Chapitre 25
Partie dédiée à mishastaa j'espère que tu es contente 😅
Bonne Lecture !
Leur séjour s'était très bien déroulé, ils en avaient bien profité pour mieux se connaître, apprendre à vivre à deux ainsi qu'à se supporter et surtout à dialoguer.
Leur avion avait atterri tard dans la matinée, le temps de régler les formalités pour sortir de l'aéroport et d'arriver chez eux il était presque l'aube alors que Rahmane devait reprendre le boulot au petit matin.
- Maman ne va pas apprécier que l'on vienne directement chez nous disait Mariama une fois que leur valises mises dans un coin de leur chambre.
En effet, ils avaient promis à maman Dramé qu'ils allaient rester chez elle pour une durée de deux semaines avant de rejoindre leur appartement. Rahmane en avait décidé autrement car connaissant sa mère, elle n'allait sûrement pas vouloir les laisser partir. Elle aimait juste leur compagnie et elle ne voyait pas qu'en tant que jeunes mariés qu'ils avaient besoin d'intimité.
- Je l'appelle demain et nous irons la voir à la fin de la semaine. Là je veux dormir.
- Tu reprends le travail demain n'est-ce-pas ?
- Oui mon cœur je n'ai pas d'autres choix.
- Va prendre une douche dans ce cas et après tu pourras dormir avant d'aller travailler.
- J'ai la flemme de me doucher dit-il en s'allongeant sur le lit.
- Je vais te donner ton bain dit-elle malicieusement.
- Qu'est-ce qu'on attend ?
Elle secoua de la tête en entrant dans la salle de bain suivi de son mari ...
~
Le lendemain matin, Rahmane avait laissé sa femme dormir et il s'était rendu à la clinique. Malgré la fatigue et le manque de sommeil, il tenait à remplir ses obligations c'est-à-dire faire son travail et sauver des vies.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Question posée par son adjoint Khalifa qui avait assuré l'intérim jusque là, il pensait que Rahmane allait prendre la journée pour se reposer mais comme il le voyait devant lui, il en avait déduit que son patron et ami n'allait jamais changer.
- Reprendre mon travail khana.
Rahmane posa ses affaires et alla chercher sa blouse blanche ainsi que son stéthoscope en somme sa tenue de travail.
- Tu ne changeras donc jamais. Rentre auprès de ta femme, les malades ne t'en voudraient pas d'être absent un jour.
Son ami Khalifa était un camarade de promotion de la faculté de médecine de l'université. Ils étaient de bons camarades de classe à l'époque, ils partageaient le même cours de TD et le courant était passé entre eux même si leur amitié n'était pas aussi fort qu'elle l'est devenue après l'obtention de leur diplôme.
Rahmane considérait maintenant Khalifa comme son ami raison pour laquelle il n'avait pas hésité à faire de lui son second dès son retour des States.
Il était plus qu'efficace dans son travail qu'autre chose.
- Pourquoi changer quand ma petite femme est folle de moi et toi aussi d'ailleurs.
- OK pour ta femme mais moi je ne suis pas gay.
Et n'empêche que tu es et resteras un bourreau du travail. Tu n'aurais pas par hasard un aïeul diola.
- Bien sûre que non !
Pour ta gouverne Khalifa j'adore mon travail et pour ma femme elle comprendra.
- Hum ...
Tu me laisses finir la journée, jouer encore au patron et terroriser les petites infirmières.
- Fais ce qui te plaît mais attention je te tiens à l'œil.
- Oui chef. Aller oust.
Il sortit de son bureau en rouspétant pour se diriger vers la salle de pause. Il allait en profiter dormir un peu.
*
Mariama se leva aux environs de onze heures en baillant longuement, elle tourna la tête et elle eût un pincement de savoir son mari au travail tout en étant fatigué. Elle aurait aimé le savoir à côté d'elle malheureusement il avait des obligations. Elle décida de sortir du lit et elle trouva une note de la part de son mari, elle sourit et entreprit de la lire ce qui n'était pas facile surtout avec ce gribouillis qu'avait l'habitude de faire les médecins.
" Ma chérie, je n'avais pas le cœur de te réveiller alors je suis parti travaillé sans avoir mon baiser matinal à charge de revanche ce soir. Ne m'attends pas pour le déjeuner. So passe une bonne journée et repose toi tout en pensant à moi. Je t'aime Riama" voilà ce qui était écrit dessus.
Elle rangea soigneusement la note dans un tiroir et elle s'engouffra dans la salle de bain pour se laver.
Après ses soins matinaux, Mariama rejoint la cuisine pour se faire à manger. Elle remplit son bol de céréales et de lait, elle commença à manger tout en composant le numéro de son mari. Il décrocha tout juste après à la deuxième sonnerie.
- Allô ma chérie dit-il joyeusement en se levant du lit sur lequel il était couché.
- Bonjour corazon, j'ai lu la note que tu m'as laissé malgré le fait que cela m'ait pris cinq minutes pour comprendre dit-elle sur le ton de la rigolade.
- Écriture de médecin oblige. Bien dormi ?
- Oui mais j'ai encore sommeil.
- Mange et quand tu auras fini, tu pourras te reposer avant ma décente.
- Je vais faire comme tu as dit. Mon cœur alors ça était la reprise ?
- Boff je viens de me réveiller aussi, khalifa m'a ordonné de sortir du bureau et du coup j'ai dormi dans la salle de pause mais là je vais faire ma ronde et saluer le personnel.
- Courage, je t'envoie pleins d'ondes énergétiques et des milliers de petits baisers.
- Mdr je l'ai bien reçu mon cœur.
- Lol c'était rapide.
- Normal quand il s'agit de toi la connexion est fluide.
- Beau parleur va !
- Mdr !
- Tu peux bien faire les courses en rentrant.
- J'ai laissé de l'argent sur la commode pour que tu les fasses.
- S'il te plait je n'ai pas envie de sortir.
- Et j'ai quoi en échange ?
- Un dîner préparé spécialement par madame ta femme et ...
- Et ...
- Fais les courses et tu le sauras.
- Elle me fait du chantage.
- Oui et non. Je te laisse travailler maintenant.
- D'accord. À ce soir Riama, je t'aime.
- Love you even more corazon.
Elle raccrocha et rangea son bol dans le lave-vaisselle une fois qu'elle ait fini de manger.
Son téléphone se mit à sonner et c'était Khady.
- Salut petite sœur.
- Bonjour Mariama. Comment sava ?
- Je vais bien merci et toi ?
- Sava super. Euh j'ai pris mes résultats.
- Et ?
- J'ai eu décroché mon diplôme de justesse. Je n'ai pas eu la mention mais bon je suis contente.
- Dieu merci félicitations ma chérie. Profite de ta réussite.
- Ne t'inquiète pas.
- Voilà. Comment se porte ta mère ?
- Elle est là à crier sur tout le monde comme depuis ma sortie.
- Ce n'est pas facile pour elle. Je viendras la voir avec Rahmane.
- Je ne préfère pas que tu le fasses.
- On ne va pas en discuter Khady. Je viens un point c'est tout.
- Lol OK ne t'énerves pas.
- Je te laisse et félicitations encore petite sœur !
Elle partit enfin se reposer.
Le soir Rahmane fît les courses comme demander par sa femme, il l'a trouva dans la cuisine chantonnant, c'était son petit truc à elle.
- Bonsoir mon amour ! Tu m'avais manqué dit-il en l'embrassant.
- Moi aussi corazon.
- J'ai fais les courses.
- Super ! Tu vois quand tu veux mon mari.
- J'ai vu kaye !
- Prend ta douche et après tu me rejoins pour manger. J'ai une bonne nouvelle à t'annoncer.
Il la prit longuement dans ses bras avant de la laisse pour se doucher.
Mariama profita que Rahmane soit dans la chambre pour mettre la table et bien la décorer. Elle réchauffa le dîner qu'elle avait préparé avant l'arrivé de son mari.
Rahmane la rejoignit une trentaine de minutes plus tard, il portait un ensemble Lacoste blanc.
- Prenez place monsieur Dramé.
- Après vous madame Dramé.
Ils dînèrent dans la même ambiance que celle de leur lune de miel. Une fois fini, Rahmane proposa de débarrasser le temps que Mariama puisse se mettre à l'aise dans le salon.
- Alors ma surprise dit-il en la rejoignant sur le canapé avec un pot de glace.
Elle sourit en se tournant vers lui
- Quoi ?
- Tu es beau dit-elle en posant sa main sur sa joue.
- Je sais.
Elle lui donna une petite tape sur la tête en riant.
- Tu es belle.
- Je sais dit-elle sur le même ton que lui.
Ils rirent à haute voix, ils peinaient à contrôler leur fou rire.
Mariama se calma peu après Rahmane, elle souleva son haut et prit la main de Rahmane pour la déposer sur son ventre encore plat.
- Non ! s'exclama-t-il.
- Si si.
- Quand l'as-tu su ?
- J'avais acheté un test avant qu'on embarque dans l'avion et il était positif quand je l'ai fait ce matin.
- Je suis trop fort dit-il en la serrant dans ses bras.
Dans neuf mois on aura un mini Rahmane ou une mini Mariama.
- C'est comme tu dis dit-elle en souriant tristement.
Elle était cette heureuse d'avoir un bébé par contre elle avait des appréhensions. Pour l'heure elle laissait son mari savourer la nouvelle.
- Je t'aime dit-il en l'embrassant langoureusement.
- Love you too bae.
Leur soirée s'était terminée très tard...
Une semaine plus tard ...
Ibrahima Thiam
Ma journée de travail vient de se terminer. Je peux enfin rentrer chez moi et je pouvoir me reposer.
J'avais toujours rêvé de travailler tout en étant renuméré; ce que je ne savais pas par contre était que cela me demanderait autant d'efforts.
Toute la journée je suis assis en face de mon ordinateur à remplir des tableurs excel rien de bien amusant hélas et surtout cela me demande de la concentration pour ne pas que je fasse des erreurs qui pourront me coûter cher ainsi qu'à l'entreprise pour laquelle je travaille.
Notre entreprise est spécialisée dans l'expédition de colis à l'extérieur, nous travaillons pour la plupart du temps pour des particuliers, rare sont les personnes qui demandent de nos services.
Mon job consiste à établir des programmes de gestions des tâches et de planification des calendriers. Étant informaticien de formation je me dois de mettre en place des programmes intelligents qui aideront l'utilisateur à gagner du temps.
Je finis d'envoyer mon rapport de la semaine à Nadine et je rabats l'écran de mon PC.
Nadine est une patronne cool et elle nous montre qu'elle est notre supérieure quand il le faut contrairement à son imbécile de frère un certain Tassem je pense, ce mec est tellement idiot que j'ai des envies de le remette à sa place quand il est de passage dans nos locaux.
S'il ne s'était pas présenté à nous à moi comme le frère de celle qui me nourrit avait-il dit la première fois que je l'ai vu manipuler mon PC, jamais je n'aurais imaginé que le même sang coulait dans leur veine.
J'étais dégouté par sa réponse et je lui ai bien fait savoir. Je lui avais dit que s'était peut-être sa sœur qui me payait mais je me nourris à la sueur de mon front contrairement à certains qui étaient nés les fesses posées sur des billets.
Comme je m'y attendais, il a tapé un scandale demandant à sa sœur de me virer pour insolence et sa sœur ne l'a même pas écouté lui demandant de s'en aller faire. Il m'a menacé en partant et depuis lors je suis sur mes gardes.
Je referme finalement la porte de mon bureau pour me rendre à l'ascenseur. Je hâte le pas avant que les portes ne se ferment.
- Qui voilà ? dis-je pour la taquiner.
- La seule unique Sira khana.
- Lol comme tu dis. Et la journée ?
- Trop longue!
- Ça ira mounieul dis-je en la laissant sortir de l'engin.
- Je l'espère petit ! À demain Ibrahima me dit-elle.
Ah cette jeune femme même en étant enceinte, elle reste toute belle et sexy. Je me trouve bizarre d'avoir ce genre de réflexions pour elle vu son état mais je n'y peux rien; elle reste une belle femme après tout.
Je l'apprécie pour son courage. C'est tellement difficile d'être une femme divorcée dans cette société mais Sira s'en sort la tête haute et c'est la raison pour laquelle je l'apprécie.
Elle est très sympathique et elle m'appelle affectueusement "petit" parce-qu'elle dit son petit frère.
- Je te raccompagne Sira demandais-je.
- Tu me sauves la vie petit. Je voulais te le demander mais je ne savais pas comment m'y prendre.
- C'est un plaisir pour moi de jouer au chauffer avec toi.
Elle me sourit d'un sourire éclatant et j'en suis captivé.
- Tu habites où déjà sakh ?
- Ouakam et toi.
- Ça tombe bien mon nouveau chauffeur.
Tiens les clés.
Je les récupère et nous nous dirigeâmes vers le parking. Sira m'indique l'emplacement de sa voiture.
Je lui ouvre la portière en l'aidant à monter.
Comment peut-elle conduire avec son gros ventre là ?
- Je ne mets pas ma ceinture quand je conduis m'avaou-t-elle comme une évidence.
Je crois que j'ai laissé mes yeux posés trop longtemps sur son ventre. Je me gratte l'arrière du crâne gêné.
- Tu sais que ce n'est pas sûre.
- Je sais mais je n'ai pas le choix. Je ne veux pas étouffer mon bébé.
- Maintenant que je suis là, je vais t'aider à la mettre et m'assurer que toi et ton bébé arriviez sains et saufs chez toi.
- Mdr ! C'est bien noté monsieur mon garde du corps.
Je ris de bon cœur avec elle tout démarrant la voiture. Le trajet se fait dans une bonne ambiance, je lui racontais des blagues et je me surprenais à être aussi ouvert avec une personne autre que celle de ma famille.
Je suis de nature calme et réservée ce que me reprochait souvent mon ex.
Elle était une jeune femme de la nouvelle génération c'est-à-dire celle qui aimait exposé toute leur vie sur les réseaux sociaux, faire des sorties au cinéma, se balader à la plage et même faire un VSD à Mbour ou autre lieu touristique ( week-end vendredi-samedi-dimanche ) alors que moi je préfère largement rester bien au chaud chez moi. Je suis très casanier et elle m'a quitté à cause de ça et je ne lui en veux pas au contraire je lui souhaite de trouver un homme qui sera à la hauteur de ses espérances.
- Hey ho Ibrahima ... Tu es dans la lune.
- Sorry darling !
- Comment s'appelle-t-elle ?
- Kan nonou ? ( qui ça ) répondis-je en tournant légèrement ma tête de son côté.
- La femme qui t'empêche de continuer de me faire la conversation.
- Moh qui te dis que c'est une femme.
- Seule une femme pousse un homme à réfléchir comme tu le fais ou peut-être que tu es gay.
- Hay hay que Dieu m'en préserve et oui tu avais raison je pensais à mon ex.
- Hum ... Tu l'aimes toujours ?
- Non je suis passé à autre chose.
- Pas sûre deih.
- Thiey mane ma warou ( Ah bon ).
- Je n'ai rien dit.
- C'est mieux.
- Prend la prochaine intersection à ta gauche, je n'aimerais pas passé mes excès d'hormones sur toi dit-elle en riant.
Je fais comme indiquer en riant.
- Waouh madame est une petite bourgeoise.
- Wa ce n'est pas parce-que j'habite dans une belle maison que je suis riche.
- Si tu le dis madame l'héritière.
Elle secoue la tête l'air de dire que je la fatigue.
- Pufff. Gare toi sur la dernière maison avant le tournant.
Je vérifie que je me suis bien garé avant de l'aider à descendre. Je la raccompagne jusqu'à ce que la porte de la villa s'ouvre.
- Bonne fin de soirée madame la bourgeoise.
- Entre que je te présente à mes darons.
- Darons nakk. Thiey mane mii les vieilles utilisent maintenant le langage des jeunes.
- Quoi ? Je suis encore jeune deih pour utiliser ce language dit-elle le visage renfrogné.
- OK calme toi dis-je en riant.
Les femmes enceintes avec leurs hormones là il ne faut pas les chercher deih.
- Allez suis moi.
Elle m'emboîte le pas en trainant les pieds avec son gros ventre. Leur maison est juste belle avec toutes ces fleurs.
- Bonsoir papa !
Je lui donne la main.
- Ah ma fille comment tu vas ?
- Je vais bien merci et toi.
- Sava aussi.
- Euh papa je te présente mon ami collègue et nouveau chauffeur Ibrahima.
- Bienvenue mon fils et merci d'avoir raccompagné ma fille. Je lui avais interdit de conduire mais elle n'en fait qu'à sa tête alors je te remercie encore une fois.
- Ce n'est rien papa. Sira est ma grande sœur, c'est la première personne à m'avoir accueilli à bras ouverts dans l'entreprise.
- Ma fille est comme ça toujours serviable.
- J'ai vu ça papa répondis-je.
- Petit met toi à l'aise le temps que j'aille me rafraîchir.
- Fais vite nakk.
Elle roule des yeux en empruntant les escaliers.
Son père me fait la conversation, il n'est pas comme ces papas qui voient le mal dès qu'un homme rend visite à leur fille.
Sira revient au salon avec un plateau rempli de jus accompagné d'une jeune femme tout aussi belle.
- Zeyni sert du jus à Ibrahima. Oh petit je te présente ma petite sœur et oui elle est célibataire comme toi.
Je baisse les yeux mort de honte, je l'ai regardé trop intensément et maintenant Sira nous a mis mal à l'aise.
- Merci dis-je en prenant le verre de jus.
Elle me fait un petit sourire en partant sûrement plus gênée que moi.
Je bus une partie du jus en reposant le verre sur le plateau.
- Merci pour l'accueil. Je vais rentrer maintenant dis-je en me levant.
- Reste dîner mon fils.
- D'autant plus que c'est Fawzeyni qui a cuisiné ajouta Sira en riant sournoisement.
Elle ne perd rien celle-là.
- Ah merci ,mon frère doit certainement m'attendre à l'heure qu'il est.
- Dans ce cas on remet ça à la prochaine fois mon fils.
- Fawzeyni, Ibrahima s'en va cria Sira.
La concernée refait son entrée dans le salon en souriant. Décidément je sens que je ne vais plus me faire rare dans cette demeure.
- Petit à Lundi et n'oublie pas de venir me prendre à 07h30.
- Oui madame la bourgeoise. Passez une bonne fin de soirée dis-je en partant.
Arrivé à la porte d'entrée je me retourne vers Zeyni qui me suivait en silence.
- Au revoir Zeyni dis-je.
- Euh Ibrahima.
- Oui ... Zeyni.
- Je peux avoir ton numéro.
J'ouvre grandement mes yeux.
- Tu me plais beaucoup et c'est réciproque d'après les regards que tu me lançaient alors je n'aimerais pas perdre mon temps à attendre que tu fasses le premier le pas et que je me mette à jouer à la capricieuse avant d'accepter de te donner une chance.
Waouh belle et audacieuse, elle sait ce qu'elle veut en plus et j'adore ça.
Une vraie femme fatale !
- Alors tu me passes ton 77.
- Passe ton téléphone dis-je en tendant la main.
Enfin de compte je ne regrette pas d'être entré et je penserai à remercier Sira.
Salam bon début de semaine ...
Vos Avis et Impressions ...
Merci et à bientôt ...
30/07/ 2017 DEEKHA15
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