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quarante-neuvième

La jeune héritière grimpa deux à deux les marches de l'immense demeure Heartphilia pour rejoindre sa chambre se trouvant au second étage.

À peine referma-t-elle la porte de la dite pièce qu'elle s'effondra au sol délaissant son sac à dos non loin de l'entrée.

Ses yeux se remplirent automatiquement de larme et elle encercla ses bras contre son corps tremblant. L'humiliation qu'elle ressentait était à son paroxysme. Jamais personne ne l'avait ainsi ridiculisé.

— Natsu...

Le regard terriblement déçu qu'il avait posé sur elle la blessait davantage. Malgré son mal être, il ne s'était pas gêné à la consoler comme à ses habitudes.

— Il me déteste...

Les battements de son cœur s'accélérèrent douloureusement à la simple idée de le perdre et le plus cruelle serait de perdre son amour.

De profond sanglots sortit de son être, inquiétant le personnel de maison alerté par les geignements provenant de la pièce de leur jeune patronne.

— Mademoiselle ? appela l'une, toquant à la porte.

— Laissez moi seule ! Dégagez d'ici ! cria-t-elle.

L'employée sursauta à ces paroles froides et s'en alla contrainte. Jamais la demoiselle ne les avait ainsi parlé. Quel problème avait-elle donc pour se mettre dans pareil état ?

Après avoir versé de nombreuses larmes, elle s'essuya le coin de l'œil avec lenteur, le cœur brûlant de vengeance sur ces deux personnes qui étaient principalement la cause de son malheur : Gajeel et Levy.

— Toi aussi tu vas perdre celui que tu aimes, Levy Mcgarden.

La blonde quitta le sol sur lequel elle s'y trouvait pour se réfugier dans son lit après avoir accouru récupérer son téléphone dans son sac abonné près de la porte d'entrée.

Une nouvelle larme roula le long de sa joue lorsqu'elle aperçut la photographie qu'elle avait mise comme écran de verrouillage. Une de Natsu, accrochée à son bras.

Celle-ci entra dans la messagerie et observa longuement les touches de son clavier sans savoir quoi exactement lui écrire.

L'héritière écrivit alors un nombres incalculables de messages et aucun n'était assez parfait pour s'adresser à lui. Finalement, elle envoya que deux messages de quelques mots.

Natsu

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Est-ce qu'on pourrait se voir après les cours chez toi ?

S'il te plaît.

—————————————

La jeune fille déposa son téléphone sur le lit avant de soupirer essayant de relâcher la forte pression qu'elle ressentait.

Quelle idiote elle avait été. La première chose qu'elle aurait dû s'assurer de faire aurait été séparer Gajeel de Levy car elle pouvait parier que l'idée venait de lui. Cette insignifiante handicapée n'aurait jamais pu retourner aussi vicieusement l'accusation de vol contre elle.

<< Si quelqu'un se met sur ton chemin écrase le. Tu es une Heartphilia, n'oublie jamais. >>

— Je suis une Heartphilia, souffla-t-elle, se remémorant les directives de son père. Je dois tous les ôter de mon chemin.

Les faire se haïr, au point qu'ils en viennent a s'entredéchirer serait le parfait moyen de faire tomber l'unique barrière protectrice de Levy : Gajeel. 

Lorsqu'elle allait si mal, la blonde aimait se réfugier dans l'ancienne chambre de sa mère, mais la clé était malheureusement toujours gardée dans le bureau de son père.

Sans prendre la peine de s'échanger, elle descendit au bureau de son père bien qu'elle détestait habituellement s'y rendre. C'était si peu chaleureux.

L'odeur du bois travaillé, des vieux livres et du cuir emplissait totalement la pièce faite de décoration ancienne. Celle-ci se rendit à l'armoire où se gardait le petit coffret contenant la clé de la chambre mais cependant elle ne vit que de sobres objets de décorations posés dessus.

Son père l'avait-il déplacé ?

L'héritière fut contrainte de fouiller dans les tiroirs tout en faisant très attention à remettre les documents en place quand un en particulier attira son attention. Sa main s'arrêta alors au dessus du porte document en découvrant la photographie qui dépassait.

— Levy ?

Les battements de son cœur se mit à s'accélérer. Pourquoi son père possédait-il un dossier sur elle ? se questionna-t-elle, ouvrant la première page.

La blonde sursauta et referma brusquement le chemisier lorsque la porte s'ouvrit. Heureusement ce ne fut qu'une des employées de la maison, se sentit-elle soulagée.

— Mademoiselle ? s'étonna l'employé d'y trouver quelqu'un, particulièrement leur jeune patronne. Je passais nettoyer le bureau, je reviendrai plus tard pour ne pas vous déranger.

— Pas la peine. Je récupérais juste quelque chose, dit-elle, retirant le document du tiroir.

Lucy sortit de la pièce oubliant même de prendre ce pour quoi elle s'y était rendu, se précipitant dans sa chambre en grimpant deux à deux les escaliers. Elle partit se jeter sur le lit refermant à peine sa porte et fouilla avec hâte le dossier qu'elle avait rapporté avec elle.

Après avoir lu toutes les informations que comportait ledit document, d'étranges sentiments prirent alors possession d'elle. Confuse et tourmentée, la jeune fille relut une seconde fois, la gorge serrée.

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Nom : Levy Mcgarden.

Âge : 16 ans.

Statut : Lycéenne.

Lycée : Fairy Tail.

Ville : Magnolia.

Résidence : Xx rue xx

Situation parentale : Orpheline.

Matthias Mcgarden, X ans, technicien de laboratoire inactif dans ses fonctions pour problème d'alcoolisme.

Elisabeth Mcgarden, décédée le X juillet.

Cause du décès :  Accident de circulation causant entre autre la perte de l'usage de la jambe de jeune Levy Mcgarden, dû à la perte du contrôle du véhicule par monsieur Mcgarden.

Informations supplémentaires : Anciennement citoyenne de Crocus, la jeune Levy Mcgarden est fille unique, passionnée de lecture [...]

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— Elle a perdu sa mère... C-Comme moi, marmona-t-elle, sonnée.

Tumultueuse, le coeur de la jeune fille se mit à palpiter – Elle qui, jusqu'à présent, n'arrivait à se remettre de la mort de sa mère, Levy devait sûrement en souffrir davantage vu la mort récente de celle-ci.

— En plus son père est alcoolique ? s'étonna-t-elle.

A celà, son coeur se remplit d'un sentiment horrible s'en était presque insupportable et étouffant.

Les remords. Des regrets.

— E-Et moi je... je lui ai fais des choses horribles, réalisa-t-elle, la voix tremblante.

Sa vie était déjà assez chaotique et elle n'avait fait que rendre cela encore plus misérable. Bon Dieu, elle avait si honte d'elle à présent.

* * *

La bleutée jeta pour une énième fois le regard vers la porte de la salle de classe qui venait de s'ouvrir, alors qu'il s'agissait juste de quelques élèves qui se rendaient à la pause déjeuner de ce matin.

Elle jeta par la suite un regard à son voisin qui fut accosté par Juvia.

— Dit moi Gajeel, pour le coup du bracelet, ça vient de toi n'est-ce pas ? demanda-t-elle. De toute façon la question n'est pas à se poser, reprit-elle ne lui laissant pas le temps de répondre. Tu avais son bracelet.

— Pourquoi tu viens te plaindre ? Elle est en train de chialer c'est ça ?

Juvia s'arrêta momentanément avant de reprendre tout bas :

— Elle est rentrée.

Erza affirmait l'avoir conduit à l'infirmerie ce matin mais quand elle était allée la regarder tout à l'heure, elle n'y était plus.

— Pff... rit Gajeel. Quelle lâche.

Le rire de Gajeel glaça une nouvelle fois Levy. Il était d'une telle insensibilité des fois.

Certes il avait fait cela pour effacer tout soupçon sur sa personne et elle ne pouvait qu'en être reconnaissante mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un étrange sentiment.

Ce n'était pas étonnant que Lucy soit rentrée après l'humiliation de ce matin. Plein de fois elle aussi avait voulu fuir car supporter leurs regards méprisants et railleurs à longueur de journée était si oppressant.

Elle s'empressa d'essuyer une larme qui coula automatiquement le long de son visage aux souvenirs douloureux qui ressurgissent.

— T'as un problème ? demanda Gajeel inquièt. Tu fais une tête étrange.

— R-rien... Je... Je vais bien, souffla-t-elle.

Levy récupéra ses béquilles adossées contre la fenêtre près d'elle et sortit de la salle sous les yeux sidérés de son voisin.

— Pourquoi tu ne la rattrapes pas ? Elle n'a pas l'air bien.

— Qu'est-ce que t'en sais ?

— Si tu veux mon avis elle est mal à l'aise par ce que tu as fait.

— T'aurais voulu que j'aille la remercier pour avoir voulu l'accuser de vol ? Me fait pas rire.

— Je n'ai pas dis que j'approuvais ses actes juste que... C'est que...

La situation dans laquelle se trouvait Lucy à présent lui mettait mal a l'aise.

— Qu'est-ce que t'en sais au juste de se faire torturer chaque jour ? Quand tous le monde te regarde avec mépris ? Subir leurs railleries chaque jours. Si c'était pas Levy crois moi je lui aurais fait pire et si t'es si désolée pour elle, t'as qu'à aller la consoler.

Celui-ci tourna les talons et sortit à son tour de la pièce laissant Juvia à ses réflexions.

Bien sur qu'elle ignorait ce que pouvait ressentir Levy au quotidien et peut-être qu'au final après cette histoire Lucy pourrait reprendre ses esprits et cesser toute cette méchanceté envers elle.

Juvia regagna finalement sa place.

— Tu t'es encore disputée avec Gajeel ? Il avait l'air contrarié en sortant, demanda Grey la voyant soupirer.

— Hum on dirait bien. Il s'énerve vite quand on lui parle de Lucy.

— Dis moi un truc, ça vient de lui concernant Lucy ?

Juvia hocha la tête et son petit ami lâcha un sifflement.

— Il a retrouvé le bracelet à temps, heureusement. Ça aurait pû être grave pour elle si on l'avait effectivement retrouvé dans ses affaires.

— C'est vraiment malsain ce que Lucy a fait.

À l'entente de cette phrase, Natsu quitta son siège et sortit de la classe sous les yeux attristés de ses amis.

— Pauvre Natsu. Il n'a jamais été aussi calme, déplora Mirajane.

Même pendant les cours pas une seule blague n'était sortit de sa bouche ni même ses habituels accrochage avec Grey. Il était muet comme une tombe depuis l'événement de ce matin.

— Je comprends qu'il soit déçu. Apprendre que la personne qu'on aime est capable d'une telle chose doit être choquant, dit Erza.

Mirajane pensa à Luxus, mais dans son cas elle était innocente.

*

Lorsque Gajeel sortit de la classe dans le but de rattraper Levy, il ne mit que quelques secondes à l'apercevoir. Sa chevelure azurée, ses béquilles sans oublier sa petite taille attiraient automatiquement l'attention.

Il la retourna vers lui en arrêtant son avant bras et l'adolescente posa sur lui un regard interrogatif en découvrant qui s'était.

— Gajeel ?

— T'es sûr que tu vas bien ?

La jeune fille hocha la tête en guise de réponse.

— J'ai juste envie de prendre l'air.

— Me dit pas que c'est ce qui s'est passé avec Lucy qui te mets mal à l'aise.

La bleutée écarquilla légèrement les yeux pour finalement baisser son visage sur ses pieds ce qui fit soupirer Gajeel.

— Pourquoi t'as de la compassion pour une fille qui fait tout pour te nuire ?

— Ce n'est pas question de compassion. Ça m'a rappelé des moments horribles que j'ai vécu moi aussi et c'est pourquoi ça m'est si désagréable. Je ne me vois pas éprouver une quelconque satisfaction pour ce qui lui ai arrivée.

Gajeel crispa ses poings.

— Tu me détestes ?

— Non ! s'empressa-t-elle de le rassurer, horrifier par ses mots. Jamais je ne pourrais te détester. Au contraire, j'apprécie énormément tout ce que tu fais pour moi. Ça me touche tellement et grâce à toi tout le monde sait désormais que je n'ai rien à voir avec la perte de son bracelet et que c'était un coup monté.

L'adolescente lui fit un sourire ce qui décrispa le garçon qui fut momentanément très effrayé à l'idée qu'elle perçoive ses actions ou sa manière de pensées de détestables.

— Pourquoi te sentir mal pour quelqu'un qui le mérite pas ? souffla-t-il, relevant son visage vers lui.

La bleutée resta figer en fixant Gajeel dans le blanc des yeux. Son cœur se mit à s'accélérer lorsque celui-ci soutint son regard et elle finit par baisser les yeux, embarrassée.

— Gajeel je...

<< Bientôt c'est son anniversaire. >>

C'est vrai. La semaine prochaine.

— Oh euh tu m'as proposé une sortie alors je me disais qu'on pourrait le faire vendredi surpochain après les cours, si... Si tu es toujours d'accord bien sûr.

— Ouais, si.

Sa réponse ravit la jeune fille. Si elle lui offrait son cadeau après leur petite balade ça sera pas mal non ? Mais le plus difficile resterait à trouver quelque chose qui lui ferait plaisir.

— Tu penses à quoi ? demanda Gajeel, la voyant distraite.

— Oh à rien, rien du tout, sourit-elle, crispée.

Sa réponse mal assurée lui fit froncer les sourcils. Elle lui cachait quelque chose ?

* * *

Au milieu de l'après-midi, Lucy reçut une visite inattendu. Son amie fut alors installé à la terrasse à l'extérieur de la maison.

— Je m'attendais pas à te voir, comment tu as su que j'étais à la maison ? demanda-t-elle à Cana en s'installant, déposant à leur table un plateau de jus frais.

— J'ai écris à Erza pour demander pourquoi tu ne répondais pas à tes messages, elle m'a dit qu'en fait tu n'es pas au lycée alors je suis venue.

— Je vois. Et tu vas continuer à jouer les malades jusqu'à quand ? Ta mère finiras par se douter que tu n'es plus souffrante.

— Elle a découvert la supercherie ce matin, adieu les grasses mat... se plaignit-elle, faisant rire la blonde.

— Quand même, tu as séchés pas mal de cours comment tu vas t'en sortir pour les contrôles ?

— M'en parle même pas. J'ai reçu l'avertissement de ne pas ramener une seule mauvaise note. Je vais mourir ! Tu voudrais pas qu'on révise toutes les deux ? Regarde j'ai même apporté mes effets.

Lucy rit une nouvelle fois. Sa mère a dû lui faire voir de toutes les couleurs ce matin pour qu'elle soit autant engagée.

— Oui bien sûr.

— Merci Lucy tu me sauves.

— C'est toi qui me sauves, je m'ennuie tellement ici si tu savais.

— Pourquoi t'es rentrée ? Natsu ne vas te manquer, hein ?! taquina Cana.

La réaction de la blonde fut tout autre, son regard s'attrista et elle baissa les yeux.

— Pourquoi tu fais cette tête ? Vous vous êtes disputés ?

— Ah non. Je suis rentré parce que je ne me sentais pas très bien, souffla-t-elle.

— D'accord je vois. Dit, il s'est passé rien d'intéressant à mon absence ?

<< Tu m'as donné ça pour le mettre dans le sac de Levy pour que tu l'accuses de te l'avoir volé. >>

— Hum pas grand chose.

— C'est quoi cette tête ? Tu caches un truc pas vrai ?

Lucy reposa son verre à table en soupirant.

— Tu savais que Levy avait perdu sa mère et que son père était alcoolique ?

Cana secoua négativement sa tête en guise de réponse.

— Tu ne trouves pas qu'on a très mal agit avec elle ? Je veux dire, elle a déjà une situation familiale très compliquée. Perdre sa mère et ses jambes dans un accident. C'est horrible.

— C'est pour ça que tu te sens mal ? Et puis comment t'es au courant de tout ça ?

— J'ai hum... entendu ça par hasard, mentit-elle.

La châtaine posa une main réconfortante sur celle de l'héritière.

— Tu pouvais pas savoir.

La blonde soupira – Mais ça ne l'excusait pas pour autant. Elle se rendait compte à quel point ses actes étaient odieux.

* * *

Le ciel perdait déjà de ses tons joyeux pour des teintes plus sombre lorsque Natsu franchit la porte de sa maison.

En apercevant des mèches de cheveux roses qu'elle patientait de voir depuis longtemps déjà, Lucy se leva du siège.

— Natsu, tu es enfin rentrée.

Très surpris de la voir, il fronça les sourcils. Il avait traîné exprès dehors pour ne pas la rencontrer spécialement aujourd'hui. Il ne pensait pas qu'elle aurait attendu aussi longtemps. Et puis où était passé son père ? Pourquoi la laisser seule ?

— Je t'attends depuis. Tu n'as pas répondu à mon message de ce matin.

— Je voulais pas.

Le ton froid et sans chaleur qu'il  employa fit sursauter la jeune fille.

— J-je voulais juste qu'on parle... Euh t'expliquer...

— Expliquer quoi ? coupa-t-il. T'es consciente de ce que t'as fais ? En plus tu t'es moqué de moi, je pensais reellement que tu avais perdu ton bracelet. Mais toi tu... Tss...

La blonde baissa davantage son regard, honteuse.

— Je vais t'écrire plus tard. Pour l'instant je vais dans ma chambre pour essayer d'oublier cette maudite journée.

— D-D'accord. Oui j'attendrai alors, répondit-elle, le cœur serré.

Après hésitation, il finit toutefois par la raccompagner à la porte, tenant la poignée de celle-ci.

— Rentre bien, dit-il.

La jeune fille hocha la tête et déposa un baiser sur sa joue en lui chuchotant un je t'aime.

La porte se refermant doucement et elle posa sa tête dessus.

— Il m'a même pas regarder dans les yeux, souffla-t-elle.

La blonde quitta le pas de sa porte en courant, larme aux yeux et retrouna chez elle après avoir traîné en chemin.

Elle s'installa sur la banquette de la fenêtre de sa chambre regardant les étoiles apparaîtrent dans le ciel.

<< Pour l'instant je vais dans ma chambre pour essayer d'oublier cette maudite journée. >>

— C'est vraiment une sale journée.

Pleins de souvenirs se bousculèrent dans sa tête. Lui faisant davantage se sentir au plus mal et détestable.

Ses actions.

Ses paroles.

<< Arrête de dire des sottises Bisca, je compte pas l'inviter. Elle fait honte avec sa béquille. >>

<< Un peu d'attention et c'était joué. Je l'ai offert une barrette minable et elle ne cesse de me remercier alors que c'était un cadeau de mon père que je détestais et je voulais m'en débarrasser. >>

<< Je sais pas pourquoi elle a réagit aussi excessivement. Je voulais juste faire la paix avec elle mais elle m'a poussé. >>

<< Regarde, c'est une handicapée avec une taille de fillette de dix ans qui a des formes plus qu'enfantine. Alors que toi par contre, tu es bien plus belle et jolie qu'elle, tu as un corps superbe et beaucoup de gens t'aiment et te respecte contrairement à elle qui se fait juste chier dessus. >>

Dire qu'elle s'était moquée de son handicap alors qu'il était dû à un accident qui avait ôté la vie de sa mère.

Elisabeth Mcgarden, décédée le X juillet.

Orpheline.

Alcoolisme.

Trop de chose lui traversaient l'esprit au même moment.

Deux coups toqué à sa porte lui sortit de ses pensées dans un sursaut.

— Oui entrez, dit-elle, essuyant les larmes qui avaient inondés son visage.

— Mademoiselle le dîner est prêt et votre père vous attend.

— Il est rentré ? demanda-t-elle, surprise.

— Oui.

— Hum d'accord j'arrive.

C'était bien rare de le voir à cette heure-ci. Elle n'aimait pas ça.

Lucy descendit à la salle à manger après s'être aspergé le visage d'eau dans la salle de bain.

— Bonsoir, salua-t-elle en prenant place.

Monsieur Hearphilia répondit à sa fille en la dévisageant tout autant.

Le dîner se passait tout en silence mettant la jeune fille encore plus mal à l'aise. Dire que c'était étrange de dîner avec son père que de le faire toute seule.

— Pourquoi as tu quitté le lycée plus tôt aujourd'hui ? demanda Jude, brisant le silence de la pièce.

La blonde serra les dents. Évidemment qu'il avait été mis au courant.

— Je ne me sentais pas très bien.

— Je suppose que tu te sens maintenant en pleine forte, étant donné que tu es resté longtemps à l'extérieur.

Une prison dorée.

— Sans doute, répondit-elle, évasive.

— Ne devrais-tu pas concentrer ton temps à étudier ?

— Je le sais très bien, marmonna-t-elle, se retenant d'exploser.

Jude porta un verre de vin à ses lèvres.

— Pourquoi tu possèdes un dossier sur ma camarade ?

— Tu peux être plus précise ?

— Tu vois bien de quoi je parle, pourquoi tu as des renseignements sur Levy Mcgarden ?

— Je n'apprécie pas vraiment avoir des intruses dans mon bureau.

— Qu'est-ce que tu mijotes ? Laisse la tranquille.

— J'étais curieux de savoir qui était cette fille qui me met autant hors de moi.

Lucy le regarda sceptique.

— Écoute jeune fille, je ne veux pas avoir de mauvaise surprise dans le cas contraire je te ferais intégrer un lycée bien plus prestigieux. Tu m'as déjà assez faut honte avec cette boue de Fairy Tail.

Monsieur Hearphilia quitta la table en emportant son verre de vin avec lui.

— Comme si j'allais te laisser faire, souffla-t-elle.

...........

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Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit. Le chapitre est un peu bâclé, je ne voulais pas vous faire attendre plus longtemps ^^ haha je ferais une correction plus tard.

Vos avis ?

19 novembre

Marie

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