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dix-septième

Les couloirs étaient plus ou moins affluants le matin, et Levy essayait de se faufiler parmis les nombreux élèves présents pour accéder à sa salle de classe.

Dictionnaire contre sa poitrine – recupéré ce matin dans son casier – maintenu uniquement par sa main gauche, Levy se stoppa à l'entrée de la porte à cause des deux éleves adossés aux embrassures de celle-ci.

Elle paniqua un instant en voyant qui c'étaient, Bickslow et un de ses amis, bloquant le passage et n'ayant pas l'air de vouloir le libérer.

Ses mains devinrent automatiquement moite, elle détestait avoir à faire à lui.

Rassemblant son maigre courage, la bleutée éleva docilement sa voix, presque comme un murmure.

— Je... Je voudrais passer, souffla-t-elle.

Les deux élèves l'ignorèrent, continuant leurs causeries pourtant loin d'être intéressantes.

— Je peux passer ? redemanda-t-elle un peu plus fort.

Ils prêtèrent enfin attention à elle, tournant leur regard de son côté.

— Quoi ? J'ai pas entendu, lança Bickslow.

Il le faisait exprès c'est sur.

— J-je demandais si... Si je peux passer, répéta-t-elle, le regard baissé.

— Elle est où la politesse ?

La bleutée crispa ses doigts sur son livre et après quelques longues secondes de silence, elle fut contrainte d'ouvrir la bouche.

— Hum... S'il te plaît, dit-elle, difficilement.

— Là c'est mieux, fit-il, libérant enfin le passage avec son ami après un signe à ce dernier.

Levy s'empressa de s'avancer mais Bickslow lui murmura lentement :

— Fait attention à ne pas tomber.

— Pardon ?

À peine mit-elle un pied à l'interieur de la classe encore à moitié vide, qu'elle se fit pousser fortement à une main et elle perdit l'équilibre.

La bleutée tomba, reversant ses deux sacs comme son dictionnaire au sol, s'ouvrant sur une page.

Ses camarades présents trouvèrent cela ''drôle'' au point d'éclater de rire au grand malheur de Levy qui se sentit honteuse.

— Bah j't'ai prevenu.

Levy ferma obstinement les yeux, pourquoi il s'acharnait sur elle comme ça ?

Cherchant sa bequille pour se relever, son bourreau s'acroupit face à elle.

— Mes mains font souvent du n'importe quoi, rigola Bickslow. J'espère que t'as pas eu trop mal.

La jeune fille l'ignora, tirant sa béquille vers elle comme ses effets.

— Regarde moi quand je te parle, s'énerva Bickslow.

Il redressa son visage et fit un large sourire en voyant ses pupilles chocolats sombres de colère, de haine voir de mépris.

— J'aime ce regard, dit-il émoustillé, se léchant les lèvres.

— Tu es dégoutant tu sais ?

— Eh ben, t'as de la repartie j'aime bien. Mais sache que ce n'est que le debut et personne ne va m'arrêter cette fois.

Ce dernier relâcha son bras qu'il avait saisit et Levy en profita pour aller s'assoir, sous les regards moqueurs de certains ou de pitiés des autres élèves.

Sa tête rencontra sa table et elle entoura ses bras autours d'elle. Elle voulait juste rester seule.

Une longue minute s'écoula pendant laquelle elle luttait contre la tristesse et la colère qui montait en elle, l'occasionnant une vive envie de pleurer. Elle détestait sa sensibilité dans ce genre de moment.

Une main se posa sur son épaule et elle sursauta en relevant la tête.

La bleutée fut énervée en voyant un camarade. Encore un autre qui voulait l'embêter ?

— Désolé je voulais pas te faire peur, s'excusa Jet.

— Laisse moi tranquille.

— Je suis pas là pour t'embêter, juste pour savoir si... Tu vas bien...

— J'ai l'air d'aller bien ? l'agressa-t-elle, clouant la bouche du rouquin.

— Pardon je veux ju-

— Je t'ai dis de me laisser tranquille, ne m'approche plus, s'énerva-t-elle, en le poussant.

Jet fut assez surpris de son geste mais il comprit qu'elle était encore remontée et il s'en alla donc, inquiet pour elle.

Les rires qui resonnèrent dans la salle de classe firent pencher ses émotions plus vers la douleur.

Oui elle avait bien reconnu les voix de Lucy comme celle de Cana. Cette situation devait bien les satisfaires.

— On dirait que Bickslow à trouver un nouveau jouet, commenta Grey, les mains derrière la tête adossé sur son siège.

Lucy et Cana sourirent à la remarque de Grey, sans toutefois ajouter de mot.

— Nos boissons sont finis, allez nous en chercher, commanda Natsu aux deux filles.

— Mais on va bientôt sonner, s'indigna Cana.

— Un pari c'est un pari et vous avez perdu.

— Arh vous êtes cruels, se plaignit Lucy. Vient Cana on y va.

Avec le zéro qu'elles s'étaient prise, elles avaient donc perdu le pari et se retrouvaient à leur service pour une durée d'une semaine. Et dire qu'elle avait proposé ce pari car elle avait voulu avoir Natsu pour elle, étant sur de sa victoire en s'alliant avec cette handicapée. Mais il avait fallu qu'elle joue à la plus maline.

— Sale peste, ce n'est que le début, siffla Lucy entre ses dents.

* *

Encore une fois Gajeel arriva en classe peu avant l'arrivé du professeur, toujours aussi en retard.

A cause de ses répétitions d'hier, il était bien fatigué et ses doigts presque souffrants à force de jouer sur les cordes de sa guitare.

Heureusement qu'avec ses DM déjà fait il avait pu se coucher directement à son retour. Dans le cas contraire, il ne se serait pas gêner à les faire. Il pouvait remercier Levy pour son aide d'hier.

En parlant d'elle, il tourna son regard vers sa voisine de banc, qui à regarder de plus près n'avait pas l'air bien et, il pu même distinguer des traces de larmes séchées sur son visage bien que baissé.

Pourquoi ses derniers temps elle pleurait ? Elle avait un gros problème ou quoi ?

Se posant des questions à ce sujet en la fixant toujours autant, Levy ressentit un lourd regard sur elle et tourna le sien dans cette direction.

Celle-ci fut assez déstabilisée en voyant le regard insistant de Gajeel sur elle.

Ses pupilles rouges sang qui la fuxiaient avec sérieux et attention, détaillant chaque parcelle de ses expressions comme s'il essayait d'y lire quelque chose.

Quant à elle, ses yeux bruns encore humide de larme observèrent avec attention celui qui la fixait sans sciller.

Honnêtement, elle n'avait jamais prit le temps de le regarder plus en détail, mais ses traits sévères et strict lui donnaient un charme particulier. S'ajoutant sa longue chevelure et ses nombreux percings, renvoyant un air sauvage, intimidant mais très attirant.

La jeune fille déglutit et rougit légèrement, le trouvant séduisant.

Se réveillant de sa muette contemplation, le regard du brun croisa enfin celui de Levy et leurs pupilles s'accrochèrent l'un de l'autre.

Tous deux gênés, ceux-ci détournèrent les regards en coeur et n'osèrent plus se regarder.

Une sorte d'embarras s'installa au milieu d'eux et ils resistèrent à l'envie de jetter un nouveau regard.

Le professeur de langue étrangère arriva enfin et débuta le cours qui était d'un veritable ennuie pour Gajeel et une torture pour ses oreilles n'y comprenant rien à cet autre dialecte.

Après une panoplie de phrases sans aucun sens pour notre percé, il se mit à taper du stylo sur sa table alors que la classe était silencieuse, très attentive à la lecture du jour.

Déja bien irrité par ce bruit désagreable, l'enseignante leva les yeux vers le lieu de sa provenance ainsi que la plupart des élèves.

— Quoi ? fit Gajeel, ayant soudainement les regards tournés vers lui.

De là où elle se trouvait – au devant de la classe, le professeur s'adressa à lui dans cette langue trop difficile pour ce dernier.

L'anglais.

Gajeel fronça les sourcils. Il n'y comprenait que dalle.

Le professeur le regarda ayant l'air d'attendre une quelconque réaction de sa part ce qui rendit Gajeel encore plus perplexe.

Quelques éleves se mirent à rire ce qui l'irrita. Il avait manqué un truc ou quoi ?

L'enseignante soupira avant de parler enfin dans leur language courant.

— Répond à la question, Redfox.

Ahn, parce que c'était une question qu'elle venait de poser ? Il était censé repondre quoi au juste ?

Pendant que l'enseignante fut distraite, on l'appela.

— Gajeel...

La bleutée mit la main sur le coin de sa bouche et lui souffla la réponse. Il haussa un sourcil et elle fut contrainte de répéter une à deux fois.

— Répondez à la question, redemanda le professeur, faisant à nouveau attention à lui.

— Euh...

Il repéta ce que Levy lui avait soufflé et il avait sans doute écorcher deux à trois mots, ce qui fit rire la plupart de leurs camarades mais qui avait plutôt satisfait le professeur qui continua sa lecture.

Gajeel jetta un regard vers Levy qui lui fit un doux sourire avant de se reconcentrer sur le cours.

<< Je me suis sentis encore plus seule et avec le déménagement, ce nouveau lycée, leurs rejets, leurs comportement vis à vis de moi... >>

Ce qu'elle lui avait dit hier n'avait quasiment pas cessé de le tourmenter et il pouvait aisement la comprendre, car il connaissait à quel point cette douleur pouvait être atroce.

C'était sans doute ce sentiment partagé qui lui donnait cette envie à s'intéresser un peu plus à elle.

Pendant que Levy suivait attentivement le cours, son voisin ne cessait de la fixer ce qui la troubla assez.

Gênée, elle jeta un furtif coup d'oeil vers lui, perplexe par cet intérêt et remarquant son trouble, il soupira avant de détourner définitivement la tête pour se concentrer sur autre chose outre la leçon qui se déroulait.

Quelques minutes avant la fin du cours, moment pendant lequel le professeur remplissait son cahier de texte, et que Levy rangeait soigneusement ses fournitures, Gajeel s'empressa de s'enquérir de la question qui lui trottait la tête.

— Hey Levy.

La concernée fut assez surprise de se faire interpeller par lui.

— O-oui ? fit-elle, le regard tourné vers lui.

— C'était quoi tu m'as demandé de répéter ?

— Ah euh... C'était juste une réponse à la lecture qu'on faisait.

Il haussa un sourcil trouvant que cela ne répondait pas avec exactitude à sa question.

— Plus précisément ?

— Alors ça voulait dire ***** commença-t-elle, donnant une traduction qu'il n'écoutait presque pas.

Réellement ce n'était pas si important pour lui de savoir cela. Il avait juste voulu lui parler, une soudaine envie le surprenant lui-même.

Il passa ses deux mains derrière sa tête, penchant cette dernière en arrière.

— La prononciation était dégueulasse.

— C'était pas si mal, le rassura-t-elle.

— Humm... Mouais, fit-il, se balançant sur sa chaise.

— Tu... as des problèmes en cette langue je suppose. Je peux t'aider tu sais, propose-t-elle.

Gajeel stoppa son mouvement de va et vient et écrasa son regard dans celui de la jeune fille. Cet échange de certe quelque seconde gêna la bleutée qui baissa le sien sur sa jupe.

— Je... J'en fais sans doute trop ? demanda-t-elle, jouant avec une de ses mèches de cheveux.

Son air troublé et embarrassé face à sa question comme sa proposition le fit sourire. Il laissa échapper un faible rire avant d'avancer une quelconque réponse.

— Non, répondit-il.

Non ? Alors ça vaudrait dire qu'il était d'accord ? se demanda-t-elle.

En remontant les yeux, Levy constata qu'il s'en était allé ainsi que le professeur comme une partie de la classe.

C'est vrai qu'ils avaient sport maintenant.

Levy soupira. Elle devait se dépêcher elle aussi bien qu'elle n'allait faire qu'assister à la séance et rien exercer.

La bleutée se mit à regarder la place vide de son voisin et elle fit un sourire.

Échanger avec lui avait été agréable et lui avait permis d'oublier quelque peu la scène de ce matin.

Pourtant, leur première rencontre avait été loin d'être rose et elle l'aurait classer dans la catégorie à ''éviter'' mais il était bien le seul à ne pas être désagréable avec elle.

Son coeur s'emballa à cette seule pensée et son sourire devint tendre.

..........


Avis ?

22 septembre

Marie

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