Nous ne sommes pas seuls.

Ma dague retomba moelleument sur les fleurs enchanteresses, mais je n'étais pas dupe. La dague n'avait pas atteint la direction visé, et la différence, bien que infime, ne m'avait pas échappé. J'étais persuadé qu'il était impossible qu'il s'agisse d'une simple erreur.

- Je vais aller voir, avança prudemment Indris.

Je fixais d'un œil indécis l'hybride écarter les hautes herbes, le visage neutre. Je n'avais pas encore fixer d'avis précis sur la garde, et je n'étais pas aveugle, elle était très bien partis pour gagner la totale confiance de mes amis. Sous mon œil prudent, elle fouilla chaque partie de la colline, et ramassa ma dague, un sourire rassurant au lèvres :

- Il n'y a aucune présence ici, assura t'elle.

- Je suis certaine d'avoir vu la dague dévier, répliquais-je.

- Vous avez dut oublier de compter la force du vent, argumanta de nouveau l'hybride. C'est une erreur courante, même pour les plus expérimentés.

Je m'entrepris de cacher ce fichu pli d'inquiétude qui ne voulait pas quitter mon front, et haussais les épaules.

Je rebaissais les yeux vers Vana, qui avait enroulé son petit corps chaud contre mes doigts, ces grands yeux violets encore et toujours fixé sur la colline.

Ceux qui m'accompagnait durent deviner la tension qui tendait mon corps, puisqu'à peine ais-je fais un pas que tout le monde en fit deux.

Seul le vent sifflait désagréablement à mes oreilles, engourdissant tout les sens. Une forme sombre difforme me fonça dessus, entraînant une poussé d'adrénaline qui m'entraina hors de mon corps, laissant place à une autre version de moi même.

Mon corps s'elança de lui même en l'air, évitant l'attaque mortel qui m'était adressé. Mes cheveux et mes yeux s'allumèrent avant que je n'ai le temps d'atterrir au sol, toute mon attention visé sur la silouhette meurtrière qui se relevait sans peine, cherchant sa cible du regard.

J'attrapais le cou de mon agresseur d'un coup sec, le soulevant au dessus du sol sans aucune difficulté.

Je vis du coin de l'œil Indris empêcher mes amis d'intervenir, articulant des phrases qui furent vite étouffé quand mes pupilles d'or rencontrèrent celle de mon agresseur. Ces yeux se noyèrent dans les miens, vide. Ces yeux était domine par un vide absolue, parcourue d'une seule étincelle de folie qui les maintenait en vie.

Je fermais les yeux, ma main toujours sur son cou et fermais les yeux, cherchant instinctivement à sonder son esprit.

J'écarquillais les yeux, stupéfaite de la consistance de son esprit. Au lieu d'heurter un mur, comme je m'y attendais, j'entrais dans son esprit sans aucune difficulté, me confortant à un creux infini. Quelques bribes de souvenirs voletait parfois, mis à part ces minces constituants, son cerveau semblait littéralement avoir été vidé, plongeant son esprit dans une noirceur absolu qu'aucune émotions ne semblaient habiter. Une sourde angoisse me pris face à cet esprit qu'aucune logique ne guidait, me pesant perdre tout repère. 

Je sentis le corps de l'inconnu glisser entre mes doigts, et les pupilles folles de l'agresseur laissèrent place a la gravité de celle d'Indris.

Le corps de l'agresseur tomba lentement au sol, sans pour autant me réveiller de ce qui ressemblait à une calque horriblement réaliste que je venais de me prendre. Cet homme ne devais être  qu'une pale copie de ce qu'il était autrefois, son cerveau semblait avoir été vidé sans aucune délicatesse, détruisant totalement sa conscience. 

Qui était le monstre qui avait fait ça ?

- Qu'est ce que... murmurais-je, la vision de la cavité sombre dans laquelle je venais tout juste de plonger encore en tête. Qu'est ce que c'est que ça ? 

Mon regard tomba sur la seringue enfonce dans le corps de l'inconnu, agissant comme un électrochoc sur mon esprit. 

- Qui as put commettre une pareille horreur ? 

Je sentis une main hésitante se poser sur mon épaule, et rencontrait le regard conciliant de Dex. Je me rendis compte de mon état, mes cheveux et mes yeux me brulait littéralement, mon souffle saccadé n'arrangeant rien à la vision terrifiée que je devais renvoyer. 

Je lançais un regard terrifié à dex, auquel il répondit par une simple pression sur mon épaule. 

- Que c'est t'il passé ? commença Biana, me fixant avec inquiétude. Qui est cet homme ? 

- Si j'était vous je commencerai par faire assoir Sophie, commença Indris. Elle ne vient pas d'avoir la plus belle des expériences. 

Je ne bougeais pas, mon regards en soif d'explication perçant celui de l'hybride, la déstabilisant un instant. La main de Dex m'obligea doucement à m'assoir sur l'herbe, ma robe blanche s'étalant doucement autour de mon corps, en contraste avec la tempête qui agitait mon esprit. 

- Cet homme est un soldat de la face sombre, soupira Indris. Et... C'est un longue histoire. 

- Nous avons tout notre temps, répliqua Fitz dans mon dos.

- Autrefois, nous n'étions qu'un seul et même état, une seul rébellion dirigé par les grands et puissants piliers, nous protègent des attaques anonymes du Conseil. Notre puissance nous portait dans une adrénaline incroyable, faisant trembler de peur le Conseil et leurs moutons. Nous n'avions qu'une règle : interdiction absolue de tuer.

L'hybride soupira, le coeur lourds de révélations :

- Ta mère, Sophie, avait une meilleure amie bien avant le création de la cité, une sans talent dont l'esprit révolté et la constante bonne humeur pouvait réchauffer tout les coeur glacé. Elle était à la tête d'un bataillon principal au nord de la cité, un des plus puissant, composé de soldats exceptionnels dirigé par le génie qu'étais cette femme. 

Elle tomba amoureuse de son sous-capitaine qui n'inspirait confiance à personne, dans une illusion d'idylle parfaite qui la détachait de la dure réalité de la guerre. Son manque d'attention lui valu de tomber dans une embuscade du Conseil. La majorité de ces soldats périrent, dont l'homme qu'elle aimait. Lors que la flèche qui tua le sous capitaine l'acheva, les rares survivants rapportent avoir entendu le longs cris d'agonie de leur capitaine. La perte de son amour révéla son véritable talent, un talent héréditaire qui ne pouvait se révéler que lors d'une souffrance si intense, jusqu'a l'anesthésie total des sentiments. Elle révéla tout simplement sa véritable nature, et détruit l'esprit de tout ces ennemis, redisant leur cerveau en charpie.

 Elle fut retrouver, quelques jours plus tard, inconsciente et couvert du sang de son amour perdu, entouré de son bataillon à l'agonie et de soldats du Conseil, conscient, qui fixait la jeune femme, l'oeil vide, comme attendant quelque chose. Ta mère arracha sa meilleure amie à cette vision terrifiante et la ramena chez elle, attendant patiemment son retour à la réalité. Lorsque le jeune femme se réveilla, ces yeux autrefois si chaleureux et plein de vie furent remplacé par deux blocs de glace, détruire tout ces esprits ayant aspirer toute ces émotions. Elle ne prononça aucun mots, et se contenta de poser une main sur son ventre, l'oeil vide. 

Les mois qui suivirent, elles s'enferma dans sa chambre et passa les prochains mois à griffonner sur des papiers des mots illisibles au yeux de tous, en ignorant les appels désespérés de son entourage. Elle accoucha seule, repoussant toute aide sous les yeux terrifié de ta mère voyant sa meilleure amie si différente de l'innocente jeune fille qu'elle avait connu. Deux petites filles furent enfanté dans la chambre sombre, sur le sol et seules face au regards terrifiants de leur mère. Elle les jugea longtemps avant de déclarer que ces deux enfants "n'avait pas ce qu'elle cherchait". La dernier fois que ta mère la vis, ce fut en train d'arracher l'esprit à plusieurs habitants de la cité, les transformant en parfait petit soldat docile, les rendant plus puissants. Elle fut éjecté, emportant avec elle ces enfants et quelques habitants de la cité en soif de vengeance, et c'est quelque mois plus tard que nous reçûmes votre première attaque, comme un message. Tout les soldats qui nous attaquèrent était des humains, des elfes, des ogres ou des gobelins, la plus part ayant à peine l'âge de se battre, cherchant désespérément à nous tuer, les yeux vides et l'esprit arraché.

La jeune femme amoureuse était devenu la dirigeante, monstre sanguinaire arrachant l'esprit  de ces victimes pour les utiliser, sans que personne ne sache véritablement le but précis de cette nouvelle cité. L'homme qui vient de t'attaquer fit parti de cet armée qui grandit de jour en jours, mais contrairement au autres, sa conscience n'a pas supporté la destruction. C'est tout ce que je peux vous dire.

Mon souffle n'avais cessé de se couper tout au long de l'histoire de l'hybride. Le mystère autour de cette fameuse fece sombre se levait, du moins quelques précieuses bribes.

Le talent d'arracher les esprit ? Ce talent me terrifiait autant qu'il m'intriguait. Tout comme le talent de phycienne, Indris avait précisé que ce talent était passable par le sang. Était-ce les uniques talents qui semblait avoir cette particularité ? Combien de talents non-recensée m'était encore inconnu ? Et qu'est ce que Keefe venait faire dans toute cette histoire ?

J'etait plus que determiné à le sauver, mais je sentais que pour ça il faudrais commencer par lever les secrets qui entouraient son passé...

J'espère que ce chapitre vous aura plus ! ( et que je n'ai poussé mon imagination trop loin 😭) N'hésitez pas à poser vos questions en commentaires, et à voter si ça vous a plus !

( ce chapitre est un peu plus court mais rentrée oblige 🤷‍♀️😭 )

Sophie et Keefe ont tout deux assez d'informations sur la dirigeante pour rassembler les pièces du puzzle, mais d'abord faudrait t'il qu'ils se retrouvent...