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premier

Sa tête enfouit dans l'oreiller, l'adolescente avança sa main pour éteindre son réveil.

Tout doucement elle se redressa et prit la béquille posée près du lit pour s'appuyer dessus et se lever. À l'aide de cette dernière, la petite bleutée sortit de sa chambre pour se rendre à la salle de bain.

Terminée, elle se prépara avec lenteur, porta son uniforme, sa paire de chaussures et son sac qu'elle avait rangé depuis longtemps déjà.

La jeune fille jeta un regard au cadre photo posé sur son bureau et un sourire se peint sur ses lèvres.

— Souhaite moi bonne chance maman.

Son cœur se serra et elle chassa sa douleur encore présente.

Toujours assise dans son lit après avoir terminé de s'apprêter, elle accrocha son sac au dos, prit sa béquille déposée sur le lit et sortit de sa chambre en fermant doucement la porte.

Elle trouva son père en cuisine, terminant de préparer le déjeuner.

— Bonjour papa, salua-t-elle.

— Bonjour, tu es déjà prête, constata-t-il.

— Oui.

Il posa leur déjeuner à table.

— Tu as passé une bonne nuit ? s'enquit-il.

— Oui quand même. Et toi ?

— Comme toujours, répondit-il, le regard fermé.

Elle devinait bien, il revivait toujours le moment de leur accident.

Pour changer de sujet, alors que sa fille déposait son sac au sol et sa béquille près de la chaise pour se mettre à déjeuner, il lui demanda :

— Tu es prête ? Pour la rentrée.

— Je stresse un peu, avoua-t-elle.

C'était nouveau, elle avait toujours hâte lorsqu'elle devait commencer une nouvelle année.

— J'appréhende le regard des autres, continua-t-elle, les doigts crispés.

Son père lui sourit pour la rassurer.

— Tout va bien se passer, j'en suis sur.

Il s'assit à son tour pour déjeuner.

— Je l'espère, souffla-t-elle.

Ne plus être mise à l'écart à cause de son handicap.

Tous deux déjeunèrent dans le silence sans échanger grand chose. Ce n'était plus pareil qu'avant, ils ressentaient un manque et ça allait prendre du temps pour accepter cette nouvelle vie sans elle.

— J'y vais, dit-elle, après avoir terminé son déjeuner.

Elle accrocha son sac et prit sa béquille pour se lever.

— Je vais prendre le bus, prévint-elle.

La bleutée s'approcha de son père, dont elle était le parfait portrait et elle lui fit un baiser à la joue. Cette habitude là, on ne pouvait pas la changer.

— A ce soir, dit-elle.

Il acquieça et lorsqu'elle était sur le point de sortir, il l'interpella.

— Levy ?

— Oui ? fit-elle, se retournant vers son père.

— Fait attention à toi.

Elle hocha la tête et sortit finalement de la maison.

Marchant jusqu'à l'arrêt de bus avec prudence, certains regards se tournèrent vers elle mais elle fit abstraction de cela. Le bus allait arriver dans quelques minutes et elle préféra s'assoir pour s'épargner d'une charge dont ne pouvait supporter longtemps son pied gauche.

Posant son sac à dos sur le banc, elle allongea sa jambe malade devant elle et déposa sa béquille non loin. D'autres élèves se tinrent à l'arrêt et elle les observa, certains portaient l'uniforme de son lycée ou devrait-elle dire de son nouveau lycée.

Elle glissa sa main sur la jupe de son uniforme et longea son regard vers le ciel bleu de ce matin.

La mort de sa mère dû à l'accident, son déménagement, un nouveau quartier, une nouvelle école, la situation délicate de son père, et surtout, sa désormais vie de personne handicapée, c'était beaucoup à encaisser en si peu de temps. Elle avait passé les pires vacances de sa vie.

Seul le bruit du bus qui gara lui fit sortir de ses pensées. Sursautant, elle reprit ses affaires et s'avança vers le véhicule essayant du mieux qu'elle pouvait de se tenir en retrait pour éviter les bousculades.

A l'intérieur, elle sentait des regards se tourner vers elle face à sa condition, elle ne faisait vraiment pas discrète avec cette béquille. Serrant le manche de cette dernière, elle partit chercher tout au fond une place de libre pour se mettre à l'abri des regards.

L'adolescente s'assit et, inoccupée, elle regarda le paysage défiler.

En y repensant, elle n'avait pas visité son nouveau quartier depuis leur séjour ici car elle n'avait aucun enthousiasme mais aussi, se balader en béquille lui demandait beaucoup d'effort car c'était fatiguant et pas discret.

Déjà qu'elle ne supportait pas d'avoir sur elle des regards inquisiteurs en plus, ça lui faisait mal au coude et au poignet lorsqu'elle s'appuyait longtemps sur sa béquille. C'était vraiment pénible, elle limitait donc ses déplacements. De plus, elle ne devait pas s'appuyer intensément sur sa jambe bien qu'elle utilisait une béquille, ce qui demandait plus d'effort que d'en utiliser deux. Mais elle avait préféré en utiliser une, c'était moins encombrant et son médecin lui avait dit qu'elle ne courait pas de risque tant qu'elle limitait les pressions sur cette jambe.

Un sourire se fraya sur son visage, fallait avouer que l'environnement était beau.

La bleutée sortit un cahier à spirale de son sac et lu ce qui y était inscrit pour une énième fois déjà.

Le trajet fut assez long et le bus gara enfin non loin de son lycée. Elle se leva donc de son siège pour ne pas rater la sortie et se dirigea vers cette dernière.

Ce n'était pas chose facile vu tous ceux qui sortaient en même temps. Elle se faisait presser et recevait des coups de coude.

Déjà à l'extérieur du véhicule, elle souffla. Prochainement elle attendra que tout le monde descende avant de se lancer. Même dans son état, ne pouvaient-ils pas faire attention ? Ça lui faisait souffrir.

Après avoir repris sa respiration, elle prêta enfin attention à l'établissement dressé devant elle alors que les élèves lui dépassèrent pour traverser les portes du lycée non sans lui jeter des regards.

Normal, tous les élèves n'étaient pas en béquille, elle allait sûrement être la seule et la panique s'empara alors d'elle. Supporterait-elle tous ces regards tout le long de l'année ? S'habituront-ils à elle ? Et pour finir l'accepteront-ils t'elle qu'elle était ?

Une vague de stress la saisit, ses mains devinrent moite et elle ressentit de faible tremblement à ses pieds, n'arrivant plus à faire un seul pas.

Dans son moment d'inattention, elle se fit bousculer par un élève qui s'excusa platement, sans réel conviction, tout en discutant avec ses amis et entra dans le lycée avec ceux-ci.

Se fera-t-elle des amis ? Telle était sa plus grande inquiétude.

La jeune fille prit une grande inspiration, agrippa fermement le manche de sa béquille et entra finalement dans le lycée. Son cœur tapait fort, surtout que des regards bien que furtif se tournèrent vers elle à son passage. Prenant sur elle, elle s'élança vers le bâtiment où se trouvait sa classe.

Pour ne pas se perdre, ou perdre du temps dans une recherche futile, elle était venue au courant d'une semaine visiter un peu le lycée accompagnée de son père, elle connaissait alors où se rendre. Par chance, sa classe se trouvait au rez de chaussée, lui évitant de monter et descendre des marches chaque matin et soir. Ce qui aurait pu être pénible et dangereux pour elle.

Elle pouvait parier que son père s'était arrangé à l'inscrire dans une école où sa classe ne puisse pas se trouver en étage et elle lui en était reconnaissante, ça lui évitait un énorme travail, bien que c'était pour cette même raison que son lycée était vraiment éloigné de son lieu d'habitat.

Pendant qu'elle traversait le couloir, elle se sentait mal à l'aise par tant de regard curieux.

La seule lycéenne en béquille dans leur établissement.

L'anxiété lui prit d'assaut mais elle devait se calmer, ça allait sûrement passer après les premières semaines, quand il s'habitueront à voir une élève en béquille dans leur école.

Levy s'arrêta devant une porte, debout devant désormais sa future classe, ses futurs camarades.

..........

Avis ?

15 juin

Marie

Comme je l'ai dis dans la description du livre, les caractères des membres de fairy tail seront changés. Faut pas que vous soyez choqué ( bon vous le serez )

Cette histoire n'est pas totalement fictive, je me suis inspiré de la situation que vivait un de mes camarades ( lui aussi handicapé ) pour la rendre plus réelle.

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