C H A P I T R E 2 7
F I T Z
J'étais dans une sorte de doux cocon duveteux et confortable, flottant entre conscience et inconscience. Tout semblait flotter dans un monde merveilleux et doux. Trop merveilleux pour être réel. Je me sentis happé en arrière, brisant l'équilibre dans lequel je flottais encore quelque instant plus tôt. Un faible rayon de lumière suffit à m'éblouir, m'obligeant à papillonner des yeux. Je finis par apercevoir que j'avais été allongé dans un canapé, entouré de ma soeur, Linh, Tam et Dex. Je me redressais brusquement, faisant sursauter les deux jeunes filles assise dans un coin de la pièce. Elle m'observèrent avec curiosité, comme pour tester mes réactions.
Plus mes souvenirs revenaient, plus j'était perdus. Nous étions sur la montagne avec Sophie et son pégase lorsque j'avais sentis une piqure dans ma nuque, me tirant dans l'inconscience. Je passais une main sous ma nuque qui me valu une petite douleur, confirmant que j'avais bien été piqué.
Je relevais la tête en direction des jeunes filles, prenant cette fois le temps de les analyser.
La première, brune aux yeux bleus charron tirant sur le gris, affichait un petit sourire en coin, contrastant avec sa posture fière et ses traits séducteurs. Sa tunique agrémenté de plis élégant et d'un rouge chatoyant reflétait sans doute une partie de sa personnalité.
À ses cotés, une jeune elfe au traits plus doux mais non dépourvus de séverité m'observait avec amusement. Sa chevelure tirant sur le blanc était attaché en haute queue de cheval, dévoilant une simple tunique de lin agrémenté de quelques breloques elfiques. Mais ses yeux... étaient verts. Une elfe aux yeux verts. Sna saucun doute une hybride.
Cette dernière se leva sans plus de cérémonie, et se dirigea vers ma soeur. Je m'interposais immédiatement, lui barrant le passage.
- Qui êtes vous et où suis-je ? demandais-je en détachant chaque mots.
Elle me regarda à son tour et me répondit simplement :
- Je suis Mahal, chant du vent, fille du pilier du vent, me répondit-elle ironiquement, accompagné une reverance volontairement ridicule.
J'haussais un sourcil, nullement amusé.
- Je suis Mahal, et tu es dans la cité déchue, reprit elle plus sérieusement. Sophie, pour une raison qui j'ignore encore, t'as emmené jusque nous. On vous endort et on vous mets là en attendant. Fin. En attendant j'aimerai m'occuper de ta sœur qui est en train de se réveiller.
Je m'ecartais à contre cœur. Son regard me laissais clairement apercevoir qu'elle ne voulait pas nous garder ici, et qu'elle ne s'occupait pas de nous par choix. Je ne préférais pas tester la limite de sa patience.
Je me pretipitais au chevet de Biana qui commençait à ouvrir les yeux, bien vite suivis de Linh, Dex et Tam.
Biana regarda longuement les deux filles, puis moi, avant de murmurer le voix encore cassé par le sommeil :
- Fitz... Se sont elles qui nous ont sauvés à Havenfield...
Je me retournais vers elles, les interrogeant du regard. La blonde ne me calcula pas, mais la brune me répondit froidement :
- Ta sœur dit vrai, Vacker, et de rien au passage. Et je ne sais pas si Sophie a fait le bon choix en choisissant de vous emmener ici ... À moins qu'elle n'est pas eut le choix.
- Nous ne l'abandonnerons pas, repliquais-je fermement. Pas au moment où elle a besoin de nous.
- C'est bien beau l'amour et les grandes paroles, mais sera tu prêt à subir les conséquences ? me demanda t'elle.
- Nous avons déjà tous subis, repliquais je sincèrement.
- Crois moi, ce n'est rien, répliqua t'elle.
Elle me regarda longuement, avant de faire claquer ses talons en ma direction, jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres de ma tête. Je ne bronchais pas, et elle en profita pour se pencher vers moi :
- Bienvenue dans la plus grande guerre de notre planète, Vacker. Essaie de rester en vie, chuchota t'elle.
Je ne bougeais pas, légèrement déstabilisé. Ma sœur m'appela faiblement, brisant ma literargie pour me diriger vers elle pour m'abaisser à son niveau.
- Comment te sens tu ? demandais je, une lueur d'inquiétude dans le regard.
- J'ai connu pire... Ou est Sophie ?
- Je ne sais pas. Je ne l'ai pas vu depuis la montagne, répondis je sincèrement. Dex, Linh et Tam sont en train de se réveiller.
Elle soupira longuement en fixant le plafond avant de se redresser de son fauteuil. Elle observa un instant le salon dans lequel nous nous trouvions, s'attardent sur les silouhettes des dehx jeunes filles qui aidaient nos amis à se relever. Dans les quitter du regard, elle me conseilla :
- Il fait absolument créer un bon contact entre nos deux cités, Fitz.
- Quoi ?
- Réfléchis, fit elle en se tournant vers moi. Nous devons absolument leur témoigner notre soutien, il faut être diplomate. Sophie est reliés à cet endroit par le sang, mais nous... Rien ne nous garantie l'immunité. Sans Sophie, nous ne sommes que ennemis ici. Nous devons à tous pris devenir alliés.
- Que doit on faire ? demandais je.
- Il faut qu'on se fasse un nom, déclara t'elle fermement. Il est évident le conseil est un ennemi ici, or nous sommes sous la direction du conseil. Il ne s'agit pas de renier nos cités ou notre sang, mais de prouver que ce n'est pas le conseil qui nous dirige, et que nous sommes capable de nous défendre et de montrer à tous que nous ne sommes pas les méchants, mais les alliés. Obéir au conseil, sans la protection de Sophie, c'est notre arrêt de mort.
Elle le lança un dernier regard, déterminé, avant de déclarer :
- Notre sang de Vacker est la définition même du pouvoir du conseil. À nous de le transformer en quelque chose de meilleur.
S O P H I E
( je remets sa tenue parce que je l'aime trop XD )
J'inspirais profondément, essayant désespérément de calmer les battements frénétiques de mon cœur. Mon reflet m'envoyait un reflet dont je ne m'habiturais sans doute jamais.
La robe epoussait à merveille chaque courbe de mon corps avant de s'évader en une large jupe qui accompagnait chacun de mes mouvements, donnant à mes gestes et mes pas une attitude aérienne.
Je remis maladroitement mon diadème droit et pris une grande inspiration, résistant à la tentation de m'arracher un cil ou deux.
Je surpris à travers le miroir un tête dépasser de la porte, et je reconnus sans peine celle de ma mère. Je pris encore une fois le temps de remarquer notre ressemblance. Même nez légèrement retroussé, même yeux en amande, même bouche charnue et même sourcil naturellement dessiné. Les seules différences restaient notre taille, ma mère étant plus grande que moi, les oreilles également plus pointu, ainsi que dans sa chevelure. En effet, si la mienne cascadait dans mon dos d'une manière parfaitement lisse, comme ceux de mon père, ma mère possédait des cheveux naturellement bouclé, encadrant son visage de mignonnes bouclettes.
- Tout va bien ? me demanda t'elle, m'arrachant à ma complentation.
- Oui ! répondis je, sûrement un peu trop enthousiaste pour être crédible.
Elle n'es fut pas dupe, puisqu'elle me sourit tendrement avant d'ajouter :
- Tu es magnifique... Et tu as mis ta couronne, ajouta t'elle en souriant. J me suis assurée que ta pégase et ta moonlake soit en sécurité et soigné. Nous avons récupéré le collier d'indentification de tes amis pour simuler leur présence pendant quelques temps au moins.
Elle soupira avant de me regarder d'un air désolé et de murmurer :
- Tu vas devoir passer une série d'interrogatoire. À Olympia, les rumeurs sont plus rapides que les messagers malheureusement ... Ton arrivée à dut être annoncée par le messager de... du pilier de vent, celle qui t'as ramenée ici.
Le messager... Lenwë. Comment aurais je put deviner que le jeune homme maladroit qui m'avais trébuché dessus alors que j'achetais mes fournitures, et qui m'avais tenue compagnie dans l'unique école d'Olympia, étais en réalité le messager d'un pilier ? Le pilier qui m'avais amenée ici de plus ? Et celui qui venait potentiellement d'annoncer mon arrivée ?
Je soupirais, passant une main tremblante sur mes cils sous le sourire amusée de ma mère, avant de me décider à changer de sujet :
- Pourquoi mes oreilles sont pointus à a peine 154 ans ? Je veux dire... On ne commence à avoir les oreilles pointus qu'au bout de quelques siècles ...
La mère me sourit tendrement avant de s'approcher de moi et se daigner à m'expliquer :
- Notre talent n'est pas aussi innocent et merveilleux, Sophie, malgré son apparence angélique. Il se base sur la quintessence, source de vie. Elle est partout, invisibles. En chaque être, chaque mouvement, chaque souffle est guides par la quintessence. Dis comme ça, on a l'impression de pouvoir sauver le monde, n'est ce pas ?
Ma mère soupira avant de s'asseoir sur un fauteuil :
- Mais la réalité est bien moins belle. Tu ne te demandes pas pourquoi notre talents nous donnes un visage, un corps et une attitude parfaite ? Nous embellissons la réalité pour mieux la casser. Dès le declanchement de notre talent, notre corps à tendance à faire un petit saut dans le temps, comme pour marquer notre passage parmis ce monde. Notre apparence, notre attitude, nos gestes, notre force, notre souplesse, notre grâce, tout en nous est une arme. Une arme très convoitée. Cependant, reprit t'elle sérieusement, j'avoue que les oreilles sont très étranges, même pour nous, à 154 ans... Notre croissance est accélérés, cette, mais j'ai eut les mienne au bout de 5 siècles...
J'aquiessais lentement, digerant les informations qu'on venait de m'envoyer.
- Une dernière chose, est il possible de rentrer en symbiose avec la quintessence ? Récemment, une amie l'a fait avec l'eau et...
- Une des amie que tu as amenée à Olympia ? m'interrompit elle.
J'aquiessais rapidement, confirmant sa pensée.
- Nous devrons dans ce cas la présenter à un professeur le plus rapidement possible. La symbiose est dangereuse, conclut elle amèrement.
Son regard se perdit instant, comme plongeant dans une litéragie presque mélancolique. Elle reprit presque imperceptiblement ses esprits et son sourire. Les cris se firent à nouveau entendre, cassant la douce intimité pour revenir à une réalité bien plus brutale. Ma mère me tendit la main, que j'acceptais sans rechigner.
Elle me tira hors de la chambre, à travers des couloirs et des escaliers que je ne pris pas la peine d'admirer, concentré sur le bruit régulier de mes talons claquant sur le sol. Je m'arrêtais soudainement, dérangée par une question :
- Pourquoi mon arrivé est elle si important pour Olympia ?
- Et bien... hésita ma mère, à Olympia, il n'y a aucune hiérarchie de naissance, on monte en grades à force de travail et acharnement. Si... il vient à arriver un malheur au pilier, il est... très important, pour...différentes raisons, que la succession d'un nouveau pilier du même élément soit effectuée. Certains enfants de nos piliers ont hérités du talent de leurs parents, mais nous n'avons pas tous des enfants... C'est donc un haut gradé du talent concerné et suffisamment puissant qui devrait prendre la relève. Le problème étant que... Nous sommes les uniques physicienne de ce monde Sophie, tu es donc la seule à pouvoir prendre ma relève en cas de... problème.
Mon cœur loupa un battement. Sans même me connaitre, je devinais d'ici que certains ne m'aimaient déjà pas du simple fait que j'existais.
L' unique héritière du 8ème pilier.
K E E F E
Mon souffle se fit de plus en plus irrégulier. je ne voulais pas. Je ne voulais pas être celui qui allait lui raconter. Je n'avais pas ce courage.
- Keefe... murmura Jolie.
Je relevais la tête, fuyant son regard hésitant.
- Keefe, reprit t'elle plus fort cette fois. Que c'est il passer en mon absence ?
J'étais pris dans une situation dont la seule issue ne me plaisait pas du tout. J'étais certains qu'on m'avait expressément envoyé vers une Jolie innocente de tout maux. Sans doute pour me tester. Si je ne parlais pas, ils pouvaient utiliser ces informations contre moi. Endormie pendant des années, écartée du mal, des souffrances et des manipulations. Un seconde pour elle dans laquelle tout avait basculer pour nous.
J'allais devoir annoncer à une jeune femme qu'elle venait de sortir d'un coma d'une vingtaine d'année, que l'homme qu'elle aimait était devenue fou, avait tué, pour finalement mourir sous mes yeux en tuant l'ancien collègue de Jolie, ainsi que d'une certaine façon Calla, et que ses parents étaient devenus dépressifs paranoïaques en soif de vengeance envers la mauvaise organisation, pour finalement avoir une demi soeur qui était la cible de toute les problèmes existants de cette planète, ainsi que le project Colibri. Oh, et qu'on était dans une sorte de repère de super méchant en soif de vengeance hybride.
Keefe, je crois qu'il est temps de faire un point sur ta vie pour savoir comment tu en est arrivée là.
Malgré mes jambes encore engourdis, et mon état proche de l'evanouissement, je ne m'assis pas. Je ne bougeais pas. Je ne pris qu'on courte inspiration avant de me lancer dans mon récit. Son récit, ou celui qu'elle aurait dû vivre.
Ces 20 années douloureuses pour ces parents, la mort de Calla et Forkle, l'adoption du colibri, les combats perdus, l'engagement d'Alvar chez les Invisibles, Vespera, ma mère, la mort de Tenrik, la citée déchue, la folie de Brant, sa fausse identité, sa folie, et enfin... sa mort.
Jolie se contenta de pleurer silencieusement en fixant un point, espérant sans doue se trouver d'un vilain cauchemar, et se réveiller dans les bras de ses parents, en sueur, après avoir trop dormi. Ses larmes dévalèrent sa joue rougis par les pleurs, sa bouche immobile et son menton tremblant.
Je vis la lueur de vie dans ses yeux, s'affairer lentement, sans résister. Je vis son regards se vider de toute émotion.
- Jolie, l'appelais je doucement. Je... commençait je, hésitant, avant de réaliser que je ne pourrais sans doute rien faire pour elle. Je n'avais pas connue Jolie avant sa disparition, et je n'étais pas le mieux placé pour lui demander de contrôler ces émotions.
Pourtant, même sans la connaître, l'histoire de la jeune femme qui sanglotait silencieusement devant moi me ramena quelque mois plus tôt, vers la pseudo-mort de ma mère. Je n'avais demandé qu'une épaule pour pleurer, et Sophie m'en avait offert une. À mon tour.
Je me rapprochait doucement de Jolie, pour évaluer sa réaction, qui me pris totalement au dépourvu. Au lieu de me hurler dessus, ou de se jeter sur moi en pleurant toute les larmes de son corps, la jeune femme ne bougea pas, crispant tout les muscles de son corps, les yeux débordants de douleurs.
- Il a eut une mort douloureuse ? me demanda t'elle difficilement.
Je ne répondis pas, et elle se contenta de deviner ma réponse. Mentir aurait été injuste, d'autant qu'il était mort sous mes yeux sans que je ne lui accorde un regard. Il était mort seul, dans l'obscurité, le corps traîné et balayé comme un vulgaire animal.
Des petits objects se mirent à disparaître et réapparaître, me rappelant que Jolie avait hérités du talent de sa mère, l'invocation, et que ce même talent commençait à échapper à son contrôle.
Je pris sa main avec prudence, tentant que lui transmettre ne serais ce qu'une once d'apaisement. Dès que ma peau toucha la sienne, bien que je ne ressentais qu'une infime partie de sa douleur, mon souffle se coupa un instant.
Remords, haine, peur, désespoir, insécurité.
Les émotions devoraient Jolie, la noyant dans un océan de deuil et de souffrances.
Je fermais les yeux dans l'espoir de me concentrer, mais j'étais sans cesse déstabilisés par une impression étrange. Un impressions nouvelle.
Mon cœur loupa un battement lorsque je crus comprendre l'origine de ce probleme. Je serrais sa main un peu plus fort, ignorant péniblement les sanglots irréguliers de Jolie. Mes doute se confirmerent peu à peu, ne laissant pas de place au doute qu'en a ce que je venais de ressentir.
- Jolie... commençais je doucement. Il... Il faut se battre. Il faut continuer. Tu n'as pas braver tant de tempêtes pour te laisser noyer maintenant.
Jolie soupira, comme lassée de tout, et le répondit d'une tristesse presque ironique :
- Pourquoi se battre, Keefe ? Qu'aurais je au final ? Je ne peux plus me battre. Je ne veux plus me battre.
- Tu te battra, repris je. Pour Brant.
Jolie soupira, une lame recommançant à couler sur sa joue.
- Tu te battra pour Brant, declarais je. Tu te battra pour Brant et pour l'enfant qui est dans ton ventre.
Jolie équarquilla les yeux vers moi, me suppliant du regards de confirmer ce qu'elle venait d'entendre.
- Tu n'es pas seule, confirmais je. Tu es enceinte, Jolie.
*musique dramatique*
Bonnnn. Ce chapitre a mis du temps à sortir, pour la simple et bonne raisons que je ne voulais Ps le publier tant que je n'avais pas fait mon petit recap de personnages !
Avez vous des idées pour la suite ?
Comment ça réagir tout Olympia des l'arrivée de Sophie ?
Comment Fitz, Biana, Linh, Tam et Dex vont ils s'en sortir ?
Et comment Jolie peut elle être enceinte ?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro