en réalisant qu'ils n'avaient rien fait, tandis que Levy affichait un sourire satisfait, ayant terminé tous ses devoirs.

— Heureusement que t'étais là, si non je les aurais même pas touchés, marmona Gajeel.

Levy rit, sachant son petit ami vraiment capable de ne rien faire de scolaire durant les vacances.

La jeune fille se proposa pour corriger un des exercices de mathématiques. Alors qu'elle se tenait droite devant le tableau et prit la craie avec assurance, monsieur Blunote Stinger lui demanda à voix haute :

— Mademoiselle Mcgarden, as-tu rencontré des problèmes avec tes camarades depuis ce matin ?

La bleutée fut touchée et surprise par cette attention. Les événements récents avaient visiblement laissé une marque sur ses professeurs, qui étaient désormais plus vigilants. La question fut posée avec une sollicitude évidente, destinée à la rassurer et à rappeler aux autres élèves l'importance du respect. Elle rassura son professeur :

— Non, tout va bien, merci, sourit-elle.

Alors qu'elle corrigeait l'exercice, Levy remarqua un changement notable dans l'ambiance de la classe. Contrairement au premier trimestre, les élèves restaient cette fois-ci silencieux et respectueux. Personne ne la traitait de prétentieuse ou ne lui jetait de regards hostiles.

Une fois terminée, Levy retourna s'asseoir et invita Gajeel à prendre son tour au tableau.

— Sans façon, répondit-il.

— Mais pourquoi ? On les a fait ensemble et tu as pourtant compris.

— J'ai pas envie. C'est plus amusant quand c'est toi qui va au tableau. Comme ça je peux admirer ton derrière.

— Hey ! s'offusqua-t-elle.

De temps en temps, les deux amoureux échangeaient des murmures furtifs pendant que leur professeur était absorbé par son explication, mais celui-ci, las de leur distraction, leur lança un regard noir depuis le fond de la salle, les réduisant instantanément au silence

— Vous avez quelque chose à ajouter ? Ou bien vous voulez passer au tableau expliquer ce dont vous parliez à vos camarades ?

La bleutée rougit, mortifiée. C'était la première fois qu'elle se faisait ainsi réprimander par un professeur.

— Moi qui pensait qu'on murmurait, souffla-t-il.

— Chuuut, mais tais-toi, chuchota-t-elle en lui lançant un regard réprobateur, mais sans pouvoir s'empêcher de sourire.

Après quelques minutes de silence à fixer le tableau, il soupira et reprit.

— Je comprends que dalle. Je perds mon temps à essayer de comprendre. Tu es beaucoup plus intéressante et tellement belle.

son regard se pose sur les contours de son visage, les courbes de ses joues, la douceur de ses lèvres.

Rougissante, elle voit ses mains trembler légèrement en prenant des notes, et son écriture devenir illisible. Levy secoua la tête, essayant de se concentrer.

— Arrête, chuchota-t-elle. Tu vas te faire punir.

Ah bon ? Il voudrait bien voir ça. Bien trop amusé pour arrêter, il continua à taquiner Levy, qui finit par éclater de rire. Le professeur, excédé, soupira intérieurement.

— Redfox, Levy est l'une des meilleures élèves de la classe, et vous l'empêchez de se concentrer.

— Cest sa petite amie, lança quelqu'un dans la salle, provoquant des rires.

Levy baissa la tête sous le regard intense du professeur, dont les yeux semblaient exprimer une évidente incompréhension. Sans doute se demandait-il comment une élève aussi exceptionnelle avait-elle pu d'intéresser à quelqu'un d'aussi problématique que Redfox.

— En cours, je veux que vous vous concentriez sur les mathématiques, pas sur votre petite amie. Pour la peine, je vous assigne au nettoyage de la classe ce jour.

Ah, bordel ! Jura-t-il.

*

Dès que la pause sonna, Gajeel emmena la bleutée à l'extérieur de la classe. Elle emporta avec elle son sac isotherme contenant son déjeuner - des onigiri et des fruits - et suivit Gajeel qui l'amena près d'un mur de soutènement, à l'extrémité du lycée. C'était un coin peu fréquenté, ombragé par des arbres qui poussaient le long du mur. Ils s'assirent sur les marches en pierre usées à l'allure ancienne et Levy l'enserra dans ses bras.

— Ce n'est que le premier jour et tu t'es déjà fait punir, soupira-t-elle, ses cheveux dansant dans la brise.

Il prit son menton.

— Et bien, tu comptes m'aider n'est-ce pas ?

— Tu t'es fait punir tout seul. Pourquoi je devrais t'aider ?

Il rapprocha son visage si près que leurs lèvres se frôlèrent, électriques, et Levy crut que son cœur allait lâcher.

— C'est pourtant toi qui s'est mise à rire sans faire attention. Tu es si cruelle, souffla-t-il saisissant ses lèvres avec gourmandise.

Leurs bouches s'ouvrirent et s'entrelacèrent dans un baiser sauvage et dévorant. La langue de du jeune homme explorait la sienne, la faisant frémir de plaisir. C'était si bon...

— Je dois vraiment supporter ça tous les jours ? J'ai envie de t'embrasser à chaque minute, murmura-t-il à bout de souffle.

La bleutée porta sa main sur sa joue.

— Alors tu devrais en profiter maintenant, non ?

Il sourit et l'embrassa à nouveau, sans prêter attention aux regards indiscrets posés sur eux face à l'arrivée soudaine de deux élèves dans ce coin presque désertique du lycée.

— Mais, c'est pas Gajeel Redfox ? On dirait qu'il s'amuse bien, le veinard !

— C'est pas cette fille handicapée de la classe voisine ? reconnut l'élève.

— Pouah ! Pourquoi il embrasse une fille comme elle ? Haha, ça doit être pour ça qu'il se cache. Et si on laissait les amoureux tout seuls ? On dirait qu'ils vont bientôt se sauter dessus, rit-il.

— Et si on partageait cette si bonne nouvelle aux autres ? Lui qui prend tout le monde de haut, dire qu'il flirte avec une handicapée.

Après la pause déjeuner – la jeune fille ayant partager son déjeuner avec son compagnon – les deux amoureux retournèrent en cours, et en traversant la salle de classe, nombreux sont ceux qui les regardait.

– Ils sont vraiment ensemble ?

– Ouais, ce matin il l'a embrassé devant tous le monde sans gêne.

– Et moi qui pensais que Redfox avait plus de goût que ça.

– Pourquoi vous semblez aussi surpris ? C'était évident que ça finira ainsi. Ils étaient toujours collés tous les deux ensemble.

* * *

La sonnerie de fin des cours retentit, signalant la libération des élèves épuisés après une journée de reprise intense. La classe se vida rapidement, les élèves se précipitant vers la sortie.

Gajeel maugréa, son visage se plissant de frustration. Dire qu'il avait ce fichu nettoyage de la classe à faire. Fichu professeur ! grommela-t-il entre ses dents.

— Je vais t'aider, lui rassura Levy.

— Qu'est-ce que tu racontes ? Pose tes fesses sur le banc.

— Ah non, on va rentrer tard sinon, protesta-t-elle.

— Attends-moi ici, je vais chercher le matériel de nettoyage, ordonna Gajeel avec un sourire autoritaire.

La bleuté hocha la tête et le brun sortit de la classe pour chercher le matériel de nettoyage. En attendant son retour, Levy décida de prendre les devants et alla nettoyer le tableau, effaçant les traces de craie avec un chiffon humide.

À l'extérieur, Natsu et ses amis se tenaient dans le couloir, discutant à voix basse. Lucy, qui avait été distante jusqu'alors, semblait préoccupée.

— Luce, t'as oublié quelque chose en classe ? Tu n'as pas arrêté de regarder derrière toi, remarqua Natsu.

— Non, non, rien, répondit-elle en secouant la tête.

— Pourquoi donc tu fais cette tête inquiète ? demanda Natsu, intrigué

Normal qu'elle soit inquiète. Gajeel avait laissé Levy toute seule en classe.

— Vous pouvez m'attendre à l'extérieur ? Je reviens vite.

La blonde rebroussa chemin en courant, laissant Natsu et les autres choqués par son soudain départ. Elle arriva devant la porte de leur salle de classe et bloqua le passage à l'élève qui s'apprêtait à y entrer.

— Tu fous quoi ? Pousse toi ! s'énerva Bickslow.

— Pourquoi tu ne cesses de suivre Levy ? Depuis ce matin tu la regarde étrangement et tu tournes autour d'eux. Maintenant qu'elle est seule tu v-

— Mêle toi de tes affaires ! coupa-t-il, en la poussant.

La blonde se mit à nouveau à travers la porte, l'empêchant ainsi d'entrer.

— Non ! N'ose pas t'approcher d'elle. Laisse la tranquille, fiche lui la paix. Tu ne l'as pas fait assez de mal comme ça ?

Bickslow se mit à rire.

— Je ? On s'était plutôt bien amusé tous les deux à la malmener tu veux dire. N'est-ce pas toi qui m'avais demandé de l'effrayer ? Tu as la mémoire courte on dirait. T'es même pas mieux que moi pour me raisonner, sale poufiasse, s'énerva-t-il, lui serrant le bras.

— Lâche-moi ! se dégagea-t-elle. Je suis très sérieuse. Tu as bien entendu les profs aujourd'hui, non ? Ils sont tous prêts à faire attention pour qu'elle ne rencontre plus de problème. Si tu t'approches d'elle, quelles que soient tes intentions, j'irais leur en parler.

— Sale garce ! cracha-t-il, levant la main vers sa joue.

Lucy ferma les yeux, prêt à recevoir l'impact, mais une main ferme arrêta Bickslow, en colère.

— Y'a que des lâches pour s'en prendre comme ça à une fille. Connard ! tonna Natsu, son poing serré.

— Natsu ! s'exclama la blonde, ravie et soulagée.

— Tss... fit Bickslow.

Il partit, laissant la jeune fille se blottir dans les bras de son copain.

— M-Merci, murmura-t-elle.

— Pourquoi t'es venu ? Tu as oublié un truc en classe ? demanda à nouveau Natsu, la serrant contre lui.

— Vous bloquer le chemin.

La blonde se dégagea doucement de l'étreinte de Natsu et ils s'éloignèrent pour ceder le passage.

Matériel de nettoyage en main, le brun voulut entrer mais Lucy l'arrêta en l'interpellant.

— S'il te plaît, attend.

— Bon sang, qu'est-ce que tu veux ? grogna-t-il, les mains sur la poignée de la porte.

— C'est à propos de Levy.

Ce dernier s'arrêta, son expression changeant.

— Quoi ? Crache le morceau ou dégage d'ici.

La blonde serra la main de Natsu qui semblait irrité par le ton désagréable qu'employait Gajeel.

— C'est... c'est à propos de Bickslow. Aujourd'hui il n'a pas cessé de vous observez, Levy plus précisément. J'ai peur qu'il prépare un mauvais coups. J'espère spère me tromper.

— Alors tu ne sais pas ? Je pensais qu'entre ordures comme vous, vous vous comprenez facilement, dit-il, son regard glacial.

— Ne lui parle pas comme ça, elle s'inquiète pour Levy là, s'énerva Natsu.

Gajeel fusilla la blonde du regard. C'est une blague là ?

— Qui s'inquiète pour qui ? Levy aurait dû vous dénoncer à ce foutu conseil, toi et ce malade de Bickslow. Tu t'inquiètes et ? J'en ai rien a foutre de tes ressentiments, ni de tes remords. Ce n'est pas ça qui vont effacer les blessures que vous l'avez infligé. Tes pathétiques excuses ou états d'âmes ne vont jamais effacer cette cicatrise qu'elle a sur sa main quand elle s'est blessé à cause de la douleur qu'elle ressentait dû à vos mots et actions, ni lui faire oublier les nuits de cauchemars et encore moins le fait qu'elle soit obligé de consulter pour retrouver son amour propre. Je comprends pourquoi elle du mal à supporter tes excuses, ni ton regard désolée. Ça donne envie de vomir.

Lucy encaissa tout et resta silencieuse. Les mots de Gajeel était une vérité cruelle. Elle savait qu'il avait raison, qu'elle et Bickslow en particulier avaient blessé Levy de manière irréparable. Les excuses qu'elle avait tenté de faire étaient pathétiques.

Gajeel rentra dans la salle en claquant la porte et trouva Levy en train de nettoyer le tableau.

— Qu'est-ce que tu fais ? Je t'ai demandé de t'asseoir, dit-il, une pointe de réprobation dans la voix.

— Je vais m'ennuyer si je reste assise sans rien faire.

— Ah, franchement toi. Nettoie les casiers, j'suis sûr qu'il y'a des ordures qui y ont laissés leurs ordures, dit Gajeel, les sourcils froncés.

— C'est quoi cette phrase ? rit Levy, ses yeux brillants d'amusement. Tu veux dire que les élèves sont des ordures ?

— Quelque chose comme ça, sourit-il.

Lucy regarda à travers la fenêtre, un sourire réchauffant son visage. Elle vit Levy rire et discuter avec Gajeel, leur complicité évidente. Les deux amis semblaient heureux ensemble, perdus dans leur monde à deux.

Satisfaite, la blonde se détourna de la fenêtre et prit le chemin de retour, accompagnée de Natsu qui lui prit la main.

— Tout va bien ? demanda-t-il, son regard attentif.

— Oui, tout va bien, répondit-elle, souriante.

*

À l'extérieur des grilles de l'établissement, Bickslow explosa de rage, son visage déformé par la colère.

— C'est à cause de cette idiote de Lucy ! cracha-t-il. Elle m'a empêché de lui parler !

Ses amis échangèrent des regards inquiets, surpris par la violence de sa réaction.

— Calme-toi, Bickslow, dit l'un d'eux. Tu trouveras une autre occasion.

Mais Bickslow était incapable de se calmer. La frustration et la rage bouillonnaient en lui, alimentées par son échec et une haine nouvelle pour Lucy.

— Tu veux vraiment lui présenter tes excuses ? redemanda ses amis.

— Comme si j'avais le choix. C'est la seule condition que m'impose Lisanna. Bordel ! C'était déjà pas évident de l'approcher avant avec Gajeel qui la suivait comme un toutou, et maintenant qu'ils sortent ensemble ça va être compliqué. Et cette conne de blondasse qui s'y mêle à présent.

— Pourquoi ne pas simplement dire à Lisanna que tu l'as fait ? Ça t'évitera des problèmes.

— Tu crois que j'y ai pas réfléchi ? Et si elle finir par savoir que je lui ai menti ? Je préfère ne pas courir le risque de la perdre pour toujours.

— Si c'est juste pour t'excuser c'est pas obligé qu'elle soit toute seul.

— Vous êtes con ou quoi ? S'il Redfox ne me laisse même pas l'approche, il va sûrement pas accepter que je lui adresse la parole.

Bickslow jeta un regard à ses deux complices, et un sourire sinistre se dessina sur ses lèvres, faisant frémir ses acolytes. Ils connaissaient ce sourire, il était toujours le signe d'une idée machiavélique ou d'un plan dangereux.

— Qu'est-ce que tu vas faire, Bickslow ? demanda l'un d'eux, inquiet.

Bickslow ne répondit pas, mais son sourire s'élargit, laissant planer une menace implicite.

Ses complices échangèrent un regard anxieux, pressentant que quelque chose de grave allait se passer.

— Trouvez-moi son adresse, dit-il.

— Quoi ?

— Si je peux pas l'approcher au lycée autant la trouver dans son quartier.

— T'es fou ? Elle sort avec Gajeel et si il nous surprend en train de la suivre ?

— Débrouillez-vous, coupa Bickslow, son ton impatient.

— Compte pas sur nous, débrouille-toi tout seul, répondirent-ils en lui tournant le dos, refusant de s'impliquer dans son plan.

Bickslow ricana, son visage déformé par la colère.

— C'est ça. Vous n'êtes que des lâches !

Bordel ! Il trouvera bien un moyen de l'approcher. Et si seulement Gajeel n'était pas toujours dans les parages, maugréa-t-il, rageant après le refus de ses amis.

..........

Désolée pour les fautes.

Marie

01 novembre

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