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Stages of Love

░⃟⃛🏐➮꒰°᳝ꯥ‧ٓ Skynny___

░⃟⃛🏐➮꒰°᳝ꯥ‧ٓ Avis constructifs souhaité

░⃟⃛🏐➮꒰°᳝ꯥ‧ٓ Nishinoya Yuu x Reader

░⃟⃛🏐➮꒰°᳝ꯥ‧ٓ Good end

░⃟⃛🏐➮꒰°᳝ꯥ‧ٓ Thème respecté

░⃟⃛🏐➮꒰°᳝ꯥ‧ٓ OS très long (≈ 10330 mots) → je le met suite à la demande de l'auteure uwu

Je me souviens de notre première rencontre, plutôt atypique, comme si c'était il y a une semaine à peine.

Ryu me parlait beaucoup de toi. La petite française qui venait de déménager ici, à Miyagi. Nous n'étions qu'en mars, ce qui voulait dire que ma première année de lycée venait de prendre fin et que la seconde débuterait un mois plus tard.
J'ai appris que tu étais (T/p) (T/n), fille de deux grands entrepreneurs qui n'avaient pas beaucoup de temps à te consacrer mais étaient extrêmement protecteurs avec toi. En même temps, même si mon meilleur ami m'avait expliqué que tu parlais très bien japonais, tu devais être un peu perdue dans ce nouveau pays.

Tu avais dix sept ans mais tes parents étaient si inquiets pour toi qu'ils t'avaient assigné une baby-sitter. Certainement pas la meilleure de la ville ceci-dit. Tanaka Saeko avait besoin d'arrondir ses fins de mois et avait donc décidé de se lancer dans le baby-sitting. Elle était aux anges de n'avoir à s'occuper que d'une ado de l'âge de son petit frère et pas de gosses criant partout et jouant au cheval sur son dos...

C'est donc de cette façon que tu étais entrée dans la vie de Ryu, qui te décrivait comme un ange tombé du ciel. Je me demandais s'il était prêt à me laisser Shimizu, mais il m'avait expliqué que tu étais sa protégée et la seule fille cool de cette ville. Il ne pouvait donc pas te voir autrement que comme une soeur à défendre envers et contre tout.
C'était bien ma veine....
Mais malgré tout, rassure toi, je n'avais qu'une hâte, te rencontrer.
Les françaises étaient réputées pour leur immense beauté après tout.

Après un entraînement de volley sous le froid de cette fin d'hiver, Tanaka et moi avions décidé de rentrer chez lui. J'étais même invité à dîner ! C'était plutôt commun entre nous mais j'étais bien plus excité que d'habitude. Je savais que tu étais là-bas et que je pourrai te voir, en personne. Si j'avais su que j'allais rencontrer mon âme soeur, je ne serai pas venu avec mon nez rouge et coulant, mes lèvres séchées par le vent glacial et impitoyable de la saison ainsi que mes cheveux complètement désordonnés.
Je n'ai pas du te faire grande impression ahaha.

Laisse moi te faire vivre cette incroyable scène de mon point de vue de l'époque :

La chaleur de la maison des Tanaka me frappa de plein fouet alors que le bout de mon nez et mes mains me brûlaient sous cet important contraste de température.
Saeko était sur le canapé, riant à gorge déployée devant une stupide émission comique, des bouteilles de saké entassées devant elle sur la table basse.

- Hey les gars ! Vous êtes rentrés tôt ! Wow vous avez une de ces têtes ! S'était-elle moquée, les joues rougies par l'alcool.

- Il caille dehors, tu le saurais si tu bougeais un peu ton cul de la maison, grogna Ryu, désespéré par l'irresponsabilité de sa soeur.

- Oy Ryunosuke ! Je t'ai pas élevé comme ça ! Répondit-elle en se retournant vers lui.

- Au fait Saeko-ne, tu dois pas garder la petite française ? Demandais-je en attrapant un mouchoir.

- Aaaah (T/p) ? Elle est dans la chambre d'amis en train de bosser son japonais. Elle est super mature cette gosse, je sais même pas pourquoi ses parents veulent que je la garde, reconnut-elle en haussant les épaules, prenant une nouvelle gorgée de son verre.

- Enfin tu la gardes... c'est vite dit. Elle passe son temps avec moi, lui lança Ryu en soupirant devant sa nonchalance habituelle.

- Ahaha c'est vrai que c'est pratique ! Elle reste avec Ryu et moi je me remplis les poches grâce à lui ! C'est pas génial ?! S'exclama t-elle en riant, me faisant vite suivre.

Après quelques railleries de mon meilleur ami sous le fou rire de sa grande soeur, nous avions fini par monter te rejoindre.

- (T/p) ? On peut entrer ? Interrogea Ryu en toquant à la porte.

- Oh bien sûr ! Entendis-je une voix angélique répondre à travers le battant.

Lorsque Tanaka ouvrit, je fus comme hypnotisé alors que je posais mon premier pied dans la pièce.
Tu étais là, les cheveux en bataille à force de te triturer les méninges, tes yeux (c/y) reflétant toute la douceur du monde avec ta bouche rosée couverte de baume à lèvres, étirée dans un rayonnant sourire.
Dire que j'étais sous le charme serait un euphémisme.

Au moment où nos regards se sont croisés, j'ai senti le temps s'arrêter. C'était comme s'il n'y avait plus que nous deux dans cette chambre. Mon palpitant s'est accéléré et mon visage s'est mis à chauffer alors que je ressentais une étrange sensation que je n'avais jamais ressenti avec aucune autre auparavant.
C'était comme... de la magie.

Je me suis moi-même surpris. En temps normal, je t'aurai sauté dessus, te harcelant de questions en te draguant ouvertement. À aucun moment mon frère d'arme ne m'en avait empêché, alors j'aurai pu te courir après. Mais je ne l'ai pas fait. Tout ce que j'ai pu faire, c'était de remettre mes cheveux en place pour être présentable devant une telle beauté et rougir comme un idiot en essayant de trouver un sujet de conversation intéressant.

Tu étais spéciale. Avec toi, je ne voulais pas faire n'importe quoi. J'avais envie de prendre mon temps, apprendre à te connaître et être moi-même. Te sauter dessus t'aurais sûrement effrayé. Et puis, tu n'étais pas comme les autres filles. Même Kiyoko, aussi parfaite soit-elle, ne rivalisait plus à mes yeux.
Tu étais devenue mon idéal. Ma potentielle âme sœur.

- Noya-san, je te présente (T/p) (T/n), ma précieuse protégée. (T/s)-chan, je te présente Nishinoya Yuu, mon meilleur ami, lança soudainement Ryu, me coupant dans ma rêverie.

- Oh enchantée (T/n)-chan ! M'exclamais-je en m'abaissant poliment.

Tu avais paniqué en te relevant maladroitement, t'abaissant à ton tour.
Adorable, c'était tout ce que je pouvais penser en te voyant faire.

- Enchantée Nishinoya-san, prenez soin de moi ! T'étais-tu exclamée, les joues rougies par la gêne, te rendant encore plus attendrissante.

- Oh ne sois pas aussi formelle ! Tu peux m'appeler Noya !

- Oh d'accord Noya ! Appelle moi (T/p) dans ce cas. J'ai pas trop l'habitude qu'on m'appelle par mon nom de famille. Ça ne se fait pas vraiment en France, m'avais-tu expliqué de ton petit sourire qui m'avait -malgré moi- fait rougir.

C'est vrai que ton nom de famille ne sonne pas aussi bien que ton prénom.
C'était assez étrange et déstabilisant pour moi d'appeler une fille que je connaissais à peine par son prénom. Mais si c'était dans ta culture, j'étais ravi de pouvoir m'y accoutumer, espérant te mettre plus à l'aise.

Nous avions longuement discuté tous les trois. J'avais tout fait pour garder mon calme, te posant des questions sur ton pays, ton adaptation ici et ta vie en générale. Je me souviens que Ryu s'était moqué de moi quand tu étais partie. Il disait que je te regardais avec des étoiles dans les yeux et que je semblais me noyer dans tes paroles. Ce n'était pas faux mais j'avais nié, par fierté. Tu me connais.

En tous les cas, je me souviens avoir été impressionné par ta motivation à t'améliorer en japonais. Malgré ton léger accent, tu parlais relativement bien la langue. Comme je ne parlais pas un mot de français si ce n'était "bonjour, merci, baguette et je t'aime", j'étais heureux qu'on puisse communiquer aussi aisément.

Ryu avait vanté tes talents en anglais et étant l'un des pires élèves de ma classe dans cette matière, cette information m'avait été précieuse. J'avais alors pris mon courage à deux mains pour te demander :

- Ça te dirait que je t'aide en japonais et en échange tu pourrais me donner des cours d'anglais ? Je suis vraiment pas doué avec ça.

Je ne dirai pas que j'étais stressé, mais je n'étais pas aussi confiant qu'avec les autres filles. Je voulais vraiment te faire bonne impression alors chacun de mes mots étaient mûrement réfléchis.

Tu m'a alors souri de toutes tes dents, m'éblouissant au passage.

- Ce sera avec plaisir ! Merci beaucoup pour ton aide Noya. J'espère qu'on pourra devenir meilleurs ensemble à Karasuno !

Et je n'avais jamais été aussi heureux d'apprendre que quelqu'un venait dans notre lycée. J'allais peut être pouvoir être dans ta classe.
Je pourrai te voir tous les jours !
Je m'en réjouissais d'avance.

En tous les cas, si tu ne l'avais pas compris, notre première rencontre m'a marqué. J'ai été surpris par ta beauté européenne, ta douceur contrastant avec ton humour, semblable au mien.
Tu avais tout pour me plaire. Je priais juste tous les Dieux pour ne pas faire foirer les choses avec toi.

(T/p) (T/n). Une fille spéciale et chère à mon coeur. Je le savais dès que j'ai croisé ton si profond regard (c/y).

●●●

Ma première journée en temps que deuxième année à Karasuno, quelle aventure ! J'étais tellement stressée !
Non seulement je ne parlais pas parfaitement le japonais mais en plus mes parents m'avaient prévenu que je pourrai être victime de racisme là-bas. Mes traits occidentaux étaient parfois sources d'ennuis, d'après eux.

J'avais l'espoir que toi ou Ryu soyiez dans ma classe. Mais je me suis retrouvée seule, perdue au milieu de gens que je ne connaissais pas le moins du monde.
Étrangement, tout le monde s'était montré extrêmement bienveillant et accueillant avec moi. Ça ne t'avait pas empêché de faire le show avec Ryu ahaha, comment oublier cette scène ?
Laisse moi te la faire revivre en découvrant ces quelques pages :

J'étais tranquillement installée à mon bureau, attendant que le cours reprenne accompagnée de quelques camarades de classe qui voulaient apprendre à me connaître.
Soudain, la porte avait violemment claqué contre le mur, me faisant sursauter.

- Eeeeeeh vous tous ! On vous prévient, le premier qui touche à (T/p)-chan, il aura affaire à nous ! T'étais-tu écrié dans une aura sombre, me surprenant.

Je ne te connaissais pas comme ça mais je devais avouer qu'en plus de me faire rire, tu m'avais profondément touché.

Forcément, Ryu t'avais suivi en se penchant de façon menaçante au-dessus de mes camarades masculins qui voulaient simplement discuter. Grâce à vous, j'avais beaucoup ri et j'étais plus détendue. Les garçons qui essayaient de me draguer avaient abandonné dès votre intervention et se fut un énorme soulagement pour moi.
Merci encore pour ça, Yuu.

Après cette scène comique, les cours reprirent et mon professeur vous renvoya, visiblement habitué à vos conneries.
J'adorais découvrir de nouvelles facettes de toi. Tu m'avais fait grande impression et tu continuais de me surprendre et me fasciner avec ces nouveaux traits de caractère.

Lorsque la journée se termina, pour mon plus grand bonheur, tu m'attendais déjà devant ma salle avec ton immense sourire qui savait faire valser mon coeur.
Je n'avais jamais ressenti ça pour un autre avant toi. Quel pouvoir avais-tu en ta possession, Nishinoya Yuu ?
Tu m'envoûtais tel un sorcier. Un adorable sorcier, ceci dit.

- Hey (T/p)-chan ! Ça te dit de venir à notre entraînement de volley pour nous voir jouer avec Ryu ? Tu verras ce sera super cool ! T'étais tu exclamé en sautillant, me faisant déjà sourire.

Je ne te l'ai jamais dit, mais j'étais la plus heureuse en entendant ta proposition. Je savais à quel point le volley comptait dans ta vie et le fait que tu me fasses rentrer dans ton monde me prouvait que tu me faisais confiance. Peut être même que tu tenais vraiment à moi ?
Je l'espérais de tout mon coeur.

- Avec plaisir Noya !

Le sourire que tu m'avais lancé alors que tes yeux brillaient d'excitation et de joie...
Je ne pensais pas pouvoir tomber amoureuse d'une expression faciale. Mais à ce moment-là, tu m'apparaissais tel un ange tombé du ciel. Comme si une lumière pleine de pureté venait illuminer tes traits fins et ton éclatant sourire. Tu brillais Yuu. Juste pour moi. C'est ce jour là que pour la première fois, tu m'es apparu comme un soleil. Si je suis l'étoile de tes nuits, tu es le soleil de mes jours.
Tu réchauffes mon coeur, m'apporte joie et vigueur tout en brillant de mille feux autour de moi.

Pour en revenir à ce premier jour, tu sais, ce n'était pas seulement positif pour moi.
J'étais heureuse de découvrir ton univers, tes coéquipiers qui m'avaient accueilli à bras ouverts, mais sans savoir pourquoi, j'avais été déçue en te découvrant avec ta manageuse. La magnifique Kiyoko Shimizu. Toi et Ryu, vous la regardiez comme si elle était la plus belle femme sur Terre. Je me sentais complètement invisible.

Je l'avouais déjà à l'époque, Shimizu était une beauté incontestable. Seulement, je ne l'aurai jamais jalousé si je n'avais pas vu tes yeux briller aussi fort devant ses moindres faits et gestes. Tu faisais tout pour attirer son attention. Tu essayais de la prendre dans tes bras, tu te mettais même à genoux devant elle...
J'étais alors persuadée que tu étais amoureux et que je ne t'avais jamais intéressé. Après tout, tu ne t'étais pas comporté comme ça avec moi.
Je n'étais qu'une amie en même temps...
Mais qu'est-ce que j'espérais ? Je ne me comprenais pas moi-même.
Nous étions amis, juste ça.
Pourquoi être jalouse ? Je ne ressentais rien pour toi pourtant, pas vrai ?

En tous les cas, pendant que tu t'extasiais devant ta manageuse, j'avais quand même admiré ton jeu avec passion. Je ne connaissais pas encore vraiment le volley mais ton poste me fascinait. J'espérais juste que tu ne te fasses pas trop de mal en te jetant comme ça, sans réfléchir, sur le dur parquet du gymnase.

Tes aînés, Sugawara et Asahi, étaient venus à ma rencontre. Nous nous étions très bien entendus et je crois que c'est la seule chose qui avait pu te détourner de Shimizu. Mais je préférais leur parler, ils me rassuraient et me mettaient à l'aise.

- Ohhh (T/p)-chan, tu ne devrais pas douter de toi comme ça ! Tu es sublime ! J'ai rarement vu une fille aussi belle que toi dans ma vie, je t'assure. Mais Shimizu est avec nous depuis la première année et elle est comme une idole pour nous. C'est notre précieuse manageuse alors tout le monde l'admire beaucoup. Ça ne veut pas dire que tu es moins intéressante qu'elle, au contraire ! M'avait assuré Suga de son angélique sourire.

Aussi beau soit-il, il ne me faisait pas le même effet que toi. C'est ce qui me perturbait...

- Suga-san a raison ! T'es trop jolie ! Et toutes les filles sont belles dans leurs différences. Si tu lui ressemblais, tu ne serais pas aussi charmante. Tu ne plairas jamais à tout le monde, elle non plus, mais je peux t'assurer que rien que dans l'équipe, j'en vois beaucoup te regarder avec intérêt. Ce ne serait pas le cas si tu étais aussi hideuse que tu l'imagines, avait insisté Asahi en m'ébourrifant les cheveux.

J'avais eu cette impression de les connaître depuis des années. Étant fille unique, je me disais que si je devais avoir des frères, je voudrais qu'ils soient comme eux. Aujourd'hui encore, je leur suis redevable pour leurs mots. Sans ça, je ne pense pas qu'on en serait là aujourd'hui. C'est un détail qui a changé beaucoup de choses dans ma vie. Ces paroles ont eu un réel impact sur ma vision de la beauté et de moi-même. Je manquais encore de confiance mais je ne voyais plus les choses de la même façon.

Mes parents n'avaient pas forcément le temps de m'apprendre ce genre de choses ou me rassurer sur mes insécurités. C'était la première fois que ça m'arrivait et ces deux-là avaient su me toucher en plein coeur. Je leur serai toujours redevable pour leur bienveillance tout au long de ma première année au Japon.

Ce fut un incroyable mois d'avril.
Le printemps emmenait le soleil, l'éclosion des fleurs, la saison des amours et la joie dans les foyers.
J'avais ressenti tant de belles choses en seulement un mois. Merci à toi, Yuu Nishinoya.

●●●

Laisse moi te raconter l'une des journées les plus mémorables de ma vie, passée à tes côtés. Nous étions en mai, un mois que j'appréciais pour sa température confortable et ses couleurs éblouissantes. Pas autant que ton sourire ceci-dit (promis je ne recommencerai pas).
Ce jour-là, l'équipe avait un match important contre Nekoma qui se déplaçait de Tokyo seulement pour nous affronter. Tu connais l'histoire de Karasuno et Nekoma, alors tu sais à quel point ce match était cher à nos coeurs. Nous voulions donner le meilleur de nous-mêmes.
Ce qui rendait cette journée d'autant plus spéciale, c'était ta présence dans les gradins. Ton simple regard (c/y) empli de détermination me poussait vers la réussite. J'étais un brin stressé à l'idée de perdre parce que je voulais t'impressionner et pas te décevoir. Mais tu sais quoi ? Tu m'as fait oublier tout ça. Laisse moi te le prouver :

La boule au ventre, je me plaçais sur le terrain après avoir salué nos adversaires. Je jetais un regard dans ta direction et te découvris, un immense sourire aux lèvres, me lançant un pouce en l'air que j'avais l'habitude de te faire quand tu stressais pour tes contrôles. Ce simple geste me fit pouffer et me rendit ma joie de vivre et ma détermination. Mon regard se fit plus sombre alors que je donnais toute mon attention au jeu, prêt à montrer aux chats ce que les corbeaux avaient dans le ventre.

Mais... ma motovation n'avait pas suffi à nous donner la victoire du premier set. Tu le sais, cette partie du jeu est très importante pour les joueurs. En l'occurence, la perdre a considérablement changé le visage de l'équipe. Nous étions tous abbatus, prêts à accueillir la défaite en réalisant l'écart de niveau qui nous séparait de Nekoma. Nous n'avions aucune chance...
Mais une lumière nous est apparu tel un soleil ne brillant que pour nous.

- Allez les garçons ! C'est pas perdu ! Vous allez les applatir, c'était qu'un échauffement ! T'étais-tu écriée du haut des gradins.

Tu n'avais pas eu peur de te ridiculiser malgré ton léger accent, alors que tu étais la seule fille de notre fan club face à des supporters plus nombreux de l'autre côté. J'admirais ce courage chez toi.

Malgré tes mots, tous gardaient la tête basse, déprimés en visualisant une cuisante défaite.
Et te voilà donc, descendant à toute vitesse afin de nous rejoindre sur le terrain, manquant t'effondrer dans les escaliers à deux reprises.
Intelligente comme tu l'étais, tu avais foncé sur Daichi, sachant que si tu le reboostais lui, tu nous aurais tous avec toi.

- Crétin ! Tu crois vraiment que c'est comme ça que tu vas gagner ?! Oui ils sont très forts, mais pas imbattables ! Vous avez besoin de vous soutenir, c'est un sport collectif alors jouez là-dessus,comme ils le font si bien ! Le cerveau, c'est toi Daichi ! Réveille toi ! C'est à toi de motiver ton équipe ! Même si vous perdez, qu'est ce que ça fera ? Vous apprendrez de vos erreurs, deviendrez meilleurs et prendrez votre revanche ! Mais si tu laisses Kuroo obtenir la victoire sans efforts, Karasuno ne regagera jamais sa gloire ! Vous pouvez leur donner du fil à retordre. Plus que ça, je suis persuadée que vous pouvez gagner. Mais certainement pas avec ces têtes d'enterrement ! Nous avais-tu hurlé devant tout le monde, nous faisant alors relever la tête.

Du coin de l'oeil, j'ai même vu Kuroo sourire et te complimenter.

- Karasuno fighting ! As-tu conclu en mimant un combat de boxe de tes poings, nous faisant tous rire.

Tu avais déjà ce don de redonner force et joie à ceux qui t'entouraient, sans efforts.
Daichi avait eu les larmes aux yeux, te serrant dans ses bras en te remerciant, nous émouvant tous au passage.
Il s'était ensuite excusé en affirmant être un mauvais capitaine, promettant de ne plus jamais recommencer son erreur.

- Non non non ! Je voulais pas dire que t'étais un mauvais capitaine ! Pas du tout ! Avais-tu paniqué sous nos éclats de rire.

Sugawara et Asahi sont venus se joindre à l'étreinte dans un immense sourire, te remerciant à leur tour. J'avais alors lancé un regard à Ryu, ce dernier me poussant à vous rejoindre. Pour une fois, j'avais été heureux de ne pas être grand, me permettant de me faufiler pour être au plus près de toi et te sentir contre moi. J'avais bien besoin de ça pour repartir sur le terrain avec toute ma rage et ma détermination de libéro.

Évidemment, tout le monde -même le coach et Takeda-sensei- nous avait rejoint. Nos sourires n'avaient jamais été aussi éclatants, tout ça grâce à toi, la petite française intrépride au coeur pur.

Tu étais donc remontée dans les gradins, nous laissant plus unis et heureux que jamais. C'est ce qui nous avait permis de déstabiliser l'équipe adverse, leur montrant une facette de nous qu'il ne connaissait pas encore.
Chaque fois que je ratais une balle, je serrais les dents avant de me tourner vers toi. Tu me souriais, le pouce en l'air, me criant que ce n'était rien avant de lancer un coup de poing dans le vide pour me faire comprendre que je devais me battre jusqu'au bout.
C'est comme ça que nous avons remporté le deuxième set. Le sourire sur ton visage nous avait tous poussé à te décrocher la victoire finale pour ne pas voir cette belle expression s'envoler de ton visage.

Le dernier set avait repris et nous étion plus déchainés que jamais, tout comme toi.

- Allez les gars ! Vous allez les avoir !

Et un point pour nous.

- Pas grave Ryu ! La prochaine sera la bonne !

Un point manqué.

- Super service Yamaguchi ! Tu déchires !

Un point pour nous.

- Ils ont été bons mais vous êtes meilleurs ! Donnez tout !

Un point pour eux.

- Wow Asahi ! Cette frappe de titan ! T'es pas l'ace pour rien !

Un point pour nous.

- Super passe Kageyama ! Hinata, super saut ! Continuez comme ça les gars !

Un point pour nous.

- C'était top Tsukki ! Tu les as arrêté jusque là, c'est pas grave que celle-ci soit passée !

Un point pour eux.

Jusqu'à ce qu'arrive la balle de match, pour eux. La tension était à son comble alors que Kuroo donnait toute sa force pour frapper le ballon.
Sans réfléchir, je me lançais sur la balle, la rattrapant de justesse de mon pied. La surprise se lit sur le visage de tous, excepté le tien.

- Trop fort Noya ! T'es le meilleur ! Yeaaaah !

Je ris discrètement avant de me reconcentrer sur le jeu.
Il restait un point à marquer de chaque côté, on allait y arriver.
C'est ce que tu répétais et je croyais en toi. En notre équipe.

- Victoire pour Karasuno !

Nous n'en revenions pas. La victoire était notre ?
Mon premier réflexe fut de te regarder, te découvrant en pleurs, un immense sourire aux lèvres. Le temps s'était alors arrêté.
Je t'avais fixé, les yeux brillants alors qu'un sourire tremblant étirait mes lèvres. Tu étais magnifique. J'avais l'impression que tu rayonnais, qu'une lumière sacrée entourait ton corps.
Je souriais comme un idiot sans me rendre compte que des larmes dévalaient mon visage telle une cascade innarêtable.
Mon coeur battait à toute allure. D'abord parce que je venais de fournir d'intenses efforts physiques, ensuite puisque j'étais pris par l'euphorie de la victoire et finalement, parce que je venais de réaliser quelque chose.

Tu n'étais plus la petite française, la protégée de Ryu ou une amie à chérir. Á mes yeux, tu ne t'étais jamais limitée qu'à ça, et je venais seulement d'en prendre conscience. Tu étais surtout la première fille pour qui j'ai ressenti cette chaleur apaisante au fond de mon coeur.
Tous tes sourires, tes mimiques, tes mots d'encouragement, tes cris devant tout le monde sur ton aîné qui nous faisait tous peur ou tes pleurs de joies après notre victoire, comme si c'était aussi la tienne. Tout ça m'avait fait prendre conscience de mes sentiments pour toi. Dès le début, tu étais spéciale pour moi. Je ne te voyais pas comme n'importe quelle fille.
Cette journé m'en avait persuadé.

Toi qui ne cessait de me demander comment j'avais réalisé mes sentiments pour toi, et bien voilà. C'est en ce mois de mai que j'ai su pour qui mon coeur battait et battrait toujours. Mon seul regret reste de ne pas avoir couru pour te prendre dans mes bras et fêter notre victoire. Je me suis laissé entraîné par l'étreinte des garçons et c'est pour ça que depuis ce jour, je cours toujours te rejoindre après une victoire.

●●●

Juin, le début de l'été, des grosses chaleurs et du réconfort d'un soleil bien présent. Les gens sortent plus, rient plus et démontrent une plus grande joie que durant toute autre saison.
Comme des idiots, nous faisions nos devoirs, enfermés dans une librairie. On aurait pu bosser chez Ryu mais entre nous, à part se chamailler comme des enfants et rire au moindre crayon qui tombe, on aurait pas fait grand chose.

C'est donc au milieu d'une chaude après-midi que nous avions organisé notre première séance de révisions. C'est l'une des premières choses dont on a parlé le jour de notre rencontre, il était donc temps de nous y mettre après trois mois d'attente. Tu te diras sûrement que ça n'a rien de spécial, pourquoi je raconterais ça ici ? Et bien figures toi que ce jour-là garde plus de souvenirs pour moi que tu ne le crois.
Laisse moi donc te montrer tout ce que tu as loupé ce samedi après-midi:

Apprendre l'anglais au grand Nishinoya Yuu était plus compliqué que je ne l'avais imaginé. Tu étais attentif au début mais un rien parvenait à te déconcentrer. Pourtant, il n'y avait pas grande distraction dans la salle où nous nous trouvions.

- Tu vois, avec he, she ou it tu vas mettre un s à la fin du verbe. Par exemple, he says. Pour avoir ce sera has et pas haves. Tu me suis ? Demandais-je en voyant tes sourcils froncés.

- Je t'écoute (T/p), je t'assure. Mais... ça fait tellement d'infos ! T'étais-tu écrié sous les regards sombres des autres étudiants.

Nous nous étions rapidement excusés avant que je ne soupire, décidant de te laisser te reposer un peu. Après une heure d'anglais, tu méritais bien un peu de tranquillité.

- Prenons une pause alors. Mais pas de téléphone. On peut parler si tu veux ? Chuchotais-je en souriant sous tes vifs hochements de tête, démontrant ton impatience.

Nous avions commencé à parler de tout et de rien. Notre vie lycéenne en générale, rien de plus banal.
Mais une question me trottait dans la tête depuis bientôt deux mois.

- Dis Noya, j'ai vu qu'avec Ryu, vous étiez très proches de votre manageuse, Shimizu-san. Je me demandais ce que... ce que tu ressentais vraiment pour elle ? Avais-je finalement réussi à t'interroger, un peu gênée de cette demande qui faisait ressortir ma grande curiosité.

- Oh Shimizu-senpai ? Je l'admire beaucoup. Je sais pas pour Ryu mais pour moi c'est un peu modèle. Elle est belle, intelligente, sportive, douce, attentionnée et talentueuse dans tout ce qu'elle entreprend. Comment ne pas être admiratif ? M'avais-tu lancé, des étoiles plein les yeux.

Et sans savoir pourquoi, mon coeur s'est serré au fond de ma poitrine. Ça sonnait comme une déclaration pour moi. Tous ces compliments me paraissaient être une façon bien à toi de me dire que tu l'aimais.
Tu as sûrement remarqué ma déception au vu de tes sourcils froncés et de ta moue démontrant ton incompréhension face à ma réaction. Je ne suis pas très douée pour cacher ce genre de choses, tu le sais.
Ça devait être évident que quelque chose clochait, même pour toi.
Bien que je me sois un peu renforgnée après ta réponse, je voulais quand même que tu répondes à une question très importante pour moi.
Celle qui avait tout changé.

- Dis moi Noya, pourquoi tu te comportes différemment avec moi ? Avec les autres filles, t'es toujours très entreprenant, tu leur fais des tas de compliments en cherchant à les prendre dans tes bras. Pourquoi tu n'as jamais fait ça avec moi ?
Je ne l'ai pas mentionné ce jour-là mais si je te posais la question, c'était surtout parce que je me disais que je devais vraiment être repoussante ou stupide pour que tu ne me considères pas comme les autres filles.

- En fait, c'est simple. C'est parce que tu es spéciale. Je l'ai senti dès que je t'ai rencontré, m'avais-tu répondu dans un grand sourire, me laissant complètement abasourdie.

Tu ne savais même pas à quel point ces mots et ce petit sourire avaient eu de l'effet sur moi. Telle une bombe que tu aurais laissé en moi, j'avais senti mon coeur exploser.
J'ai alors compris pourquoi les yeux doux que tu faisais à ta manageuse me faisaient si mal alors que nous n'étions qu'amis et que je riais lorsque Ryu faisait la même chose. Toi aussi, depuis le début, tu étais spécial.
Tu étais mon rayon de soleil quotidien et j'étais si chanceuse de t'avoir dans ma vie, aussi proche de moi.

C'est ce samedi de juin que j'ai réalisé que le beau libéro de Karasuno avait réussi à me faire chavirer. Je n'avais jamais ressenti ça pour quiconque auparavant alors j'ai eu mon déclic un peu tard, mais j'ai pu prendre conscience de tout ce que tu me faisais ressentir rien qu'en me regardant de tes yeux noisettes avec ton éclatant sourire.
Après ce jour, je ne t'ai plus vu de la même façon.
Reprendre nos cours avaient été une torture quand le moindre toucher de nos mains me faisait désormais bégayer et rougir comme une idiote.
C'est ce qui a écourté notre petite session puisque tu as commencé à t'inquiéter pour moi, me ramenant chez Ryu pour que je puisse me reposer. Tu avais alors fini de me faire tomber pour toi...

●●●

Juillet, le mois que je chéris le plus au monde. Celui qui a vu notre relation faire un pas de géant et fleurir dans une explosion de sentiments.
Si tu savais à quel point cette journée si spéciale a su faire de moi le plus heureux des hommes. Tu vas peut être mieux le comprendre si je te le raconte :

J'avais décidé d'inviter la fille que j'aimais pour une sortie en tandem avant d'aller pique-niquer. Je trouvais ça plutôt romantique et ça changeait de nos sorties chez Ryu à jouer aux jeux vidéos ou encore de nos après-midi révisions à la librairie qui finissaient toujours en discussions interminables sur nos vies. J'avais même réussi à appeler ça un « date » quand je t'avais proposé de sortir au téléphone. Bon, j'ai peut être raccroché juste après mais c'est juste un détail.

Pour bien commencer notre rendez-vous, j'étais venu te chercher aux alentours de dix heures du matin devant chez les Tanaka. Tu étais ressortie, habillée d'un joli short en jean ainsi que d'un petit haut coloré en sorte de voile qui volait au grès des fines brises estivales. Tu m'as accueilli dans un immense sourire, le soleil faisant ressortir tes yeux (c/y) alors que je remarquais une fine couche de rouge à lèvres sur tes deux croissants de chairs. Tu étais la plus belle, comme toujours. Il t'en fallait si peu pour détonner du reste à mes yeux.
Tu m'as fait l'honneur d'attraper ma main afin de marcher à mes côtés pour rejoindre la location de tandem à quelques rues de chez Ryu.

Équipés de nos casques, nous voilà tous les deux, chevauchant notre tandem, toi derrière et moi devant. Je m'étais préparé à ce que, comme dans tous les shojos, tu ne pédales pas et me laisse faire tout le travail. Mais comment avais-je pu croire que tu serais comme les autres quand tu étais si spéciale dans mon coeur ?
Tu t'étais donnée autant que moi si ce n'est plus, rendant les montées presque simples à passer. Bon, entre nous, on avait quand même passés cinq minutes à essayer de synchroniser nos mouvements mais une fois fait, j'avais l'impression que notre symbiose était parfaite.

Après une heure et demie de ballade accompagnée de quelques pauses pour reposer nos petites jambes meurtries, nous avions fini par nous poser au pied d'un grand arbre qui nous offrait son ombre pour nous reposer et nous éviter de mourir de chaud. C'est ici que nous avions décidé de nous installer pour manger. Tu avais sorti le pique-nique que tu nous avais préparé, puisque oui, je payais la location du tandem et tu nous faisais à manger. J'avais été un peu étonné de ne pas retrouver un bento classique mais une fois de plus, j'aurai du m'en douter. Tu n'étais pas comme les autres et tu étais française par-dessus le marché.
Tu m'avais présenté le fameux « sandwich jambon beurre »ainsi que quelques légumes en bâtonnets pour l'entrée, des chips et des muffins faits maison.
Si tu n'étais pas la femme parfaite, elle ne risquait pas d'exister.

Je pensais que tout se passerait comme dans les films mais... j'oubliais que nous étions dans le monde réel. Bien que nous nous soyons apprêtés avant de nous rejoindre, après tous ces efforts sous cette intense chaleur, nos corps étaient couverts d'un voile de transpiration qui était loin d'être appréciable. Nos cheveux avaient été désordonnés par le vent durant nos divers trajets et des insectes venaient bourdonner autour de notre repas pour ne rien arranger. Malgré tous ces petits inconvénients, je ne pouvais pas être plus heureux. Parce que tu étais à mes côtés, dévorant ton repas sans perdre ton radieux sourire. Il aurait pu pleuvoir des cordes, faire extrêmement froid ou encore neiger à gros flocons, j'aurai quand même été le plus heureux afin de profiter de ta présence au maximum. Comment se plaindre de quoi que ce soit en étant accompagné d'une aussi jolie fille ?

Nous avions mangé dans la bonne humeur, nous chamaillant comme des enfants en riant de tout et de rien. Puis après avoir savouré tes délicieux muffins, nous avions eu un petit coup de mou. Tu m'avais alors lancé, de tes petits yeux fatigués :

- Wow, je suis crevée...

Et j'en ai alors profité pour t'inviter à poser ta tête sur mes genoux pour te reposer, ce que tu avais accepté dans un grand sourire, me ravissant, tu t'en doutes. Je me souviens avoir été hésitant, ne sachant pas vraiment quoi faire avec mes mains. Je t'avais d'abord simplement regardé, un petit sourire amoureux trônant sur mes lèvres. Tu étais juste si adorable comme ça, comment ne pas fondre devant une telle beauté ?

Soudain, une mèche de tes cheveux s'était mise à voler sur ton visage, me gâchant la vue. Je l'ai alors délicatement placé derrière ton oreille, rougissant en te voyant me regarder en me remerciant d'un petit sourire. Tu faisais de moi un autre homme. Et c'est comme ça que j'ai trouvé le courage de passer ma main dans le reste de ta chevelure (c/c), réalisant ensuite que tu aimais ça. Effectivement, ton petit sourire satisfait ainsi que tes mouvements de tête pour te rapprocher de ma main, comme un chaton réclamant des caresses, m'avaient prouvé que j'avais bien fait.

Durant de longues minutes, nous sommes simplement restés là, sur l'herbe fraîche de ce terrain verdoyant, bercés par une légère brise qui était la bienvenue sous cette chaleur étouffante. Nous ne parlions pas mais je crois que nous avions besoin de ce petit moment de silence pour penser, chacun de notre côté. C'est ce qui m'a permis de réfléchir à nous deux et de réaliser que nous nous connaissions déjà depuis quatre mois. En y pensant, ce n'était pas si long puisque j'avais l'impression de te connaître depuis toujours. J'avais réalisé mes sentiments pour toi il y a 2 mois et ça paraissait peu mais c'était en réalité très long quand je ne savais pas ce que tu ressentais pour moi.
Je devais me déclarer, c'était le moment rêvé. Je devais le faire pour moi, pour savoir si j'avais une chance ou si je devais apprendre à ne te voir que comme une amie. Mais aussi pour ne plus voir tous ces garçons te tourner autour sans pouvoir leur dire que tu étais déjà la mienne.

- (T/p) ? Avais-je lancé avec incertitude afin de vérifier si tu dormais ou non.

- Oui ?

J'avais soupiré de soulagement mais aussi en espérant évacuer le stress.
Ce qui n'avait absolument pas marcher, je ne vais pas te le cacher.

- Hum... Tu sais, ça fait un moment qu'on se connaît. Je veux dire, on est plutôt proches et je te dis toujours à quel point tu es spéciale pour moi. Ce n'est pas pour rien. Tu n'es pas spéciale seulement parce que tu es française et la meilleure amie de Ryu. Tu me fais ressentir des choses... des choses que je n'ai jamais ressenti avant. Je ne sais pas comment l'expliquer mais c'est comme si le soleil brillait toujours plus sur toi que sur les autres. Tu es toujours celle que je cherche, qui me manque, qui me fait rire, qui me pousse à donner le meilleur de moi-même. Je croyais que c'était seulement ce qu'on resssentait pour une amie fille puisque je n'en ai jamais vraiment eu. Mais... je crois que c'est plus que ça. Je n'ai pas juste envie de te protéger, j'ai... aussi envie de t'embrasser ? Avais-je déclaré, la boule au ventre, le regard fuyant alors que je craignais déjà ta réponse.

Honnêtement, ça sonnait bien mieux dans ma tête. Quand je m'entraînais avec Ryu, je trouvais toujours les mots justes. Bien sûr, une fois devant le fait accompli, je disais n'importe quoi.
Mes mains tremblaient tellement, je m'en souviens encore. La boule dans mon ventre ne faisait que grossir alors que tu ne me répondais toujours pas. C'était terrifiant. C'est pour ça que j'ai fini par ajouter :

- Ah je suis désolé, c'était bête de ma part. Je veux dire, tu mérites mieux qu'un petit idiot comme moi qui ne fait que sauter sur toutes les filles qu'il croise. Je suis super immature en plus, c'est sûrement pas ce que tu attends de ton copain et..., avais-je commencé, toujours en évitant ton regard.

Tu t'étais alors relevée, te plaçant devant moi avant d'attraper mon visage en coupe dans tes mains.

- Ne te rabaisse pas Noya, tu es tout ce que je rêverai d'avoir et je suis désolée de t'avoir fait peur avec mon silence mais je n'y croyais pas. Ça fait un moment que je ressens la même chose et je pensais sincérement que tu aimais ta manageuse. Ta déclaration me touche beaucoup et du coup, je le répète mais... c'est réciproque. Alors... si tu veux... tu peux... m'embrasser ?

Et crois moi, il ne fallait pas me le dire deux fois. J'ai alors timidement approché mon visage du tien avant de joindre mes lèvres aux tiennes, me sentant enfin comblé. La boule dans mon ventre se transforma en une chaleur agréable, mon coeur frappant de toutes ses forces contre ma poitrine. Tes lèvres étaient aussi douces que je l'avais imaginé dans mes rêves. Tout était parfait, je ne sentais plus ce vide en moi. J'étais finalement comblé.
Lorsque nous nous sommes séparés, tu m'as soufflé :

- J'accepte d'être ta copine si tu arrêtes de t'extasier devant toutes les jolies filles que tu croises, en particulier Shimizu.

- Promis ! Il n'y aura plus que toi !

Et c'est ainsi que notre couple avait vu le jour, sous cet arbre majestueux, faisant de moi le lycéen le plus comblé du monde. J'étais prêt à tout donner pour que notre première relation à tous les deux soit la meilleure et surtout la dernière de notre vie.

●●●

Je vais parler d'un jour douloureux pour nous deux, mais inévitable également. Notre première dispute. Étant tous les deux assez nerveux, elle avait vite pris de trop grosses proportions...
Souviens toi, nous étions en vacances, en plein mois d'août, après seulement un mois de relation.

- Attends... tu veux rentrer en France, sans moi ? M'avais-tu demandé, plus froid que jamais.

- Yuu... C'est pas aussi simple. Mes amis et ma famille me manquent. J'adore le Japon, je vous adore tous mais tu dois comprendre que j'ai passé seize ans de ma vie en France, forcément ça me manque, t'avais-je expliqué calmement en essayant d'attraper tes mains, me faisant repousser.

- J'aurai du m'en douter... T'en as rien à foutre de moi. Pourquoi tu t'es mis avec moi si c'était pour rentrer chez toi un mois après ?

Tu étais calme, bien trop calme. Je sentais bien que c'était annonciateur de tempête chez toi.

- Pardon ? Depuis le début de notre relation je donne tout pour toi, je ne cesse de te prouver à quel point je tiens à toi et tu oses me dire ça ?! C'est moi qui devrais me poser des questions Nishinoya. Tu ne me montres jamais que tu tiens à moi ! À part devant tes amis pour afficher que t'as une copine, sinon tu t'en tapes de moi ! Je donne tout pour que tu prennes confance en toi mais toi, pas une seule fois tu ne m'as dit que tu me trouvais belle ou bien habillée pour nos rendez-vous. Me reproche pas d'avoir le mal du pays quand tu fais ça, t'avais-je balancé sans me contrôler.

C'est là que tu as craqué, devenant rouge de colère en commençant à me crier dessus...

- Sérieusement (T/p) ?! Tu crois que c'est facile pour moi de te dire tout ce que je ressens ?! T'es ma première copine et bien sûr que t'es la plus belle à mes yeux, mais j'ose pas te dire ce genre de choses quand on est seuls, c'est tout ! Je fais le malin devant mes amis mais au fond j'ai juste peur d'en faire trop et que tu me quittes ! Tant qu'on est dans les reproches, arrête de prendre tous les mecs que tu croises dans tes bras et d'être aussi tactile avec eux ! C'est moi ton copain ou tout le reste de mon équipe ?! T'étais-tu écrié, les poings serrés, me faisant crier plus fort encore.

- Tu veux qu'on parle de ça ?! Très bien. Si tu me donnais plus d'affection, que tu osais me tenir la main, me prendre dans tes bras et m'embrasser, peut être que j'arrêterai de chercher de l'affection au près de mes amis !

Les larmes m'étaient montées aux yeux. Pas seulement à cause de la colère mais surtout parce que je détestais te voir aussi énervé après moi. J'avais si peur de te perdre, si tu savais...

- Parce que j'ai peur ! J'ai peur que tu me trouves trop collant comme les autres filles ! J'ai peur que tu trouves mieux ! Tu m'as dit d'arrêter avec les filles et je l'ai fait ! Pourquoi tu ne veux pas comprendre que te voir dans les bras d'un autre ça me tue !

J'ai vu une larme quitter ton œil pour rejoindre ta joue alors que tu tapais dans le mur le plus proche.
J'ai vite attrapé ton bras en versant mes premières larmes.

- Yuu arrête ! Arrête de te faire du mal ! Je m'en fous des autres ! C'est toi que je veux ! Mais j'ai besoin que tu me montres que tu m'aimes ! Je demande pas forcément des mots mais des actions ! Je ne serai pas rentrée en France mais j'avais juste besoin que tu me rassures, que tu sois là pour moi...

Et c'est là que tu t'étais effondré dans mes bras. Tout ça était parti beaucoup trop loin mais on avait au moins retenu que la communication était la base d'un couple sain.

- Je veux juste pas te perdre (T/p) ! Je sais que je suis maladroit, je fais plein d'erreurs parce que t'es ma première petite amie mais je te promets de faire des efforts. Dis moi juste quand quelque chose ne va pas d'accord ? Je ferai pareil maintenant. Je te promets de te dire les choses, de te donner toute l'affection que j'ai retenu jusque là quitte à ce que tu sois noyé d'amour, m'avais-tu soufflé à l'oreille d'une petite voix tremblante, me faisant lâcher quelques larmes de plus.

- Tu ne risques pas de te débarasser de moi aussi facilement idiot. Et promis, je serai moins proche des garçons. Je viendrai vers toi à la place. De toute façon, tu sais que c'est toi qui fait les meilleurs câlins. Et rassure toi, je ne te laisserai pas comme ça. Si je rentre en France ce sera pour les vacances, rien de plus. J'ai toute ma vie ici et maintenant que j'ai trouvé, je risque pas de partir, t'avais-je confié en embrassant tendrement ta joue humide.

Tu m'avais alors regardé de tes yeux noisettes et brillants de larmes encore fraîches, me faisant alors comprendre que je m'étais trompée sur toute la ligne. Tu n'avais pas besoin de me dire les choses avec des mots. Ton regard parlait pour toi.
J'y ai lu une infinie tendresse, comme si j'étais la personne la plus chère à ton coeur. Sous ce profond regard noisette, je me suis sentie belle.
Comme si tu me le criais seulement en me regardant. Je me sentais aimé, tout simplement. Honnêtement, c'était le plus beau sentiment du monde.
J'ai compris ce jour-là à quel point tu tenais à moi et surtout, que tes yeux me soufflaient tout ce que tu ne pouvais me dire à haute voix. Ils sont alors devenus une des parties de toi que j'aime le plus. Voilà pourquoi, chaque fois que tu me répètes qu'ils sont banals, que le marron est commun, je te redis qu'ils sont les plus beaux du monde. Parce que c'est quand je me perds dedans que je me sens la plus heureuse. La couleur importe peu, c'est l'expression du regard qui compte.

●●●

Laisse moi te raconter l'un des jours les plus spécial de nortre relation.
Nous étions en couple depuis plus de trois mois et très heureux ensemble malgré nos quelques disputes, toujours vite réglées. J'avais décidé de t'inviter à dormir chez moi et te présenter à mes parents pour la première fois. Ce n'était pas une étape que je prenais à la légère et ça signifiait donc que tu comptais vraiment pour moi et que j'envisageais un avenir solide avec toi. Je me souviens encore de ton stress à l'idée de faire mauvaise impression à ma famille qui t'adorait pourtant déjà après tous les beaux discours que je leur avais fait sur toi. Et comme je te l'avais répété avant que l'on arrive, tout s'était passé à merveille. Les Nishinoya sont très accueillants et tu es la belle fille idéale.

Nous étions à table, toi à mes côtés et ma mère en face de toi. Tu étais toujours aussi rayonnante, souriant à ma mère en la remerciant pour tous les compliments qu'elle t'offrait et riant aux blagues -entre nous pas fameuses- de mon père. Crois moi, tu leur avais fait une incroyable première impression. Et je me souviens des étoiles qui avaient brillé dans mes yeux en te regardant leur parler naturellement, comme si tu avais toujours fait partie de la famille. Tu étais la plus belle dans ta robe, tes cheveux laissés au naturel alors que tu avais appliqué une légère couche de gloss sur tes lèvres. En plus d'être physiquement bien au-delà des attentes de mes parents, tu étais aussi incroyablement polie, respectueuse et drôle. Tu ne cessais de leur proposer de l'aide et tu semblais si à l'aise avec eux, c'était tellement beau pour moi. Voir la fille que j'aimais être aussi proche de mes parents en moins d'une heure, c'était émouvant et je me sentais l'homme le plus chanceux au monde. Je l'étais en même temps.

Après que tu ais insisté pour aider ma mère à débarrasser et faire la vaisselle, mon père avait profité de ton absence pour me glisser :

- Garde la mon fils. Une fille comme ça, tu n'en trouveras pas à tous les coins de rue. Je vois que vous vous aimez et vous vous rendez heureux. Alors ne la laisse pas filer sans te battre comme un lion Yuu.

Et ses mots m'avaient frappé de plein fouet. Ce qui explique ce qui s'est passé plus tard dans la soirée.
Tu étais revenu, ma mère à tes côtés, un immense sourire scotché à tes lèvres. Vous vous entendiez visiblement à merveille. Que demander de plus ?

Je t'avais vite entraîné à l'étage pour que nous puissions profiter de la soirée ensemble en regardant un film en amoureux.
Nous étions couchés dans mon lit, ta tête sur mon torse alors que je jouais avec tes cheveux, comme tu aimais tant que je le fasse. Toi, tu caressais mon bras avec douceur, me faisant toujours autant frisonner par ton simple toucher sur ma peau bronzée. Ces petits moments de tendresse étaient si chers à mon coeur.

Tu étais prise par le film pendant que je ne l'avais même pas suivi plus de dix minutes. J'étais trop pensif. Des pensées qui étaient toutes tournées vers toi et notre futur ensemble. Mais malheureusement, pas des pensées pleines de paillettes et de licornes. C'est ce qui a fait qu'alors que tu riais devant une scène comique, je m'étais effondré en pleurs. C'était surprenant pour toi comme pour moi puisque je ne pleurais presque jamais, même pour des décés ou problèmes familiaux. Et tu le savais très bien, c'est ce qui t'as surpris à ce point.

Tu as directement coupé le film, tes yeux (c/y) et plein d'inquiétude me scindant de leur profondeur. Tu t'étais immédiatement relevée, attrapant ma tête pour la serrer contre ta poitrine (ce qui m'aurait envoyé au paradis en temps normal). De tes (petites/grandes) mains, tu as tracé des cercles sur mon dos en caressant mes cheveux bicolores. Je me sentais déjà bien mieux, même si mes craintes et insécurités ne cessaient de me faire pleurer dans tes bras.
C'est après cinq bonnes minutes que j'ai pu me calmer et cesser de sangloter, retrouvant lentement mes esprits.

- Yuu... tu sais que je suis là. Si quelque chose ne va pas, tu peux m'en parler. Je serai la dernière à te juger et même si tu trouves ça ridicule, jamais je ne pourrai me moquer de toi en sachant que tu es dans un tel état à cause de quelque chose. Si tu ne veux pas m'en parler pour le moment, c'est ok aussi. Mais ne garde pas tout pour toi. Tu as le droit de pleurer, d'avoir des moments de faiblesse. Ça ne fera jamais de toi quelqu'un de fragile, au contraire. Tu n'es pas seul mon coeur alors parles en quand ça ne va pas. On est ensemble pour se soutenir quand tout s'écroule, tu te souviens ? M'avais-tu rappelé mes propres mots de ta voix tendre, me laissant hocher faiblement de la tête en reniflant.

Tu m'as légérement écarté pour me regarder alors que j'allais me mettre à nu devant toi. Mais je le pouvais. Avec toi, je pouvais montrer tant de choses de moi que personne ne connaissait. Parce qu'après tout, tu devenais une partie de moi et on s'était promis de ne pas avoir de secrets l'un pour l'autre.

- Tu sais, j'ai confiance en toi plus qu'en n'importe qui d'autre. Mais c'est en moi que je n'ai pas confiance. Je fais toujours comme si j'étais rempli d'assurance alors que je suis juste rongé par mes insécurités. Surtout depuis que je suis avec toi. Tu fais ressortir le meilleur en moi, n'en doutes pas. Le problème, c'est que j'ai peur de ne pas être assez pour toi. D'être un mauvais copain, que tu ais l'impression que je fais passer le volley et mes amis avant toi. Et puis peut être qu'un jour, tu voudras rentrer définitivement en France et que tu trouveras un garçon plus beau, très intelligent et beaucoup plus romantique qui te donnera bien plus que ce que je peux t'offrir. Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur de perdre quelqu'un de toute ma vie, t'avais-je avoué alors que quelques larmes continuaient de couler sur mes joues déjà trempées.

Tu m'avais souri en caressant mes joues de tes pouces pour en effacer toute trace de larmes. Tu les avais traité avec douceur, la même que celle qui se trouvait dans ton regard.

- Yuu, tu sais quoi, c'est normal d'avoir des doutes. On est ados, on a nos problèmes et en couple, on a toujours peur de ne pas être assez au début. C'est presque normal. Moi aussi tu sais, j'ai beaucoup douté. Je me suis dit que tu méritais une fille comme Shimizu, une fille parfaite, plus féminine, qui parle mieux japonais, plus jolie aussi et surtout plus populaire, sportive et j'en passe. Je trouvais qu'elle était bien mieux pour toi que moi. Mais quand j'ai vu la façon dont tu me regardais, comme si j'étais la personne la plus belle et importante de ce monde à tes yeux, j'ai réalisé que je n'avais plus aucune raison de me comparer à qui que ce soit. Je suis désolée si je n'ai pas réussi à te montrer à quel point tu es spécial et irremplaçable à mes yeux. Je ne veux être qu'avec toi et je ne voudrai jamais de quelqu'un d'autre parce qu'à mes yeux tu es le plus beau, le plus gentil, attentionné et drôle de tous. A mes yeux, il n'y a pas meilleur que toi sur cette Terre et peu importe ce que diront les gens, même si on est jeunes, à mes yeux, il n'y aura jamais mieux que toi, même dans trente ans, même dans un autre pays. Ce sera toujours Nishinoya Yuu dans ma tête comme dans mon coeur. Alors rassure toi, tu es plus qu'assez, tu me donnes bien plus que tu ne le crois et je n'ai pas besoin de plus puisque j'ai déjà tout ce que je veux. Pour le volley, c'est ta passion et peut être même ton avenir alors je comprends que tu y consacres beaucoup de temps et je commence à sacrément aimer ma place dans les gradins tu sais. Pour ce qui est de tes amis, je t'ai toujours dit que je ne te demanderai jamais de passer moins de temps avec eux pour moi. Tu me donnes déjà beaucoup de ton temps libre et je n'ai pas besoin de t'avoir pour moi toute seule chaque minute de chaque heure de chaque jour.

C'est là que j'ai réalisé. Que j'ai senti mon regard changé en te regardant. Je te regardais avec amour, comme je ne l'avais jamais fait auparavant.
Je n'ai pu te répondre qu'une chose après tous tes si beaux mots :

- Je t'aime (T/p) (T/n).

Tes yeux se sont écarquillés alors que je te déclarais ces trois petits mots pour la première fois, dans ta langue natale par dessus le marché.
J'ai vu quelques larmes border tes yeux avant que tu ne me souris de toutes tes dents, me soulageant grandement.

- Moi aussi Nishinoya Yuu, n'en doute jamais.

Et voilà que nos lèvres se rencontraient dans un baiser passionné, nous laissant nous montrer tout notre amour pendant que tous les doutes, peurs et insécurités de chacun s'envolaient. Comme si ce baiser visait à prouver à l'autre qu'il n'y avait pas de raison de douter, puisque nous nous aimions bien trop pour ça. On ne pouvait pas perdre confiance en nous quand l'être aimé nous regardait avec tant d'amour, nous serrait contre son coeur avec toute cette tendresse et nous embrassait comme si c'était la première fois aussi souvent que possible. Tu m'avais appris que tout irait bien tant que nous serions ensemble et que nous nous aimerions avec tant de force.
Oh et au fait, merci d'avoir été aussi patiente, à l'écoute et compréhensive ce jour-là d'ailleurs. C'est ce qui m'aura permis de comprendre que j'étais fou amoureux de toi et que sans toi, je ne serai plus vraiment moi.
Chaque jour, tu ne fais que confirmer ma première pensée en te voyant.
Tu es la femme de ma vie, j'en suis persuadée.

●●●

Janvier. Six heureux mois de bonheur à tes côtés, Yuu Nishinoya.
J'ai de très nets souvenirs de cette période. Nous étions les plus heureux du monde, tout comme aujourd'hui tu me diras. J'avais une totale confance en notre couple et je crois que c'est aussi ce qui nous a poussé à avoir confiance en nous-même au final. Il n'y a qu'une petite histoire plutôt drôle que je peux raconter sur notre sixième mois d'amour.

J'étais devant le gymnase, attendant que tu sortes des vestiaires pour que nous puissions rentrer ensemble comme nous le faisions toujours. Je portais une robe d'hiver ce jour-là, rien de provoquant mais visiblement suffisament voyant pour qu'un autre garçon me remarque malgré la noirceur qui couvrait la ville. Il était d'abord venu pour me complimenter, me demander mon prénom et finalement mon numéro. Je suis restée très polie en lui disant gentiment que j'avais déjà quelqu'un et que je l'attendais justement. Il l'a mal pris et est devenu très insistant, ce qui a commencé à me faire peur. Seulement, tu m'as vu de loin et tu t'es mis à courir pour me rejoindre et me protéger de notre « ennemi ». Tu t'es mis devant moi, le regardant de travers en affirmant d'une voix grave que j'étais déjà prise et qu'il ferait mieux de rentrer chez lui.

Cet idiot est resté devant toi en se moquant de ta petite taille, affirmant que tu ne faisais pas le poids face à lui. C'est là que je suis intervenue.

- Si tu ne pars pas vite, on viendra te hanter à notre mort, avais-je lancé en tentant de lui faire peur avec mes gros yeux et mon sourire vicieux.

- En attendant ce jour, on te suivra partout. Tu sentiras nos regards sur toi partout où tu iras. Tu nous retrouveras sous ton lit ahahaha, m'avais-tu suivi en riant comme un fou, entouré de ton aura la plus menaçante.

Il avait finalement pris peur, reculant de plusieurs pas en nous regardant, comme effrayé.

- Vous êtes complétement tarés tous les deux ! S'était-il écrié avant de partir en courant.

À peine avait-il quitté notre champs de vision que nous étions déjà morts de rire. Je t'avais tendu ma main dans laquelle tu avais directement tapé, démontrant notre forte complicité, aussi décalée soit-elle.
Nous nous étions regardés avec amour, nous comprenant sans dire le moindre mot avant que tu ne viennes attraper ma main afin de me ramener à la maison, nous laissant rire tout le trajet de cette situation.
C'est là que je me disais que nous étions fait l'un pour l'autre.
Plutôt que de fuir, de te lancer dans une bagarre, tu m'avais suivi quitte à passer pour un fou aux yeux de ce garçon qui était pourtant dans notre lycée. Pour tout ça, merci Yuu. Pour ton unicité et tout ce que tu m'apportes au quotidien. Je t'aime de tout mon coeur, n'en doute jamais.

●●●

Un an d'amour, juillet de notre dernière année de lycée. Nous avons décidé d'écrire ce livre en souvenirs de tous les moments qui ont visé à construire et à solidifier notre couple. Dans un an, nous relirons tous ces souvenirs ensemble, dont certains que nous auront peut être un peu oubliés avec le temps. J'imagine déjà les sourires idiots collés à nos visages en revisualisant tous ces moments. Les bons comme les mauvais. Ils font tous partis de « nous », toi et moi. Peut être que pour fêter nos deux ans ensemble, on pourrait écrire une suite à ce livre ? Le remplir de tous nos plus beaux souvenirs à deux et redécouvrir chaque livre de chaque année avec nos enfants quand nous serons plus vieux. T'en penses quoi ?

Laisse moi t'adresser ces derniers mots. Je voulais que tu saches à quel point j'ai de la chance d'avoir trouvé une fille comme toi dans ma vie. Cette personne avec qui je peux rire de tout, même dans les pires moments. Celle avec qui je peux pleurer sans avoir honte de quoi que ce soit ou peur de perdre ma virilité. L'incroyable femme à qui je me confie, la seule avec qui je peux vraiment être moi-même sans craindre le moindre jugement. Mais aussi la seule avec qui je veux partager des moments de tendresse et de douceur. (T/p) (T/n), la fille qui me donne tout ce qu'elle a sans retenue, quitte à se mettre en danger pour un idiot amoureux comme moi. Cette (c/c) au grand coeur qui m'encourage à faire ce que j'aime, à devenir meilleur et à donner le meilleur de moi-même dans tout ce que j'entreprends. Saches le, je n'en serai pas là sans elle.

PDV Externe

Le livre se ferme. Une année d'amour est complétée. Un autre livre s'ouvre pour laisser place à de nouvelles aventures farfelues et toujours pleines d'amour.

Les deux amoureux se sourient et s'embrassent, heureux d'avoir mis à bien ce projet ensemble. (T/p) regarde son âme sœur avec amour avant de lui souffler :

-Pendant les vacances, j'ai prévu de rentrer en France pour voir ma famille et mes amis, sans mes parents. Et devine quoi, par mégarde j'ai pris deux tickets au lieu d'un. Quelle maladresse ! Tu penses que quelqu'un voudrait bien m'accompagner et découvrir un peu plus de mon monde ?

Et si vous aviez vu le visage de Nishinoya Yuu. Ses yeux brillaient d'amour et de larmes de joie alors que ses lèvres étaient figées en un sourire béat qui fit fondre sa petite amie. Vous vous doutez donc de sa réponse.

Sur la quatrième de couverture, on pouvait lire une citation.

« Je donnerai ma vie pour toi, (T/p). Beaucoup de gens le disent sans le penser, mais moi je sais qu'au moindre danger, je mettrai ma vie en jeu pour te sauver. »

꒰ ✨┊͙ Avis de ma part ꒱

Je ne me comprend pas. Je suis en larmes après la lecture de ton os 😭😭
En fait si je sais pourquoi.

Ton écrit est juste énormément émouvant et j'en ai été tellement émue que je n'ai pas pu retenir mes larmes.

Tu avais peur de la longueur de ton os et bien sache que cette longueur n'est pas du tout problématique ! J'ai dévorée ton os d'une traite ! J'étais tellement prise par ce que tu écrivais que je ne pouvais pas m'arrêter quitte à ne pas finir mon repas !

L'amour qui se dégage de ton os est vraiment très puissant à mes yeux ! Tout était magnifique et réaliste pour moi. J'ai lu mais j'ai si bien imaginée l'histoire que j'avais l'impression d'y assister. Sérieusement c'était magnifique !

Tu as parlé de leur relation amoureuse depuis le début et d'une façon incroyable. Tu n'as pas montré que les beaux côtés d'une relation amoureuse et c'est ce qu'il faut car c'est ainsi que tu montres l'amour véritable entre eux.

Ton écriture est fluide et agréable à lire. Quand on lit ce que tu écris on ne fait pas attention au temps qui passe ou quoi, on profite juste et c'est merveilleux !

Le caractère de Nishinoya est juste super bien respecté et le caractère de la Reader colle vraiment bien avec ce petit ange !

Je le redis encore mais je l'ai adorée, j'ai dû enlever mes lunettes à la fin pour pleurer tranquillement sans être dérangé jppp c'est pour dire à quel point j'ai été touchée par ton os !

L'émotion que j'ai ressenti en lisant ton os fait que je te donne mon vote ❤️

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