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Chapitre 2

Narrateur Externe

Sa journée fut terminée si on peut appeler "faire la manche à longueur de journée" un travail, Mariama se leva difficilement et elle rangea son tabouret dans un coin avant de traverser la route pour atteindre le bus qui devait l'amener à Guediawaye.

Elle se mit à côté pour attendre comme à chaque fois et des minutes passèrent sans l'ombre d'un bus.
À cette heure de la journée les conducteurs de bus donnaient l'impression de se faire désirer laissant des tas d'usagers sur les arrêts.
Elle se disait qu'elle arriverait sûrement tard ce soir et que son paternel et sa cinglée de tante lui feront voir de toutes les couleurs.

Une voiture se mit à klaxonner et attira ainsi son attention. Elle releva nonchalamment les yeux et capta le regard de Rahmane. Elle fronça des sourcils se demandant si c'était le hasard ou si c'était le destin qui voulait les réunir à chaque fois.

Rahmane descendit de sa voiture et se dirigea vers Mariama avec une démarche très sexy et il donnait l'impression d'être un mannequin sur un podium de défilé.
Il dégageait un charme inné et toutes les filles à l'arrêt de bus remettaient de l'ordre à leur tissage voulant ainsi attirer son attention.
Il s'arrêta en face de Mariama ne sachant quoi dire cette fois-ci. Lui-même ne savait ce qu'il faisait à cette heure en ville. Il était tranquillement chez lui quand lui prit l'envie soudaine de sortir.

-Rahmane encore vous dit-elle une fois Rahmane à sa hauteur.

-euh....oui encore moi.

Ils rigolèrent et tous les regards se tournèrent dans leur direction.
Mariama baissa le regard pour ne pas montrer son trouble et Rahmane en profita pour la relooker de haut en bas.
Il se dit qu'elle était extrêmement belle pour une handicapée mais il retira rapidement cette dernière pensée.
Il se maudit d'avoir des pensées aussi infondées.
Que l'on soit handicaper ou pas nous somme d'abord des êtres humains.

-vous rentrez ? demanda-t-il finalement en la fixant toujours.

-oui....

-où ?

- Guediawaye....

-venez je me amène.

- non merci le bus ne va plus tarder.

-venez fait-il sans prendre la peine d'écouter Mariama.

Elle le suivit résigner et surtout elle ne voulait pas que la foudre de sa tante s'abatte sur elle.
Ils attendirent des " wa ki moka takha wathie si auto bii" (c'est à cause d'elle  qu'il est descendu de sa voiture).

Mariama ne disait rien car elle savait pertinemment que derrière la gentillesse de Rahmane, il y avait autre chose, quoi elle ne saurait dire.

Ils montèrent dans la voiture et ainsi il démarra en mettant la radio. La chanson de Kalash moments gâchés passait à cet instant et Mariama fredonnait les paroles.
Elle a eu la chance d'étudier jusqu'en troisième et d'avoir obtenu son BFEM mais quand elle a demandé à son père l'inscription à la seconde ce dernier refusa prétextant un manque d'argent et que jamais elle ne réussira dans les études.

C'est ainsi qu'elle arrêta ses études à contre coeur.

Elle retenait tout ce qui était en rapport avec la musique et cela l'enchantait vraiment car cela lui permet d'oublier un temps soit peu sa condition.

La partie de Satori arriva et elle ne pût s'empêcher de chanter à voix haute en fermant les yeux oubliant la personne assise à ses côtés.
Elle n'a pas remarqué que la voiture s'était garée sur le bas côté et que le conducteur assis à côté d'elle l'a dévoré du regard et que tous ses sens étaient en alertes.
Rahmane était bercé par cette belle voix qui lui donnait des frissons incomparables et de très belles sensations.

Une fois finie elle ré-ouvrit les yeux et capta le regard intense de Rahmane sur elle, elle baissa les yeux et la voiture redémarra.
Ils arrivèrent à Guediawaye et Mariama demanda à Rahmane de se garer un peu loin de chez elle pour ne pas qu'elle ait des ennuis avec sa tante.

-merci de m'avoir déposé Rahmane.

-ne me remercie pas Mariama. Ce fût un plaisir belle Riama.

Elle s'apprêtait à descendre quand ce dernier la retenait par la main l'obligeant ainsi à se tourner.
Elle sentit son pouls s'accéléré et elle réprima difficilement les frissons qu'elle eût au contact de Rahmane.
Il retira sa main rapidement comme s'il avait ressenti une brûlure.

-je peux avoir ton numéro Mariama.

Elle sourit avant de lui répondre.

-je n'ai pas de téléphone Rahmane. Allez au revoir et merci encore.

Elle descendit rapidement de la voiture et marcha jusqu'à chez elle sous le regard de Rahmane qui attendait qu'elle entre chez elle pour redémarrer.

Mariama arriva chez elle et salua chaleureusement les voisins comme à son habitude avant de faire de même avec ses demi-frères et demi-sœurs.
Elle reçût un tchipp de la part de ces dernières. Elles lui menaient la vie dure avec leur mère et seuls ses demi-frères prenaient sa défense.

Sa tante la trouva dans sa chambre avant de lui demander de sortir avec des hurlements.

-oui ma tante dit-elle en baissant la tête.

- c'est à l'heure là que tu reviens aujourd'hui.

Elle ne répondit pas et continua à regarder le sol.
C'était toujours ainsi avec sa tante, à chaque fois que Mariama rentrait, cette dernière faisait tout son possible pour la provoquer, la mettre en mal avec son père ou dès fois insulter sa défunte mère.
Et à chaque fois la réponse de Mariama était la même "le silence".

Tante Daro se mit à monologuer pendant des minutes sans réponses de Mariama et cela l'énerva encore plus.
Père Mamadou rentra au moment où sa femme giflée sa fille aînée.
Il fit l'aveugle et entra dans sa chambre pour en ressortir avec une ceinture.
Comme à chaque fois il ne demandait pas le pourquoi du comment, il commença à frapper la pauvre jeune fille qui ne criait pas supportant la douleur.

Ensemble il s'acharnèrent sur la pauvre Mariama pendant des minutes jusqu'à ce que Tidiane vint relever sa demi-sœur avec l'aide de son autre frère pour l'amener dans sa chambre ou plutôt dans son trou.
C'était eux qui prenait la défense de Mariama devant leur père et leur mère.
Ils ne comprennent pas pourquoi leurs parents lui faisaient vivre cet enfer alors que la pauvre ne se révolte jamais.
Elle attend toujours que les coups cessent pour repartir dans son trou.

-pourquoi tu te laisses faire Mariama. Défends-toi dit Tidiane en colère.

Elle ne répondit pas et se mit en position fœtale. Que pouvait-elle faire si ce n'est accepter son destin.

- Mariama ils vont finir par te tuer un jour disait Ibrahima.

Elle ferma les yeux pour ne pas pleurer devant Tidiane et Ibrahima. Quand ils sortirent de la chambre, elle laissa son chagrin et sa douleur sortirent.
Elle pleura pendant des heures et elle finit par s'endormir.

*
*   *

Mariama fût extirper de son sommeil par des coups.
Elle vit sa tante tenant une ceinture.

- tu crois que la vaisselle va se faire toute seule.

Elle se leva sans un mot pour sa tante et prit la direction de la cuisine.
Elle y trouva une tonne de bols sales, des bols de ce matin et du dîner.
Elle se mit à faire la vaisselle en chantonnant comme à son habitude.
Elle finit tard dans la soirée et se coucha le ventre vide mais elle avait l'habitude se dit elle.




Du côté de Rahmane c'était insomnie totale depuis qu'il avait revu Mariama.
Il essayait de dormir mais le sommeil s'est fait rare ce soir ou peut-être que son esprit était trop occupé à penser à cette jeune femme.
Il se demanda pourquoi il ressentait le besoin de la revoir et c'est sur cette pensée qu'il s'endormit.

Le lendemain il s'était réveillé de bonne humeur après sa routine du matin il prit la direction de sa clinique pour vérifier que tout était prêt pour l'ouverture prochaine.
Il était content du résultat.

Il prit congé et se dirigea vers le centre ville. Il se gara et descendit en cherchant des yeux Mariama.
Il la vit et s'approcha d'elle.

- bonjour Riama.

-bonjour Rahmane.

- on peut se parler deux minutes.

- euh... Oui.

- tu viens.

Elle le suivit jusque dans la voiture. Rahmane sortit une enveloppe qu'il tendit à Mariama.
Elle observa longuement l'enveloppe avant de la rendre à Rahmane sans vérifier son contenu.

- et si vous me disiez ce que vous me voulez.

- je n'ai pas de mauvaises intentions envers toi. Je veux juste t'aider rien de plus.

- je sais que je fais pitié mais pas besoin de me le montrer tout le temps.

- je ....

- rien...svp restez loin de moi.

Elle descendit de la voiture en colère se disant qu'elle aurait dû savoir que cet homme ne s'intéressait à elle que par pure pitié.
A quoi pensait-elle se répéta-t-elle sans cesse.

Le soir Rahmane passa la prendre sans se soucier des protestations de Mariama ni des regards indiscrets.
Ils discutèrent jusqu'à arriver chez elle.

Et les semaines qui suivirent Rahmane passait tous les soirs pour raccompagner Mariama qui était contente de le voir à chaque fois.
Rahmane l'aidait à oublier ces problèmes et il profitait tout le temps de l'occasion pour glisser des enveloppes dans le sac de Mariama.
Elle mettait toujours de côté l'argent jusqu'au le jour où elle en aura vraiment besoin.

Ils étaient liés d'amitié mais chacun attendait autre chose de l'autre...

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Salut,

Vos impressions sur le chapitre.

Bonne année par anticipation.

Merci.

29/12/2017.

DEEKHA15

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