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quarante-sixième

Lucy rongeait les ongles de ses doigts en regardant constamment derrière elle, la peur au ventre. Ses pas lui menaient à l'opposée de la direction qu'elle aurait aimée emprunter, c'est à dire, retourner en classe. Chose évidemment impossible car Natsu était bien trop pressé de rentrer en sa compagnie et décidé à ne pas lui lâcher la main.

— Tu suis ce que je dis ?

— Hein ?

— T'es ailleurs. T'es triste parce qu'on a pas retrouvé ton bracelet ?

— Oui, acquiesça-t-elle, hochant la tête.

Vrai certes, mais elle était plutôt préoccupée par Juvia et Mirajane actuellement en pleine discussion et nul sans doute que la bleue allait lui raconter n'importe quoi.

— Pourquoi t'as refusé d'aller voir la direction ?

— Je n'avais pas le moral.

Décidément, c'était une mauvaise journée pour elle. Jusqu'à présent, elle n'avait pu trouver le bon moment pour s'entretenir avec Racer et celui-ci avait déguerpit précipitamment après la sonnerie annonçant la fin des cours.

Ses yeux marrons se mirent à pétiller de larme, obligeant son petit ami à la prendre contre lui.

— Merci Natsu, souffla-t-elle.

Le rose caressa sa tête de haut en bas et se sentant déjà on peut mieux, la blonde se détacha de lui.

— Pourquoi on ira pas chez toi ? proposa-t-elle. Je n'ai pas envie de rentrer tout de suite.

— Ouais, se rejouit-il. Euh... maintenant ?

L'héritière se moqua de son copain, la main posée sur la bouche de celui-ci.

— Tu ne veux pas que je vienne parce que ta chambre est encore sans dessus dessous ?

Le trouble de son compagnon confirma avec certitude sa pensée ce qui la fit bien rire et à la fois touchée. D'habitude il ne s'en souciait pas.

— Mon cheri est tellement désordonné, taquina-t-elle, le tirant par le col de sa tenue.

Les nombreux allers-retours des éleves dans les couloirs ne les embarrassèrent aucunement alors qu'ils se devorèrent des yeux.

— Tu ne veux pas m'embrasser ? chuchota-t-elle.

Comme réponse, Natsu fondit sur ses lèvres sans hésitation, avant de se séparer, à bout de souffle et de se rencontrer à nouveau. La seule chose qui reussit à les interompre fut l'arrivé inopinée de leurs amies, tous les deux encore dans leur bulle.

— Désolée de vous déranger mais j'aimerais parler à Lucy, clama Mirajane.

La blonde prêta attention aux nouvelles arrivantes arborant des expressions beaucoup trop sérieuse.

— Y'a un problème ? s'enquit Natsu.

— Oui, et je crois qu'elle sait bien de quoi je veux parler, appuya Mira, jettant un profond regard à la blonde.

— Allons parler ailleurs, supplia Lucy.

Lucy tira son amie jusqu'à sortir de leur bâtiment avant de s'adresser directement à elle, laissant à l'arrière Natsu et Juvia.

— Écoute Mira je suis dés-

— Je suis vraiment dégoutée, l'arrêta-t-elle. Tu es sans gêne pour avoir fait un truc pareil à cette fille, de plus que je n'avais pas été pour.

— Mais j'ai fais ça pour toi.

— En quoi ça m'a aidée ? Juvia est venue me demander si j'étais au courant j'ai dis oui, elle a cru un moment que j'étais de mèche avec toi, heureusement qu'elle a fini par me croire.

— Je voulais juste t'aider. Je veux pas que Luxus s'intéresse à elle.

— Tu as empiré les choses ! Tu sais bien que Gajeel s'intéresse particulièrement à tout ce qui arrive à cette fille et s'il va en parler à Luxus vu que tout ça est arrivé pour lui ? Il va me détester. Qu'est-ce que tu as arrangé dans ce cas ?

— Pourquoi tu n'essayes pas de comprendre ? J'ai fais ça dans le seul but de t'aider et Luxus ne te détestera pas vu que c'est moi qui l'as fais.

— C'est toi qui ne comprends pas. S'il te plait ne te mêles plus de mes histoires si c'est pour tout gâcher, surtout quand je ne suis pas d'accord.

La blanche se retourna furieusement, balayant d'un coup les mèches de cheveux flouttant sa vu et très mécontente de l'initiative personnelle de son amie. Ses pas rapide diminuèrent en cadence quand on lui agrippa subitement le bras.

La responsable leva ses yeux humides vers son amie, les larmes aux bords des yeux.

— Je suis désolée Mira, s'excusa Lucy, la voix tremblante.

L'état larmoyant de la blonde rendit Mirajane mitigée.

— Je me sens trahie.

— C'est que... Aujourd'hui j'allais mal après ce qui m'est arrivé alors je... J'ai fais n'importe quoi.

— Ce qui t'es arrivé ?

Lucy hocha la tête.

— C'est Bickslow il... Il...

— Qu'est-ce qu'il t'a fait, hein ?

— Il m'a harcelé. Il me touchait bizarrement et il... Il m'a même embrassé.

— Oh non c'est horrible ! Tu l'as dis à Natsu ? s'inquiéta gravement Mirajane.

— Surtout pas ! Promet moi que tu ne vas rien lui dire, tu sais comment il est. Il va vouloir se battre et se créer des problèmes. En plus je me sens humilier, souffla-t-elle, baissant la tête.

— Je comprends.

— T'imagines pas à quel point c'était affreux. Je suis apeurée à l'idée que ça se reproduise, murmura-t-elle se mettant à pleurer.

Mirajane fut sceptique un moment avant d'être attendrie.

— Calme toi. S'il recommence on ira voir la direction, dit-elle, la prenant dans ses bras pour la réconforter.

— Merci Mira. Je peux rentrer avec toi ? Je ne veux pas être toute seule chez moi.

— Lucy je...

— Désolée, s'excusa-t-elle, rompant l'étreinte. Ma demande était de trop... Avec ce que je t'ai fais et... Oublie ça.

— Rentrons ensemble, accepta-t-elle, mais ça ne veut pas dire que je te pardonne tout de suite. Je ne veux juste pas que tu restes seule avec ce qui t'es arrivé.

Lucy lui fit un sourire.

— Je vais dire aurevoir à Natsu.

Après l'avoir retrouvé quelques part au milieu de la cour en compagnie de Juvia, la bleue qui décida de s'éclipser pour les laisser tous seuls après avoir un regard sévère à la blonde.

— Alors t'as fini, on y vas ?

— Euh Natsu, je suis désolée mais je ne pourrais plus venir chez toi.

— Pourquoi ?

— Je vais chez Mira.

— Je pourrais venir.

— C'est qu'on va parler de chose de fille donc tu risque de t'ennuyer et puis s'il y'a Lisanna je ne veux pas que tu sois là.

— C'est quoi le problème avec Lisanna ?

— Elle est amoureuse de toi et je veux pas qu'elle te voit.

— Tu te trompes. On est ami, affirma-t-il.

— Non, tu ne remarques jamais ce genre de chose. Ne la voit plus quand vous êtes tous seuls.

— T'exagères un peu.

— Tu trouves que j'exagère ? C'est toi qui passe ton temps à lui sourire bêtement à chaque fois que tu la vois, s'énerva-t-elle.

— C'est la sœur de Mira, vais pas être froid avec elle.

— Je ne dis pas le contraire mais c'est à cause du trop plein d'affection que tu lui as porté qu'elle est tombée amoureuse de toi.

— Lisanna m'intéresse pas.

— Je suis rassurée mais s'il te plaît, je ne suis pas à l'aise quand vous êtes que tous les deux. Tu comprends ?

La blonde posa tendrement une main sur sa joue en lui faisant un sourire.

— Je t'aime Natsu.

Elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de pouvoir rejoindre Mirajane.

*

Entourée des deux garçons, Levy se dirigeait à l'arrêt bus dans un silence inconfortable. Luxus ne se souciait pas des regards mécontant que lui adressait Gajeel, détestant cette intrusion entre la bleutée et lui alors qu'il l'accompagnait prendre son bus.

— T'habites où ? demanda Luxus pour briser le silence de glace, se baissant vers la jeune fille.

Cette brusque proximité la perturba assez et elle lui fit un sourire gênée avant de pouvoir répondre à sa question.

— J'habites à la rue ***

— C'est plutot loin. Tu pourras venir demain ? Pour le match. C'est dans le quartier de Gajeel.

— Bien sur, ce n'est pas un problème pour moi, en plus j'ai l'habitude de m'y rendre.

— Je savais pas.

— Je vais souvent chez lui, on étudie ensemble.

— Vraiment ?

L'adolescente hocha fermement la tête pour appuyer ses propos, ce qui lui valut un regard dubitatif de la part du blond.

— Vous faites tous la même tête à chaque fois, rit-elle. C'est si surprenant venant de lui ?

— Si tu savais et je parie qu'il te casse la tête.

— Je ne vais pas dire ça ainsi. Il se débrouille plutot bien sur certaines matières et d'autres non.

— Une grosse tête de mule.

— Mais non, rit-elle.

Le brun perçut ce rire differemment surtout quand Luxus y prit part. Les voirs rire communement l'irritait tellement que ses pas s'accélérèrent et il laissa à l'arrière les deux lycéens. Depuis ce matin Luxus s'arrangeait pour le mettre en rogne et il y parvenait parfaitement.

— Gajeel ? l'interpella Levy.

La bleutée voulut le rattraper face à son indifférence, se débattant presque avec ses pauvres béquilles pour avancer plus vite mais Luxus l'en empêcha.

— Laisse le.

Il fait juste encore son jaloux, pensa Luxus.

— Comment ? Non, refusa-t-elle.

— Quand il change d'humeur brusquement il peut être très grossier. Enfin si t'as envie de te faire insulter j'te retiens pas.

La jeune fille continua le chemin en compagnie de Luxus et tout non loin de la route à la sortie du Lycée, était garé une magnifique voiture qui attirait sans aucune exeption les elèves et les autres passants.

Mirajane et Lucy se dirigèrent vers le somptueux véhicule et remarquant la jeune Heartphilia, le chauffeur vint ouvrir la portière à ces dernières.

Avant d'y monter, la blanche remarqua tout devant Luxus encore une fois en compagnie de Levy ce qui eut pour effet de lui figer sur place.

— Mira, tu ne montes pas ?

— Luxus... Il... Il est encore avec elle.

La blonde observa le trottoir au travers la vitre teintée de la voiture. Celle-ci posa par la suite une main reconfortante sur son amie lorsqu'elle prit finalement place dans la voiture.

— Je t'avais prévenu Mira, souffla-t-elle, la prenant dans ses bras.

Desamparée, Mirajane ressera plus fort l'étreinte de son amie, la voiture roulant en direction de la maison Strauss suites aux instructions de Lucy adressés à son chauffeur.

La bleutée se rapprochait de plus en plus de Gajeel, celui-ci adossé contre l'une des barres en fer soutenant le toit qui abritait les sièges de l'arrêt bus

— Il y'a un problème ? lui demanda-t-elle doucement.

— Non rien, répondit-il, fixant Luxus à l'arrière.

— Alors pourquoi tu es parti précipitamment ? J'ai cru que j'avais dis quelque chose qui ne fallait pas.

— T'as rien fais.

— Tu es sûr ? Tu avais l'air un peu énervé. Je m'excuse si j'ai dis quelque chose de travers.

Voyant la culpabilité noyé dans ses yeux chocolats, il comprit à quel point un écart de sa part pouvait l'affecter

— Arh non. Je pensais juste à autre chose, t'en fais pas.

— D'accord.

Le bruit sourd suite à l'approche de bus fit retourner les trois lycéens.

— On dirait que ton bus est là, fit savoir le blond.

Le bus était-il en avance ou ou s'était juste son impression parce qu'elle voulait passer encore un petit moment en compagnie de Gajeel ?

Lorsque l'immense véhicule gara, nombreux élèves entrèrent à l'intérieur, temps durant lequel Levy disait au-revoir.

— Je vais y aller alors. A demain. Passez une bonne journée.

Gajeel lui dit un simple au-revoir de la main et à peine l'adolescente avait monté une marche que celle ci se fit appeler.

— Levy !

Surprise, la lycéenne se retourna et tomba sur Jet essouflé. Il avait couru ?

— Oh non. Tu rentres déjà ?

— Oui. Quelque chose ne va pas ? s'inquiéta-t-elle

— Je voulais te demander un truc mais on a pas pu parler aujourd'hui.

— Le bus va partir mais tu me le diras demain.

— D'accord. Rentre bien.

— Merci.

La porte se referma après qu'elle soit montée dans le transport et juste à côté, Gajeel n'ayant rien manqué de la scène ne put s'empêcher d'aller lui à sa rencontre sous le regard hilare de Luxus. Ça promettait d'être amusant.

Une ombre obscurcit la vue du roux et il pâlit en reconnaissant l'individu qui lui faisait face.

Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Par sa faute Levy et lui n'avait pu causer librement ce matin et même, cette dernière était tout le temps en sa compagnie qu'il trouvait à peine le moyen de l'approcher.

— Un problème ? demanda Jet, la voix changée par la peur.

— Levy te plaît ? demanda le brun de but en blanc.

Le roux fut surpris par cette question qu'il jugeait de personnelle. Comme s'il pensait réellement qu'il obtiendrait une réponse de lui.

— Je t'ai posé une question, s'énerva Gajeel, de nature impatiente.

Jet sursauta. C'était de peu que le brun ne lui empoignait pas la gorge pour lui faire parler étant donné le regard sombre qu'il posait sur lui. Intimidé, il cracha la réponse.

— Oui elle me plaît et alors ?

Contre toute attente Gajeel sourit mais rien à voir avec un sourire compréhensif mais un de ceux provocant et très moqueur.

— Tu perds ton temps.

— Tu n'es pas dans son cœur pour le savoir.

— Pas besoin quand elle se fiche déjà pas mal de toi.

— Elle n'est pas comme ça ! C'est une fille très gentille et attentionnée.

— Oh je sais. Mais si ça avait été moi elle serait descendue du bus juste pour savoir ce que j'avais à lui dire même s'il aurait valu pour elle d'attendre des heures le prochain bus.

Les mots de Gajeel réussit à le destabiliser et le faire douter de lui.

— Tu... T'es qu'un présomptueux, bégaya-t-il.

— Et toi tu crois avoir tes chances avec une fille qui n'a pas ton temps ?

Jet crut recevoir un coup en pleine poitrine. Il peinait à avaler sa salive.

— Si elle ne m'accorde pas de temps c'est justement par ta faute, t'es toujours collé à elle. Si j'avais une opportunité je te prouverais le contraire.

— Et tu me traites de prétentieux, rit-il. Même avec toutes ces possibilités, elle t'accordera pas un seul regard. Parce que quoi tu tu fasses, c'est vers moi qu'elle viendra. Demande lui de qui elle est vraiment amoureuse.

Le roux resta un bout de temps sur le trottoir ayant l'impression d'avoir reçu une douche froide, humilié par les paroles de Redfox. L'intonation et l'orgueil dans sa voix laissait présumer que Levy était amoureuse de lui.

— Tu l'as sacrement descendu. T'as vu sa tête ?

— Toi t'aurais fais pire.

Le blond étira ses lèvres en un fin sourire.

— Levy est amoureuse de toi ?

Gajeel avait volontairement ignoré la question de son ami bien que cela ne changera pas grand chose à son entêtement car ce dernier ne laissera pas tomber aussi facilement ses questions tant quelles n'auront pas obtenu de réponse. C'est pourquoi, ceux-ci rentrèrent jusqu'à chez lui après quelques vingtaine de minute de marche.

Sortit de l'ascenseur, les deux lycéens se dirigèrent vers la porte 703 pour y rentrer.

— Y'a des bières ? demanda de suite Luxus.

— Des cannettes, au frigo, répondit-il, prenant le chemin vers sa chambre.

Cinq bonne minute plus tard, ayant délaissé sa tenue de lycée pour des vêtements plus confortables, Gajeel retrouva Luxus à la cuisine, à table avec une bière à la bouche.

— T'en veux ?

— Non, répondit-il, prenant place à table.

Le blond haussa un sourcil, surpris par ce refus, de plus son ami fut comme prit dans ses pensées.

— J'sais bien que t'aimes pas parler de ces trucs sur les sentiments et tout.

— Content que tu t'en rappelles. Tu fous quoi là ?

— J'aime te faire chier.

— Si c'est ça que tu veux entendre : oui elle me plaît.

— Je dirais plutôt que t'es fou d'elle vu comment t'as réagi aujourd'hui.

— C'est bon.

— C'est pas ton genre de fille.

— Le genre sensible, fragile et délicate ?

Selon lui, ces trois qualificatifs représentaient à la perfection la personne qu'était Levy. Et, il y en avait encore des milliers d'autres similaire.

— Ça, elle paraît bien trop innocente et sentimental, rien à voir avec les filles que t'as fréquenté, appuya le blond.

Le visage de Gajeel se crispa. Lui qui s'était toujours juré de ne jamais porté son regard sur ces filles. Bon sang, il ne savait même plus comment tout cela avait pu se développer en lui. Tout doucement, elle l'avait attiré dans sa toile par son caractère. Il devait se résoudre à accepter que sa noblesse d'âme était son plus grand charme qui pouvait faire fondre même le plus récalcitrant des personnages.

— Si non tu comptes te mettre avec elle ? Parce que de ce que j'ai pu voir, tu ne la laisses pas indifférente.

— Justement, non.

Sa réponse surpris davantage son ami.

— Tu m'expliques pourquoi t'as brisé les espoirs du garçon de tout à l'heure si toi tu veux pas tenter ta chance ?

— Je la mérite pas.

— Pour ça je suis d'accord. Mais encore ?

— Tu comprends pas. C'est...

Gajeel soupira énormément en se passant une main nerveuse dans ses cheveux.

— Tu l'as dis toi-même, elle n'est pas le genre de fille que je préfère fréquenter, avec qui on peut casser après une semaine sans explication, ou juste s'amuser. Tu crois vraiment que c'est ce genre de relation qu'elle envisage ? Elle doit avoir des attentes et... Pff je vais pas jouer les amoureux transis, c'est pas dans ma nature et j'ai complétement rien à voir avec le mec qu'elle aimerait avoir.

— Qu'est-ce que t'en sais ?

Les poings de Gajeel s'était serré avec force lorsque les paroles de Levy vint trotter dans sa tête.

<< Je dirais quelqu'un de cultivé, d'intelligent, de très romantique. Un garçon calme et raisonnable, tendre, doux, et très polie, avec une apparence soigné, quelqu'un de sérieux et d'accessible, qui exprime facilement ses sentiments. >>

— J'en suis persuadé, dit-il.

Gajeel retransmit mot pour mot les paroles de Levy de leur conversation plutôt dans la journée.

— Elle veut quelqu'un de cultivé, rit-il. Je déteste même lire mes propres leçons pourquoi je chercherais à remplir mon cerveau de choses futiles ? Calme, raisonnable, doux ? La bonne blague. J'ai un caractère impulsif sans compter que je suis très grossier, impolie et que je déteste m'étendre sur mes sentiments.

— T'es aussi pervers.

— N'en rajoute pas.

— T'as qu'à laisser tomber si tu juges qu'elle mérite mieux que toi.

Luxus retira la languette d'une des canettes posé à table pour offrir la boisson à son camarade qui accepta volontiers cette fois.

— T'as dis un truc à ce garçon qui me chiffonnes. Levy est amoureuse de toi ?

— Revient pas sur ça.

— Me dit pas que ça te met mal à l'aise.

Le silence de son ami lui en dit long, celui-ci passant une main dans son cou. Gajeel avait vraiment du mal avec les sentiments.

— Amoureuse de moi ou non je changerai pas d'avis. Je préfère éviter de la décevoir.

Dans une relation qu'il savait déjà perdu d'avance.

Voir son ami aussi prévenant prouvait à quel point Levy comptait énormément pour lui. Qui l'aurait cru ?

— J'pensais pas qu'une fille pouvait te plaire autant.

Gajeel sourit. Lui aussi.

— Dire que je l'ai approché parce qu'elle me faisait de la peine.

— T'as pitié d'elle ?

— Quoi ? Non, j'ai pas pitié d'elle, affirma-t-il. Au début c'était juste que je la comprenais. Dans ses yeux c'était de la solitude et une immense tristesse, ça m'a rappelé...

— Toi ?

Le blond n'ignorait presque rien de ce par quoi était passé son ami dans son enfance.

— Ouais, moi. Faut dire que je voulais pas m'en mêler et je l'ignorais comme tout le monde mais quand je l'ai vu pleurer, silencieusement sur sa table, à tenter d'essuyer ses larmes et se maîtriser, je vais pas nier que ça m'a troublé.

— Elle se fait discriminer ?

— T'as pas idée. Aujourd'hui elle aurait pu avoir de gros ennuis.

— Qu'est-ce qui s'est passé ?

— Lucy a expressement mit le bracelet dans le sac de Levy pour l'accuser de vol. Et tu sais pourquoi ? Pour t'éloigner d'elle soit disant pour soutenir Mira qui a peté une crise en te voyant lui parler.

En entendant le nom de la blanche, le coeur de Luxus se ressera.

— Mirajane était au courant ?

— Sais pas. Si on l'a fait pour elle, c'est sur qu'elle était au courant.

— Et le bracelet ?

— C'est moi qui l'a.

Luxus soupira. Dire qu'une telle chose pouvait arriver avec facilité à cette fille qui n'avait rien demandé juste par sa faute.

— Pourquoi tu repousses Mira ? Je sais qu'elle te plaît.

— Tu dis n'importe quoi, refusa-t-il, vidant sa cannette.

— L'année passé vous avez presque flirté mais tu la repousses maintenant qu'elle t'a avoué ses sentiments.

— Me suis laissé aller mais ça n'arrivera plus.

— Avant que je te force, tu ferais mieux de tout avouer.

— T'essayes de te venger ?

— Tu m'as fais avouer des trucs, à ton tour.

Un bonne minute de silence s'acheva avant que Luxus ne daigne parler.

— J'étais en dernier année de collège quand Mirajane est arrivée. Malgré qu'elle était nouvelle, elle attirait vraiment l'attention. A chaque fois qu'on se croisait par hasard dans la cours ou à la cantine on pouvait pas s'empêcher de se regarder. On se connaissait pas mais il y'avait comme une sorte d'attirance alors on a commencé à trainer ensemble mais quelques mois après elle a été renvoyé du collège.

— Pourquoi ?

— Pour violence et victimisation verbale, j'aurais jamais cru ça d'elle. Je pensais plus la revoir jusqu'à l'année dernière. Au début on faisait comme si on se connaissait pas mais faut croire qu'elle me plaisait toujours. J'ai flirté avec elle, sais pas ce qui m'a pris et je regrette. Elle est fausse, elle se donne une image pour plaire aux autres. Je vais certainement pas sortir avec une fille pareille.

Gajeel n'aurait jamais cru qu'ils se connaissaient bien avant le lycée parce qu'à bien des moments il agissait avec Mirajane comme une parfaite inconnue.

* * *

Lucy montait doucement les escaliers pour se diriger dans l'une des chambres des filles Strauss. Celle de la plus jeune.

Arrivée devant la dite porte, elle toqua quelques coups dessus avant de demander tout doucement :

— Lisanna c'est Lucy, je peux entrer un moment ?

— C'est ouvert.

La blonde entra dans la chambre décorée principalement de couleur rose et violet et avança vers la jeune fille assisse dans le lit.

— Je peux m'assoir ? J'aimerais te parler.

Lisanna acquiesça d'un hochement de tête, cependant troublée par la présence de l'amie de sa sœur.

— Tu n'es plus avec Mirajane ?

— Si, mais on a fini de parler et comme j'avais des choses à te dire je suis venue te voir.

— C'est grave ? s'empressa de demander Lisanna.

— Non je ne dirais pas ainsi. C'est par rapport à ce que je t'ai dis hier. Est-ce que je t'ai blessé en te demandant d'oublier Natsu ? Sois honnête s'il te plaît.

La cadette des Strauss replia ses pieds contre elle avant de s'exprimer.

— La façon que tu l'as dis... La façon dont tu me l'as dis était très blessante, souffla-t-elle.

La blonde se crispa à sa réponse. Bickslow n'avait donc pas menti.

— Je te présente mes excuses ce n'était pas intentionnel de ma part, j'espère que tu ne m'en veux pas.

— Pas vraiment. C'est ton petit-ami alors je peux comprendre tout à fait ta position.

— Merci, je me sens rassurer. Comme je l'ai dis je n'aimerais pas que se soit tendu entre nous.

Lisanna acquiesça et cacha son visage entre ses jambes pour lui murmurer :

— Mes sentiments pour Natsu sont très affectifs, je l'admire beaucoup et sans doute j'aurais voulu être à ses côtés mais ce que j'ai pu ressentir pour lui est très différent de ce que je ressens pour Bi-

La collégienne s'arrêta avant de terminer sa phrase. Allait-elle dire Bickslow ? se demanda Lucy.

— Pour ? Tu es... Attirée par quelqu'un ?

Lisanna se mit à bégayer, cherchant désespérément un échappatoire. Si Lucy l'apprenait, Mirajane allait forcément être au courant.

— Non... C'est... C'est que... Je voulais dire...

— Tu peux m'en parler tu sais ou bien tu as peur que je le dise à ta sœur ?

— Oui, elle n'est pas au courant.

La blonde sourit et prit tendrement la main de la blanche. Pour l'affront que Bickslow avait commis, jamais il n'aura Lisanna.

— Je comprends, vu comment elle est tu as peur qu'elle s'en mêle, rit-elle.

— Non ce n'est pas pour ça. Mirajane ne veut pas que je le fréquente pourtant j'ai vraiment l'impression qu'il est très intéressé par moi.

— Pourquoi elle ne veut pas ?

— Tu connais Bickslow ? Il est dans votre classe

— Ne me dis pas que c'est lui.

Lisanna rougit et hocha positivement la tête.

— Je vais être honnête avec toi, ce n'est pas un garçon bien. Surtout que... non laisse tomber.

— Surtout que quoi ? incita Lisanna à continuer.

Lucy prit une expression gênée et baissa la tête sur sa tenue qu'elle tirait dessus.

— Aujourd'hui il m'a embrassé. La façon dont il me regardait me gênait particulièrement.

La respiration de la jeune fille se fit plus difficile.

— Il... Il t'a embrassé ? répéta-t-elle, choquée.

— Je me sens navré de t'annoncer ça, je ne pensais pas qu'il t'interessait. J'aurais dû me taire, souffla-t-elle, désolée.

— Ça... Ça veut dire que tu lui plais ?

Lucy eut une expression de dégoût à cette perpective mais en voyant la douleur dessiné sur son visage, elle prit la jeune fille dans ses bras. Sans doute aurait-elle dû le dire plus délicatement.

— Lisanna, un garçon réellement intéressé par une fille n'aurait jamais commis un acte pareil. Et ça montre à quel point il ne respecte aucune femme, il m'embrasse pourtant je suis en couple. J'espère qu'avec toi il n'a jamais dépassé les limites.

La jeune Strauss se mit à trembler entre les bras de la blonde faisant paniquer cette dernière.

— Il te plaisait à ce point ?

La blanche secoua la tête et rompit l'étreinte.

— S'il te plaît est-ce que tu pourrais me laisser seule ?

— Tu es sur que ça ira ?

L'adolescente se contenta d'hocher la tête et dès que la blonde referma la porte, une larme coula le long de sa joue.

<< Aujourd'hui il m'a embrassé. >>

— Pourquoi... Pourquoi ils finissent toujours par s'intéresser à elle ?

Natsu et maintenant Bickslow ?

<< Je fais comment pour te revoir ? Parce que, escalader les mur de ta maison c'est aussi une option. >>

<< Quand je dis que tu me plais, tu me plais vraiment. >>

<< Tu sais ce qu'on dit ? Qu'on soigne l'amour par l'amour et toi, tu me plais beaucoup. >>

<< Laisse moi te soigner. >>

La main de la blanche tenait avec douleur sa poitrine du côté de son cœur. La douleur était si vive que le seul moyen de l'évacuer était par les larmes qui avaient déja remplies son visage.

Toutes ses belles paroles n'avaientt été que mensonge ? De même pour les petites attentions à son égard ? Son seul but était de jouer avec elle ?

Se calmant doucement, la cadette des Strauss récupéra son téléphone poser sur le lit pour envoyer un message malgré les tremblements de ses mains.

Bickslow
——————————

Ça te dit de venir demain à mon collège ? On termine tôt mais je pourrais attendre vu que tu voulais me voir.

Ouais bien sûr.

——————————

Lisanna posa son téléphone et repoussa sa tête en arrière. Demain après les cours n'était pas trop loin pour lui poser toutes ses questions sachant qu'elle ne serait pas en paix sans avoir pu obtenir ses reponses ?

Bickslow
——————————

Finalement si tu n'as rien de prevu on peut se voir au parc dans une demi heure ? Je dois imperativement te parler.

Plutot dans 1h miss, je serais tout à toi.

Tu es occupée ?

Oui, je te fais signe.

——————————

Lisanna sortit de sa chambre après avoir apprêté une petite sacoche et descendit rapidement pour sortir de la maison. En traversant sa sœur, dans le salon avec Lucy, celle-ci l'interpella.

— Lisa tu sors ?

— Oui je vais me promener au parc.

— Tu vas bien ? On dirait que tu as pleuré ? s'inquiéta Mirajane.

Lisanna jetta un rapide coup d'œil à Lucy avant de rassurer sa sœur.

— Je deplaçais des choses dans ma chambre et j'ai eu de la poussière dans l'oeil. J'y vais, s'empressa-t-elle de partir.

En regardant Lisanna s'en aller. Lucy esperait que c'était définitement pour s'éloigner de Bickslow.

...........

24 août

Avis ?

Marie

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