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50 | « Tu vois, Dorian, je t'avais dit de manger moins de tacos »

N O L A
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           APRÈS AVOIR LARGUÉ LE BOULET, alias Hortense, et Jules — à mon grand étonnement d'ailleurs — nous prîmes la direction du parcours d'accrobranche pour les personnes les plus expérimentées.

J'observais Maël à la dérobée, jusqu'à ce qu'il ne surprenne mon regard.

— Si tu te demandes pourquoi c'est Jules qui est allé avec Hortense, j'en sais rien, me lança-t-il.

— Je me demande surtout pourquoi c'est pas toi qui a été le premier à réagir.

Maël haussa les épaules et se remit à marcher, les yeux rivés devant lui — c'est à dire sur Dorian qui marchait à grandes enjambées cinq ou six mètres devant nous, trop pressé d'arriver au point de départ.

— Je sais pas, ça aurait été un peu bizarre. Surtout après ce que je lui ai dans la cabane.

— Sauf que je suis pas explicitement au courant de ce que tu lui as dis dans la cabane, lui fis-je remarquer.

— Eh, bougez-vous un peu ! Hortense et Jules ont déjà dû faire quatre fois le parcours des Lémuriens !

— Ça va on arrive ! hurlai-je alors qu'il s'impatientait.

Avec Maël, nous accélérâmes le pas pour rejoindre Dorian, qui trépignait d'impatience devant le panneau indiquant le début du parcours. Les mots Grands singes avaient été écrits au dessus d'une flèche pointée dans la direction de la première échelle de corde, pour commencer le parcours d'accrobranches.

— J'y vais en dernier, décida subitement Dorian.

— Hein ? T'es sûr ? demandai-je d'un air étonné.

Bizarre, j'aurais plutôt juré qu'il voudrait être le premier de nous trois à grimper.

— Comme ça, je pourrai vous aider si vous n'y arrivez pas, tu comprends ? Je suis un peu plus doué que vous, quand même, se venta le jeune métisse en bombant le torse.

Je levai les yeux au ciel pendant que Maël pouffait de rire derrière moi. Dorian, les yeux fermés, ne remarqua rien de notre petit manège.

— Ah ouais, c'est vrai, t'es le pro de l'accrobranche toi, répondis-je avec ironie, mais là non plus, Dorian ne sembla pas s'en apercevoir.

— Bon, alors c'est moi en premier !

Avant même que je n'ai eu le temps de réagir, Maël était passé devant moi et commençait déjà à accrocher ses mousquetons aux endroits prévus à cet effet, pour par la suite grimper à l'échelle de corde.

— Allez Nola, arrête de râler et passe deuxième, lança Dorian en me donnant un coup d'épaule.

Tout en lâchant un soupir, je suivis Maël en prenant garde à toujours bien avoir au moins un mousqueton d'attaché. L'échelle de corde montait sur une vingtaine de mètres, avant de directement partir en une longue tyrolienne.

— Si t'as peur, tu peux encore redescendre et rejoindre Hortense et Jules au parcours des Lémuriens, me nargua Dorian.

— Et toi, si t'as peur d'aller parler à Ulysse tu peux toujours laisser tomber, rétorquai-je aussitôt avant de me rendre compte de ce que je venais de dire.

Dorian en resta la bouche grande ouverte, et ses oreilles prirent rapidement une jolie couleur pivoine. Avant qu'il n'ait eu le temps de répliquer, je lui tirai la langue — un geste particulièrement enfantin, mais bon, Hortense dit souvent que je suis une grande enfant — et me laissai glisser le long du filin d'acier, sur la tyrolienne.

L'arrivée fut un peu brusque — ils appellent ça amortir la chute ? Leurs espèces de coussins sont plus durs que le tronc ! -— et j'étais actuellement en train de me plaindre à Maël que j'allais avoir un énorme bleu sur la hanche, quand Dorian débarqua en hurlant.

— OOOOOHH OOOOOOOOOOOHHHHHH !

— Est-ce qu'il est vraiment en train de hurler comme Tarzan ? interrogeai-je Maël en me massant le côté droit de la hanche.

Dorian semblait ravi de sa tyrolienne : yeux fermés, bras et jambes écartés en train de beugler pour imiter le cri d'un personnage de fiction. Néanmoins, à mon avis il aurait mieux fait de garder les yeux ouverts. En effet, son arrivée fut encore plus brutale que la mienne et il s'écrasa littéralement contre les coussins amortissants.

— Il était, commenta simplement Maël.

Accrobranche : 1 — Dorian : 0.

— Elle était extra cette tyrolienne ! lança l'intéressé en nous rejoignant sur la plateforme. Allez, on continue.

L'épreuve suivante, c'était des rondins roulants — absolument pas stables au passage — rendus glissants par la pluie qu'il y avait eu un peu plus tôt dans la matinée. Maël venait tant bien que mal d'arriver au bout et m'encourageait depuis la plateforme d'en face. Dorian me poussa en avant et je m'engageai donc sur les rondins.

Maël était en train de me parler, de ce fait mon attention était très limitée. Mon pied glissa du rondin et je me retrouvai avec toute ma jambe droite, coincée entre deux planches, qui pendait dans le vide.

— M'aidez pas les gars surtout, marmonnai-je de mauvaise humeur alors que mes deux acolytes riaient comme des baleines.

C'était toujours en s'esclaffant comme un éléphant de mer que Dorian m'aida à remonter.

Pour tout vous avouer, le parcours des Grands Singes n'était pas facile, loin de là — en même temps, c'était pour cela qu'on avait choisit de le faire à la base. Et au final, on avait un peu plus de mal que prévu à en venir à bout.

On dut passer par des rondins, un peu de la même manière que les précédents mais à la verticale, en se balançant de droite à gauche. Cette fois-ci, c'était Maël qui se prit l'un des rondins en pleine face, alors qu'il tentait de rejoindre celui d'après.

Après une demi-heure passée à se battre contre le parcours d'accrobranche — par Merlin, qu'est-ce qu'il était long ! — nous aperçûmes un panneau signalant que nous étions pile à la moitié du parcours.

— J'ai soif, gémit Dorian.

— Si t'arrêtais de parler aussi, t'économiserais ta salive, lui conseillai-je avant de me mettre à quatre pattes, pour me glisser à l'intérieur du premier tonneau.

Cette épreuve était assez simple : quatre espèces de tuyaux en bois ou de tonneaux à traverser en passant au travers. Comme ils n'étaient pas trop éloignés les uns des autres, c'était assez facile.

À part pour le deuxième, pour lequel j'avais sérieusement dû me mettre à plat ventre et me tortiller pour en sortir, on pouvait aisément passer à quatre pattes.

Une fois que j'eu rejoint Maël sur la plateforme suivante, je soufflai un bon coup.

— J'en peux plus, je pensais pas qu'il serait aussi long ce parcours, lançai-je à bout de souffle.

Maël ouvrit le bouche pour me répondre mais un cri étouffé l'en empêcha.

— Eh, les gars ! J'aurais besoin d'aide..

Nous nous accroupîmes d'un même mouvement pour constater que Dorian s'était arrêté au deuxième tonneau.

— Qu'est-ce que tu fais ? m'enquis-je.

— Ça se voit pas ? Je prends le thé avec le Chapelier fou, ironisa-t-il. Non, sans blague, je suis vraiment coincé !

Ce fut plus fort que nous, avec Maël nous nous mîmes à rire. Imaginez juste un instant la scène : Dorian, coincé dans un tonneau à vingt-cinq mètres de hauteur, en plein milieu d'une forêt avec personne autour de nous ; il n'y avait vraiment que lui pour faire ça !

— Tu vois, Dorian, je t'avais dit de manger moins de tacos, ricanai-je.

— Quelle idée de rester coincé ! commenta Maël en essuyant une larme d'hilarité au coin de ses yeux.

Nous échangeâmes un regard et repartîmes immédiatement dans un fou rire communicatif, sous les cris de protestation de Dorian, toujours coincé dans son tonneau.

— Arrêtez de rire, bande de cachalots !


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Hey !

Tout d'abord on espère que vous allez tous très bien en ce début d'année ! Santé, joie, réussite, bonheur et tralala !

Sinon, on voulait aussi vous remercier pour tous les retours qu'on a eu sur cette histoire depuis le début, les nombreux votes et le compteur de vues qui ne cesse de grimper jour après jour !

GDSETH c'est un peu comme notre bébé, alors on est vraiment ravies de voir que l'histoire vous plaît toujours autant, et ce, après cinquante chapitres déjà !

D'ailleurs, en parlant de chapitre, je souhaiterais m'excuser de ne pas avoir publié Mercredi, mais j'avais mes raisons on va dire. J'avais pas mal de travail à faire et j'ai complètement zappé GDSETH.

En plus, le nombre de chapitres que l'on a en réserve avec Nono commence à s'essouffler. C'est pourquoi on a le malheur de vous annoncer que GDSETH ne sera publiée qu'une seule fois par semaine désormais, le samedi pour plus de commodités.

J'espère que l'on retrouvera très prochainement la dynamique de ce livre — peut-être d'ici un ou deux mois, quand l'écriture sera achevée.

Sinon, comment avez-vous trouvé ce chapitre ?

Nola qui balance le secret bien gardé de Dorian sans problème ?

Maël qui évite Hortense ?

Dorian qui reste coincé dans son tonneau tel un cachalot ?

Merci encore d'être là jour après jour, vous ne pouvez pas savoir comment vous égayez nos journées !

Bonne journée / soirée !

-missIndecise
& chercheusedemots

chapitre de :
chercheusedemots

musique :
All Star — Smash Mouth

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