En média: Tassem "le mec aux yeux bleus"

Partie dédiée à arame1997 💗

Bonne lecture

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Narrateur externe

Enfin tout était rentré dans l'ordre entre Rahmane et sa dulcinée. Rahmane avait "convoqué" Ndèye Ami pour parler avec elle mais les choses ne sont pas passées comme il l'avait convenu; leur discussion avait pris des proportions démesurées ce qui a valu à cette dernière une bonne engueulade de la part de ses parents.

Rahmane avait tenté de lui faire entendre raison mais malheureusement elle faisait la folle et donc il est allé chez les parents de Ndèye pour leur demander de parler avec leur fille parce qu'elle faisait n'importe quoi.
Ces derniers ont été surpris encore une du comportement de leur fille et ils lui ont retiré toutes ses cartes de crédit, mis son appartement en bail pour la location et elle est revenue vivre chez eux jusqu'à ce qu'elle soit plus mature.

Espérons que ça lui servira de leçon de faire du n'importe quoi et de mentir...

Rahmane a rassuré Mariama en lui promettant que Ndèye Ami ne serait plus un problème et cette dernière lui a révélé que son ami Sidy lui tournait autour. Ce dernier venait toujours voir Mariama à son centre pour "discuter" et la dernière fois qu'elle lui avait gentillement demandé de ne plus revenir, il l'a brutalisé et depuis ce fameux jour; elle avait peur de le rencontrer seule.

Rahmane lui a demandé de ne plus s'en faire et qu'il allait s'en occuper. La police a aussi arrêté le conducteur du véhicule a qui percuté Mariama. C'etait un homme âgé d'une quarantaine d'année, il était saoul ce jour et il avait commis l'irréparable.

Mariama avait aussi commencé des séances de rééducation avec un kinésithérapeute que Rahmane avait engagé pour elle. C'etait pour qu'elle puisse apprendre à utiliser les prothèses qu'il avait acheté. À cause de la polio elle ne pourra plus remarcher mais avec la rééducation elle aura de nettes améliorations et elle pourra se débarrasser de ses béquilles.
Cette marque d'affection de la part de Rahmane avait ému encore une fois Mariama.

- je n'ai plus de mots pour te remercier.

- arrête de me remercier OK.

- tu fais tellement de choses pour moi. Tu t'occupes de moi et...

Elle fondit en larme avant de finir. Elle était tellement reconnaissante qu'elle ne savait plus comment faire ou se comporter avec Rahmane.

- tu peux faire une chose pour moi.

- tout ce que tu veux Rahmane.

- fais-toi belle je t'amène quelque part.

Elle sourit surexcité de connaître sa surprise.
Des minutes plus tard, ils étaient en route vers la banlieue. Rahmane tenait à ce que Mariama ait une discussion avec son père. Cela faisait des semaines qu'il voulait qu'elle pardonne à son père mais il connaissait le tempérament de sa fiancée. Ils arrivèrent et Mariama n'était pas emballée à l'idée de se retrouver dans ce quartier qui l'a vu grandir.

Ils entrèrent dans une des maisons à côtés de la leur; ils furent accueillis par son père et Mariama se tourna vers Rahmane.

- pourquoi Rahmane ?

- c'est ton père Mariama.

- ce n'est pas le mien, il ne l'a jamais été.

- je sais qu'il s'est comporté mal avec toi mais il regrette Mariama et c'est l'essentiel. Je veux que tu lui accordes ton pardon et que vous reprenez à zéro. On ne vit qu'une seule fois.

- c'est au-dessus de mes forces.

- hey regarde-moi stp Mariama dit-elle; elle releva les yeux comme demander.
Voilà c'est bien maintenant écoute moi attentivement Mariama, que tu le veuilles ou non cet homme est ton père bien vrai qu'il t'a énormément fait souffrir mais c'est ton père Mariama. Il regrette tu sais, j'ai eu à discuter avec lui et il s'en veux de t'avoir traité ainsi et moi-même je l'ai blâmé et je lui ai dit toutes les conséquences que ses actes ont entraînées mais stp discute avec lui et pardonne.
Je suis sûre que ta mère de là où elle se trouve, elle l'a déjà fait.

Quand il a parlé de sa défunte mère, elle ne pût retenir ses larmes et elle accepta tout de même de discuter avec son père.

Mariama et son père étaient assis comme deux inconnus. Son père brisa le silence, il commença par s'excuser même s'il savait tous les mots du monde ne pourront effacer ces années de souffrance de sa part.

- je te pardonne papa dit Mariama.

Son père était soulagé et il l'a pris longuement dans ses bras.
Une fois qu'ils aient fini, Rahmane était content de lui, content d'avoir pu réconcilier sa fiancée et son père.

- merci de m'avoir poussé à revoir mon père sans toi j'aurais gardé cette haine en moi même si je sais que cela ne va pas être facile d'oublier mais je suis contente.

- tu vois quand tu veux tu peux. Il reste maintenant ta sœur Khady.

- OK fais comme tu veux.

- d'accord.

Ensemble ils sont retournés au point E.

Chez les Thiam, la tension était à son paroxysme. Coumba en voulait à ses frères pour le divorce de ses parents et de la situation dans laquelle leur famille est plongée ces dernières semaines.

Leur père avait convoqué la famille de tante Daro pour la libérer en bonne et du forme, ensuite il a ramassé toutes ses affaires et il a quitté la maison pour se trouver un autre logement.

Tante Daro était devenue comme folle, jamais elle n'avait imaginé perdre son mari et à son âge qui voudra d'elle. Elle rejetait comme toujours la faute à Mariama alors que la pauvre ne se soucie plus d'elle.

- tu vas où Khady? demanda sa mère.

- je vais faire cours dit-elle en partant.

Se retrouvant seule, elle vit ses années de mariage perdues ainsi parce qu'elle n'était pas d'accord avec la décision de son mari. Faut croire qu'il manquait une case à tante Daro.

- maman je vais à l'hôpital pour un rendez-vous dit Coumba au pas de la porte.

- hum hum.

Elle sortit de leur maison et retrouva son fiancé garé devant chez eux tout beau et parfumé.

- prête à faire la première rencontre avec notre bébé questionna Badou avec un sourire.

Sourire qui cachait sa souffrance, depuis qu'il avait annoncé à sa mère sa trahison, sa mère lui en voulait et à chaque fois qu'il allait la voir pour se faire pardonner, il récoltait toujours son refus.
Cette situation lui faisait mal mais bon il l'a bien cherché quand même.

- j'ai hâte mon amour.

Il démarra direction la clinique de Rahmane; ils avaient rendez-vous avec l'obstétricien que son cousin l'avait mis en rapport.

À la clinique, ils ont rapidement été reçues par l'obstétricien. À la fin de leur séance de consultation, la spécialiste leur a prescrit des médicaments et des vitamines; elle leur a aussi prodigué des conseils pour que Coumba ait une grossesse sans problème.

Ils sortirent de la clinique main dans la main et ils se dirigèrent vers le centre ville pour prendre leur déjeuner.

- tu as entendu ce qu'elle a dit la dame et j'espère que tu appliquera ses conseils. Je veux que mon enfant naisse en bonne santé et qu'il soit fort comme moi.

Elle releva insolemment ses yeux.

- il ou elle n'est pas encore né que tu m'oublies dit-elle en boudant.

- jamais mon cœur, tu sais que je te love.

- hum beau parleur.

Badou rit quelques instants mais son rire disparu en apercevant son ex-femme faire son entrée dans le restaurant.
Il ne l'avait plus revu depuis leur séance devant le juge; ce jour-là Sira ne lui avait adressé aucun regard. La revoir dans ce lieu public avait réveillé un truc en lui mais il ne saurait dire quoi. Il la trouvait belle ou beaucoup plus belle surtout avec ses formes généreuses qui avaient l'air d'avoir pris encore du volume.

Badou n'arrivait plus à détourner le regard de son ex-femme qui prit place juste en face d'eux, elle n'avait pas encore remarqué ce regard appuyé de la part de son ex.

- Badou qui est ce que tu regardes comme ça demanda Coumba.

Faut aussi remarquer que le regard son fiancé était tout sauf discret.

- personne, j'ai cru apercevoir une connaissance.

- hum.

- si tu as fini, je te ramène.

- mais Badou nous venons juste d'arriver.

- écoute Coumba j'ai du travail qui m'attend.

- d'accord on y va, tu as cassé mon délire dit-elle en se levant.

Badou la laissa sortir pour qu'il puisse "parler" avec son ex.

- Sira.

Elle releva les yeux pour toiser Badou qui se tenait droit comme un piquet.

- ah c'est toi.

- comment tu vas.

- je vais bien merci.

Même pas de "et toi" pensa Badou.

- Sira tu m'en veux pour...

- écoute Badou ce n'est ni un lieu ni le moment pour parler de notre divorce coupa-t-elle.
Si je t'en voulais réellement, j'allais tout te prendre: maison, argent, voiture et à cette entreprise à laquelle tu tiens tant; n'oublie que nous avions signé communauté de biens très cher ex-mari et que tu m'as trompé de surcroit donc stp Badou oublie-moi, reste loin de moi cracha-telle.

Badou ne savait plus où se mettre, la honte pouvait se lire sur son visage. Comment avait-il fait pour tromper une femme comme Sira? se demanda-t-il sincèrement.

- je crois que ta nouvelle fiancé t'attend là.

Elle nous a vu pensa-t-il se grattant la tête.

- heu ... Tu as raison. Au revoir Sira.

- c'est ça Badou dit-elle en reportant son attention sur le menu.

Badou sortit du restaurant et retrouva Coumba, plus qu'en colère devant sa voiture.

- tu te fiches de moi Badou attaqua-t-elle dès qu'il arriva à sa hauteur.

- hey tu ne cries pas dessus.

- je t'ai vu parler avec cette femme là-bas dit-elle la pointant du doigt et tu laisses celle qui porte ton enfant sous le soleil comme un poisson séché.

- c'etait mon ex-femme je prenais juste de ses nouvelles rien de plus.

- c'est à cause d'elle que tu veux que l'on rentre, ah je viens de comprendre n'est-ce-pas.

- monte dans la voiture dit-il en déverrouillant les portes.

Coumba le toisa et elle monta dans un taxi. Badou ne s'est pas gêné lui aussi à partir également de son côté.

Premier dispute de couple...

Quelques semaines plus tard...

Sira

J'ai finalement décroché le poste à mon plus grand bonheur et celui de mon père, mais pour ma mère c'est une autre partie de poker ; elle s'en fiche au fait de ma vie et elle ne s'en cache plus; façon je continue de vivre sans lui prêter attention mais c'est tellement dur d'y arriver.

Elle était ma confidente et là elle me sort un tout autre visage soit disant parce-que je ne sais pas ce je veux ; bien au contraire. J'ai justement parce que je sais exactement ce que je veux motakh ( c'est pourquoi) j'ai divorcé de l'autre couillon.

J'ai le malheur de le rencontrer en ville en compagnie de sa fiancée. Je revenais ce jour là de l'hôpital où je devais effectuer un bilan santé générale ; j'ai fait celle qui ne l'avait pas vu jusqu'à ce qu'il vienne me parler et me demander "si je lui en voulais"; Badou se fiche vraiment de moi, heureusement que j'ai su garder mon calme et lui répondre de façon sanglante ; il n'est pas prêt d'oublier mes paroles.

Celle qui me fait de la peine c'est bien sa maman, elle était à la maison la semaine dernière pour s'excuser du comportement de son fils et me demander de revenir prêt de lui mais j'ai gentillement refusé.
C'est au dessus de mes forces d'oublier l'infidélité, je peux tout supporter sauf ça.

Mon ex belle-mère s'en est allée ce jour là dessus et en colère contre son fils, même si j'ai divorcé de son fils; j'ai quand même essayé d'arrondir les angles entre eux pour qu'elle le pardonne comme moi mais je n'ai pas oublié pour autant.

~

J'ai pris du service il y'a tout juste une semaine et depuis lors je n'ai plus revu monsieur Dia et ses beaux yeux bleus. Je me suis surprise à penser à lui quand je suis rentrée chez moi après mon entretien et son beau visage m'avait hanté pendant des nuits. Je sais que ma mésaventure avec Badou doit me servir de leçon, je dois éviter les hommes et les fuir comme la peste mais avec "monsieur aux yeux bleus" c'est autre chose.

Il a tellement de choses en lui que j'aimerai découvrir. Il a attisé ma curiosité en quelque sorte et j'ai la nette sensation que c'est un"fruit défendu", un fruit qui soit dit en passant doit être appétissante.

Oulala tu t'égares ma chérie me rappela ma conscience.

Quand j'ai pris mes fonctions tout le personnel de la société était venu me souhaiter la bienvenue sauf lui et son attitude m'a un peu irrité, un tout petit peu rekk.

Ce n'est pas comme si je voulais le voir tamitt!

Hum je sais que je me perds dans mes propos mais j'avoue qu'il pouvait faire un petit effort quand même en tant que DRH pour voir je m'étais bien installée des choses dans ce genre.

- Mlle Djiba je vous parle depuis tout à l'heure. Vous m'avez l'air d'être dans la lune.

En parlant du loup, je vois sa queue. Il est encore plus croquant que la dernière fois avec ses yeux là. En fin de compte je me lasse pas de ce regard.

- Mr Dia murmurais-je comme si j'étais dans un de mes rêves super bizarre.

- Mlle Djiba j'espère que vous êtes bien installés. Je n'ai as eu le temps de vous souhaiter la bienvenue et je m'en excuse.

Ah Mr Dia va vraiment me rendre folle avec cette démarche, ses yeux et son sourire. Je bug carrément sur lui, je secoue ma tête pour me remettre les idées en place.

- je suis bien installée Mr Dia, mer..merci.

Faut bien que je sois une professionnelle pour qu'il ne se rende pas du grand intérêt qu'il suscite en moi.
S'il devait avoir un "fan's club yeux bleus", je serais la présidente je pense bien.

- Hum je vous laisse travailler Sira. Vous m'avez l'air d'être concentré.

Je suis très concentrée effectivement oui mais pas sur mon boulot ; sur vous évidemment.

Minute monsieur vient de prononcer mon prénom avec tellement de douceur, de sensualité et de...

- Hey vous êtres toujours avec moi? me demanda-t-il en souriant.

Comment peut-on être aussi beau? C'est vraiment injuste tout ça hein.

- dé..désolée Mr Dia. Je suis occupée effectivement.

À vous regarder rajoutais-je in petto.

- Tassem.

- comment?

- Appelez-moi Tassem; je veux dire Sira.

Prénom original pour un mec original!

- euh Mr Dia ...Tass... Tassem.

- travaillez bien alors Sira. On se voit à la descente.

Il va me rendre folle, j'ai juré.

- vous avez dit quelque chose me demanda-t-il près de la porte.

Oups tes pensées nous ont échappé.

- non rien.

- hum ciao bella me dit il avec un clin d'œil.

Je souffle dès qu'il referme la porte.

~

Après le départ de Tassem que j'aime son prénom, j'ai eu du mal à me sortir son visage de ma tête et je n'avais que son prénom en tête; à cause de cela j'ai accumulé du retard dans mon travail et résultat je rentre chez moi assez tard.

Je range mon bureau, met mes classeurs en ordre et je sors avec mon sac à main et mes clés de voiture petit de la part de mon père.
Les couloirs sont vides et j'aime ce silence. Comme au premier jour je cours pour rattraper l'ascenseur et ouf j'ai réussi.

- vous aimez courir vous.

Et vous avez le don de rester dans le noir vous pensais je in petto.

- je ne voulais pas rater l'ascenseur.

- hum je vous comprend Sira. Vous rentrez bien tard Mlle.

C'est de votre faute, vous avez occupé toutes mes pensées jusqu'à m'empêcher de faire correctement mon boulot.

- j'avais du boulot et vous Tassem.

Oh je meurs là quelle sourire!

- je voulais me retrouver seul avec vous.

- pardon!

- j'ai dit Sira que je voulais me retrouver seul avec vous; c'est claire maintenant répète-t-il en s'avançant jusqu'à ma hauteur.

Mon Dieu vient moi en aide, cet homme est le diable.

À Suivre...

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2698 mots freelady_s wakh si bokk 😏😏😏😏.

Désolée des fautes, je suis enrhumée et flemme de relire la partie😢😢😢

Vos avis et impressions svp...

Merci et à bientôt.

21/04/2018 DEEKHA15