C H A P I T R E 2 3
- Biana ? Biana ? Biana !
Je gémis doucement, maudissant celui qui avais oser me réveiller, moi qui dormais si bien... Je plaquais mon oreiller sur ma tête, fesant taire ce bruit incessant.
- Trasht'ka ! Biana ! Réveille toi !
Mon précieux oreiller se souleva, à mon plus grand mécontentement, et m'obligera à entrouvrur les yeux. Pas pour me réveiller, hein. Juste pour tuer celui qui m'avais arracher mon amour d'oreiller.
Cible repérée. Tam. Son sourire était trop amusée pour être naturel.
Mon idiot de frere interrompis malheureusement mes pensées :
- Biana ! Pas le temp ! Sophie a encore disparu !
Hein ? Quoi ? Sophie ? Partie ?
Je me levais précipitamment, rattrapée de justesse par Tam, et essayais d'écarter les fichus mèches qui me barraient la vue en remerçiant rapidement ce dernier.
- Où est elle ? demandais-je, les joues rouges.
- Dehors, répondis rapidement Fitz.
Dex nous guida rapidement vers la porte le plus proche, tandis qu'un première obstacle se dressais déjà devant nous.
Nous étions pieds nus, en pyjama, dans la neige.
- Courez, souffla Dex. Ça va nous réchauffer.
Bon Dex, je t'adore, mais je suis pas en train de marcher là.
Après réflexion, Linh aurais pu contrôler la neige à partir de l'eau, ou nous aurions pus léviter, mais je suppose que nous étions trop paniqués et distrait par la silouhette qui montaient gracieusement sur son pégase.
Elle nous regarda un instant, et je crus même la voir sourire. Sans qu'aucun de nous s'y attendent, elle de retrouva brusquement devant nous, comme tepeportés. Sans nous y attardé et perdre un instant, nous crions déjà sur elle, tentant par tout les moyens de la ramener à la raison.
Elle n'en démentis pas non plus, nous prenant très clairement pour des enfants qu'on devaient garder sous clés et protèger.
J'avais plainement conscience que Sophie étais bien plus puissante que moi, et ce n'étais pas un mal, mais ce n'étais pas une raison pour jouer les adultes responsables, et nous les enfants pas sages.
La voix de mon frère me calma un instant, transmettant brièvement ses paroles :
- J'ai une idée. Il faut lui faire croire que nous acceptons. Faisez moi confiance.
S'en suivie la séance de mensonge la moins crédible de l'histoire des elfes, mais Sophie, toujours aussi naïve ( elle ne changera jamais décidément ), n'eut aucun mal apparent à nous croire, et nous ettoufa d'un un câlin, puis partis à la hâte. Linh chuchota furieusement à Fitz :
- Et maintenant ?
- Biana, tu crois pouvoir nous rendre tous invisibles ?
J'ecarquilais les yeux, voyant où il voulait en venir. Cependant, je me repris bien vite et demandait à tout le monde de se tenir la main.
Je fermais les yeux pour me concentrer, tandis que je sentais mes pied se décoller doucement du sol.
Je serrais les dents, et laissais la lumière me traverser doucement. Malgré le mal que j'eus, la sensation d'invisibilité me procurait toujours un sentiment... Euphorique, presque grisant. Je me laissais totalement guider, tout muscles tendus, luttant contre la fatigue. Sans que je ne comprenne trop pourquoi, je me sentit basculer en arriere, rompant ainsi mon talent.
Le choc du sol fus violent, et pendant que notre chère teleportatatrice atterrissait tranquillement sur son petit poney, nous penions tous à nous relever, les bras et jambes emmêlés et entassés.
Je n'eus pas le plaisir de voir la tête de Sophie lorsqu'elle nous aperçus, mais son petit cri me contenta tout aussi bien, et résonna dans les hautes montagnes qui nous entouraient.
On ne se débarrasse pas de nous comme ça.
- Mais... Que... Comment... Que ce que... bredouilla t'elle.
- Surprise ! ironisa Fitz.
- On allait pas te laisser comme ça tout de même... continua Dex sur un ton joyeux.
Je vis differentes émotions passer dans les yeux de ma meilleure amie.
Surprise. Désarrois. Incompréhension. Panique. Et enfin... Colère.
Je vis qu'elle fis tout ce qu'elle pus pour se contrôler mais...
- Vous n'avez pas idée de la trasht'ka dans laquelle vous venez de vous fourrer ! Ne me répondaient pas que j'y suis aussi, ce. n'est. pas. pareille.
- En quoi est ce différent, Sophie ? Tu nous a sauvé au moins une fois chacun, en quoi est différent ? s'énerva Linh, pourtant d'habitude la dernière a perdre son sang froid.
- Nous n'y sommes pas parce nous te devons quelque chose, ou parce que tu nous a mainte fois sauvé. Nous y sommes parce qu'on va pas laisser notre amie gérer une guerre seule, continua Tam.
- Je.. Ne... Je ne suis pas seule bon sang ! Je refuse de vous mêler la dedans, ça serai un acte purement egoiste !
- Donc tu admets que tu as besoin de nous.
- Je... Ce n'est pas pareille !
- Bien sur que si ! Tu es une elfe tout comme nous ! répliquais-je.
- Une elfe qui a de l'adn d'alicorne, qui parle au animaux, qui a grandi chez les humains, dont le sang est de la quintessence, qui a les cheveux et les yeux qui ressemble à des phares phosphorescent, qui a 6 talents, et qui est la fille des êtres les plus recherchés de Terre, qui ignorent son exitance. Je ne pense pas être comme tout le monde !
- Mais tu restes une elfe, appuya Dex.
- De toute façon, nous sommes en pyjama, donc nous n'avons pas nos cristaux. Et nous ne te laisserons pas nous teleporter.
Je souris victorieusement, sachant très bien dans que Sophie étais incapable de nous re-teleporter pour le moment, du moins, pas si nous n'en avions pas envies.
- Je pourrais tous vous assommer et vous teleporter un à un... gromella t'elle.
- Tu en serais capable ? souris mon frère avec son énervant sourire. Sourire qui fis fondre Sophie intérieurement, vu son manque de réaction...
À retenir, point faible de Sophie : le sourire de mon frère.
- Soit logique, Sophie, ta seule solution pour le moment et de nous conduire dans ta fameuse cité.
Elle se mordillât nerveusement les lèvres, et se passa une mains sur les cils d'un air indécis. Elle finis par entrouvrir la bouche, et se décida enfin :
- Je vais faire ce que je peux.
Je sû reprimer le petit sautillement de joie qui me vint immédiatement, mais ne pus le faire pour l'immense sourire qui vont prendre place sur mon visage.
- Mais, commença Sophie.
Elle inspira en secouant doucement sa longue queue de cheval.
- Je veux que vous assumiez vos choix envers ceux que nous avons laissés à Rimeshire.
Je me détendus légèrement, m'attendant à une bien pire condition.
- Malgres tout, repris ma meilleure amie, attendez vous à plus de la part d'eux. Bien plus.
- En attendant... Comment on y accède à cette citée ? demanda Dex.
Sophie passa une main de ses cheveux, désorienté... Avant de se rendre qu'étant donné que ces cheveux était attaché en une haute queue de cheval, elle venait de défaire la moitié de ceux ci, créant une coiffure asymétrique. Elle pris l'élastique qui retenait une partie de ces cheveux, et tira gracieusement sur celui ci, libérant ses cheveux, qui, sous le lever du soleil, semblait presque roux, où fait d'or...
Elle se retourna vers nous, inconsciente du charme que son geste venait de dégager, et sortis un diadème de son sac.
Un diadème tout brillant. Or j'adore ce qui brille.
Je repris rapidement mes esprits devant ce bijoux, emmetant sans le vouloir un petit bruit aigu :
- C'est ton diadème de princesse ? Il est magnifique... Avec tes cheveux et tes yeux, il ressort magnifiquement bien... On peut se construit des diadèmes la bas ? C'est payant ? demandais-je rapidement.
- Et bien... commença Sophie, tout le monde a un diadème la bas, il permet de rapidement indiquer le poste et le rôle de chacun. Celui ci n'est pas celui que je porte sous mon autre identité, mais celui en tant que... Fille des pilers fondateurs. Mais il va nous permettre d'alerter ta... Le pilier du vent de notre position, expliqua t'elle en appuyant sur la pierre centrale.
- Alors... commença Dex, si j'ai bien compris, c'est le pilier du vent qui t'a ramené là-bas. Et les personnes au courant de ta venue sont les enfants de piliers.
- C'est ça, confirm Sophie.
- Ils doivent mentir à leur parents ? Dans ce cas, pourquoi ne pas révéler ra venue ?
- L'anonymat à certain avantages, soupira Sophie. Je suppose qu'on voulait que je me sente plus à l'aise et concernée par les cités déchus, et des lors que mon existence sera révélé, je serai sûrement la cible numéro 1 de la face sombre... Autant découvrir la cité sans menace de mort imminente, histoire d'être un peu... normal. Rencontrer des gens, se promener sans raisons particulières, étudier... Je suppose que les enfants de piliers sont au courant de ma venue du fait de la puissance hérités de leur parents et...
Sophie s'interrompt, concentré sur un point derrière nous, j'allais me retourner pour regarder, mais je n'eut pas le temp de faire un mouvement que je sentis une piqûre au cou, me fessant doucement glisser dans l'inconscience...
J'emergais soudainement de mon sommeil, alerte par les éclats de voix environnants.
Je mis quelque instant à reconnaître notre maison en plein centre ville, la où mes parents et moi habitions la plus part de l'année. Je me levais précipitamment, me cognant dans me précipitation sur la lampe ideuse que ma mère avais insiste de placer au dessus de mon lit, soit disant pour "chasser les cauchemars et les mauvaises ondes". Tout à fait inutiles.
Mes pied nus resonnerent sur le plancher, tentant désespérément de trouver la cause de se bruit. Je finis par émerger dans le salon principale, découvrant une belle panoplie de personnes.
Ah...
Je retrouvais ma mère et Sophie, chuchotant furieusement dans un coin dans un coin pièce, mon père, armé d'une bougie et d'une robe de nuit tout à fait ridicule, observant méthodiquement notre pauvre salon, le pégase de ma mère et un autre inconnu trop occupé à se regarder avec méfiance pour remarquer qu'ils mettaient de la terre partout, et 5 adolescent évanoui allongés sur les sofas et fauteuils éparpillés autour de l pièce.
- Sophie ? demandais-je, la voix encore pâteuse.
Elle me regarda un instant, visiblement énervé et externué, et sourit en me reconnaissant.
- Mahal ! fit elle en m'etouffant rapidement sous un calin.
- Que... Qu'est ce qui se passe ici ? demandais je, commandant doucement à réaliser la situation.
- Je suis revenue en me teleportant, mais mes amis des cités perdus on réussit à se glisser dans la faille. Tata les a assommé, puis transporte grâce au vent puis au deux pégases que voici, le sien et le mien. expliqua t'elle rapidement, visiblement externué.
Je décidais de ne pas l'assommer de question, vus son état actuel, et décidais de piquer la lampe de mon père ( qui ne comprenais rien à rien ), et d'examiner les adolescent évanoui.
Je passais soucieusement devant eux, comme si le simple fait de voir leur visages pouvait déterminer à quel point on pouvait leur faire confiance. Je retiens difficilement un cri devant le visage de la derniere à passer sous mon jugement.
Je ne connaissais que trop bien ce visage, puisqu'il s'agissait de la brune au mèches argentés que j'avais retrouvés à la bibliothèque des légendes, où je m'étais rendue, accompagné d'une télépathe et de la fille du pilier de l'ombre, Elerinna. Nous étions censé retrouver le carnet du pilier de l'esprit, Elendil, le père de Sophie, et à la place nous avions trouvée cette adolescente, que j'ai par pur réflexe assommé. Avec Elerinna, nous avions ordonné à la télépathe qui nous accompagnait de fouiller dans l'esprit de la jeune fille pour la remettre aux personnes à qui elle fessait le plus confiance, avant de repartir sans trouver le précieux carnet.
J'étais loin d'imaginer que cette jeune fille avait un quelquonque rapport avec... tout ça. C'est peut être même elle qui avait le carnet.
En bref, j'avais assommé ladite fille au cheveux argenté.
Un cri catastrophés m'arracha à mes pensees, provenant de la porte. Je tournais la tête pour découvrir un jeune homme à la peau hâlé reprendre son souffle, ayant visiblement coutru jusqu'ici.
Mais c'est qui lui ?
Je m'avançais, tout sens en alerte, prête à me battre au moindre signe suspect.
- Non Mahal, c'est mon messager. m'arreta ma mère.
- Lenwë ?! s'écria Sophie presque en même temps, ce qui ne fis que redoubler mes soupçons.
( rappel : Lenwë et l'elfe que Sophie a rencontré au marché alors qu'elle étais deguise en Laurelin, et qui est devenue son ami dans la classe d'ambassadeurs, vu que "Laurelin" et Lenwë veulent tout deux faire ambassadeurs. Ceux qui veut dire que Lenwë connaît Sophie mais ne peut pas la reconnaître maintenant, vu qu'elle n' est pas deguisé, mais que Sophie le reconnais. C'était un peu long et brouillon mais j'espère que vous avez compris 😅😂 )
Ledit Lenwë observa avec incrédulité ma mère, moi, mon père, les deux pégases et les 5 adolescents évanoui, avant de se tourner vers Sophie, et de se pétrifiée. Il reconnut sûrement la particularité de son physique : yeux et cheveux brillants et beauté presque irréelle. Les particularités d'une phycienne. Talent passable de mère en fille.
Je vis presque l'information remonter jusqu'au cerveau du soit disant messager, alors que Sophie se plaquais les mains sur la bouche.
Comment le connaît elle ?
Ma mère brisa l'étrange complatation du messagers et de Sophie en claquant des doigts, et demanda rapidement :
- Qui a t'il de si urgent Lenwë ?
- Euh... Un homme... À passé la barrière d'Olympia... Les piliers fondateurs appellent tout les autres piliers à venir les rejoindre en urgence... L'homme qui a pénétré dans la cité déchue est un certain... Forkle.
Voilouuuu !
J'espère que vous avez apprécier ce chapitre ! N'hésitez pas à commenter si vous n'avez pas compris ou avez des questions ( je sais que je suis dur à comprendre des fois 😂 ) et à voter si le chapitre vous a plus !
En attendant, j'aimerai votre sur une cover pour ce livre ( oui, j'en ai encore fait une because je m'ennuyais 😂 ) Qu'en pensez vous ? Je devrai la mettre ou pas ? ( les ailes sont censé être des ailes de colibri mais bon... 🤷🏻♀️ )
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