Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

❥ Prologue

© Le roman est protégé. Le plagiat est puni par la loi. Pour rappel, le plagiat, ou pour celles/ceux qui ne savent pas, c'est ça : Définition du plagiat de l'article L122-4 du Code de la propriété intellectuelle : "Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur [...] est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque".

⚠️Je ne parle pas que de recopier mot pour mot mes phrases. Je parle également du fait de voler des scènes, des lignes narratives qui ne viennent PAS DE VOUS. Je vous serai donc reconnaissante de respecter mon travail ; et si vous voyez une histoire similaire à la mienne, n'hésitez pas à venir m'en parler et à la signaler ⚠️⚠️

Halloween Shadow

© Les personnages et le dénouement de l'histoire est ma propre invention. Tout plagiat n'est pas autorisé⚠️

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Le nez plongé dans un bouquin, les cheveux virevoltant au gré du vent, je continue d'avancer sur le chemin qui mène à l'université. Les semelles de mes Doc Martens craquèlent sur les graviers, mes pas sont pourtant lents, il n'y a pas un seul autre bruit, ou bien mon conduit auditif s'est fermé pour se concentrer uniquement sur les pages que je lis. Je dévore littéralement les pages, une ambiance sombre et halloweenesque, il n'y a rien de mieux. Surtout en cette période ! L'université est décorée de citrouilles de toutes parts, on sent que la fête des morts n'est pas loin. Sans oublier les diverses soirées organisées par les élèves populaires. Tout est fait pour oublier les courts et se concentrer sur la personne qui fera le plus peur !

Mes chaussures n'émettent plus le même son que tout à l'heure. Je fronce les sourcils et décide d'abandonner ma lecture pour regarder où j'ai mis les pieds. Parmi les petits cailloux et les feuilles tombées des arbres au-dessus de moi, une autre matière visqueuse git sur le sol. Sirupeuse et écarlate.

— Qu'est-ce que...

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'une masse arrive sur moi, fermement accrochée à une épaisse branche. Une tête de cochon ! Je la penche pour l'éviter, mais l'élève derrière moi qui semblait me suivre se la prend en plein visage. Il pousse un hurlement à réveiller les morts, aussi strident que celui d'une petite fille. Je hausse les sourcils, avant de pouffer de rire lorsqu'un torrent de sang lui tombe dessus, l'immobilisant aussitôt. Le pauvre, ce doit être un premier année !

Une hilarité générale retentit, et j'aperçois mes amis s'extirper de derrière un tronc, tout comme d'autres élèves.

— Laissez-moi deviner... Ton père t'a laissée prendre une tête dans son bétail, et t'as récolté son sang également ?

Vittoria croise les bras sous sa poitrine en soupirant lourdement.

— T'es vraiment pas drôle ! C'est toi que je voulais piéger !

— Je te connais trop bien, ce n'est pas parce que j'ai quitté le Canada le temps de faire mon deuil que j'ai oublié tes origines.

Mes parents sont morts suite àun crash d'hélicoptère. Eux qui voulaient à tout prix voir des aurores boréales de près, ils y ont laissé leur vie. Équipement défectueux, d'après la police. Je n'en saurais de toute manière pas plus, et cela ne changera pas grand chose à ma vie : je suis seule. Je n'ai plus aucune famille. Il fallait que je parte loin d'ici pour me ressourcer. Et après avoir fait le tour de l'Europe, renouer avec mon passé m'a semblé important. Et puis, il n'y a que dans cette université que je peux me spécialiser en éleveuse de dauphins !

— Lui en tout cas, il risque de pas oublier cette tête de cochon..., poursuit Zoya.

Je me tourne pour observe le mec qui n'a toujours pas bougé, dégoulinant d'hémoglobine froide. Je plaque ma paume contre ma bouche pour étouffer un rire.

— Tu l'as pas raté, en même temps... C'est le combientième que vous arrosez comme ça ?

— Mmh le dixième ! Mais j'avoue que c'est lui a eu la réaction la plus épique ! J'espère que le photographe du campus a réussi à immortaliser ce moment. Je compte bien soulever la coupe de la meilleure farce d'Halloween !

Je souffle d'exaspération en regardant mes amies.

— Non, ne me dites pas que vous participer à ça ? Je croyais que c'était les pompom-girls qui s'en occupaient ?

Les deux brunes s'esclaffent, avant de me prendre chacune un bras pour marcher à mes côtés. Nous nous dirigeons vers le bâtiment principal, toutes les trois soudées comme avant. Depuis que nous avons l'âge de marcher, nous nous fréquentons. Leurs parents sont quasiment les miens, on faisait tellement de repas tous ensemble qu'on aurait pu tous vivre sous le même toit.

— T'es partie pendant pas mal de temps, t'as loupé quelques années, et là, on est en dernière année, faut que tu sois au courant de toute. Jusqu'au dernier point de suspension ! me lance Vittoria.

— Mmh, c'est-à-dire ? Vous devenez cheerladeuses, c'est ça ?

— Roh, Maze, sérieux ! Écoute-nous, c'est hyper important ! Il en va de ta survie et de ta réputation !

— Deux mots qui ne vont pas ensemble. Ma mort dépend de ma réputation ?

— Entre autre ! me répond Zoya.

Je les regarde l'une après l'autre, avant de me défaire de leur poigne. J'écarte les bras en l'air, leur faisant face, alors que mes pieds continuent de reculer pour que l'on avance sur le chemin. Mes cheveux blonds flottent au rythme de la brise soufflant sur nous. Légère, mais glaciale. Vive le Canada ! Heureusement que je me suis vite réhabituée !

— Je suis vivante et je ne compte pas me mettre sur un piedestal pour voler la vedette à ces chères p...

Je m'interromps net lorsque je percute quelque chose. Je manque de trébucher mais me rattrape in extremis à une veste en cuir. Les yeux de mes amies sont exorbités, tandis que je relève la tête, honteuse. Je croise deux prunelles aussi bleues que le plus parfait des saphirs. Des cheveux ébènes rasés sur le côté, plus longs sur le dessus et coiffés à la brosse. Je reconnaîtrai ce visage d'ange entre mille !

— Soen.

Soen Perkins. Le fils du plus riche homme d'affaires du continent. Le diable en personne ! Contrairement à son jumeau, Dao. Lui, c'est une crème. Mais pas celui qui me fait face.

— Tu vas me lâcher, ouais ?! cingle-t-il froidement.

Pour peu, il m'aurait envoyé au sol. Je plisse les yeux quand il me détaille de la tête aux pieds, ses potes se bidonnant à ses côtés.

— Attends, j'te connais...

— Non, tu crois ? L'abruti qui s'amusait à me foutre des escargots dans les chaussures, pendant nos cours de gym, en primaire ?

J'ai l'impression d'avoir raconté la blague de l'année, là. Il se met à rire, croisant ses bras contre son torse. Il a pris en muscles, ça c'est clair.

— Putain mais ouais, la petite rondelette qu'on appelait Moumoute. T'étais aussi grosse qu'une vache. T'as fondu, t'as fait un régime ?

— Oui, je me suis débarrassée de connards dans ma vie. T'en fais partie, bien sûr.

Mes amies s'étranglent littéralement dans mon dos. Toutes les personnes qui passent aux alentours se taisent également, essayant de suivre l'échange entre Soen et moi. Ils n'ont jamais vu d'embrouilles sur le campus ou quoi ? L'air est soudainement plus étouffant, l'atmosphère est lugubre. Comme si le ciel allait nous tomber sur la tête. Soen redresse le menton, avant de combler la distance entre nous.

— Maze... Viens, ça sert à rien de te prendre la tête avec lui.

J'entends la petite voix fluette de Vittoria derrière moi. Je compte bien tenir tête à ce type qui se croit supérieur aux autres. Un mec populaire, comme dans tout campus, évidemment. Sportif en herbe, sûrement. Faut bien qu'il entretienne sa masse de muscles.

— Tu viens de me traiter de connard, là ?

Sa voix est aussi rocailleuse que glaciale. Un frisson me parcourt l'échine, mais je ne le montre aucunement.

— Il se pourrait que oui. Pas l'habitude qu'une nana te recadre, Soen ?

Sans que je ne la vois venir, sa main vient s'ancrer fermement à mes cheveux pour les tirer, m'obligeant ainsi à coller mon front contre le sien. Sa peau est chaude, alors qu'il ne porte qu'un léger blouson. Je serre les dents au maximum, il me fait mal cet abruti ! J'entends mes amies s'affoler dans mon dos, mais la meute de toutous derrière Soen se mettent autour de nous afin que personne ne dérange l'échange qui se déroule ici.

— Maze Ortega. Ta grande gueule va te jouer des tours. Tu provoques la mauvaise personne.

— On dirait que je t'ai marqué, tu te souviens de mon nom.

— T'étais notre petit souffre-douleur, j'entends encore tes jérémiades, tu chialais comme une petite pisseuse... Mais t'as bien changé. T'es devenue pas mal. T'as un petit cul de rêve.

Je manque de m'étouffer avec ma propre salive quand il agrippe une de mes fesses de sa main libre. Moi aussi, je sais faire des gestes rapides ! Aussitôt je lui claque le bras pour venir le gifler dans la foulée. Cette fois, un silence de mort se fait entendre. Plus un battement d'ailes d'oiseaux, plus un rire du côté des élèves témoins de la scène du cochons. Plus rien. La poigne du brun se resserre sur mes pauvres mèches qui n'ont rien demandé, me forçant à basculer la tête en arrière.

— Espèce de petite pute. T'as osé me toucher ?

— Tu l'as fait en premier. Je t'interdit de poser tes mains crasseuses sur moi !

Un ricanement sournois s'échappe de ses lèvres, ses yeux me lançant clairement des éclairs.

— Parce que tu crois que je vais t'écouter ? Te demander ton avis si j'ai envie de toucher ton cul ? Je te baise quand je veux, où je veux.

— C'est bien de prendre ses rêves pour une réalité ! Mais au bout d'un moment, à vingt-et-un ans, faudrait arrêter de rêver, Soen.

Je l'ai vraiment énervé, là. Plus jeune, je n'ai pas osé lui tenir tête, mais à présent, il ne me fait plus peur. Qu'est-ce que j'aurais à perdre, de toute manière ? Ma réputation ? J'en ai que faire de ça, je ne suis pas en dernière année pour devenir influenceuse ou que sais-je comme autre connerie. Ma vie, elle ne regarde personne d'autre. Je sursaute quand sa paume libre s'ancre à mon cou, ses doigts se plantant dans ma carotide. Ma respiration se fige net, sans oublier les battements de mon coeur que je sens s'accélérer et palpiter contre sa peau brûlante. Soen se rapproche de mon oreille pour y murmurer quelques mots.

— Ici, c'est moi qui tire les ficelles. Ta grande gueule ne va servir qu'à une chose : sucer ma queue. Et compte pas sur tes amies pour t'aider, elles crèveront sous les coups de bites de mes potes. Tu vas devenir ma petite souris pendant cet Halloween...

Et il me relâche comme s'il s'était brûlé. La violence du geste est telle que je bascule en arrière pour m'écraser sur le sol. Je grogne de douleur, une chance que mes fesses ai amorti la chute ! Je me redresse furieusement en adressant un fuck magistral à cette bande de connards qui s'éloigne en riant aux éclats. Encore des abrutis qui pensent qu'avec leur sevice trois pièces que je réduirai en bouillie s'ils m'approchent.

— Putain Maze, ça va ?! me lance Zoya.

Je tourne la tête vers mes amies qui ont littéralement perdu des couleurs. Casper serait blanc à côtés d'elles !

— Il est devenu encore plus con avec les années ! C'est quoi, son problème ?!

— Personne ne lui tient tête comme tu viens de le faire..., ajoute Vittoria.

— C'est un mec comme un autre...

— Oh non, tu sais, aucune personne saine d'esprit ne l'approche, surtout pas en cette période. Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

Je fronce les sourcils. Quoi, à l'approche d'Halloween, faut l'éviter comme la peste ?

— Des choses que je répèterai pas. Excepté que je serai sa petite souris.

Là encore, elles blêmissent encore plus. Elles vont devenir transparentes, à force !

— Va falloir m'expliquer ce qu'il se passe ici. Je ne suis de retour que depuis un mois, mais j'ai l'intime conviction qu'on me cache quelque chose.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro