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Chapitre 1


Lorsque le coach de Yosen l'avait contacté, Hanamiya ne s'était pas attendu à une telle demande. Procéder à un entraînement mixte au moins une fois toutes les semaines, afin que les équipes s'entraident dans leur progression ? Quelle blague.

Le capitaine de Kirisaki Daichi n'avait aucune envie de supporter les autres équipes. Déjà qu'il avait ses propres coéquipiers à gérer, ainsi que ses études ... et puis quel intérêt de s'entraîner ? La Winter Cup était finie ! Il n'y aurait plus de tournoi avant l'an prochain, et la plupart des joueurs comptaient arrêter le basket, Hanamiya le premier !

Ah, oui. Il oubliait que ces imbéciles jouaient pour la 'passion du sport'. Quelle blague.

Mais revenons au plus important : si Hanamiya trouvait tout cela stupide, pourquoi avait-il accepté de participer à cet entraînement, quitte à recevoir les regards noirs et les insultes de ses coéquipiers ? La raison était simple : faire descendre tous ces abruties de leur petit nuage scintillant. C'est vrai quoi : Kirisaki Daichi aimait saboter les rêves d'autrui. C'était leur marque de fabrique ! Alors autant le faire jusqu'au bout ! Et puis ce serait excellent de voir les têtes déconfites des joueurs de Seirin !

Voilà pourquoi, en cette fraîche matinée dépourvue de cours, Hanamiya Makoto se trouvait dans la cuisine de son appartement, attablé devant un délicieux petit déjeuner. Quand le chocolat chaud entra en contact avec son palet, il laissa un sourire satisfait lui échapper : que Dieu bénisse celui qui avait inventé cette merveille !

Sa mère entra à son tour dans la pièce, à demi-ensommeillée et vêtu d'un pyjama jaune de très mauvais goût. Hanamiya ne fit aucun commentaire, quand bien même ses pantoufles en forme de lapin étaient ... ridiculement drôle.

« Bonjour mon cœur ... », salua la femme dans un bâillement.

Elle vint l'embrasser sur la joue et partit se faire un café.

Naname Hanamiya était âgée de 40 ans. Elle possédait de longs cheveux ébènes et lisses, ainsi que de beaux yeux gris métalliques. D'une douceur sans égale, elle travaillait comme institutrice dans une école primaire, ce qui l'avantageait pour deux raisons : elle adorait les enfants, et cela lui laissait du temps pour voir son fils adoré !

« Tu vas à ton entraînement, c'est ça ? demanda-t-elle une fois assise.

Oui. Je serais normalement rentré pour 19h. Si ce n'est pas le cas, ne m'attends pas pour manger. Et ne veilles pas trop tard. »

Elle fit une moue boudeuse :

« Oh, ne me donnes pas d'ordres jeune homme ! »

Il leva les yeux au ciel et débarrassa. Naname prit une gorgée de café mais fit une grimace, ce qui fit soupirer son fils :

« C'est chaud maman. Attention. »

Elle lui tira la langue et Makoto retint un sourire devant l'immaturité de sa génitrice. Il retourna ensuite dans sa chambre afin d'achever de se préparer et profita de sa légère avance pour envoyer un sms à ses coéquipiers. Sms qui précisait bien que si ces imbéciles avaient le malheur de sécher cet entraînement, ils subiraient une punition trop horrible pour que cette fanfic se permette de la décrire.

Le premier à répondre fut Hara qui répondit un poétique "Va te faire foutre". Les autres joueurs suivirent le mouvement et Hanamiya eut le droit à un splendide florilège d'insultes. Loin de s'en soucier, habitué qu'il était à ce genre d'attitude, Makoto partit se brosser les dents avec l'intime conviction que tout le monde serait présent.

Il retourna ensuite dans le hall où il mit ses chaussures ainsi que son manteau, et entreprit de quitter l'appartement. Mais c'était sans compter sur sa mère bien trop tactile qui vint l'enlacer par surprise dans une tendre étreinte. Comme à chaque fois, l'adolescent rougit d'embarra. Cependant il la laissa faire, puis l'embrassa sur la joue quand elle le lâcha.

« A ce soir mon grand, passe une bonne journée !

— Mm ... »

Il ouvrit la porte.

« Ah, chéri ?

— Quoi encore maman ?

— ... Ton père serait fier de toi. »

Makoto ne répondit pas et s'engagea dans le couloir de l'immeuble.

En descendant les escaliers, il songea aux derniers mots de sa mère. Son père serait fier de lui ? Fier de quoi au juste ? Qu'il soit un véritable génie, premier de sa promotion ? Ou bien ... qu'il continue à jouer au basket, à s'entraîner chaque jour comme si sa vie en dépendait ?

Hanamiya grogna, agacé, en priant pour que ce ne soit pas la dernière option. Mais il se doutait que c'était sans aucun doute celle-ci dont parlait sa mère. Sauf qu'il n'y avait pas de quoi en être fier. Du moins, pas dans la mesure qu'imaginait Naname.

Fier de ses coups bas, de ses tortures, de son sadisme, Makoto l'était. Fier de gagner, de jouer avec ses coéquipiers, de s'amuser ... ça, Makoto ne l'était pas. Parce qu'il ne s'amusait pas, il ne profitait pas d'un moment de bonheur quand il jouait. Il détestait le basket et tous ces abrutis qui le pratiquaient.

« Mako-nii-san ! », s'exclama soudain une petite voix fluette.

Hanamiya haussa un sourcil, baissa les yeux et croisa le regard noisette de Kamine, cette petite fille de sept ans qui vivait au premier étage de son immeuble. Il observa sa chevelure brune avec scepticisme, avant de demander nonchalamment :

« Tu t'es coupé les cheveux Mine ? »

— Oui ! L'école veut pas des cheveux longs ! Alors maman m'a emmené chez la coiffeuse hier ! »

Arf, stupide école privée religieuse de m... bref. Heureusement que Makoto n'y était jamais allé. L'uniforme obligatoire le saoulait déjà pas mal en général, alors avoir des codes vestimentaires encore plus stricte l'aurait pas mal gavé.

Kamine sembla remarquer son regard puisqu'elle prit soudain une mine triste, avant de baisser la tête honteusement :

« C'est pas beau ?

— ... Si si, c'est très beau. Juste, je ne pourrais plus te faire de couettes. »

Elle releva la tête pour lui offrir un sourire rayonnant et vint se précipiter dans ses bras :

« C'est pas grave Mako-nii-san ! Tu pourras quand même me coiffer ! Et tu sais, tu sais, Yuki-nee a dit qu'y avait plein de coupes sur l'internet ! Faudra qu'on regarde tous les deux, d'accord ?

— D'accord, très bien, on fera ça. Aller, je dois y aller maintenant.

— Tu vas où ? »

Ses grands yeux interrogateurs lui arrachèrent un sourire et Hanamiya s'accroupit pour être à sa hauteur :

« J'ai entraînement. Je rentre ce soir. Tu surveilleras que Naname ne se couche pas tard ?

— Oui, je peux le faire ! »

Il lui ébouriffa les cheveux, se redressa et attendit que la petite retourne chez elle pour quitter l'immeuble.

___ ___ ___

Les organisateurs n'avaient pas fait les choses à moitié. Hanamiya dû bien l'avouer quand il arriva devant l'énorme complexe sportif. D'ici il pouvait apercevoir deux terrains externes et il se doutait qu'il devait y en avoir d'autres à l'intérieur. D'ailleurs, il était persuadé de la présence d'une cantine et sans doute de douches.

Il ne prit pas la peine d'attendre ses flemmards de coéquipiers et pénétra à l'intérieur. Les équipes de Yosen, Kaijo et Seirin étaient déjà arrivées, et des joueurs bien trop impatients avaient débuté un match amical. Sûrement furent-ils alertés par le grincement de la porte puisque tous interrompirent leurs activités pour lui porter de l'attention. Autant dire que les regards qu'il reçut ne furent en rien amicaux.

« Qu ... Hey ! Qu'est-ce qu'il fait là lui ?! », s'exclama Hyuga.

Hanamiya se crispa, déjà insupporté par ses cris. Il s'apprêtait à répliquer quelque chose de cinglant, mais le coach de Yosen le devança :

« Je me suis permis d'inviter Kirisaki Daichi. Cette équipe a participé à la Winter Cup comme nous tous, et chacun est au courant de l'intelligence d'Hanamiya Makoto. Il nous sera d'une grande utilité. »

Tient, elle lui plaisait de plus en plus cette femme, même si elle était bien naïve. Sérieusement, aider à progresser ses ennemis ? Et puis quoi encore ? Mais pour l'instant il devait faire profil bas, histoire de mieux les détruire plus tard.

Il ne prit pas la peine de saluer quiconque - de toute manière, personne ne souhaitait lui adresser la parole – et partit se mettre à l'aise sur un banc. Il en profita pour sortir son ordinateur de son sac et revisita depuis le début les progrès de ses coéquipiers.

Il était vrai que Yamazaki devait améliorer son jeu de jambe, et d'après ses observations Kasamatsu Yukio était doué dans ce domaine. Un match contre Kaijo semblait s'imposer. Il organiserait cela dès que possible.

Il fut sorti de ses pensées par l'arrivé de Shutoku et par le cri strident que poussa Kise :

« Midorimacchi, bienvenue !!

— La ferme, nanodayo ! »

La Génération Miracle ne pouvait-elle pas se calmer un peu ? Et si seulement il n'y avait qu'eux ... Mais évidemment, entre Takao Kazunari, Kagami Taiga et d'autres, impossible d'avoir la paix ! Leurs retrouvailles devaient-elles vraiment se faire dans un tel vacarme ?

Rien ne s'arrangea quand Tôô et Rakuzan firent à leur tour leur apparition, et Hanamiya dû se résoudre à ranger son ordinateur tant il ne parvenait plus à se concentrer.

« On est de mauvaise humeur ce matin, Mako-chan ? »

Oh bon sang, pas lui ... Makoto regretta soudain, encore plus qu'auparavant, d'être venu. Bien sûr que Imayoshi serait présent, c'était évident. Mais Hanamiya avait fortement espéré un quelconque miracle impliquant le capitaine de Tôô, un camion et un malheureux accident qui l'aurait envoyé droit à l'hôpital, voire peut-être au cimetière.

« Ne me parle pas, rétorqua sèchement le joueur de Kirisaki Daichi.

— Quelle attitude ! Cesse de froncer les sourcils, tu vas avoir des rides ! »

Ce type était celui qu'Hanamiya supportait le moins et ce pour une raison bien simple : il était imprévisible, impénétrable, inébranlable. Presque aussi fourbe que lui, mais doté de la même passion pour le basket que tous ces idiots, sans parler de son sens stupide de la camaraderie. Makoto avait très vite abandonné l'idée d'être ami avec lui.

Sans parler que ce type, ce sale type, le connaissait presque trop bien.

« Attention Mako-chan, si je suis là c'est pour avoir l'occasion de rejouer tranquillement avec tout le monde avant la fin de l'année. Alors pas de bêtise ! »

Le ton était moqueur mais le sourire inquiétant. Hanamiya fut traversé d'une sueur froide, mais aucune trace de peur ne vint le trahir. Bien au contraire, il usa de sa seule barrière de protection : son arrogance. Ainsi, il répondit par un sourire narquois et une réplique emplie d'une piètre innocence :

« Pas d'inquiétude, je serais très sage ! »

Imayoshi fronça légèrement les sourcils, peu convaincu et très méfiant. Il retourna auprès de ses coéquipiers non sans jeter un regard lourd de sens à Hanamiya. Ce dernier fit mine de l'ignorer, histoire de l'agacer encore plus, et chercha sa propre équipe des yeux. Mais bien sûr, ces abrutis étaient en retard.

« Hanamiya, où sont tes coéquipiers ? interrogea Riko depuis le terrain, on ne peut pas commencer sans eux ! »

Avait-elle fait exprès de lui crier cela devant tout le monde, histoire de lui foutre bien la honte ? Hanamiya n'aurait su le dire mais il prit note de se venger à l'occasion.

« Si on peut. Ils feront le double de l'entraînement à leur arrivé », répliqua Makoto.

Personne ne rétorqua. Ce n'est pas comme si Kirisagi Daichi était indispensable.

Les coachs mirent donc les choses au clair : pour le premier jour, des matchs amicaux seraient organisés entre les équipes afin de voir le niveau actuel de chacun. Par la suite, chaque entraînement serait adapté en fonction de l'évolution des joueurs et les équipes viendraient à être mélangées afin d'être diversifiées.

Ce fut à la fin des explications que Yamazaki et Matsumoto arrivèrent. Cependant, pas la moindre trace du reste de l'équipe. Hanamiya prit sur lui pour ne pas montrer son agacement et vint rejoindre ses coéquipiers.

« Où sont les autres ?

— Qu'est-ce qu'on en sait ? répliqua le rouquin. Sûrement en train de pioncer, comme on devrait le faire ! »

Le regard noir de Makoto le fit taire immédiatement et Matsumoto n'osa pas se montrer impertinent à son tour. Les deux partirent rejoindre à contre cœur les autres joueurs pour l'échauffement tandis que Hanamiya sortait pour avoir la paix.

Dehors il s'appuya contre le mur et sortit son portable puis composa le numéro de Seto. Mieux valait débuter par le joueur qu'il estimait le plus même si celui-ci était aussi chiant que les autres.

« Ouai, quoi ? bailla une voix ensommeillée depuis le combiné.

Kentarō, t'es où ?

— Putain, saoule pas. Je suis chez moi.

— Ramène ton cul avant que je m'en charge. »

Il entendit un grognement, avant que Seto ne réponde :

« Toi comme moi on sait que cet entraînement ne nous concerne pas.

— On est une équipe de basket, alors agis comme tel.

— Une équipe de basket ? Non non, on est une équipe de saboteurs. C'est pas la même. Sérieux Mako c'est quoi le but, blesser de nouveaux joueurs ? Aggraver la blessure de Kyoshi ? J'ai autre chose à foutre de mon temps libre. Moi et les gars on a déjà été bien gentil de participer à la Winter Cup. »

Hanamiya cru halluciner. C'était une plaisanterie, il se foutait de lui ?

« Tu sais quoi Mako, je vais venir. Je choppe le prochain bus et dans une heure je suis là. Mais je te préviens direct : oublie tes magouilles, je te suivrais pas. Je suis pas comme tous ses crétins, à m'extasier d'un rien et à croire en des rêves fous. Mais j'aime bien le basket. Alors quitte à jouer un peu avant la fin de l'année, autant prendre du bon temps et réellement s'améliorer. Si tu veux, je peux même convaincre les autres de venir. T'aura l'air moins con avec ton équipe que tout seul. Mais sérieux : oublie tes plans à la con. »

Makoto resta complètement silencieux, stupéfait. De toute manière, qu'aurait-il pu répliquer ? Dans tous les cas, il était désavantagé. Et ce qu'ajouta Seto manqua de l'achever :

« Par contre, si tu veux un conseil, rentre chez toi réviser. Ça te servira à rien de gâcher ton temps libre à jouer à un sport que tu détestes. »

Et il lui raccrocha au nez comme ça, sans rien dire de plus. Hanamiya resta interdit, à écouter les tonalités se répéter. Seto était bien le seul à avoir l'audace de lui parler ainsi et le capitaine songea que son joueur n'avait pas tort : oui, il détestait vraiment le basket. Oui, cet entraînement était une pure perte de temps pour lui.

Alors pourquoi était-il toujours là, même après plusieurs heures passées ? Hanamiya n'y songeait même pas, de peur de trouver une réponse qui lui plaisait peu.

Une nouvelle fois assis sur un banc, à l'écart de tous, il buvait de l'eau tout en se remettant du match qu'il venait de jouer. Son équipe avait fait score égal contre Shutoku, ce qui aurait pu être incroyable si Midorima avait été sur le terrain. Mais celui aux cheveux verts avait refusé de jouer après la perte de son objet fétiche à la con. Donc le score égal n'était pas tellement impressionnant, du moins pas du point de vue de Hanamiya.

De tout manière, rien n'aurait pu améliorer l'humeur massacrante du jeune homme. Comme convenu, Seto et le reste de l'équipe était venu mais avait délibérément ignoré leur capitaine. Le seul moment où ils avaient daigné l'écouter était lors des directives pendant le match et Hanamiya ne s'était pas risqué à proposer un jeu violent ou de la triche. Il savait déjà que ses camarades ne l'écouteraient pas.

Quelle bande d'enfoirés. Oser le trahir comme ça, à la dernière minute !

D'ailleurs ces connards étaient partis s'asseoir sur un autre banc et tapaient tranquillement la discute avec les autres équipes, pendant que Kaijo et Seirin débutaient un match. Quelle blague.

Ennuyé, Makoto décida de sortir son portable, histoire de s'occuper. Il envoya un message à sa mère, lui demandant si tout se passait bien, et ne tarda pas à recevoir une réponse positive remplie de smiley. Cela le fit doucement sourire. Naname était une véritable enfant.

Un soudain flash l'aveugla et il mit quelques instants avant de réaliser qu'Imayoshi l'avait pris en photo. Il maugréa :

« Qu'est-ce que tu fous enfoiré ? »

Et l'autre, incapable d'être discret, s'exclama devant l'assemblée complète :

« Mako-chan qui sourit tendrement, c'est historique ! Il faut immortaliser ça ! »

Takao arriva alors à toute allure, mort de rire :

« Je veux voir ça ! Montre, montre ! »

Hanamiya vit clairement les autres ricaner, dont ses traîtres de coéquipiers, et cela l'agaça davantage. Pour en rajouter une couche, Imayoshi le regarda droit dans les yeux et demanda malicieusement :

« C'est Naname-chan, c'est ça ? »

Imayoshi était le seul à avoir déjà rencontré sa mère puisque lui et Makoto étaient camarades au collègue. Mais il semblait oublier que le sujet des parents était sensible pour le fils.

Hanamiya vit bien la réaction de quelques joueurs et il ne fut pas difficile de deviner leurs pensées : ces pervers pensaient sans doute que 'Naname-chan' était sa copine ou quelque chose dans le genre.

« D'ailleurs cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu ! réalisa la capitaine de Tôô. Je devrais passer la voir un de ces jours ! »

S'en fut trop. A la surprise générale, Hanamiya se leva d'un bond et attrapa avec une force inouïe le col d'Imayoshi. Il fallut plusieurs secondes aux joueurs pour capter que, pour la première fois, Hanamiya Makoto avait réellement perdu son sang-froid, ce qui stupéfia plus particulièrement l'équipe de Kirisagi Daichi.

Hanamiya, le regard et la voix empreint de colère, siffla rudement :

« Appelle-la comme ça encore une fois, essaie seulement de la voir, et je t'éclate la gueule sans préalable. »

Imayoshi, qui n'était pas parvenu à cacher son étonnement, se reprit et afficha un sourire moqueur :

« Tu es un fils trop protecteur, Mako-chan.

— Quoi, c'est sa mère ? », crût malin d'ajouter Aomine.

Mais personne n'avait envie de rire. Sûrement parce que, malgré ses tentatives pour rester calme, Makoto n'avait pu cacher son agacement depuis ce matin, et à présent il était au bord de l'implosion. Seto avait raison : il aurait dû rester chez lui.

Il repoussa Imayoshi, attrapa son sac et quitta en coup de vent le gymnase, à bout de nerf. Il ne prit même pas la peine de se changer, préférant garder son maillot plein de sueur plutôt que de rester encore un instant là-bas.

Il ne fut même pas surpris que personne ne chercher à le retenir.

___ ___ ___

« Tiens, tu rentres beaucoup plus tôt que prévu mon cœur ! », s'exclama Naname quand elle entendit son fils rentrer.

Ce surnom ridicule, cette voix pleine de tendresse, balayèrent sa colère en un instant. Makoto poussa un long soupir, retira ses chaussures et passa devant le salon.

« Ouai. Un changement de planning, expliqua-t-il.

— Mais tu es encore en tenue ! Va prendre ta douche avant d'attraper froid ! J'espère que tu n'es pas sorti comme ça !

— Mais n ... »

Il s'interrompit, réalisa que si, il était rentré comme ça. Mais alors, son manteau ...?

« Fais chier, j'ai oublié mon manteau aux vestiaires ...

— Makoto, langage ! »

Il leva les yeux au ciel et elle lui tira la langue. Il se rendit ensuite dans sa chambre où il déposa son sac, puis se dirigea vers la salle de bain en pensant qu'il avait été bien con, mais que le plus con restait Imayoshi.

Mais bordel, il aimait bien ce manteau ! Ça le faisait chier de le perdre aussi bêtement ! Mais que pouvait-il faire ? Sûrement pas retourner là-bas déjà. Et contacter quiconque était hors de question. Et envoyez ça mère le chercher était encore plus hors de question !

Il soupira, prit sa douche avec une profonde tristesse en se faisant à l'idée qu'il ne verrait plus jamais ce doux manteau bien chaud et confortable.

C'était sans compter sur ce foutu karma qui ne voulait pas lui foutre la paix aujourd'hui. Ainsi, quelle ne fut pas la surprise d'Hanamiya lorsqu'en retournant dans la salon, douché et habillé, il trouva Mibuchi et Imayoshi tranquillement installés dans le canapé, en train de prendre le thé avec sa mère.

« Qu'est-ce que vous foutez là ?!

— Rebonjour Makoto ! salua tranquillement Mibuchi. Votre thé est exquis Hanamiya-san.

— Oh, merci, tu es adorable ! répondit Naname. Ça me change de mon fils, lui qui ne jure que par le chocolat ! »

Le fils en question, dont l'aura sombre commençait à se percevoir, attrapa sans douceur les deux intrus et les embarqua dans sa propre chambre, ignorant leurs geignements stupides. Il ferma à clé derrière lui et les gratifia d'un regard noir :

« Bande d'enflures, vous me stalker jusque chez moi ? »

Mibuchi leva les mains en signe de paix, mais son expression exaspérée ne collait pas :

« Du calme Mako ! Je t'ai simplement ramené ton manteau et Imayoshi savait où tu habitais ! D'ailleurs je suis jaloux : nous sommes tous deux des rois sans couronnes. Pourquoi tu ne m'as jamais invité chez toi ?

— Je n'invite PERSONNE chez moi ! L'autre binoclard est juste un stalker que je devrais balancer aux flics ! »

Imayoshi pouffa. Il savait pertinemment que Hanamiya n'en ferait rien. Cependant, il n'était pas seulement venu accompagner Reo :

« Mako-chan... Non, pardon, Hanamiya. Je voulais m'excuser pour tout à l'heure, il est vrai que j'ai eu des propos déplacés. Tu sais que je respecte ta mère, jamais je ne pourrais lui faire quoique-ce-soit. »

Hanamiya n'avait pas pour habitude de le voir s'excuser. Imayoshi Souchi ne s'excusait que rarement et quand il le faisait c'était avec une honnêteté déconcertante. Ainsi, le joueur de Kirisagi Daichi fut incapable de répondre. Il détourna le regard, mal à l'aise, et grogna un simple "C'est bon."

Mibuchi intervint à son tour, tout sourire :

« Maintenant que c'est réglé, tu peux revenir la semaine prochaine Mako !

— Hein ? Hors de question, je vais plus à ce stupide entraînement !

— Alleeeer s'il te plait ! On m'a envoyé pour que je te fasse revenir ! Tu dois également préparer une proposition d'entraînement vu que tu es coach, comme convenu ! Tu veux bien, dis ? Sinon je vais me faire tuer ! Tu n'aimerais pas voir disparaître mon magnifique visage, hein ? »

Agacé, Makoto leva les yeux au ciel :

« Compris, je vais venir, mais ferme là ! »

Reo lui offrit un sourire radieux et vint le prendre dans ses bras :

« Tu es merveilleux Mako ! »

Hanamiya, surpris d'une telle étreinte, réagit au quart de tour et repoussa assez brutalement l'autre roi découronné. Ce dernier, loin d'être étonné d'une telle attitude, se retourna vers Imayoshi et lui intima de partir. L'autre accepta et Makoto les guida jusqu'à l'entrée avec impatience.

« On se voit donc la semaine prochaine, Mako-chan ! Au revoir Naname-san ! », salua le joueur de Tôô.

Makoto grogna un "ouai ouai" et entreprit de retourner dans sa chambre pendant que Mibuchi ouvrait la porte ... et s'interrompit à l'entente d'une voix fluette :

« Naname-sensei ! »

Reo s'étonna de voir une toute petite fille devant la porte, toute mignonne et rayonnante de joie. Cette petite fut elle-même surprise de faire face à un garçon si grand. Comme toutes les enfants, elle rêvait de son prince charmant et de son futur mariage, et Mibuchi était un homme terriblement beau. Cependant, la petite Kamine – car c'était bien elle – oublia en un instant ce sublime garçon quand son regard tomba sur Makoto.

« Mako-nii-san ! », s'exclama-t-elle en se précipitant à l'intérieur pour se jeter dans les bras du garçon.

Dire que Mibuchi et Imayoshi furent stupéfaits était un euphémisme, et ils furent davantage surpris en voyant Makoto réceptionner la petite et la porter sans se plaindre, avec une douceur qu'ils ne lui connaissaient pas.

« Mine, qu'est-ce que tu fais là ? bougonna Makoto.

Tu m'as dit de surveiller ta maman, alors je surveille ta maman ! Et, et, j'ai des devoirs pour l'école, et Naname-sensei peut m'aider, peut-être ?

— Maman n'est pas à la maison ?

— Non, elle est allée voir papa ! »

Hanamiya fronça les sourcils. Il n'aimait pas la mère de Kamine, loin de là. Cette femme n'était pas spécialement méchante mais elle était irresponsable et pleine de préjugés. Sérieusement, comment pouvait-elle laisser sa fille de sept ans seule dans un appartement ?

Makoto retint un soupir et se tourna vers la cuisine :

« Maman !

— Quoi mon cœur ?

— Mine est là, elle a des devoirs. »

Naname vint les rejoindre et s'extasia en voyant la petite :

« Oh, bonjour Kamine ! Tu es toujours aussi chou toi ! »

L'enfant se fit plus timide et se réfugia davantage dans les bras de Makoto :

« B... Bonjour sensei... ! Mako-nii-san, puisque tu es là, tu m'aides pour mes devoirs ? »

Il soupira :

« Oui, si tu veux.

— Qu ... Pourquoi c'est toujours mon fils le favori ?! », se plaignit la femme.

Pour toute réponse, Makoto lui tira la langue et elle le lui rendit bien, ce qui fit rire Kamine sous les yeux écarquillés des deux joueurs de basket restés dans le hall.

Hanamiya les remarqua enfin et grogna, agacé :

« Quoi, vous êtes encore là vous ?

— Eu, je, c'est ... bégaya Mibuchi qui avait définitivement du mal à croire ce qu'il voyait.

On y va, on y va ! », acheva Imayoshi en entraînant l'autre dehors.

Makoto pesta. Il espérait qu'aucun des deux ne se foutraient de lui à l'avenir.

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