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Chapitre 5

Le coup de sifflet retentit.

Hayama se précipita vers le camp adverse non sans rester sur ses gardes, dribbla ses adversaires sans problème et mit un dunk. Tout ceci se passa avec une telle facilitée qu'il en fut presque déçu :

« J'aurai pensé qu'il y aurait plus de résistance ! », s'exclama-t-il.

L'équipe adversaire pesta, agacée de s'être ainsi fait avoir. Hayama retourna auprès de ces coéquipiers, tout content :

« Vous avez vu ? J'ai géré cette action tout seul !

- C'est bien Kotaro mais reste sur tes gardes, prévint Mibuchi. C'est à eux de contre-attaquer. »

Le blond hocha la tête.

Cependant, défendre fut aussi facile qu'attaquer. Kyoshi n'eut aucun mal à récupérer la balle qu'il envoya à Nebuya et ce dernier parvint à marquer un nouveau panier. Hanamiya, stupéfait, fixa Terasawa mais le capitaine adverse ne lui jeta pas un regard.

« Décidément tu nous as fait peur pour rien, accusa Nebuya en foudroyant l'ébène du regard.

- Leur attitude n'est pas normale, rétorqua Makoto.

- Peut-être se sont-ils assagis ? » proposa Hayama.

Le métis eut un rictus :

« Ouai. Tout le monde ne reste pas un enfoiré. »

Lui et Hanamiya se fusillèrent du regard.

Le match reprit. Makoto reçut la balle et se dirigea vers le camp adverse, mais Terasawa lui barra le passage. Face à face, concentré au possible, Ichiro ricana :

« Ca n'a pas l'air d'aller fort avec tes coéquipiers.

- La ferme. »

Hanamiya tenta de passer mais l'autre parvint une nouvelle fois à le bloquer :

« Le problème Makoto-kun, c'est que tu ne sais pas faire profil bas. Regarde la réputation que tu as maintenant. Tout le monde sait qu'il faut se méfier de toi ! »

Makoto l'ignora, passa subitement la balle à Mibuchi qui tira un trois points. Il se détourna ensuite de Terasawa pour se remettre en position mais se crispa en entendant l'autre rire une nouvelle fois :

« J'ai fait quelques recherches sur toi tu sais. Je sais pourquoi tu agis ainsi. »

Il ne l'écouta plus, accéléra le pas. En voyant Kyoshi et les autres féliciter Mibuchi pour son tir, il s'énerva :

« Arrêtez de vous amuser, ce match est sérieux ! »

Il manqua de déglutir face aux regards des autres rois. Nebuya allait lui répondre une réplique cinglante quand Kyoshi intervint :

« Le basket est fait pour s'amuser Hanamiya. Si tu ne peux pas comprendre ça, tu n'as rien à faire sur ce terrain. »

Makoto serra les poings. Il leur tourna le dos, prêt à se remettre à jouer. L'ambiance était maintenant glaciale.

Les deux premières périodes passèrent à une vitesse fulgurante, pendant laquelle les rois enchainèrent les paniers. Les Shittoheddo tentaient tant bien que mal de se défendre mais c'était misérable, il ne faisait pas le poids. A la mi-temps, chaque équipe parti se reposer.

Hanamiya resta à l'écart de ses coéquipiers, passablement énervé. Ils avaient bien trop pris la confiance ce qui n'avait rien de rassurant. Après tout, Makoto était passé maître dans la ruse. Et quelle meilleure manière de piéger quelqu'un que de lui faire baisser sa garde ?

Le capitaine de Kirisaki Daichi pesta intérieurement. Tant pis, si les autres rois ne souhaitaient pas l'écouter, ils n'avaient qu'à se démerder.

La troisième période débuta et une nouvelle fois, cela s'annonça facile.

Hayama dribbla vers le panier adverse sans que quiconque ne parvienne à l'arrêter. Cependant, cette fois-ci, au lieu d'atteindre son but, il trébucha et tomba à terre. Surpris, les joueurs restèrent d'abord sans voix avant de se précipiter vers le blond.

Hanamiya fronça les sourcils : il l'avait vu. C'était rapide, subtile, mais il avait bien aperçu un joueur des Shittoheddo faire un croche-pied à son coéquipier.

Mais le joueur en question se précipita également auprès de Hayama et lui tendit la main :

« Tout va bien ? Excuse-moi, c'est ma faute si tu es tombé ! »

Il faisait passer ça pour une maladresse, sérieusement ? Et Hayama, tout innocent, accepta son aide pour se relever :

« Pas de soucis, je me suis moi-même précipité ! »

La coach Araki siffla la faute puis les joueurs se préparèrent à reprendre. Terasawa, chargé de marqué Hanamiya, ricana :

« Tu vois Makoto-kun, c'est comme ça qu'il faut jouer. »

Nouveau coup de sifflet. Cette fois-ci, Hayama parvint à marquer, et ce en quelques secondes à peine. Terasawa ajouta, narquois :

« Si on excuse, comment peuvent-il se méfier de nous ? »

Makoto se figea. Ces enfoirés ... Et évidemment, ni Hayama, ni personne n'avait réalisé qu'ils étaient tombés dans leur piège !

Hanamiya fit volte-face et se dirigea à toute allure vers son équipe qui célébrait une nouvelle fois ce vulgaire panier :

« Hayama fais plus attention, ordonna-t-il. Ce type n'hésitera pas à te refaire le même coup.

- Hein ? Oh, tu calmes Makoto, il n'a pas fait exprès !

- Il veut te faire croire ça, mais c'était clairement volontaire. On ne fait pas un croche pied pareil 'par mégarde' ! »

Mibuchi s'interposa entre eux :

« Makoto, parles lui autrement. Kotaro ne mérite pas que tu t'adresses à lui sur ce ton.

- Je m'adresse à lui comme je le souhaite, surtout s'il est trop con pour voir qu'on se moque de lui !

- Putain, je vais vraiment t'en foutre une ! », gronda Nebuya.

Hanamiya regrettait amèrement de ne pas jouer ce match avec Seto et les autres. Au moins avec eux il savait se faire respecter et parvenait à garder son sang-froid ! Mais quand il s'agissait des autres rois, c'étaient une catastrophe, pour la simple raison qu'ils croyaient tous en leur talent propre. Il n'y avait vraiment qu'Akashi pour gérer Mibuchi, Nebuya et Hayama !

Quant à Kyoshi ... En temps normal, c'était le plus facile à diriger. Mais aujourd'hui, Kyoshi le détestait et n'acceptait aucun de ses ordres. Putain de merde ...

« Laisse-nous jouer tranquillement, menaça Nebuya. Sinon je te jure que je vais pas me retenir. On mène le score, ils pourront pas nous rattraper. Ce match est gagné d'avance, alors ferme là et fait profil bas ! »

Faire profil bas, faire profil bas ... Tout le monde lui disait cela et Hanamiya commençait sérieusement à penser qu'il allait s'exécuter.

A nouveau le match reprit. Makoto resta en arrière, regarda Mibuchi recevoir la balle et passer des adversaires. Cependant, les joueurs de Shittoheddo parvenaient cette fois-ci à faire barrage, donnant davantage de fil à retordre au joueur de Rakuzan.

Étrange ... Pourquoi un tel revirement ? Hanamiya balaya le terrain du regard, aperçut Nebuya marqué un joueur et Kyoshi marqué Terasawa. Hayama, lui, était bien trop en avant et essayait d'aider Mibuchi.

Et soudain, Hanamiya le vit. Il aperçut Terasawa positionner sa jambe, la glisser près de celle de Kiyoshi. Il l'aperçut préparer son action pendant que tout le monde, y compris l'arbitre, avait les yeux rivés sur Mibuchi.

Makoto pesta.

« Reo ! », s'écria-t-il.

Surpris de cette appellation, Mibuchi jeta un œil en arrière, aperçut Hanamiya près à recevoir la balle. Il hésita une demi-seconde avant de lui faire la passe, croyant que Makoto avait une stratégie pour passer la défense adverse ... et quelle ne fut pas sa surprise quand il le vit faire la passe à Kyoshi !

Ne s'attendant pas à cela Teppei n'eut pas le temps de tendre les mains : il se prit la balle dans l'épaule, recula sous le choc et percuta Terasawa. Ce dernier, pris de court, tomba à la renverse. La balle tomba à terre, roula en dehors du terrain, faisant siffler l'arbitre.

Hanamiya ne put esquiver, se prit de plein fouet le poing de Nebuya, manqua de tomber sous le choc. Une douleur fulgurante traversa son visage tandis que le hurlement du métis s'élevait :

« Je vais te buter enfoiré ! Je vais réellement te buter !

- Arrête Nebuya, tu risques d'être expulsé du terrain ! », intervint Hayama.

Mibuchi et Kiyoshi les rejoignirent. A nouveau, Hanamiya se prit ces regards. Ces regards d'incompréhensions et de dégoûts, de haine et de colère.

« Qu'est-ce qui t'a pris ? », interrogea Reo, le ton sec.

Makoto le dépassa sans lui adresser le moindre regard. Cependant, il pesta à l'adresse de Teppei :

« Fais gaffe à tes putains de jambes, crétin. »

L'expression de Kyoshi se changea en surprise.

A nouveau en position, Hanamiya croisa le regard noir de Terasawa, un regard amer emplie de rage. Hanamiya fronça les sourcils, loin d'être intimidé. Il avait pris sa décision : il ne comptait pas faire profil bas.

Quand le coup de sifflet retentit, tout le monde écarquilla les yeux : Hanamiya subtilisa la balle à Hayama, tira un trois points qui entra directement dans le panier. Le blond lança un regard ahuri à l'ébène, ne comprenant pas comment ni pourquoi son propre coéquipier lui avait pris la balle.

Makoto empêcha ses coéquipiers de faire la moindre action durant toute la troisième période. Empêchant quiconque de faire la moindre action en fait. Quand la période prit fin, Nebuya manqua d'en recoller une à Hanamiya mais Mibuchi l'en empêcha. Après tout, malgré le jeu de leur coéquipier, ils continuaient à mener au score.

Enfin, la quatrième et dernière période débuta. Cependant, Hanamiya comprit que les choses avaient changé : Terasawa le marqua immédiatement, l'empêchant d'avoir accès à la balle.

« Ah, tu es malin Makoto-kun. Empêcher la balle d'être trop longtemps en jeu, afin que nous n'ayons pas le temps de blesser qui que-ce-soit ... J'avoue que tu es un challenger à la hauteur.

- Connard ... Qu'est-ce que tu veux à la fin ? Pourquoi tu t'acharnes sur eux ?

- Je t'en prie, tu sais pourquoi. Pour plein de raisons ! »

Hanamiya tenta de passer mais Terasawa lui fit dos, lui bloquant le passage et parvenant, par un discret mouvement, à lui mettre le coude dans le thorax. Makoto grimaça, fit un pas en arrière, mais Terasawa recula également :

« Vous autres les rois, tout comme la génération miracle, vous vous croyez sur un piédestal. Vous avez des rêves fous, des illusions ... il faut bien vous ramener sur terre ! Mais tu connais ça, non ? Tu as toi-même cette motivation ! »

Hanamiya serra les dents, jeta un œil aux autres joueurs qui se disputaient la balle, tenta encore de passer mais se reprit un coup.

« Reste tranquille Makoto-kun. Tu m'as suffisamment énervé, tu ne crois pas ? Oser me faire tomber, m'humilier devant tout le monde ... Tu es encore plus chiant que l'année dernière. »

La voix de Terasawa avait changé, était devenue plus sombre. Makoto lui lança un regard noir mais un sourire arrogant borda ses lèvres :

« Au lieu de bavasser, concentre-toi sur le match.

- Quoi ? »

Hanamiya força le passage, le bouscula avec violence et le dépassa, ce sans avoir été vu de Araki qui - malgré son statut de coach - était fairplay et aurait sûrement sifflé une faute. Mais il se fit bloquer par un second joueur avant que Terasawa ne revienne à la charge par derrière.

« Makoto-kun, je crois que tu es plus naïf que tu ne le pense.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? »

Il se prit un coup dans la côte, hoqueta de douleur. Soudain, une pensée lui traversa l'esprit. Actuellement, ce n'était pas ses coéquipiers qui était pris au piège, mais lui !

Terasawa vint susurrer près de son oreille, moqueur :

« Depuis le début, tu ne penses qu'à protéger tes petits copains. Mais Makoto ... ça a toujours été toi, notre cible. »

Hanamiya ne l'avait pas remarqué. Il n'avait pas remarqué le pied de Terasawa qui, comme avec Kiyoshi, était venu se glisser près de sa jambe. Et à dire vrai, il n'eut même pas le temps d'y faire attention : l'autre joueur qui lui barrait la route lui donna un violent coup dans l'estomac, bloquant net sa respiration, alors qu'au même instant Terasawa balayait sa cheville blessée.

Son souffle coupé ne lui permit pas de hurler. Il ne put même pas se rattraper convenablement, s'écroula par terre, sentit sa tête heurter le sol alors qu'il cherchait misérablement de l'air. Une main sur son ventre, l'autre sur sa cheville, il avait les yeux écarquillés de terreur, tentait péniblement de garder son esprit clair, mais sa vision était devenue floue, les sons environnants ne lui parvenaient plus. Il n'entendait plus rien si ce n'est les battements frénétiques de son cœur, la panique sourde hurlant dans son crâne.

« MAKOTO ! », s'écria Mibuchi en l'apercevant au sol.

Araki siffla immédiatement avant de se précipiter sur le terrain, confuse et inquiète : que s'était-il passé ? Elle n'avait rien vu venir !

Mais le premier aux côtés de Hanamiya, ce fut Kiyoshi. Il se jeta auprès de lui, mit une main sur son épaule ... et fut repoussé violemment. Teppei ne cacha pas sa stupeur, encore moins en voyant Makoto se relever malhabilement, la jambe tremblante et les dents serrées.

« Qu ... Makoto, at ... débuta Hayama.

- La ferme. Me gênez pas. »

La froideur dans la voix du blessé figea les quatre autres rois ainsi que Araki.

Aux abords du terrain, l'équipe de Kirisaki Daichi avait accouru et observait la scène avec angoisse et colère. Dès l'instant où ils avaient vu leur capitaine tomber, ils s'étaient précipités dehors. Et à présent, ils pouvaient le certifier : leur capitaine était dans une colère noire.

Terasawa fit une moue innocente :

« Je suis navré Makoto-kun. Je pensais pouvoir y aller à fond ! »

Nebuya fronça les sourcils :

« T'es sérieux là ? T'as vu comment il est tombé, tu vas me faire croire que c'était un accident ?! »

Hanamiya pesta :

« Oui, c'était un accident.

- Quoi ?! s'étrangla Hayama. Mais, Makoto tu ... !

- C'était un accident. »

Terasawa aborda un sourire narquois et repartit avec ses coéquipiers.

« Makoto, pourquoi t'as dit un truc pareil ? interrogea Reo. Il l'a clairement fait exprès, c'est ...

- Quoi, il vous a fallu quatre période pour réaliser que j'avais raison ? »

Ses coéquipiers se turent. Hanamiya pesta, irrité :

« Vous l'avez dit vous-même : on mène au score. Et ces enfoirés se sont débrouillés pour que Araki-san ne voit rien. Vous croyez vraiment que ça vaut le coup de partir dans un débat sur qui a tort, qui a raison ? Ils se serviront seulement de cette dispute pour nous insulter de tricheur, et pour prendre le complexe malgré tout. »

Sur ce il s'apprêtait à se remettre en position mais Kiyoshi le retint :

« Hanamiya, est-ce que tu es blessé ? »

Makoto lui jeta un regard. La douleur dans sa jambe se fit plus forte, comme pour manifester une réponse positive. Il se détourna sèchement :

« Qu'est-ce que ça peut faire ? »

Oui, qu'est-ce que ça pouvait faire ? Ce n'était rien, comparé à ce qu'il avait fait subir à Teppei. Ce n'était rien du tout, rien qu'une vulgaire entorse dont la douleur disparaitrait dans les prochaines semaines. Hanamiya n'était pas croyant, mais à cet instant il lui sembla que le karma s'était retourné contre lui, qu'une puissance divine s'était décidée à le punir aujourd'hui.

Kiyoshi fronça les sourcils :

« Tu sors.

- ... Quoi ?

- Tu m'as entendu. Hanamiya, vas sur le banc. »

Makoto fit volte-face :

« Tu te fous de moi ? Tu oses me donner un ordre ?!

- Il reste seulement une minute, je ne veux pas qu'on prenne de risque inutile.

- On mène au score, ils ne pourront jamais nous rattraper en aussi peu de temps, merde ! Je suis encore capable de jouer !

- Ces enfoirés sont capables de s'en prendre à toi une nouvelle fois !! »

Le silence s'abattit. Hanamiya ouvrit grand les yeux, muet face à la colère de Kiyoshi.

Mibuchi s'avança :

« S'il te plait, fais nous confiance Mako.

- On s'occupe du reste, alors repose toi ! », intervint Hayama.

Nebuya vint poser sa main sur son épaule :

« Il te faudra être en forme pour fêter notre victoire. »

Comment était-il censé réagir face à de telles paroles ? Le capitaine de Kirisaki resta muet, finit par détourner le regard et hocha la tête. Ses camarades lui sourirent et se remirent en position tandis qu'il sortait du terrain.

Yamazaki et Hara se précipitèrent vers lui, suivit de près par Seto et Furuhashi, et l'accompagnèrent jusqu'au banc. Hanamiya n'avait pas pour habitude qu'on soit ainsi aux petits soins pour lui et resta dubitatif et surtout gêné quand Seto s'agenouilla devant lui et releva son pantalon de façon à examiner sa jambe.

Matsumuto ne tarda pas à les rejoindre, trousse de soin en main, et confia la pommade ainsi que les bandages à Kentaro.

« Je peux m'en occuper seul..., souffla Makoto.

- Vu comment tu prends soin de toi, j'ai un doute », répondit Seto.

Le coup de sifflet annonçant la reprise retentit. Hanamiya leva les yeux vers le terrain, vit les rois sans couronnes se battre avec rage contre leurs adversaires. Il grimaça en sentant la froideur de la crème contre sa jambe, jeta un regard agacé à Kentaro mais ce dernier l'ignora.

Makoto frissonna soudain, non pas à cause du froid mais suite à la présence qui venait de se manifester :

« Pourquoi ? »

L'équipe complète de Kirisaki Daichi hurla de terreur, se tourna d'un même geste avec Kuroko qui était tranquillement assis à côté de leur capitaine. Hanamiya, les yeux écarquillés, pesta : il détestait la faculté du joueur fantôme !

« Pourquoi quoi ? grogna-t-il.

- Pourquoi as-tu protégé Kyoshi ? »

Makoto redoutait cette question. Il se mit à fixer le match, de peur de croiser le regard de ses coéquipiers. Ceux-ci le regardaient sans comprendre l'interrogation de Kuroko : comment ça 'protéger' ?

« Lorsque tu as jeté la balle sur lui, c'était pour le protéger de Terasawa, n'est-ce pas ? indiqua Tetsuya. En fait, toutes tes actions lors du match étaient pour protéger tes coéquipiers. Pourquoi ?

- ... Qu'est-ce que j'en sais ? »

Kuroko le regarda puis s'attarda à son tour sur le match qui prenait fin :

« Je te ne te pardonnerais jamais d'avoir blessé senpai. Mais ... pour aujourd'hui, merci. »

Le coup de sifflet final vrilla l'air. Les rois sans couronne encore en jeu explosèrent de joie sous le regard de Hanamiya, qui sentit une étrange chaleur se répandre dans son cœur. Cette chaleur s'intensifia davantage quand Seto lui ébouriffa les cheveux :

« ... Je déteste quand tu fais ça, affirma le capitaine.

- Menteur, se moqua son camarade.

- Makotoooooo ! », s'écria Kotaro en se précipitant vers eux.

Hanamiya hoqueta de surprise, se prit de plein fouet le blond qui se jeta dans ses bras et qui les fit tous deux tomber à la renverse, faisant exploser de rire les autres basketteurs. Mibuchi soupira, inquiet :

« Kotaro, fais attention, tu vas le blesser encore plus ! »

Makoto fit mine d'être énervé par toute cette agitation, mais les rougeurs sur ses joues révélèrent son embarra.

Soudain, Nebuya se retourna :

« , vous allez où sales enfoirés ?! », s'écria-t-il.

Les joueurs des Shittoheddo, qui commençaient à se déplacer vers la sortie, se figèrent un instant sous le cri ... Avant de prendre la fuite en vitesse, appréhendant une quelconque punition. Nebuya amorça un mouvement pour les poursuivre mais Mibuchi le retient :

« Laissons-les pour l'instant. On demandera à Sei-chan de s'occuper d'eux. »

Le métis fit la moue mais hocha la tête. Il jeta ensuite un œil à Hanamiya qui s'était relevé, soutenu par ses coéquipiers, et s'approcha de lui avant de s'incliner :

« Hanamiya, je suis désolé. Je n'aurai jamais dû te frapper, ni même te parler de cette façon.

- ... Non, soupira Makoto. C'est à moi de m'excuser. »

Eikichi releva la tête avec surprise, Hanamiya avala sa salive. Fébrile, il osa enfin prononcer ces mots, ces trois petits mots si durs à dire :

« Je suis désolé... »

Il glissa son regard vers les autres rois puis vers Kirisaki Daichi, et baissa la tête :

« ... pour tout. »

Ce fut le silence. Qui n'aurait pas été surpris d'entendre Hanamiya Makoto s'excuser et ce avec une telle authenticité ?

Pas Imayoshi visiblement, puisque celui-ci débarqua de nul part pour enlacer le capitaine de Kirisaki Daichi, tout sourire :

« Je suis si fier Mako-chan ! Le petit poussin prend son envol ! »

L'instant d'émotion vola en éclat. Hanamiya se retourna vivement, amorçant un geste pour le frapper :

« Qui est le poussin, sale serpent ?!

- Ahah, prends garde Mako-chaaaan ! Tu vas aggraver ta blessure !

- Bon sang Imayoshi, ne l'énerves pas ! », s'agaça Mibuchi.

Le coach de Yosen vint interrompre leurs chamailleries :

« S'il vous plaît tout le monde. Comme convenu, nous allons pouvoir garder le complexe sportif. Et pour célébrer votre victoire ... J'accepte de tous vous inviter au restaurant ! »

Elle leur sourit. Les rois et Kirisaki n'eurent même pas le temps de répondre que des hurlements de joies se firent entendre derrière eux : les autres basketteurs avaient fini par les rejoindre et l'annonce de Araki les avait emplies de joie.

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