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Chapitre 1

Narrateur Externe

Une fois de plus, la jeune Mariama venait de sortir de chez elle pour se rendre en centre ville.
Elle se déplaçait difficilement à l'aide de ses béquilles jusqu'à l'arrêt de bus. Elle salua chaleureusement avant de patienter l'arrivée de ce dernier. Elle profita de cet instant pour réfléchir à sa vie depuis sa naissance depuis maintenant.

Elle se rappela de ses sept ans, elle était assise sur la natte avec sa maman qui lui demandait d'être forte et de ne pas se laisser aller et que sa condition était l'œuvre du tout puissant.

Elle sourit timidement se disant à cette époque, elle ne comprenait rien de la vie et croyait tout ce que lui racontait sa défunte mère sur sa condition.
En effet Mariama était handicapée et elle se déplaçait à l'aide de béquilles qu'elle a fabriqué elle-même faute de moyens pour s'en acheter des neuves.

Mariama était née normalement comme tout être humain mais hélas elle n'a pas pris le vaccin contre la polio étant bébé d'où son handicap.
Sa mère lui faisait croire qu'elle était née ainsi mais elle a découvert après le décès de sa celle-ci que c'était à cause de son père si elle est dans cet état.

À l'époque elle devait avoir quelques mois et c'était le moment pour prendre le vaccin contre la polio.

Sa maman comme toute bonne mère est allée le soir prévenir son époux que demain matin elle amènerait la petite Mariama à l'hôpital pour les besoins de la vaccination.
Son mari l'écouta d'une oreille attentive avant de l'interdire de sortir de la maison avec son enfant car selon lui les blancs mettaient des substances dans leur vaccin pour empêcher les filles une fois adulte de procréer.

Ironique ça l'est!!!Mère Dianké essaya de dissuader son mari sur ses propos infondés en vain. Elle se disait que c'était juste un moyen pour son mari de l'empêcher d'aller à l'hôpital ou qu'il pensait devoir débourser de l'argent.

Elle retourna dans sa chambre et le lendemain elle n'y ait pas allé respectant la décision de son mari.

Quelques mois après à l'âge où le bébé doit faire ses premiers pas, Mariama avait des difficultés à se tenir debout. On l'amena à l'hôpital et le médecin diagnostiqua la polio.
Sa mère fut dévaster par la nouvelle et le mari rejeta la faute à sa femme se dégageant ainsi de toute responsabilité.
Une semaine plus tard, Père Mamadou prenait une seconde épouse et c'était le début du calvaire de mère Dianké et de sa fille.
Humiliée, battue elles l'étaient.
Elle quitta ce bas monde laissant une fillette handicapée de dix ans seul au monde dans une famille où elle n'était considérée.

Elle dût s'armer de courage très tôt et s'est prise en charge toute seule.
Avec l'aide d'une ONG venue dans la région elle eût des béquilles pour se déplacer.
Plus le temps passé, plus ses béquilles devenaient trop petites pour elle. Elle eut d'énormes problèmes pour ce déplacer et elle demanda un jour de l'argent à son père et ce dernier lui répondit: "va faire la manche comme tes semblables. Je ne suis pas le père d'une infirme et que tous ses enfants étaient normaux".

Elle s'était mise à pleurer toutes les larmes de son corps et c'est à partir de ce moment qu'elle s'était décidée de suivre le conseil de son père.

*
* *

Le bus arriva et comme à chaque fois les personnes se bousculaient pour monter. Mariama fut pousser par un jeune homme et elle se retrouva par terre.
Elle se releva avant de monter dedans.
A chaque fois qu'elle monta dans un bus, elle profitait de l'occasion pour gratter quelques sous aux passagers et à chaque fois c'est avec des regards de mépris de certains, de pitié pour d'autres et même de dégoûts qu'elle voyait mais avec le temps elle s'était habituée s'armant toujours de son éternel sourire qui lui donnait un visage angélique.

Elle descendit à son arrêt habituel. En traversant la route une range rover faillit lui roulait dessus et elle s'arrêta de justesse à quelques millimètres d'elle. Elle ferma les yeux attendant ainsi son heure.

Le conducteur descendit pour vérifier que Mariama n'avait rien et il fut soulager et feu qui l'intriguait le plus c'était cette muse debout au milieu de la route à l'aide de béquilles.

-excusez-moi Mlle je ne vous avez pas vu.

Elle resta un moment à fixer le jeune homme avant qu'il ne lui sourit timidement.
Elle se disait que sa voix était d'une douceur qu'elle donnerait tout pour l'entendre à nouveau.

- ce n'est rien monsieur. C'est moi qui m'excuse je n'ai pas regardé avant de traverser.

Elle continue son chemin n'attendant pas de réponse du jeune homme.
Elle s'installa sur sa place en priant pour avoir une bonne journée car les personnes donnant l'aumône de nos jours se font rares.
La plupart des personnes le font juste parce que leur marabout leur a demandé ou parce qu'ils sont dans le pétrin et ils sont besoin de Douas.

Elle sourit en repensant au jeune homme de tout à l'heure.

*
* *

Quant au jeune homme, il s'appelait Abdou Rahmane Dramé fils de l'ambassadeur du Sénégal au Canada.
Il avait une réunion importante avec le ministre de la santé à propos de l'ouverture prochaine de sa clinique.

Rahmane comme l'appelait son entourage était un jeune homme plein de vie toujours souriant. Il faisait 1,80 m de teint noir et des yeux marrons, ses fossettes faisaient son charme.

Il arriva au ministère avec l'image de cette jeune femme en tête, il se promit qu'il ferait tout pour la revoir au retour.
Il salua les agents de sécurité avant de prendre l'ascenseur jusqu'au bureau du ministre.

La secrétaire qui était en totale admiration devant ce beau spécimen n'attendait plus la sonnerie de son téléphone.

- Mr Dramé vous pouvez rentrer.

Il la remercia avant d'entrer. Sa réunion se passa parfaitement sans problème et il obtint l'autorisation qu'il lui fallait pour sa clinique.

Tout au long de son entrevue il pensait à la belle jeune femme de ce matin.
Au retour, il s'arrêta au feu et comme à chaque fois il sortit son portefeuille pour donner l'aumône ou aider comme il aimait le dire.

On tapa à sa vitre et il la fit descendre et là le choc. Devant lui se tenait la jeune femme de ce matin sourire aux lèvres.

-Rebonjour Mlle.

Mariama battit des cils un moment avant de reconnaître son interlocuteur. Elle baissa la tête avant de répondre.

- Rebonjour Mr...

Rahmane lui tendit un billet de dix milles francs avant de s'avancer et de se garer au bas côté.
Mariama repris sa place et rangea l'argent dans sa pochette.

-Euh... excusez-moi Mlle...

Elle releva les yeux et vit le jeune homme se tenant devant elle en souriant. Elle lui rendit son sourire avant qu'elle ne prit ses béquilles pour se mettre à sa hauteur.

-je peux vous aider.

- j'aimerais connaître votre nom si possible.

- et pourquoi...

-c'est la deuxième fois de la journée que l'on s'est croisé et ce n'est pas un hasard. Vous m'avez porté chance ce matin...

- je m'appelle Mariama Thiam.

- Abdou Rahmane Dramé pour vous servir Riama.

Elle rit de bon cœur avec lui. Ils se regardèrent dans les yeux ne sachant plus quoi dire. Rahmane chercha un sujet de discussion mais ne trouva rien.

- bon je vais vous laisser Riama au plaisir de vous avoir connu.

- au revoir Rahmane.

Il prit congé et chacun d'eux se remémorer des gestes de l'autre ...

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Salut, je viens de débuter cette nouvelle histoire entre Mariama et Rahmane en espérant qu'elle vous plaira.

N'oubliez pas de faire la pub de la chronique.

Merci et à bientôt pour la suite inchaAllah.

DEEKHA15

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