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cinquante-sixième

S'étant difficilement remise de sa consternante discussion avec Redfox, Lucy Heartphilia entra timidement dans l'infirmerie, refermant doucement la porte dans son dos.

Celle-ci leva les yeux dans la salle et remarqua l'infirmière et un homme aux cheveux azurés en pleine conversation au devant d'un lit qui semblait manifestement être occupée car le drap recouvrant le matelas se retrouvait froisser.

La blonde fixa longuement le monsieur. Cette couleur de cheveux ressemblait particulièrement à celle de Levy. Était-ce son père ? Étant donnée la situation, le lycée l'avait sans aucun doute prévenu.

Leur discussion enfin terminée, Monsieur Mcgarden remercia l'infirmière et celle-ci constata dès lors la présence d'une nouvelle élève en se rendant à son bureau. Changeant de direction, elle se rapprocha de l'adolescente toujours au pas de la porte.

— Vous avez un soucis ?

— Euh... O-Oui. J'ai vraiment très mal aux poignets.

— D'accord. Allez vous assoir, je verrais si c'est nécessaire de vous faire un bandage ou juste vous donner des anti douleurs.

— Merci.

Devançant l'aide soignante, la blonde prit place sur le lit voisin à celui de Levy. Quelques secondes après, elle jeta un coup d'œil dans son dos et malgré que les différents lits étaient séparés par de simple rideaux, ceux-ci étaient transparents permettant aux silhouettes de se dessiner parfaitement dessus.

Est-ce qu'elle allait bien ? Avait-elle un quelconque problème de santé ? C'était vraiment terrifiant d'avoir subitement du mal à respirer. Et si c'était à cause de ce qu'on racontait actuellement sur ses parents qu'elle s'était sentie mal ?

La blonde eut l'estomac tout retourné. Si seulement elle en avait parlé à personne aujourd'hui aurait été une journée tranquille pour Levy.

L'infirmière prit place sur le lit pour examiner les poignets de la jeune fille et une grimace douleureuse apparut alors sur le visage de la blonde.

— Que s'est-il passé ? Ils sont rouges.

— C'est... C'est rien. Je suis tombée en m'appuyant sur ma main donc je me suis fais mal, répondit-elle, faisant un maigre sourire rassurant.

Le regard très inquiet de l'aide-soignante lui fit comprendre qu'elle n'était pas dupe.

— Si vous rencontrez des problèmes vous ne devriez pas fermer les yeux dessus.

L'infirmière soupira.

— C'est inquiétant de vous voir tous avec des bleues et essayer de les cacher.

— Tous ? Levy aussi à un bleu ?

N'était-ce pas le prénom de la jeune fille présente ici ?

— Oubliez ça, se reprit l'infirmière.

Lucy resta sans voix. La rumeur selon laquelle son père la maltraitait était donc vraie ? Les alcooliques pouvaient se montrer violent en perdant leur lucidité. Dire qu'elle vivait dans un tel environnement.

— C'est ma camarade. Comment elle va ?

— Heureusement bien, elle s'est calmée.

La blonde fut soulagée. Au moins une bonne nouvelle. À cause de sa petite erreur elle aurait pu causer une catastrophe.

— Je reviens.

Mademoiselle Olietta partit chercher de quoi faire un bandage dans ses tiroirs laissant Lucy toute seule sur le lit.

Moins prise par les questions de l'infirmière, la blonde entendait bien que faiblement la conversation entre les deux parents.

— Comment s'est passé tes contrôles ? Ça commençait bien aujourd'hui n'est-ce pas ? demanda monsieur Mcgarden.

Cet homme maltraitait-il vraiment sa fille ? se questionna Lucy.

— Oui et euh... Il se pourrait que certaines de mes notes ne seront pas très bonnes voir mauvaises, alors ne soit pas très surpris.

— Tes contrôles se sont mal passés aujourd'hui ?

Levy acquiesça d'un hochement de tête.

— Je ne me sentais vraiment pas bien depuis ce matin.

— Pourtant tu avais l'air joyeuse en partant de la maison. Quelque chose s'est passée quand tu es arrivée ici ? Dit moi la vérité. Dit moi ce qui ne va pas, dit-il, caressant tendrement les cheveux de sa fille.

La bleutée baissa la tête. Comment lui dire ?

Ses camarades avaient trouvés une nouvelle raison de la mépriser à cause du problème de son père, l'accusant même de maltraitance. Ils parlaient de la mort de sa mère comme d'une chose banal et pour couronner le tout s'ajoutait à cela sa dispute avec Gajeel. Toutes ces séries d'événements l'avaient pour ainsi dire troublé.

Face à son silence, monsieur Mcgarden s'inquiéta davantage.

— Se sont tes camarades ? Ils t'ont encore insultés ? Si c'est ça le problème je parlerai à ta principale du comportement haineux de tes camarades envers toi. Tu ne dois pas subir ça.

— Non papa en fait... En fait c'est que je me suis disputée avec mon ami et après ça j'avais une sensation horrible en moi c'est pourquoi j'étais très déconcentrée.

— Tu t'es disputée ?

— Oui mais tout va bien maintenant ne t'en fais pas, répondit-elle.

— Je l'espère.

Monsieur Mcgarden sourit en tirant négligemment la joue de sa fille, faisant mine d'être contrarié.

— Mais concernant tes notes pourquoi je devrais être déçu de toi, hein ? Au contraire, tu me rends toujours fière à chaque fois et si pour une fois tu fais un mauvais travail comment je pourrais te réprimander pour cela ? Toi qui se donne toujours à fond dans tes études. C'est normal si tu rencontres des difficultés parfois alors sache que je ne te blâmererais pas pour ça. C'est naturel d'avoir des défaillances.

Émue par ses paroles, l'adolescente se blottit affectueusement dans les bras de son père.

— Je t'adore, dit-elle, souriante.

— Moi aussi. Ne m'inquiète plus de cette façon.

— Je ferais attention, promis.

— Je vais aller chercher tes affaires et on va rentrer. Tu n'as plus de contrôle pour aujourd'hui j'espère.

— Oui et ah... Gajeel m'a dit qu'il viendrait avec mes effets.

Gajeel ? N'était-ce pas le prénom du garçon qu'elle lui avait récemment présenté ? Celui qui était présent il y'a quelques minutes encore.

<< Non papa en fait je me suis disputée avec mon ami. >>

Avec lui ?

— Je vais les chercher moi-même, déclara-t-il.

Le regard coupable de sa fille le sidérait depuis qu'elle lui avait avoué qu'elle s'était disputée avec quelqu'un. Que lui cachait-elle ?

Monsieur Mcgarden sortit de l'infirmerie laissant la bleutée s'allonger dans le lit.

La blonde regardait d'un œil vide l'infirmière terminant presque d'entourer une bande autour de son poignet après avoir appliqué une légère pommade pour les douleurs musculaires.

— Vous allez bien ? Vous avez l'air ailleurs, lui demanda l'infirmière, inquiète.

— O-Oui, oui bien sûr, souffla-t-elle.

— D'accord. Faites plus attention prochainement, lui recommanda l'aide soignante.

— Merci, je ferais attention.

Lucy resta assise plusieurs secondes encore dans le lit, complètement désabusée tandis que l'infirmière rangeait le matériel utilisé.

La main serrée contre sa poitrine, celle-ci délaissa le lit pour sortir rapidement de la pièce ayant la vive impression d'étouffer par cet horrible sentiment qui avait prit possession d'elle : la désillusion.

La blonde referma précipitamment la porte et s'adossa dessus, serrant fortement le tissu de sa jupe dans ses mains.

Après la discussion clairement entendu entre les deux parentés, il était évident que son père était très aimable avec elle. Un homme aussi bienveillant ne maltraiterait sûrement pas la chair et son sang : il aimait sa fille. Inconditionnellement.

<< Laisse moi deviner, c'est parce que tu sais qu'elle a perdu sa mère ? >>

Le dossier contenant les informations personnelles de Levy lui avait automatiquement fait ressentir de la compassion en découvrant sa malheureuse condition parentale et inconsciemment, elle avait assimilé sa situation à la sienne. Parce que oui, elle s'était dit qu'avec le problème qu'endurait son père, il ne devait pas être très attentionné envers sa fille voir indifférent à son égard et cela faisait de Levy une personne vide tout comme elle mais, on dirait qu'elle s'était lourdement trompée.

Contrairement à son cas, Levy avait droit à l'affection et à l'amour de son père qu'elle désirait tant de la part du sien.

L'héritière Heartphilia fit un sourire amer.

Manifestation, sa situation et celle de Levy étaient complètement différentes. Qu'elle l'enviait, qu'elle l'enviait terriblement et même au delà.

<< Toi qui se donne toujours à fond dans tes études. C'est normal si tu rencontres des difficultés parfois alors sache que je ne te blâmererais pas pour ça. C'est naturel d'avoir des défaillances. >>

Son père ne la mettait pas sans cesse en compétition avec d'autres, n'exigeait pas d'elle d'être la meilleure dans tout ce qu'elle pouvait entreprendre. Rien de tout cela au contraire, il couvait sa fille d'amour.

La blonde se mit à rire, se sentant pathétique et misérable. Elle jalousait et détestait même la chance que possédait Levy.

— Je suis risible.

<< La différence entre Levy et toi c'est qu'elle n'a pas besoin de raison pour aimer ou apprécier une personne. >>

Gajeel avait raison. Son appréciation envers Levy était juste née de ses propres illusions pas d'une conviction plus noble.

<< Sache que ton cœur n'a pas changé, tu juges et méprises ceux dont tu penses différents de toi. >>

Même sur ce point il ne s'était trompé. N'avait-elle pas juger l'amour que Levy ressentait pour lui parce qu'elle pensait Gajeel indigne ? Mais qui était-elle pour dire que tel ou autre méritait l'amour d'une personne alors qu'elle était la plus mal placée pour parler ainsi.

— J'ai dû le blesser, reconnut-elle.

* *

Ayant traîné les pas de l'infirmerie jusqu'ici, Gajeel arriva tout juste à la fin du contrôle, le surveillant s'en allant avec les différentes copies. Certains élèves en profitèrent pour retourner en salle partager un moment agréable entre eux et d'autres rentrèrent directement chez eux, l'air tantôt abattu, tantôt épuisé.

Juvia aperçut Gajeel lorsqu'elle jeta sans réelle raison précise un coup d'œil dans son dos, causant pourtant avec Grey en retournant dans leur salle de classe. Celle-ci s'excusa auprès de son petit ami et partit accoster Gajeel, la tête remplit de questions.

— Tu étais à l'infirmerie ? Tu es allé voir Levy ?

— Oui.

— Vous avez pu parler ? Ça s'est arrangé entre vous deux ?

— J'ai juste dis d'oublier tout.

— Comment ça tout oublier ? Tu ne l'as pas laisser s'expliquer ?

— Non.

— Pourquoi ?

— Je voulais pas et puis Juvia j'ai vraiment pas la tête à parler de ça, dit-il, continuant son chemin.

— Mais attend, l'arrêta-t-elle par le bras. Ce qui s'est passé n'est pas à négliger. Tu allais vraiment très mal et elle se sentait tellement fautive. Tu ne peux pas effacer ça d'un coup de tête même en le désirant.

Le brun resta silencieux. Il n'avait rien à répliquer face à cette vérité bien douleureuse.

— Je te rappelle qu'elle a même fait une crise et se retrouve à l'infirmerie à présent. Tu ne peux pas être lâche de cette façon en essayant d'ignorer le problème.

— Lâche ? rit-il, levant les yeux vers le plafond du couloir. Ouais ça doit être ça. Peur d'entendre ses raisons et lui demander d'oublier c'est un comportement de lâche.

Juvia resta abasourdie, croyant rêver. Depuis quand Gajeel avait-il peur d'affronter une situation ? Aussi douleureuse soit-elle pour lui.

— Tout de même, souffla-t-elle, tu ne peux pas faire comme si rien ne s'était passé parce que si vous n'en parlez pas le problème va persister. Si une autre situation désagréable se présente, elle pourra à nouveau douter de toi. Imagine q-

Gajeel saisit brusquement Juvia par les deux mains, la faisant sursauter.

— J'imagine ? J'imagine que quoi ? Que la fille qui me plaît et qui m'obsède peut douter de moi à tout moment alors que je peux tout pour elle juste pour la voir sourire et l'entendre rire. Est-ce que c'est normal que j'ai tous le temps envie de la voir ? Que je pète les plombs comme ça parce qu'on lui fait du mal ? Et juste là ça brûle dans mon cœur. Je supporte pas ce sentiment, en même temps j'ai envie de ressentir encore plus. Qu'est-ce que c'est que ça ? Qu'est-ce qu'elle m'a fait au juste ? Ça me tue.

Juvia resta sans voix face aux paroles terrifiées de son ami d'enfance qui s'accrochait désespérément à elle, les yeux suppliants une réponse.

— Tu es juste amoureux, lui répondit calmement Juvia.

Comme des paroles interdites, les mains de Gajeel se mirent légèrement à trembler et ses yeux s'écarquillèrent.

— Arrête ça. C'est pas ça.

— Si, on ressent tous ça quand on est amoureux. Tu l'aimes.

Le brun ancra ses pupilles rouges dilatés dans ceux de Juvia pour déceler une once de mensonge, une lueur rieuse trahissant une plaisanterie ou une simple farce mais il ne vit rien de tel, son regard était scrupuleusement fasciné et sincère.

Juvia sourit pour le calmer. Il était comme paniquer et à la fois effrayer.

— Pourquoi tu ne lui dis pas ? Tu sais qu'elle t'aime.

Comme s'il brûlait, il relâcha brusquement Juvia et fit quelques pas en arrière.

<< Tu penses qu'elle t'aimera toujours en découvrant que t'es qu'un sale ordure violent ? >>

<< Tu es sadique, vil et méprisable. >>

— Non... souffla-t-il.

Son poing partit s'abattre sur le mur près de la porte, posant son front dessus en jurant.

— Bordel !

Juvia s'approcha de Gajeel et déposa doucement sa main sur son épaule. Pourquoi était-il si contrarié ?

— Comment va Levy ? demanda-t-elle, préférant changer de sujet.

— Elle va mieux.

— Tu l'as laissé toute seule ?

— Son père est avec elle, dit-il, rentrant directement dans la salle de classe déjà à moitié vide.

Toujours au pas de la porte, la jeune fille observait Gajeel, celui-ci fixant longuement la place qu'occupait Levy.

— Excusez-moi.

Ressentant une présence dans son dos, Juvia sursauta et se retourna vivement interpellé par cette voix.

— Vous êtes une élève de cette classe ? Où se trouve le bureau de Levy ? Levy Mcgarden.

Bluffer, l'adolescente perdit ses mots. La ressemblance entre Levy et cet homme était particulièrement frappante à l'exception près de cette couleur de yeux clairs.

— B-Bonjour monsieur, se reprit-elle. C'est la rangée là bas, la place au fond près de la fenêtre, répondit-elle, designat le siège du doigt.

Matthias fronça les sourcils. Une place tout au fond ?

— Merci, dit-il.

Ce dernier se dirigea vers l'endroit indiqué sous l'œil attentif de Juvia.

Gajeel récupéra la béquille de la bleutée adossée contre la fenêtre et sur le point de ramasser son sac délaissé sur la table après avoir rangé ses effets abandonnés à l'intérieur, une grande main se posa dessus.

— Merci mais je me charge de les lui ramener à présent.

La surprise passée par cet apparution soudaine, le brun obéit et remit la béquille à monsieur Mcgarden qui bien évidemment le remercia avant de s'en aller avec les affaires de sa fille.

Faisant demi-tour, Matthias rebroussa chemin et fit face à Gajeel malgré que bon nombre de regard pas très discret était tourné dans leur direction.

— L'état actuel de ma fille n'est pas anodin. Elle prétend s'être disputé avec quelqu'un et de ce qu'elle m'avait dit tu sembles être la seule personne proche d'elle ici. Si c'est le cas alors j'espère qu'une telle chose ne se reproduira plus. Je pense qu'elle a déjà assez de soucis dans cette école pour en rajouter.

— Je souhaite pas non plus faire du mal à votre fille.

— J'ignore ce qu'il en est mais il y'a quelque chose qui me rebute en toi.

Monsieur Mcgarden soupira. Le mieux c'était de ne pas fragiliser les relations de sa fille même s'il n'approuvait pas totalement, d'autant plus qu'il ignorait ce qui s'était réellement passé entre eux pour qu'ils en viennent à se disputer.

Ce dernier sortit de la salle de classe n'ayant plus rien à ajouter, abandonnant Gajeel devant la table de Levy.

C'était pas le père de cette handicapée ? Y'a vachement de la ressemblance.

Sans doute, l'alcoolique lui-même.

– Chuut fait attention à ce que tu dis concernant cette fille. T'as vu ce que Redfox à fait à Lucy ? A moins que tu veux être le prochain.

— Pourquoi vous vous taisez subitement ?  Continuez donc de jacasser. Bande de lâche.

– C'est un fou.

– Il vaudrait mieux ne plus parler de cette fille. Il va encore péter les plombs.

Jet s'était tout de suite mit au trousse de monsieur Mcgarden dès qu'il quitta leur salle de classe devant urgemment lui parler et se trouvant à présent à son niveau, celui-ci attira son attention.

— Monsieur Mcgarden. Euh vous êtes bien monsieur Mcgarden n'est-ce pas ? Levy vous ressemble tellement. En fait je suis un de ses amis.

Matthias haussa un sourcil. Un autre en dehors de ce garçon ?

— En fait j'aimerais vous dire quelque chose d'important à propos de Gajeel, le garçon à qui vous parliez tout à l'heure. C'est une personne de mauvaise fréquentation pour votre fille et vio-

— Je n'aimes pas les gens qui medisent sur les autres dans leurs dos, coupa monsieur Mcgarden, agacé.

Le roux ravala difficilement sa salive et devint aigris.

— V-Vous... Vous ne savez pas ce que Gajeel lui a fait. Il l'a blessé au bras, s'empressa-t-il de dire.

— Qu'est-ce que tu racontes ?

— Elle a un bleu sur son bras gauche. J'ai cru bon de le dire car vous êtes son père et je m'inquiète pour sa sécurité. Si vous pensez que j'ai mal fais de vous mettre au courant alors je vous prie de m'excuser.

— Pas besoin de t'excuser, c'était une chose importante.

Ce garçon avait blessé sa fille ? Quelqu'avait pu être la gravité de leur différent, c'était abject et détestable d'arriver à de telle extrémité.

<< Je souhaite pas non plus faire du mal à votre fille. >>

Le regard de Matthias devint sombre. Ce garçon s'était vraiment moqué de lui.

*

La blonde retourna en salle récupérer ses effets après s'être plus ou moins remise de ses tourments.

Natsu sourit en l'apercevant et elle le lui rendit en posant sur lui un regard chaleureux.

— Mirajane, est-ce que je peux te parler un instant ? demanda la blonde.

Celle-ci acquiesça et avant de se mettre toutes les deux à l'écart, Lucy prit affectueusement les mains d'Erza.

— Je suis désolée pour ce que je t'ai dis plus tôt, s'excusa-t-elle à l'égard d'Erza.

— Pourquoi tu t'excuses ? Tu n'as fait que me dire la vérité aussi blessante qu'elle était mais c'est bon, c'est passé.

La blonde s'excusa auprès de ses amis en s'éloignant avec Mirajane quelques bancs plus en avant et la blanche croisa les bras voyant un malaise s'installer entre elles.

— De quoi veux-tu donc me parler ? s'enquit-elle.

— Euh... J'ai déjà présenté mes excuses à Juvia, à Grey et Natsu alors il ne manquait plus qu'à toi. Je tiens sincèrement à m'excuser pour tout le mal que j'ai pu te causer. Crois-moi je regrette toutes mes mauvaises actions. J'ai vraiment perdu la tête.

— Évidemment que tu n'avais plus toute ta tête. Tu voulais me forcer à détester Levy en me faisant croire qu'elle s'intéressait à Luxus et en plus de ça, tu es allée loin en voulant l'accusant de vol en utilisant la simple raison de vouloir me rendre un service. C'était vraiment dégueulasse.

La poitrine de la blonde se comprima douloureusement.

— Je suis vraiment désolée Mirajane, j'ai honte de moi. S'il te plaît pardonne moi. Je veux que tout redevienne comme avant. Que toi et moi on préserve cette amitié qui nous liait tant, je promets de ne plus te blesser, ni toi, ni les autres.

Il lui était à présent impossible d'espérer une quelconque relation avec Luxus et les récents événements n'avaient fait que le mettre hors de lui. Mais au moins, elle pouvait sauver son amitié avec Lucy d'autant plus que celle-ci désirait changer.

— D'accord, accepta-t-elle finalement. Mais je veux que tu présentes tes excuses à ma sœur pour ce qui s'est passé samedi.

— Samedi ?

— Tu vas nier que tu ne l'as pas poussé juste parce que Natsu la réconfortait ? Sache que Lisanna ne cherche pas à détruire ton couple.

— Je lui présenterais mes excuses sans fautes. J'aurais pas dû avoir un tel comportement juste par jalousie et j'aurais dû prendre en compte qu'elle n'allait pas bien ce jour. J'espère qu'elle va mieux à présent.

L'aînée des Strauss leva momentanément les yeux, dépitée.

— Je ne sais pas. Dans le cas si elle réussit à s'enlever Bickslow de la tête. Elle est restée enfermer dans sa chambre toute la journée d'hier. Je sais qu'elle voulait passer à autre chose mais pourquoi avait-il fallu que se soit avec lui ? soupira Mirajane. Elle aurait au moins pu tomber amoureuse de quelqu'un de sa classe, de quelqu'un de moins compliqué.

— Tout finira par s'arranger.

— Ça me donne mal à la tête.

— Vient là.

Lucy reconforta son amie en lui prenant dans ses bras.

..........

17 mars

Avis ?

Marie

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