4- La course
Attention ! Ce chapitre contient une scène à caractères sexuelles 🔞 qui ne convient pas à tous les lecteurs.
Sur ce, bonne lecture ! 😄
***
Leur départ soulève un tas de poussière qui nous aveugle quelques secondes et me fait toussoter. Je rejoins aussitôt Stacy qui sourit. C'est toujours exaltant d'être celle qui donne le départ de la course et de les sentir passer à fond près de nous, nous décoiffant. Nous suivons la foule qui se précipite vers l'arrivée non loin d'ici et nous nous frayons une place pour être devant.
Bien que je déteste devoir gagner de l'argent de cette façon j'adore regarder les courses. J'aime la vitesse, le bruit des moteurs, l'excitation de vouloir gagner, les hurlements d'encouragements, l'angoisse permanente pendant les minutes de courses. L'adrénaline qui me parcours chaque fois je ne voudrais pas la perdre, j'aime cette sensation.
Je vois les deux motos s'éloigner de nous jusqu'à disparaître de mon champ de vision lorsqu'elles passent derrière une sorte de dune. Le parcours de la course est tracé par des plots que les organisateurs installent avant notre arrivée, ce n'est jamais le même, il essaye de toujours varier pour que les habitués n'aient pas trop d'avantages sur les autres.
Cela commence à faire un bon bout de temps qu'ils ont disparue et l'inquiétude monte doucement en moi. D'ailleurs je crois ne pas être la seule puisque plusieurs personnes retiennent leur souffle. Un silence pesant s'installe peu à peu. La nuit noir s'étend à perte de vue, seule les éclairages un peu bancales installés pour l'occasion transpercent cette pénombre.
Des cris retentissent et je me demande ce qu'il se passe. Y a-t-il un problème ? Denzel ? Je ne peux m'empêcher d'avoir peur pour lui. J'ai fini par l'apprécier et je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose de grave car oui ces courses sont très dangereuses.
Alors que je m'apprête à courir en direction de la colline, j'aperçois des phares s'approchant de nous à toute allure. C'est pour cela que des personnes s'étaient agitées, ils avaient dû le voir avant moi. La tension recommence à monter dans l'atmosphère surtout que de loin nous ne voyons pas qui a l'avantage. L'un des deux a pas mal d'avance et j'espère de tout mon cœur que c'est Denzel. Prise dans un élan de stress dû au suspens pesant, j'attrape la main de Stacy que je sers fortement. Tandis que la foule hurle en majeure partie le nom du champion, je murmure pour moi-même : « Vas y Den, tu vas le faire ». Mon amie empoigne un peu plus ma main comme pour me rassurer et me dire qu'elle est avec moi.
C'est impressionnant quand même, l'état dans lequel peut vous mettre une course. Nous ressentons toutes sortes d'émotions différentes, l'espoir, l'angoisse, la joie, l'attente, le suspens qui vous ronge le ventre. Je comprends tous ces supporteurs qui sautent de joie lorsque leur équipe gagne ou même qui s'évanouissent. Certaines personnes trouvent leurs réactions exagérées mais quand ça vous prend aux tripes et que vous vivez le truc comme si c'était vous qui étiez à leur place c'est magique. L'adrénaline que me donne les courses avec leurs dangers me procurent souvent des frissons. Les sensations que nous donne l'adrénaline a quelque chose de galvanisant, je trouve qu'on se sent beaucoup plus vivant dans ces moments-là.
Les cris redoublent lorsque les motos ne se trouvent plus qu'à quelques mètres. L'une d'elle passe la ligne d'arrivée à une vitesse fulgurante. En voyant qu'il s'agit de Denzel je saute de joie dans les bras de Stacy et je me précipite vers le vainqueur un immense sourire aux lèvres. Ce dernier descend de sa moto et enlève son casque. Son visage est illuminé de joie et affiche un sourire magnifique. J'aime le voir ainsi, lorsqu'il ne fait pas semblant, lorsqu'il est lui-même, qu'il est sincère et affiche ce sourire heureux. Ça le radoucit, il a l'air de redevenir un garçon innocent et ça le rend vraiment craquant.
Il se tourne vers moi et je vois ses yeux pétiller de joie, je suis sûre que dans mes yeux on peut y voir la même chose. Je lui saute dessus, il me réceptionne en passant ses bras dans mon dos et me serrant fort contre lui tandis que j'enroule mes jambes autour de sa taille. J'enfouis ma tête dans son cou et je sens cette odeur forte qui me pique parfois le nez et que j'associe à ces soirées remplit d'interdits. Il me fait redescendre et pose avec empressement ses lèvres brûlantes sur les miennes.
Alors que le baiser devient plus ardent, je ressens l'envie de le sentir contre moi. Je presse mon corps contre le sien musclé et tire sur son t-shirt pour le rapprocher encore si cela était possible. Il semble une seconde surpris et je sens qu'il ressent la même chose que moi, sa langue se fraye un chemin vers la mienne puis pose une main sur ma hanche et l'autre derrière ma nuque me tenant fermement pour ne pas que je m'éloigne. Je sens ce frisson me chatouiller le ventre, le désir monte en moi.
On se sépare à bout de souffle. Je sais que j'avais dis que je n'aimais pas être aussi expressive devant les autres mais là je n'y pense pas. Le bonheur d'avoir gagné m'avait envahi. Je pense déjà à la somme que cela me rapportera et je souris.
Denzel me lâche et va retrouver ses amis tout aussi heureux que lui. Moi je rejoins Stacy qui m'attend un peu plus loin.
- C'était quoi ça ? Me demande-t-elle en arquant un sourcil et un petit sourire moqueur planté sur ses lèvres.
- De quoi ?
- Cette pulsion animale que je viens de voir.
Je me mets à rire, bizarrement je ne suis pas vraiment gênée.
- Un élan de joie ! Avec ce que je vais gagner je vais pouvoir tenir assez longtemps.
Ce qui est bien avec Stacy c'est qu'il n'y a pas de concurrence entre nous. Lorsqu'une de nous gagnait un beau pactole on était heureuse pour elle. Les autres filles étaient directement jalouses et n'hésitaient pas à s'en prendre à toi. Avec Stacy on s'était toujours soutenu. Elle est entré dans ce milieu un peu avant moi et dès mon arrivée nous nous sommes bien entendu étant toutes les deux les petites nouvelles. Nous nous sommes serrées les coudes et maintenant nous faisons parties des filles les plus influentes. Je ne peux pas dire respectée car vu notre activité c'était impensable de dire ça mais nous avons monté les échelons si je puis dire.
Nous nous installons sur le capot d'une belle voiture qui avait l'air vraiment puissante, pour regarder les autres courses. Stacy a la même passion que moi pour la vitesse ce qui fait que nous avons l'air de deux gamines surexcitées.
*
Le reste de la soirée se déroule sans encombre, nous avons admirée les beaux modèles de voitures et de motos avec mon amie. J'étais, comme chaque fois, émerveillée. Les propriétaires nous vantaient souvent la vitesse, la carrosserie, la puissance ou autre de leur engin ce qui nous faisaient rire. Ça c'était bien les mecs.
Après avoir profité de sa soirée, Denzel vient me retrouver.
- Tu viens chez moi ce soir ? Me propose-t-il un sourire joueur au coin des lèvres.
-Oui pourquoi pas !
Je prend Stacy dans mes bras pour lui dire au revoir et elle me chuchote : « Profite bien de ta nuit » en m'adressant un clin d'œil qui voulait tout dire. Je lui souris en retour, elle me faisait rire à toujours penser à ça. Je me retourne vers Denzel et avant que je puisse m'avancer vers lui deux mains m'attrapent violemment. Qu'est-ce qu'il se passe encore? Mon pouls s'accélère sur le coup de la surprise. La personne me retourne vers elle et je me retrouve nez à nez avec ce Jason Doyle. Cet imbécile qui a perdu contre Blake.
- Tu n'es qu'une petite salope ! À cause de toi j'ai perdu mon fric ! Me hurle-t-il.
- C'est pas de ma faute si tu es aussi naïf, seul un abruti pouvait vouloir affronter Denzel Blake, dis-je calmement n'ayant aucunement peur.
Ce genre de situation m'était arrivé souvent, surtout avant que Den me choisisse car maintenant beaucoup moins de personne osait m'approcher connaissant le côté colérique et possessif de Denzel. Visiblement lui non.
- Tu vas...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il se retrouve plaqué contre le capot de la voiture d'à côté sous un Denzel complètement fou de rage. Il le frappe une fois puis enchaîne. J'avoue que même si il l'a cherché je déteste voir quelqu'un se faire tabasser. Je m'approche de Denzel et lui attrape son biceps contracté.
- Den c'est bon, essayais-je de le convaincre.
Il me repousse fortement ce qui me fait tomber. Mais pour lui peu importe, il s'en contre fou de moi je le sais et encore plus quand il est dans cet état. J'ai beau hurlé de toute mes forces, il ne s'arrête que lorsque Jason est inconscient. Il se retourne soudainement et m'attrape la main me faisant sursauter. Stacy me jette un regard compatissant mais elle reste en retrait, elle n'agit pas lorsqu'elle me voit partir avec un Denzel furibond. Ce dernier me tend un casque et me dit durement « Tiens ». Il enfourche ensuite sa moto sans un mot de plus et je fais de même.
*
Une fois chez lui, il ouvre sa porte sans rien dire et me laisse passer. Son appartement est plutôt spacieux et moderne. En même temps avec les courses il a les moyens de s'offrir ce genre de chose. J'aime beaucoup sa décoration et ce quartier de Manhattan Beach que l'on voit à travers la grande baie vitrée. J'aimerais beaucoup avoir un chez moi comme ça plus tard. Denzel vit tout seul ici. Je ne connais pas son âge exact mais je sais qu'il est plus âgé que moi.
Je vois qu'il est toujours énervé car sa mâchoire est contractée.
- Den, commençais-je, j'aurais pu me débrouiller seule, tu n'étais pas obligé d'intervenir et encore moins de tabasser ce gars.
Je m'emporte malgré moi sur la fin de ma phrase en haussant le ton.
- Tu préférais que je le laisse te massacrer toi plutôt que d'agir ? Mais qu'est-ce qui ne va pas dans ta tête ?
Alors là il commence à m'énerver sérieusement. Pour qui il se prend à me parler comme ça ?
- Et même, je ne peux pas laisser se passer ce genre de chose, les autres doivent me respecter !
- Alors c'est ça ton problème ? Tu ne veux pas que les autres te croient faible, le grand Denzel Blake est obligé de se battre pour montrer sa puissance !
- Fais gaffe à ce que tu me dis Had.
Je vois qu'il se retient de ne pas être plus méchant bien que son ton soit très agressif.
- Je dois te défendre, tu le comprends ça ? Tu es à moi. Personne ne peut te toucher.
- Non justement je ne comprends pas ! M'emporté-je. On n'a jamais été ensemble, je ne suis pas à toi Denzel alors arrête d'être aussi possessif.
Je savais depuis le début que Denzel ne tenait pas à moi vraiment, j'étais juste sa propriété comme il le voyait et c'est ça qu'il voulait protéger, pas moi personnellement.
- Et qu'est-ce que tu fous là avec moi chez moi alors ?
Il me prend de cours et je ne sais pas quoi répondre. Il esquisse un sourire vainqueur. Je ne veux pas le laisser gagner comme ça, je ne suis pas sa chose !
- Je n'ai pas vraiment eu le choix, tu m'y as emmener de force !
Je vois que ça l'irrite encore plus ce que je dis. Il s'approche de moi à grand pas ce qui me fait reculer mais il est rapidement devant moi et attrape mon visage avec force pour déposer ses lèvres pressées sur les miennes. À cet instant ma colère se dissipe. Il a encore réussit, il a encore gagné.
Je lui rend son baiser avec ferveur. Je sens la fièvre monter entre nous deux. Denzel me fait ressentir toute son envie à travers son baiser. J'écarte légèrement ma bouche de la sienne pour reprendre mon souffle. Je sens le sien chaud contre mes lèvres ce qui me donne des petits frissons.
- Den.. articulais-je difficilement.
- J'aime t'entendre dire ça, dit-il d'une voix rauque.
Il attrape ma lèvre inférieure entre ses dents pour la mordiller et la tirer légèrement. Ceci ne fait qu'augmenter mon désir ardent. Je passe mes bras autour de son cou pour l'embrasser pleinement. Il me soulève en empoignant mes fesses et j'enroule mes jambes autour de lui. J'essaye de me mettre à hauteur de son bassin pour m'appuyer fortement contre lui et malgré moi je fais de petits mouvements me frottant à lui.
Je l'entends pousser un gémissement contre mes lèvres ce qui m'excite et m'incite à continuer. Je sens son désir monter contre moi et il me porte jusqu'à sa chambre en poussant furieusement la porte. Il me dépose brutalement sur son lit et enlève mon haut ardemment. Il continue de m'embrasser fougueusement puis descend ses lèvres vers mon cou en y laissant des baisers humides. Je m'arque sous lui pour lui montrer mon envie et décale ma tête pour lui laisser un plus grand accès à mon cou.
Mon corps ne réclame que lui. Je m'empresse de lui retirer son t-shirt qui le décoiffe un peu au passage ce qui le rend encore plus sexy. Je me mord la lèvre en observant son corps parfaitement sculpté que j'ai pourtant déjà vu plusieurs fois. Je le pousse sauvagement pour me placer au-dessus de lui. Ce côté dominant de moi lui plaît beaucoup. Je pose mes fesses sur son bassin en faisant de petit cercle pour faire monter la température et rapidement il n'y a pas que ça qui monte. Ne pouvant pas se retenir il se relève de façon à être assis et pouvoir m'embrasser. Il se détache de moi et vient mordiller mon oreille.
- Tu vois que là tu es à moi, dit-il dans un souffle.
C'est vrai, dans ces moments-là je suis en quelques sortes à lui. Je le pousse pour qu'il se rallonge et me mets au-dessus de lui, je l'observe intensément. Denzel est un homme très séduisant il faut le dire. Des cheveux et de beaux yeux noirs emplit de vie, de besoin d'adrénaline, sa barbe de trois jours, son sourire éclatant et très souvent railleur. Mais aussi un air sévère, presque terrifiant parfois ce qui lui donne un côté mystérieux. Il se comporte par contre souvent comme un parfait abruti qui se croit au-dessus de tout le monde. On peut lire « je suis le meilleur » écrit en gros sur son front.
Je me souviens de la fois où il m'avait choisi. Sa protégée était partit, elle s'était retiré du « métier ». Avant une course il était venu me voir en me demandant de la remplacer. J'avais été étonné étant donné que j'étais nouvelle, je devais avoir participé à deux courses seulement tout au plus. Bien-sûr que moi je savais qui il était, tout le monde le connaissait. J'avais toujours eu l'impression que ce n'était qu'un imbécile prétentieux mais ce soir là il avait été sympa avec moi. J'avais fini par accepter en pensant à l'argent mais à une condition, qu'il ne me force pas à faire des choses avec lui ou n'importe quoi. Il m'avait rassuré et m'avait dit qu'il me protégerait et c'est ce qu'il fit.
Avec le temps on avait finit par se rapprocher et assez bien s'entendre pour commencer ce genre de relation. Ce n'était pas mon petit ami, non loin de là. On ne se parlait jamais en dehors des courses et même à ce moment là on ne parlait que business principalement. On était juste deux personnes qui prenaient du bon temps ensemble, c'est tout.
En général on dit toujours que ce sont les hommes qui ont ce genre de comportement, ce genre de besoin mais je peux vous dire que les femmes aussi ont besoin de sexe. Pourquoi ça ne serait que les hommes qui ont envie de se faire plaisir ? Pourquoi les femmes se priveraient ? C'est bête comme préjugés.
Denzel me sort de mes pensées en m'attrapant et me colle à lui. Il embrasse mon cou en me mordillant légèrement mais je le repousse ce qui le laisse perplexe. Je commence à lui embrasser la mâchoire puis descend vers son cou que je mords à mon tour en faisant de petites succions. Je continue ma descente et déposant des baisers et en effleurant son torse avec mes lèvres ce qui le fait frémir. Plus je me rapproche et plus je le sens se tendre. Son corps se contracte et son souffle est saccadé. Je prends son pantalon dans mes mains pour le déboutonner et en voyant l'immense bosse qui se tient à l'intérieur je relève mon regard plein d'envie vers lui. Je lui souris d'un air coquin et il se mord les lèvres comme s'il essayait de se retenir. Je repose mon regard sur son pantalon que j'enlève lentement étant d'humeur joueuse.
Soudainement il m'attrape par les hanches et me retourne sauvagement pour se remettre au-dessus de moi. Il pose son corps sur le mien en faisant attention à ne pas m'écraser. La pression de son corps et de son désir contre ma cuisse m'ensorcelle complètement. Ses coudes sur les deux côtés de ma tête, il m'embrasse en tirant légèrement sur mes cheveux. Il dérive ensuite vers ma poitrine laissant sa langue tracer une ligne de ma mâchoire à mes seins. Il dégrafe mon soutien gorge habillement comme s'il avait fait ça depuis toujours.
Lorsqu'il attrape mon téton d'une sauvagerie exquise, je ne peux retenir un gémissement. Tandis qu'il s'occupe avec sa bouche de mon sein droit faisant danser sa langue autour de mon téton qui se dresse, il empoigne l'autre de sa main me caressant en me procurant des frissons. Je veux plus maintenant, beaucoup plus et tout de suite. Des fourmillements se font ressentir dans mon bas ventre et mon entre-jambe se contracte d'impatience. Je lui fais comprendre mon envie grandissante en gémissant de plus belle et en enfouissant ma main dans sa chevelure.
- Den, je... murmuré-je dans un souffle avant d'être coupé par un gémissement dû aux lèvres de Denzel sur mon sein.
Il me fixe un instant en se léchant sensuellement les lèvres. Il attrape mon short en jean qu'il enlève férocement et l'envoie à travers la pièce. Il commence à enlever ma culotte lentement me faisant attendre mais je m'impatiente et me jette sur lui en attrapant son intimité que je masse avec empressement à travers son boxer. Ceci le décide à accélérer le mouvement, il baisse mon dernier morceau de tissu ainsi que le sien et s'approche de moi avec une allure de prédateur.
- Denzel la capote.
Cela le stoppe mais devant mon regard sévère il s'approche de sa table de chevet et en sort un plastique qu'il déchire. Une fois prêt, il pose ses mains sur mes hanches et me tire vers lui me provoquant un jappement de surprise. Il me pénètre d'un coup ce qui déclenche en moi un frisson énorme et me coupe le souffle quelques secondes. Il commence des vas et viens lents accélérant petit à petit me comblant un peu plus à chacun de ses coups de reins.
Il ralenti à nouveau me faisant languir. D'habitude ses gestes sont toujours pressés, jamais il ne prend son temps comme ça. Soudain il accélère d'un coup me surprenant. Je me mords les lèvres pour me retenir de crier tellement c'est bon. Il affiche un sourire fier voyant le plaisir qu'il me procure. J'agrippe ses cheveux en les tirant dès qu'il me donne un coup. Ne pouvant plus me retenir je pousse de petits cris de plaisir accompagnés par les gémissements rauques de Denzel. Mes ongles s'enfoncent dans le dos de mon partenaire. Mon vagin se contracte ce qui a l'air de lui donner encore plus de plaisir quand il se sent plus à l'étroit en moi.
Il attrape une de mes jambes qu'il passe au-dessus de son épaule pour me pénétrer plus profondément. Je sens que ça monte, bientôt je ne pourrais plus, je vais exploser. Il accélère jusqu'à n'en plus pouvoir se mordant tellement la lèvre inférieure qu'elle devient blanche. Il finit dans un souffle rauque, le regard vacillant en même temps que moi au summum de notre plaisir. Ses muscles se décontractent lentement après l'effort. A bout de souffle, j'étends mon corps bouillant sur le lit.
*
Une heure après être entré dans son appartement Denzel me raccompagne chez moi. Il se gare au bout de ma rue car j'ai toujours peur que mon père me voit un jour ou même les voisins. Je descends de sa moto, enlève mon casque et il fait de même. Je lui rends puis m'approche de lui pour l'embrasser. Cela ne dure que quelques secondes mais il n'y a rien d'affectif ni aucune émotion qui en découle. C'est juste une façon de se dire au revoir.
- Bonne nuit ma belle, à la prochaine, me dit-il en m'offrant un clin d'œil.
- Rentre bien, et merci.. Il semble ne pas comprendre donc je continue, de m'avoir ramené et pour l'argent.
- C'est toujours un plaisir, quand j'ai une motivation comme toi c'est facile de gagner.
Je lève les yeux au ciel, enfile ma capuche pour éviter qu'on me reconnaisse et me dirige vers chez moi tandis que Denzel repart chez lui. Je frissonne à cause du léger vent frais qui souffle sur mes jambes nues.
J'enlève mes talons et escalade l'arbre avec un peu plus de difficulté qu'à l'aller. Une fois dans ma chambre, j'ouvre le tiroir du bas de ma commode et sort une boîte à chaussure. Je l'ouvre et y dépose des billets supplémentaires. J'ai dû me faire pas loin de 900$ ce soir. J'observe quelques secondes le contenu de ma boîte de l'enfer comme je l'appelle car dedans y repose tout mon argent sale et une arme. C'était celle de service de mon père. C'est moi qui la garde et la cache car j'ai toujours peur qu'un jour où il n'aille pas bien il pète un plomb. Je touche le métal froid qui me procure un frisson glacial qui me parcourt le dos. Je range tout ça et dissimule la boîte du mieux possible.
Je regarde mon réveil : 3h25. Outch le réveil va être dur demain. Je m'affale sur mon lit exténuée sans prendre le temps de me changer et m'endors aussitôt.
***
Ce chapitre a été très laborieux à écrire car c'est la première scène de sexe que j'écris.
J'espère qu'elle n'a pas été si désastreuse que ça. Dîtes moi ce qu'il y aurait à améliorer ou au contraire ce qui était bien.
J'ai conscience que je n'ai pas trop décrit le ressenti de Hadley mais ceci était voulu.
Qu'avez vous pensé de ce chapitre dans l'ensemble ?
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