Chapitre 16
- Je... Enfin, la bas... Ils... Danger!
- Quoi ? fit doucement Mahal.
- Je... Suivez moi !
Elles se leverent précipitamment et je leurs prit la main, désolée et déterminée.
Elles eurent à peine le temps de comprendre qu'elles sautaient déjà de la falaise.
Je pris soin de ne pas entendre leur cris lorsqu'elle sauterent de la falaise, leur panique lorsqu'elle rencontrèrent le néant et leur chute lorsqu'elle reffirent surface.
Je vis Ruy eriger un champ de force.
Non.
Non.
Ça va passer.
Je sentit des milliards de petites décharges électriques me parcourir le cou, frôlant le champ de force de justesse.
Je gardais mes yeux fermés, préférant me référer au autres sens.
- Sophie, mais... commença Earwen
- Nous aurons cette discutions plus tard. coupais je, je vous en supplie, aidez les... aidez moi.
Le désespoir transpirait de ma voix.
Elles se regarderent de longue secondes, et, d'un accord commun, se jetèrent dans la bataille sans trop savoir de laquelle il s'agissait.
Je m'elançait vers la falaise, vers Keefe et Biana.
Vite.
Plus vite.
Je ne sentait plus mes pieds, il me semblait voler et je ne mit qu'un dixièmes de secondes qui dura une éternité à voir.
Les fleches.
J'utilisais ma télékinésie, comme au ralenti .
Biana s'appuyait déjà sur la barrière, les yeux équarquillés.
Ma main se referma sur les flèches avant qu'un violent choc me fasse basculer en arrière.
J'avais attrapé deux flèches.
Deux flèches sur trois.
Et la troisième venait de se planter dans mon abdomen.
Trasht'ka.
Ma vision se rétrécit soudainement mais je put distinguer les yeux ébahis de tout le monde, mes oreilles sifflaient, comme une litanie incessante qui ne demandait qu'à continuer.
Je vis, plongée dans un épais brouillard Biana parler au invisibles avec haine non contenue et Keefe se pencher sur moi. Son regard passa de ma plaie à mon visage, et ces yeux s'equarquillerent de surprise.
Il prit mes cheveux entre ses doigts, comme pour mieux réaliser leur presence. Ses yeux s'accrochent au mien de longue secondes.
Tu ne me connais pas.
Je ne te connais pas pas.
Mon cerveau répétait ces phrases en boucle, comme pour mieux les assimiler.
Il se reconcentra sur ma plaie et se figea lors qu'il regarda ses mains couverte de mon sang.
Le sang d'une phycienne, source de vie et de mort, de la quintessence pur.
Je souris doucement, essayant de le rassurer de mon mieux. Je ne devais pas être très convaincante, avec cette flèche plantée dans le ventre, mais je mourrais d'envie de me jeter dans mes bras.
Ma main chercha la sienne, m'arrachant à gémissement de douleur.
Ses yeux s'equarquillerent alors que les miens se fermèrent.
Tu as fini par me reconnaître, Keefe...
J'etait hors de moi.
Une mystérieuse jeune femme venait de se jetter devant moi et prendre une flèche à ma place alors que je... Que je rien du tout !
Je cachais littéralement ma haine sur eux.
Eux... Les petits shravka qui m'avait prit mon frère et ma meilleure amie. Qui... Qui... Qui m'avait fait mal.
Ils affichaient un air indifférent très peu naturelle et la silouhette de l'arc avait disparu.
Un gémissement de douleur arrêta mon numéro... assez gamin, tout bien réfléchie.
Bon sang, quelle idiote.
Une personne meure à côté de moi et je...je...
Je vis les yeux de Keefe s'agrandirent et chuchoter quelque que mot à la silouhette, qui ne... saignait pas.
À moins que... Ce haut doré... Et ces...
Un rire hystérique arreta ma réflexion.
La silouhette de l'arc réapparu et marmonna des paroles incompréhensibles.
- C'est toi... Toi l'enfant... Tu leur fille, hein ? Tu n'est pas morte mais...
Keefe se plaça devant l'inconnu qui le regarda avec mépris.
- Tu as bien grandis. Vivement que tu retrouves tes souvenirs, tu es beaucoup trop sentimentale comme ça. Si... Faible.
Il prit Keefe par le bras, et, avant que quiconque ne puisse réagir, il le jeta dans un cercle apparu de nul part.
Non !
Mon cri traversa toute la demeure. Un cri d'horreur pur.
Je me jetait la ou il était quelque instant auparavant, et m'etalait lamentablement par terre.
Il me jeta le pire regard qu'un ennemi puisse jeter.
Un regard de pitié.
Son visage s'approcha lentement du mien, fessant durer mon angoisse.
Son visage se crispa de douleur, et ses mains cherchèrent son cou, comme s'il cherchait une corde qui le retenait.
Ses pieds décolèrent du sol et je vit deux... deux monstres approcher.
L'une était maintenue en l'air par une tornade et l'autre glissait lentement sur le sol, les pieds fait d'eau.
La rafaleuse avait la main tendue en avant et le point fermé.
Elle se précipita près de ma sauveuse tandis que l'autre s'approchait de mon agresseur.
- Savais tu que le corp elfe était composé de 70 % d'eau ? Ce qui me rends la tâche bien plus facile pour... Oh! Ou ais-je la tête ? Je me présente, je suis la fille de l'eau, tu me connais, non ? Ou plutôt ma mère... Bref, revenons à nos goulon.
Cette fille était terrifiante. J'osais à peine m'imaginer à la place du torturé.
- Je crois que tu n'as pas comprit. Je compte te kidnapper. Puis te sequestrer. Puis te torturer. Puis... Hum... Te tuer ! Bon plan, non ?
Il lui jeta un regard furieux, nullement effrayé.
- Tu as fait du mal à mon amie, shravka.
Elle lui tordit le cou d'un coup sec.
Elle dut voir mon regard choqué, car elle précisa :
- Il n'est pas mort. Pas encore.
- Pas le temps, rétorqua la rafaleuse, il ne faut pas... Nous devons y aller.
- Oui.
- Attendez ! lançais je, je... Qui... Enfin... Merci.
- Y'as pas de quoi ! répondirent telle naturellement.
- Mon ami...
- On va aller le chercher... répondit l'hydrokynesiste. Enfin, surtout elle, fit elle en pointant ma sauveuse.
- Qui...
- Plus de question, désolée ! C'est qu'on est fort demandé... appuya telle d'un clin d'œil.
Je remarqua tout de même leur teint livide et essoufflé.
- Ne t'en fait pas pour nous, femme de l'ombre, fit la rafaleuse. Va voire tes amis, ils doivent s'inquiéter...
- Oh, et au passage, j'adore tes chaussures ! fit la folle en... s'evaporant?
- Attendez! Et... L'homme avec l'arc ! Le... Non ! Ne partez pas ! S'il vous plaît. S'il... Il a... Emporté Keefe...
Des sanglots entrecoupaient ma voix, je passais ma main d'un geste rageur, essuyant les larmes qui me brouillaient la vue.
Je devais être forte. Pour eux.
Je sentit des cris alertés venant de dernière moi, et ne put m'empêcher de sourire a travers les larmes salés qui descendaient sur mes joues.
L'union fait la force, n'est ce pas ?
Alors, petit à petit, pas à pas, je me redressait, evaluait mes blessures, ralentit ma respiration.
Sophie, Keefe, je vous retrouverai.
Je le jure.
Lorsque je rouvrit les yeux, mon regard se fixa dans une paire d'œil bruns.
- Circë ?
- Bonjour, commença telle avec prudence, je m'appelle Circë et je t'ai fait un collier qui te permet de changer d'apparence. Toi, c'est Sophie et tu...
- Euh... Oui, enfin... Pourquoi tu me...
Son regard redevint rieure et légèrement soulagée :
- Aucune séquelle mémorielle.
Je me redressait de mon vieux lit de cabane et découvrit Earwen et Mahal à mon chevet.
Oups.
À mon plus grand étonnement, Earwen prit la parole calmement :
- Il nous a fallu très longtemps pour nous calmer. J'espère que tu réalise ta chance.
- Comment...
- Ils vont bien.
Je poussais un soupire de soulagement.
- Sauf un.
- Quoi ?
- Ton ami blond à été enlevé pour une raison précise, c'est lui qu'ils étaient venus chercher. La face sombre des cités déchus s'est liés aux invisibles, ils sont peut être même liés depuis le début.
- Keefe...
- Il est lié à eux.
- Non ! Keefe n'est pas un tr...
- Nous n'incinuons pas que ton ami soit un traître, me coupa Mahal, mais peut être...
- Je vais faire une crise de nerf si tu ne finit pas ta phrase.
- C'est déjà le cas, m'informa Circë, tu trembles comme une feuille.
- Nous pensons que ton ami est un espion involontaire, enfin... Que... Comment dire... soupira Earwen. Il y quelque années, une rumeur a couru de coté de la face sombre des cités dechus. Un enfant prodige, âgé de 5 ans environ, né dans les cités perdus dont ont effacerait les souvenirs pour l'envoyer dans les côtes perdus. En tant qu'espion.
- Nous pensions qu'il avait abandonnés ce plan, étant donné qu'ils étaient démasqués, continua Mahal. Mais il semblerai que non.
Je mit ma tête entre mes genoux, désespérée.
- Tu confirme notre théorie ? me demanda Mahal.
J'avais peur d'ouvrir la bouche, ou même de faire le moindre mouvement.
Pour une raison très simple.
Ça expliquerai tout.
Tadadaaaaaaam !
J'espère que vous avez aimé ce chapitre ( je me met tout de suite au suivant, j'ai BEAUCOUP TROP d'idées ! ) et j'ai conscience que je relie de moins en moins mes fautes 😅, mais j'aime de plus en plus écrire ! ( c'est additif )
Ettttt...
Je suis enfin en vacances ❤️❤️❤️ ! ( enfin vous aussi du coup 🤦🏻♀️ )
Bref, bonne vacances et plein d'amour !
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