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quarantième

Monsieur Mcgarden sortit de la salle d'auscultation pour retrouver sa fille qu'il vit assise sur un siège dans les couloirs. Il alla vers elle et prit place à ses côtés, posant une main sur celles réunient de Levy.

— Ce n'est pas dans tes habitudes d'être aussi déraisonnable, commença-t-il.

— Je suis désolée de t'avoir dit ça, s'excusa-t-elle,  rien n'est de ta faute. C'est moi qui n'ai pas fait attention, dit-elle, levant les yeux jusqu'alors baissés vers son père.

— Je sais que c'est pénible pour toi mais ce n'est que pour une semaine, d'accord ?

La jeune fille hocha la tête et coucha celle-ci sur les pieds de son père qui se mit à caresser ses cheveux.

— Retournons voir le docteur, dit-il.

* * *

Quand Lucy sortit de la salle de classe pendant la pause repas, elle fut interpeller par Grey qui attendait juste à côté, adossé au mur.

— Lucy, attend une minute.

— Oui Grey, un problème ?

Ce dernier soupira lourdement et lui fit face.

— Sache que je ne voulais pas m'en mêler mais vu que ça touche Juvia.

— Euh... De quoi il s'agit ?

— Ton objectif c'est quoi au juste ? Qu'elle te soutienne dans tes idées fourbes ?

— Mes idées fourbes ? Je ne te suis toujours pas.

— Franchement Lucy, tu vaux mieux que ça, mais tu t'accroches à vouloir tourmenter cette pauvre fille, Levy c'est ça ? Tu devrais la laisser tranquille.

La blonde se mit à rire.

— Pauvre ? C'est toi qui dis ça ? Est-ce que tu t'es une fois préoccupé de son sort ?

— Non, je me reconnais assez égoïste pour pas me mêler des embrouilles des autres mais...

— Mais quoi ? coupa-t-elle. Ta cherie t'as raconté des histoires émouvantes sur elle ? Vu qu'elle fait ami-ami avec Gajeel, elle doit s'entendre merveilleusement bien avec Levy.

— Lucy ouvre les yeux ! Elle t'a rien fait c'est toi qui s'acharnes. Tu trompes tout le monde à vouloir lui faire passer pour une mauvaise personne. Elle t'avait pas réellement poussé j'imagine. Dire que t'as trompé tout le monde.

Lucy se crispa et se mordit nerveusement la lèvre, Juvia lui avait raconté quoi pour que Grey viennent à soutenir cette fille ? Elle lui avait donc tout raconté ?

— Et mon histoire à moi ? C'est par sa faute qu-

— Pourquoi tu cherches à justifier tes actes lâches et pathétique de cette façon ? l'interrompit Grey, énervé. Elle n'est pas responsable de la façon tordu dont t'élève ton père. Tu devrais plutot trouver une solution que de vouloir faire souffrir une personne innocente qui n'a rien à voir avec tout ça.

— Ne me dis pas quoi faire ! s'écria-t-elle, les épaules tremblantes par le poids des mots de Grey.

— En fait j'ai compris.

— Quoi donc ?

— Tu ne la déteste pas vraiment, je me trompe ? Tu as juste besoin de te trouver un coupable.

La blonde serra avec force le bas de sa jupe et ses yeux étaient figés au sol.

— Les gens comme toi sont ignobles et méprisables.

La blonde fut choquée et blessé par ses mots cru. Comment osait-il ?

— Je te dégoutes maintenant ? Mais pourtant, je te plaisais bien.

Grey tréssaillit avant de se reprendre.

— Qu'est-ce tu racontes ?

— Tu crois que je ne l'avais jamais remarqué ? Je sais que tu avais des sentiments pour moi, dit-elle.

— Tu fais bien de parler au passé.

— Tu veux me dire que tu ne ressens plus rien. Et si on vérifiait ? sourit-elle, croisant les bras sur sa poitrine.

— Perds pas ton temps.

— Dit plutôt que tu as peur de te rendre compte que tu ressens toujours des choses.

— Putain Lucy arrêtes ça ! s'énerva-t-il, l'éloignant avec brusquerie de lui alors qu'elle s'était rapprochée, lui faisant geindre de douleur.

Cette dernière se frotta le bras en fusillant Grey du regard. Après qu'elle leva droite la tête, elle paniqua en voyant la silhouette déssiner derrière Grey.

— J-Juvia ?

Grey se retourna à l'instant et vit Juvia à la porte de leur salle de classe, les lèvres pincés, le regard et la main tremblante tenant le poignet de la porte.

— Juvia, souffla-t-il.

Cette dernière leur traversa sans faire attention aux appels incessants de son petit ami, alors que Lucy s'était ratatinée contre elle-même.

Grey se mit à la poursuite de la bleue après avoir lancé un regard haineux envers la blonde.

Il réussit à la rattraper alors qu'elle était sur le point de gravir des marches, et la retourna vers lui en lui arrêtant le bras. Juvia garda toutefois le regard dans la direction opposée de Grey.

— Attend s'il te plait, qu'est-ce que tu t'imagines ?

— Qu'est-ce que je dois m'imaginer ?

— Tu as... Tout entendu ? demanda-t-il.

— Ce que je n'aurais pas dû entendre je suppose.

— Regarde moi, il y'a rien.

— Comment tu veux que je me sentes alors que j'apprends que tu étais amoureux de mon amie ?! murmura-t-elle, plongeant ses yeux tristes dans celui de Grey.

— Amoureux c'est beaucoup dire.

— Tu veux me dire qu'elle a tout inventé ?

— Non je... On était en seconde et... Elle me plaisait bien c'est vrai, avoua-t-il.

— Ah ! Et maintenant ?

— Et maintenant rien c'est toi que j'aime. J'ai toujours su qu'il y'avait que Natsu qui l'interessait. Quand elle a commencé à être amie avec toi et t'intégrer dans le groupe, bien que je trouvais ça parfois exaspérant que tu me colles autant, avec le temps je me suis attaché à ça et elle est sortit de ma tête.

— Tu ne ressens vraiment plus rien ?

— Oui, completement, affirma-t-il.

Doucement, il avait prit Juvia contre lui puis il posa son front contre le sien.

— T'es rassurée ?

— O-oui, mais je veux rester seule.

— Juvia...

— S'il te plait Grey.

Contraint, il s'éloigna d'elle, laissant Juvia adossée contre la rampart des escaliers.

Cette dernière inspira longuement et décida d'emprunter les marches menant aux étages suivants et jusqu'au toît.

La porte grinça lorsqu'elle l'ouvrit et elle vit une silhouette de dos qu'elle reconnut instantanement par ses long cheveux noir de jais.

Elle courut vers lui et entoura de ses bras son cou en avançant son visage vers lui.

— Gajeel !

— Qu'est-ce que...

En voyant des cheveux bleus, il écarquilla les yeux, croyant un instant qu'il s'agissait de Levy, son visage se dessinant devant lui mais la désillusion le frappa.

Putain ! Elle occupait tellement sa tête qu'il l'avait confondu avec Juvia, ce qui était drolement absurde. Le problème était qu'il n'avait plus l'esprit tranquille depuis hier.

— Je peux rester avec toi ? demanda la nouvelle venue.

— T'es déjà là de toute façon.

La jeune fille prit place près de son ami d'enfance et coucha sa tête sur son épaule, sans un mot.

Le silence qui perdurait inquiéta Gajeel.

— T'as quoi ? demanda-t-il, connaissant bien trop son amie pour qu'elle soit aussi silencieuse.

Les yeux de la jeune fille se plissa, humide.

— J'ai appris que Grey avait eu des sentiments pour Lucy.

— Et ?

— Ne fait pas semblant de ne pas comprendre.

— Bah s'il ne l'aime plus on s'en fou.

— Ce n'est pas ça. Je me sens quand même irrité et mal... Imagine que tu apprends que la fille avec laquelle tu es et que tu aimes était amoureux de ton meilleur ami.

— J'aime personne.

— J'ai juste dis d'imaginer, souffla-t-elle repliant ses pieds vers elle.

Gajeel soupira et leva les yeux vers le ciel qu'il ferma un moment.

— C'est troubant, marmona-t-il.

— Il m'a dit qu'il ne ressentait plus rien.

— Et tu le crois ?

— Oui je le crois, ses yeux étaient sincères. Il m'aime. C'est très facile de savoir quand quelqu'un est amoureux tu sais, cette personne te regarde de façon si particulière et spéciale. Grey me regarde toujours comme quand il avait répondu à mes sentiments, sourit-elle.

— De façon particulière et spéciale, murmura-t-il.

C'est sur que personne ne pourrait jamais le regarder de cette façon, lui, Gajeel Redfox, rit-il, amer.

Alors pourquoi il pensait à Levy ? Elle qui soutenait si difficillement son regard, finissant toujours par baisser les yeux. Peut-être qu'il lui faisait peur. Mais c'était vrai que quand elle plongeait son regard dans le sien, il remarquait souvent cette lueur dans ses yeux, si brillante et si tendre.

Son cœur rata un battement.

Un regard dont jamais personne n'avait et ne posait sur lui.

Ce que Juvia venait de dire. Est-ce que Levy...

<< Je crois que je l'aime. >>

Lui ?

S'était-il trompé ?

— Mais il y'en a qui sait très bien le cacher, sourit-elle.

Juvia secoua sa tête et se retourna vers Gajeel.

— Qu'est-ce que tu fais là tout seul ?

— C'est trop bruyant, dit-il, se couchant au sol les mains derrière la tête. Et j'ai pas mes écouteurs putain. Ici c'est calme.

— Tu les a egaré ?

— Ils sont chez Levy.

— Ah bon ?

Elle ne savait pas qu'il partait souvent chez elle lui aussi, ils devenaient bien proche on dirait.

— Pourquoi elle n'est pas venue aujourd'hui ? Elle va bien ?

— Depuis quand tu t'inquiètes pour elle ?

Le cœur de Juvia s'étreignit.

— Peut-être je n'aurais pas pû changer grand chose mais si au moins... Je ne restais pas indifférente... Je me suis pas sentie assez courageuse, comme toi.

— C'est ça, dit juste que tu suivais tes amis.

La bleue baissa la tête sur ses genoux.

— Elle est à l'hopital, répondit-il finalement.

Peut-être qu'à cette heure elle était déjà sortit.

*

Grey s'assit à la place qu'occupait déja Erza et Mirajane à la cantine.

— Juvia ne vient pas ? demanda Erza.

— Elle prefère rester seule

— Pourquoi ?

— Elle est... Comment dire... Elle a appris pour Lucy, enfin vous savez.

— Oh... Tu le lui as dis ? demanda Mirajane.

— Non, j'ai jamais prévu de lui dire ça. Elle a surpris ma conversation avec Lucy. Je savais pas qu'elle aussi l'avait remarqué.

— C'est une vielle histoire qui n'a même pas duré deux mois. Ne t'en fais pas, on parleras à Juvia.

Un plateau qu'on déposa avec force attira leur attention.

— Hey, le glaçon, attaqua Natsu, prenant place.

— Suis pas d'humeur, grogna Grey.

— Où est Lucy ? demanda Mirajane stoppant Natsu prêt à repliquer.

— En clache, repondit Natsu la bouche pleine. Elle a dit qu'elle n'a pas faim, termina-t-il apres avoir avalé.

Grey jetta un coup d'œil inquiet à Natsu. Il se sentait mal à l'aise à présent avec cette vielle histoire qui était ressortit.


Lucy n'avait plus toute sa tête ou quoi ?

* * *

À la sortie des classes, Juvia était sortit la première sous le regard morfondit de Grey.

Elle marchait rapidemment dans les couloirs pour pouvoir rentrer au plus vite mais une tête blonde fit son apparution en lui faisant un sourire joyeux.

— Juvia, où tu vas si vite ?

En voyant Lucy, son cœur se serra douleuresement. Grey ne ressentait plus rien pour elle mais elle se sentait jalouse.

La bleue réajusta son sac à dos sans répondre.

— Je voudrais que tu viennes à la maison et qu'on passe la journée juste nous deux, comme avant, proposa-t-elle, sourire aux lèvres.

— Je ne peux pas.

— Oh mais je peux venir chez toi, je vais juste devoir négocier avec mon chauf-

— Non Lucy je veux rester seule ! coupa-t-elle.

Cette dernière sursauta et prit une expression triste.

— C'est... À cause de ce que tu as entendu ? Tu sais bien que je n'ai jamais été interessé par Grey. Alors pourquoi tu réagis de cette façon ?

Juvia ferma les yeux, c'est vrai que Lucy n'était pas responsable du fait que Grey s'était un jour intéressé à elle.

Une silhouette s'interposa entre eux, faisant reculer Lucy.

— Laisse là tranquille.

— Grey ? souffla Juvia.

— T'es vraiment une manipulatrice toi, s'énerva-t-il. Tu sais bien pourquoi elle ne veut pas te voir. Arrête de jouer avec ses sentiments.

Juvia en profita pour s'en aller, les laissant tous deux. Elle ne voulait être avec ni l'un ni l'autre, pour le moment.

— T'es content de toi Grey ? Je voulais juste lui parler et resoudre le problème.

— J'ai pas besoin de ton aide.

— C'est toi qui a commencé, si tu m'avais pas insulté je n'aurais jamais soulevé cette histoire et on n'en sera pas là.

— Lucy, ferme là ! cracha-t-il avant de se mettre à suivre Juvia.

Lucy regarda ses deux amis s'en aller et un rire fourbre résonna dans ses oreilles.

— Putain c'était trop drôle.

— Bickslow, reconnut-elle lorsqu'elle se retourna.

— Tu t'embrouilles avec tes amis maintenant ?

— Mêle toi de ce qui te regarde.

— T'as bien raison, j'ai un cœur à aller conquerir.

— Oh, tu veux dejà une copine ? Mais qu'elle conne voudrait de toi ? se moqua-t-elle.

— Une bien meilleure que toi en passant, lança-t-il tout s'en allant, laissant Lucy furieuse.

Ce dernier sortit de l'établissement pour se rendre au collège de Lisanna et décida d'emprunter un taxi pour y aller beaucoup plus vite et ne pas la manquer.

En sortant du vehicule, il regarda haut le collège de Lamia Scale. Si elle croyait qu'elle allait l'éviter de cette façon en ne répondant plus à ses messages, elle se trompait.

De loin, il aperçut cette dernière causer avec d'autres élèves. Elle était si souriante et bavardait avec entrain à de nombreux camarades.

L'éclat de son sourire L'hynoptisait qu'il ne pouvait détacher son regard d'elle.

— Cette fille me rend dingue, soupira-t-il.

En voyant un camarade un peu trop proche d'elle, il crut voir rouge. Comment un gamin pareil osait la toucher ?! Devant lui en plus.

La voir rire avec ce dernier l'énerva plus que tout et il s'avança vers le groupe de camarade.

— Enlève tes mains sur son bras, gamin, dit-il, saisissant son poignet qu'il sera douleureusement, le faisant gémir de douleur.

Lisanna crut rêver en voyant sous ses yeux Bickslow. Qu'est-ce qu'il faisait là ?

Réagissant tardivemenr, elle cria sur lui, alors que son ami se tordait de douleur.

— Mais lâche le !

— Pourquoi ? Cet insecte à poser ses mains sur toi.

— Bickslow lâche le ! s'énerva-t-elle.

— Tss...

Il obeit en maugréant puis croisa les bras en jetant furtivement le regard sur le garçon plié en quatre qui inquiétait Lisanna.

— Yuka, ça va ?

— Lisa c'est qui ce type ? Tu le connais ?

— Non. C'est juste un camarade de ma sœur j'ai rien a voir avec lui, répondit-elle, regardant Bickslow droit dans les yeux. Allez venez on s'en va.

— Ah vraiment ? rit-il, pourtant la demoiselle avait plutot bien apprecié mon baiser.

Lisanna rougit alors que les autres du groupe se mit à glousser, en particulier les filles.

— Lisanna c'est vrai ? demanda Millianna.

— Euh... C'est... En fait... bégaya-t-elle, faisant élargir le sourire de Bickslow. Il... il ment. Son baiser était bien trop nulle ! Il embrasse comme un pied, dit-elle, pensant le blesser.

Mais comme s'il s'y attendait, Bickslow l'avait rapprocher de lui.

— Fallait le dire beauté, j'aurais recommencé volontier. Et s'y on réparait cette erreur maintenant, souffla-t-il, tournant une mèche de cheveux autour de son doigt.

La jeune collegienne rougit par autant de regard braqué sur eux mais aussi, par ce geste si sensuel et la proximité déroutante du lycéen.

— Mais lâche-moi, s'écria-t-elle, en se debattant.

— Hum... Si t'es gênée de le faire devant tes amis, on attendra quand on serra plus que tous les deux, lui murmura-t-il au creu de l'oreil avant de lui relacher.

Le visage de la blanche était méconnaisable par tant de rougeur et ses joues étaient brûlantes.

Comment pouvait-il la destabiliser aussi facilement ? Alors qu'il était bien trop intense pour elle et pas du tout son genre.

— Ne t'approche plus de moi, l'ordonna-t-elle, partant en toute vitesse.

Les mains serrant fortement les manches de son sac, elle se répétait une seule et même phrase.

— Faite qu'il ne me suive pas, faite qu'il ne me suive pas.

— Hey Lisanna !

La blanche se mit alors à avancer plus vite mais il lui rattrapa en lui tirant par le bras.

— Pourquoi tu me fuis de cette façon ?

— S'il te plaît laisse moi tranquille.

— Ok c'est bon, dit-il, levant les mains en l'air. Soit pas si apeurée, je veux juste t'amener quelque part.

— Je ne veux aller nulle part avec toi, tu n'es pas rassurant.

— Mhm... À ce point ? Je t'amènes chez moi.

— Raison de plus.

Il ne s'attendait pas à ce que cette phrase le blesse autant.

— Tu me vois capable de te faire quoi que ce soit ?

— Tu es imprevissible.

— Je voulais juste te faire visiter l'animalerie des parents d'une amie. J'ai cru comprendre que t'aimais les animaux. Mais bon t'as pas l'air de me faire confiance, j'vais en rester là.

— Une animalerie ? répéta-t-elle.

— Rentre chez toi, je suis bien trop dangereux pour toi, lâcha-t-il avant de s'en aller.

En le voyant faire demi-tour, le cœur de la jeune Strauss s'était comme resseré.

Pourquoi culpabilisait-elle ? Était-ce à cause de l'expression de tristesse qui avait peint ses yeux ? Ou le fait qu'elle avait refusé son offre sans même l'écouter ?

— Bickslow attend.

*

Levy avait ressortit sa deuxieme béquille enfouit dans son placard et aidé par son père, elle essayait d'apprendre à les réutiliser plus adéquatement.

Dans la salle de séjour, elle circulait entre les meubles, son père se tenant derrière aux aguets.

— Tu t'en sors très bien, félicita-t-il.

— Ça fait un peu mal au coude mais ma jambe subit moins de pression.

C'était rassurant.

La bleutée fit deux pas de plus précendent la sonnerie qui retentit. Celle-ci leva la tête jusqu'ici baissé qui contrelait ses pas.

— Continue, je vais ouvrir, lui dicta Mathias.

Son père laissa sa fille continuer ses petits exercices pour voir de qui il s'agissait.


En ouvrant la porte, il fit surpris de voir un garçon en tenue de lycéen – d'un pantalon gris composés d'une chemise blanche, d'une veste verte et d'une cravate jaune – complementaire à celle de sa fille. C'était sans doute son camarade.


Gajeel se gratta la tempe ne s'attendant pas à ce que se soit le père de Levy qui vienne ouvrir la porte. Heureseument qu'il avait eu la presence d'esprit de sonner.

Maintenant en face de monsieur Mcgarden, il ressentait un certain stress, contrairement à hier où il n'était pas dans tous ses états d'esprit, c'est à dire lucide. Et puis ses lunettes lui donnaient un petit côté stricte et bien trop sérieux.

— Euh... Levy est là ?

— Oui, tu peux entrer.

Lui cedant la voix, monsieur Mcgarden se décala pour le laisser entrer.

Entendant des pas dans le salon, la jeune fille leva la tête vers la porte.

— Papa c'est q-

Cette dernière fit deux pas en arrière lorsque Gajeel apparut dans son champs de vision.

— Ga-Gajeel...

Elle se retourna automatiquement pour se cacher de lui.

Non, non, non. Pourquoi il était là ? Elle ne voulait pas qu'il la voit de cette façon, pas aussi vite. En plus elle n'était pas assez présentable !

Ses cheveux étaient bien trop en pagaille à cause du vent qui l'avait frappé dehors aujourd'hui et elle avait une robe à fleur bien trop simple et démodé. D'autant plus qu'elle était ridicule avec ses béquilles.

La honte !

— Gajeel tu... Pourquoi tu es là ?

— Levy, tu voudrais bien accueillir ton camarade d'une meilleure manière ? soupira Mathias, secouant sa tête.

Crontainte, Levy fit face aux deux hommes, sourire gêné aux lèvres en faveur de Gajeel.

— Je ne t'attendais pas, souffla-t-elle.

Gajeel la regarda de la tête au pied. Maintenant elle avait deux béquilles ?

— Papa euh... C'est lui qui est resté avec moi hier et m'a aidé, il s'appel Gajeel, présenta-t-elle, essayant d'oublier son regard plus qu'insistant sur elle.

Il la trouvait moche c'est ça ?

Monsieur Mcgarden s'était déplacé pour se retrouver derrière sa fille, lui tenant les épaules.

— Je tenais particulièrement à te remercier d'avoir soutenu ma fille hier. J'ai dû l'embarassé, dit-il en regardant Levy, mais je ferais mon possible pour que cela se reproduise plus.

Gajeel hocha la tête sans quitter des yeux la jeune fille qui parassait cependant mal à l'aise par sa présence.

— C'était rien. Je pouvais pas la laisser seule.

— D'accord. Je vais chercher à boire.

Monsieur Mcgarden se retira et laissa les deux jeunes adolescents seuls.

— Euh tes... Tes ecouteurs sont dans ma chambre. C'est pour les recupérer que tu es venu ?

— En quelque sorte. Suis venu te laisser les cours vu que t'étais pas là euh... Bref tu vois...

La bleutée fit surpris un moment avant de sourire. Elle ne l'avait même pas demander de le faire.

— C'est gentil.

— T'aurais finit par me les demander, j'ai juste anticipé c'est tout, se justifia-t-il, détournant la tête.

— Je vois, souffla-t-elle la tête baissé.

Idiote. Qu'est-ce qu'elle s'était imaginé ?

— Bon je te les mets où ? Les cours.

Levy regarda ses deux mains plus qu'emcombrées.

— Ma chambre. Euh... Tu veux bien m'aider à les déposer là bas ? J'ai encore du mal à m'habituer avec... Ces deux bequilles.

— Elle est où ta chambre ?

Levy avait conduit Gajeel dans sa chambre et dès qu'il mit un pied à l'interieur, il regarda partout dans la pièce.

Pourquoi c'était si bien rangée ? Les placards ouvert montrait parfaitement le rangement de ses vêtements, son tapis était plutot incliné mais un peu trop propre a son goût. Et son bureau... Putain !

Ses étagères étaient pleines de livres classés par ordre de... Couleur ? Sauf les fournitures qui remplissaient son bureau était un peu éparpillés. Et avec l'ordre qu'il regnait il était prêt à parier que c'est parce qu'elle venait d'étudier.

A part ça, sa chambre était très féminine, des couleurs vives y régnaient et l'odeur fraiche et douce de la jeune fille emplissait la pièce.

En voyant Gajeel admirer, la bleutée voulut se tirer les cheveux. Les placards n'étaient pas refermer, la chaise de son bureau était de travers dans la pièce et ses oreillers étaient éparpillés sur son lit et son bureau... Oh là là, elle avait oublié de ranger après l'avoir utilisé.

— C'est un peu desordonné, j'ai pas eu le temps de ranger.

— Hein ? tu te fiche de moi ?

— Non, pourquoi ? demanda-t-elle perdu.

— Tss... On a pas la même définiton du bazard on dirait. Bref je met ça où ?

— Oh euh... Dépose sur le lit, le bureau est un peu saturé.

Le brun rétira les quelques cahiers de son sac à bandolière qu'il mit sur le lit.

— Tes écouteurs sont rangés ici, dit-elle, fouillant dans son tiroir après avoir adossé ses béquilles contre la commode.

Gajeel se teint droit à ses côtés, les yeux plongés dans son tiroir.

— Ah, je l'ai.

La jeune fille se retourna sur elle-même et tendit les écouteurs à son propriétaire.

Gajeel déposa délicatement ses doigts dans sa paume de main si rose pour les récupérer.

Tous les deux étaient restés là à se fixer, longuement au point qu'il la vit rougir et ses pupilles chocolats devenir si entense avant qu'elle ne détourne regard.

C'était bien ça, il avait vu cette lueur dans ses yeux. C'étaient si unique et fort au point que cœur s'était même emballer, que les paroles de Juvia avait une nouvelle fois résonner en lui.

Il releva son visage en lui tenant le menton.

— Levy, je te fais peur ? T'es toujours en train de baisser les yeux quand tu me regardes.

— C'est pas ça, souffla-t-elle.

— C'est quoi ?

Parce qu'il la rendait folle.

Son cœur palpitait si fort qu'elle croyait qu'il pouvait s'arracher.

Qu'elle avait l'impression qu'il pourra lire facilement ses sentiments qu'elle préférait garder pour elle pour le moment.

La jeune fille ferma les yeux quand il remonta sa main jusqu'à sa joue, le cœur battant de façon si désordonné et elle se mit à respirer un peu plus fort par cette proximité surprenante.

— C'est parce... C'est parce que tu me troubles, souffla-t-elle, dans un murmure si sourd.

Elle avait parlé si bas qu'il avait cru avoir mal entendu, mais il avait prêté si attention à cette réponse qu'il avait même suivit le mouvement de ses lèvres.

Alors, dimanche, c'était de lui qu'elle parlait ?

Celui qu'elle aimait c'était lui ?

Il s'était fourvoyé en passant que c'était Luxus parce qu'en réalité il s'était dit que ça ne pourrait jamais être lui car il n'avait rien pour interesser une fille comme elle.

— Non c'est Hum...  Je disais que je l'avais pas remarqué.

Pourquoi voulait-elle changé de réponse ? Alors qu'il aimerait bien voir à quel point il la troublait.

À quel point elle pouvait l'aimer.

..........

Avis ?

18 avril

Avril

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