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chapitre☠︎07: Mickaël Valdez







Point de vue de Dash:




Rikers Island - 7h

Unité de sécurité maximale - Les douches.





La prison a ses règles, et moi j’ai les miennes. Ici, c’est simple : il suffit de dominer pour survivre.

Mes mains sont posées contre le mur, l’eau froide dégringole sur mon dos, apaisant légèrement cette rage constante qui bouillonne en moi.

Ferme-la ! crache une voix rauque derrière moi.

Les douches… le lieu idéal pour les agressions. Je les ai vus, les petits nouveaux, ceux qui se font bousiller sous les yeux des gardiens indifférents.

Cela fait 17 jours que je suis ici, et je comprends déjà comment cette jungle fonctionne.

Un sourire sarcastique tord mes lèvres. Ici, c’est la loi du plus fort. Je coupe l’eau et attrape ma serviette pour m’essuyer.

Derrière, ça commence à chauffer.

Baisse ta culotte, princesse…

Je fais demi-tour, enroulant la serviette autour de ma taille. Un nouveau cri de détresse, une voix plus faible cette fois.

Je vous en prie...

Ce type croit qu’il domine parce qu’il a survécu à deux ans ici.

Pauvre con.

Ce genre de merde, ça ne m’intéresse pas. Moi, je ne m’en mêle pas… sauf si c’est mon problème.

Mes yeux glissent sur le gosse à quatre pattes au sol, à peine 17 ans, et sur le gros tas de muscles tatoué qui le menace. Il est recouvert de tatouages.

Moi, je ne touche pas à cette « viande fraîche ».

Y’a une règle ici, et c’est celle que je respecte : ne pas s’enfoncer dans des emmerdes inutiles.

Je récupère mes fringues et les enfile rapidement. La porte de la grille s’ouvre, et je sens un regard lourd se poser sur moi. Le gardien. Il s’approche, ses pas résonnant comme le compte à rebours d’une bombe prête à exploser.

Non… pitié…

Le son des cris et des coups s’amplifie derrière moi. Les murs sont fins, tout résonne ici. J’ignore tout ça et me concentre sur le tissu de ma serviette. Le gardien est tout près maintenant. Il murmure, amusé :

Ça va, le Russe ?

Je me souviens de lui. C’est celui qui m’a plaqué au sol le jour où j’ai rencontré Grizelda.

Comment je me rappelle de son prénom ?

Putain.

T’es content ? Il ricane.

Je lève la tête pour croiser son regard.

Tu vas être extradé au MDC*...

Ah ouais ? demande un autre gardien.

Ouais… c’est ta chance. Peut-être que quelqu’un va te...

C’est toi que je vais ouvrir, prononcé-je les poings serrés.

Son sourire s’efface, mais un rictus déforme encore son visage.

C’est une chance qu’on soit ici. Tu pourrais peut-être tenir ma b...

AU SECOURS ! Un cri le coupe net, venant des douches.

Qu’est-ce qui se passe ? lâche-t-il, agacé, avant de s’éloigner vers le bruit, massant l’arête de son nez.

Je sais très bien ce qu’il veut dire, et je n’ai plus beaucoup de temps. Il me faut un avocat. Les mots de l’autre enfoiré à qui j'ai cassé le nez résonnent encore dans ma tête :

«— Vladivostok, tu viens de laisser filer tes brindilles de chance de sortir d'ici... Tu vas pourrir ici et personne te viendra en aide…»

Ma mâchoire se serre, mes sourcils se froncent. Je ne peux pas rester ici plus longtemps.

Ce n’est pas mon territoire. Même si personne n’a encore tenté quoi que ce soit contre moi, ça ne me rassure pas. La moindre erreur, et un enfoiré peut venir me planter un couteau en plein cœur.

Le gardien part, se dirigeant vers les douches avec son talkie-walkie pour appeler du renfort. Une bagarre de plus. Une semaine en isolement m’a suffi.

J’en suis sorti, mais à quoi bon ?

C’est toujours la même merde ici.

Entre ces quatre murs, comment ne pas devenir fou ?

On me conduit menotté vers ma cellule. La rage gronde en moi.

Merde...

Je ne serai tranquille que quand j’aurai mis les pieds hors de cette prison, et hors des États-Unis.

Quel bordel, qu’est-ce qui m’a pris d’écouter Yuri ?

«⏤ Je voulais te proposer un truc, commence Yuri.

⏤ Quoi ?

⏤ De petites vacances à LA, rien que toi et moi...

⏤ Va piper d'autres bites, enculé...

Il éclate de rire comme un tonnerre brisant le ciel en deux. Avec lui, j'ai des limites, et il le sait.

⏤ On va plutôt à New York, j'ai des faux papiers…»

Mon cœur tambourine dans ma poitrine, tellement fort que je pourrais presque l'entendre. Un feu brûle en moi, intense, insupportable, et je n'ai qu'une envie : l'éteindre. Il me faut bouger, agir, frapper.

Sans réfléchir, je lève mon poing droit et l'abats violemment contre le mur. Une première décharge. Le choc remonte le long de mon bras, mais ça ne suffit pas.
Une deuxième fois.

Cette fois, l'impact résonne jusqu'à mes épaules, mais la fureur gronde toujours en moi. Alors, c’est mon poing gauche qui s’écrase contre la surface rugueuse. Le troisième coup est brutal, j’entends presque le craquement de mes phalanges. La douleur commence à s’immiscer, légère, sourde, mais je l'ignore.

Je frappe encore, encore, plus fort à chaque coup. Mes poings martèlent le mur comme des marteaux sans âme, indifférents à la chair qui se déchire, aux os qui protestent. Le sang commence à couler, un filet rougeâtre qui trace son chemin sur mes jointures. Pourtant, je ne ralentis pas.

Fait chier !

Ma voix résonne dans le silence, une explosion de frustration qui semble écho à ma détresse. Ma respiration saccadée, un souffle chaud et irrégulier, s'empare de moi. Je sens ma poitrine se gonfler, se contracter, comme si chaque inspiration était un effort titanesque.

Mon corps glisse lentement contre le mur, cherchant un soutien qui ne me trahit pas. La surface froide et rugueuse m'apaise un instant, mais je reste prisonnier de cette tempête intérieure. Mes doigts, tremblants, s'enlacent frénétiquement dans mes cheveux, les tirant avec force, comme si cela pouvait m'aider à évacuer la tension.

Je tire et je tord, luttant contre le désespoir qui menace de m'engloutir. Des mèches éparses se détachent et tombent autour de moi, témoins silencieux de mon agitation. Je ferme les yeux un instant, mais les images de colère et de frustration continuent de défiler derrière mes paupières, m’enserrant dans un étau de désespoir.

Dylan…

Si je revois cet enfoiré, je vais lui arracher la peau de ses os. Non, je vais prendre mon temps, lui faire mal, le détruire de mes propres mains.

Je le jure sur la tête de Rebecca, que tu vas payer pour ce que tu m’as fait.

Je sais que c’est toi, et tu ne t’en tireras pas comme ça.

Je te le promets.


Point de vue de Grizelda :

Centre de détention provisoire de Rikers Island.

10h.





Je n’ai jamais été aussi nerveuse avant de rencontrer un client. Habituellement, je suis confiante, sûre de moi. 

Mais cette fois, c’est différent. Une étrange sensation d’angoisse m’envahit, comme si l’inattendu me guettait. 

Je devrais peut-être oublier ça.

Il est temps de reprendre le contrôle. Personne ne me domine, encore moins un client comme lui.

Et pourtant, tu vas le défendre sous commande.

Non, j'appellerais ça plutôt un nouveau boost à ma carrière.

Je me rappelle alors que la peur ne me sert à rien ici.

Si je veux montrer au monde entier que je suis capable d'être la meilleure avocate tout genre confondu je dois être capable de tenir mon client.

Bonjour, me dit la gardienne d’une voix neutre me sortant brusquement de mes réflexions.

Bonjour, répondis-je en lui tendant mon sac à main noir.

Je me trouve au poste de contrôle, où je suis soumise à une fouille méthodique. Une femme en uniforme noir se rapproche de moi, son expression faciale est dure et ses sourcils froncé. 

rapprochez vous s'il vous plaît, me dit-elle.

Je me rapproche devant elle, elle commence à me fouiller et me palper la poitrine avec son détecteur de métaux. Ce n'est pas très agréable mais c'est le protocole, ensuite passe délicatement ses mains sur mes jambes vérifiant.

On peut dire que c'est une chose très désagréable, même venant d'une femme.

Pendant ce temps, l'homme derrière elle examine minutieusement mon sac faisant passer le détecteur de métaux.

La routine, mais l'atmosphère du centre me semble particulièrement lourde aujourd’hui.

Vous pouvez y aller, m’annonce la gardienne d'une voix rauque.

Je récupère mon sac, hochant la tête en signe de remerciement. Puis, je m’engage dans les couloirs sombres de la prison. Je redresse mon manteau et me dirige vers la porte de sortie.

Un autre gardien l'ouvre et deux autres se mettent derrière moi me guidant dans l'espace.

Les lumières pâles éclairent à peine mon chemin, tandis que le bruit incessant des alarmes accompagne chaque ouverture de grille.

Les lieux sont oppressants, la froideur des murs semble m'engloutir. l'humidité rend l'air assez frais.

Les deux gardiens armés m'accompagnent, déverrouillant chaque porte. Le métal grince, les échos résonnent dans l'espace, amplifiant la tension dans l’air.

Je glisse entre les couloirs interminables, jusqu'à ce qu’enfin, nous nous arrêtions devant une grande porte, une grande salle s'ouvre devant moi.

Plusieurs tables sont alignées, chacune avec deux chaises se faisant face, destinées aux avocats et leurs clients.

Venez, suivez-moi, m'indique l’un des gardiens.

J'avance, suivant son bras tendu, et m’assieds sur une chaise. Je le remercie brièvement, avant de jeter un coup d’œil autour de moi.

L’attente commence, mais cette fois-ci, mon cœur s’emballe. Je sens que quelque chose ne va pas.

J’ai accepté de le défendre, et cela me ronge.

J'ai beau me convaincre que c'est pour mon travail mais, mon esprit ne s

En face de moi se trouve une porte faîte de grille fine.

Fais chier, murmuré-je. Tu vas défendre ce salaud.

La panique monte. J’ai envie de me lever, de fuir.

Fuir?

Morte de rire.

Qu'est-ce qui m'arrive, pourquoi je tremble ?

Je pourrais encore simuler un malaise et partir.

Est-ce crédible ?

T'es sérieuse là ?

Peut-être qu'une meilleure idée surgira ?

attends!

C'est décidé je m'en vais…

Ma main empoigne les bretelles de mon sac mais alors que je m'apprête à me lever, la porte face à moi s'ouvre lentement.

Trop lentement.

C’est fait exprès ?

Cette porte prend son temps à s'ouvrir…

Un poids semble s’abattre sur ma poitrine, renforçant mon malaise.

Et cette foutue porte qui ne s'ouvre jamais !

Une boule d'angoisse se met à gonfler dans ma poitrine.

Mon regard tombe automatiquement sur lui, mon cœur s'emballe et ses tambours effrénés me claquent sur place.

Je suis figée comme une statue…

Je sais pas quoi faire.

Ses yeux gris cendrés captent instantanément les miens, et mon cœur rate un battement.

Un sourire satisfait se dessine sur ses lèvres. Il incline légèrement la tête sur le côté, ses yeux brillants d'une étrange lueur.

Souffle, Grizelda.

Souffle.

On peut plus reculer… 

T'es là, finissons-en!

Je détourne rapidement les yeux d'un air hautain. Je n’avais même pas remarqué les deux gardiens qui l'accompagnent, ni les menottes qui l'enchaînent des poignets aux chevilles.

Cette précaution n’est habituellement réservée qu’aux prisonniers les plus dangereux. J’ai déjà défendu des clients difficiles, mais lui…

Il dégage autre chose.

Quelque chose de terrifiant et incontrôlable.

Alors, c’est ça, perdre le contrôle de soi ?

Ça ne m'est jamais arrivé de perdre…

Je dois garder mon sang froid !

Perdre ?

Est ce que ce mot me définit ?

Est-il assez compétent pour me représenter ?

Je crois pas , non …

Je relâche lentement mon sac, tentant de retrouver une posture plus confiante. Et revêtir l'armure Grizelda.

Mes mains tremblent légèrement, et je sens la sueur perler dans mon dos.

Le cliquetis des chaînes et les pas lourds des gardiens se rapprochent. La tension est palpable. J’inspire profondément et déboutonne mon manteau, tentant de trouver un peu d’air.

La chaise devant moi grince sur le sol, et je lève aussitôt les yeux. Son regard est toujours fixé sur moi, intense, presque dominateur. C’est un véritable combat silencieux, une lutte de regards.

Mais plus je soutiens le sien, plus mes yeux me picotent.

Si je baisse les yeux, c’est un signe de faiblesse. Mais si je continue ainsi, je vais finir par céder.

Dans tous les cas tu perds.

YA znal, chto ty vernesh'sya.
("Je savais que tu reviendrais.") Sa voix rauque résonne dans la pièce, me prenant par surprise.

Pardon? 

YA terpelivo zhdal tvoego vozvrashchenie.
("J'attendais patiemment ton retour.") Il sourit, presque amusé par ma réaction.

Pourquoi mon cœur bat-il si fort ?

Qu'est-ce qui me terrifie autant ?

Je tente de maîtriser ma respiration, entre une inspiration et une expiration mes lèvres s'entrouvrent légèrement.

Un autre sourire beaucoup plus large étire ses traits comme s' il était satisfait de l'effet qu'il me fait.

Quel effet?

C'est plutôt de la colère!

Je…

Je suis juste en colère c'est tout…

Je retrouve mon calme, mais mes pensées s'entrechoquent.

Et mes actions deviennent le contraire de ma volonté.



Point de vue de Gimenez :


Renan!  dis-je en traversant rapidement le bureau du poste.

Alors ? demande-t-elle en s'approchant de moi.

Je me dirige vers mon bureau à grands pas. Jeanne, fidèle comme toujours, est déjà là, m'attendant avec un sourire.

Autour de moi, mes collègues, affamés, se bousculent pour avoir une part des plats de Jeanne. Le bruit des discussions animées et des rires envahit l’espace, contrastant avec le poids invisible que je sens peser sur mes épaules.

Jeanne, murmuré-je en la voyant, un sourire naissant sur mes lèvres.

Je vous ai préparé des mets à en couper le souffle, me dit-elle en souriant.

Ils sont toujours aussi délicieux.

Jeanne travaille dans notre service depuis vingt ans. Elle a conquis tout le monde ici avec ses plats délicieux.

Laissez-moi une part…

Dommage, je pense que les autres auront déjà tout dévoré, plaisante-t-elle en voyant mes collègues se jeter sur la nourriture.

Je secoue la tête en soupirant. Ils sont désespérants.

Ce n'est pas grave, je viendrai chez toi avec ma femme pour prendre ma part.

Inspecteur, m'appelle une voix derrière moi.

Je me retourne pour faire face à Patrick.

On a du nouveau et la commissaire vous demande dans son bureau.

Sans lui répondre, je me retourne vers Jeanne et m'excuse avant de prendre mes jambes à mon cou et de me diriger vers l'ascenseur.

Je suis déjà fatigué. À chaque mission qu'elle me confie, c'est comme une façon pour elle de me rappeler subtilement ce que j'ai perdu. Je le sais, et pourtant, je ne peux m'empêcher d'accepter, grinçant des dents derrière mon sourire poli.

L'engin exquise de légers bruits. À peine arrivé, je saisis aussitôt la poignée de porte.

Dorothée… commencé-je.

Assise derrière sa table de bureau, elle tient en main un deux papiers.

Gimenez… dit-elle plongée dans la lecture de ces derniers.

Je n'oublierai jamais que c'est moi qui aurais dû être à la place où elle se trouve, c'est moi qui aurais dû être commissaire. Juste pour cette foutue égalité des genres, je dois me rabaisser. Mon ventre se serre toujours un peu plus quand je suis face à elle.

Un yacht a été intercepté ce matin à Marina 59 et je voudrais que ce soit vous qui y alliez, prononce-t-elle levant les yeux sur moi.

Je sens de la culpabilité dans sa voix. Elle me confie tous les cas les plus importants, c'est peut-être sa manière de s'excuser de m'avoir berné. Et chaque fois, je dois composer avec ce sourire faux que j'affiche.

D'accord, étiré-je mes lèvres afin de ne pas paraître frustré.

Voici le mandat du juge.

Je le récupère de ses mains et me dirige vers la porte que je referme à ma sortie.

Dans le couloir, Renan m'attend les mains sur la taille.

Alors, qu'a dit la commissaire ?

On a une mission à Marina 59.





Marina 59* New-York

Quelques minutes plus tard.




À peine arrivé au port, la brise marine, le cri des mouettes et le clapotis des vagues nous accueillent. Un à un, nous sortons de la voiture.

Nous traversons le ponton, entouré de petits bateaux éparpillés ça et là. En approchant du lieu, mes soupçons se confirment. Dès que j'aperçois ce petit yacht de luxe, je me dis qu’il cache quelque chose.

Pas besoin de chercher midi à quatorze heures : la zone est déjà barricadée et des policiers gardent l’accès devant ce fameux bateau.

Punaise, ça doit valoir une fortune… prononce Renan, impressionnée.

Nos pas résonnent sur les planches du pont flottant tandis que nous avançons vers les agents.

Simultanément, Renan et moi sortons nos insignes.

Inspecteur Gimenez, dis-je en agitant mon insigne sous le nez d’un des policiers. Police de New-York.

Vu leur uniforme, ils doivent être de la police maritime.

Ils hochent la tête en signe d’approbation et nous laissent passer.

J'enfile en même temps un gang sur ma main gauche.

Mon pied touche déjà la surface du bateau, Renan me suivant de près.

Agent Renan ! entendons-nous derrière nous.

Ah, Fred !

Je me retourne pour voir un jeune homme en costume approcher, la trentaine, brun aux yeux vairons.

Ça fait longtemps ! lance Renan, sourire aux lèvres, tendant la main pour le saluer.

Oui, en effet… répond Fred, l’air détendu.

Renan se tourne vers moi.

Oh, fait Renan. Je te présente l’inspecteur Gimenez, mon mentor.

Enchanté, inspecteur, je suis Fred Donald, agent du FBI, me sourit-il.

Fred Donald ? Un nom qui sonne étrangement.

Enchanté, dis-je en lui serrant la main. T’as une tête de Russe, toi !

Il éclate de rire.

Ma mère était Russe.

Nos regards se croisent, lourds de sous-entendus, nos mains toujours serrées. Je ne le lâche pas du regard.

Alors... reprend Renan. Comme on est là pour le travail, commençons...

Non ! réplique Fred, soudainement tendu.

Renan et moi échangeons un regard, surpris.

Non ? répète-t-elle, sourcils froncés.

Non, enfin... vous ne pouvez pas fouiller sans mandat !

Ah ! Pour le mandat, dit Renan en fouillant dans sa veste. Le voilà ! lui présente-t-elle avec assurance.

Fred le prend rapidement, l’examine attentivement, puis acquiesce.

D’accord, dans ce cas… commençons.

Tu pensais vraiment qu’on viendrait sans mandat ? ironise Renan.

Je secoue la tête, légèrement dépité. Renan a définitivement mauvais goût pour les hommes. Mais bon, je n’ai pas le temps pour ça, le boulot m’attend.

✿❀❃❀✿

La fouille est minutieuse et méthodique. L'agent Donald ne nous quitte pas d'une semelle.

Pour l’instant, nous avons découvert trois caisses remplies d'armes en pièces détachées. En revanche, d’autres caisses, en bois cette fois, sont pleines de jouets.

Je fronce les sourcils. C’est étrange.

Renan… dis-je, pensif.

Je viens de trouver une carte d’identité, et j'ai demandé aux agents à qui appartient le bateau. Vous ne devinerez jamais à qui est enregistré ce yacht, sourit-elle, malicieuse.

Je me tourne vers elle. Dans sa main droite, une carte, tandis que l'autre repose sur sa hanche. Son sourire énigmatique attise ma curiosité.

Je jette un œil à la photo sur la carte d’identité qu’elle me présente.

Mickaël Valdez !

Mon cœur rate un battement. Non… ce n’est pas possible. Je relève les yeux vers Renan, dont le sourire triomphant éclaire son visage.

Tu plaisantes… murmuré-je, me frottant la moustache avec ma main droite.

Mais non…

Cette carte nous met sur une piste, et je compte creuser sur ça !





____☁︎____







Marina 59 est une gare de bateaux privés à New-York. (Google)

MDC: centre de détention qui reçoit des criminels en attente de procès.

Salut, ça va?

En tout cas j'espère que vous allez bien. Merci d'avoir lu et aussi bonne journée/soirée.

Biz

À lundi💛.







𝙵𝚊𝚗𝚊_𝚝𝚒𝚔𝚏𝚕𝚘𝚠 ꨄ.

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