Chapitre Second.
Premier jour de cours. Elle était d'abord allé déposer sa valise chez les pions, en même temps qu'elle récupérait son emploi du temps. Elle avait rempli les derniers papier, puis put faire ses débuts en seconde 5, après avoir suivi le pion lui faisant une rapide visite du lieu en l'emmenant dans sa première salle.
« C'est la nouvelle, annonça-t-il après avoir toquer à la porte, il lui fit ensuite signe d'entrer avant de repartir.
- Eh bien, comment t'appelles-tu ? lui demanda la prof avec un sourire bienveillant.
- Sam Morgenstern, répondit-elle d'une voix fluette et mal assurée.
- Samethane, tu veux dire ? demanda la prof en consultant sa nouvelle liste.
- Ou... Oui, fit-elle en piquant un fard. »
Le matin même, elle avait enfilé un pull trois fois trop grand pour elle avec une salopette, et coiffer ses cheveux de façon à ce qu'ils lui cachent la moitié du visage, lui permettant ainsi de jouer plus facilement la jeune fille timide et complexée. Elle avait également mis son éternelle paire de converses dépareillées.
La prof lui indiqua une place, à côté d'une certaine Marinette. Elle rejoignit sa place en détaillant sa voisine de table avec attention. Elle compara de mémoire le physique de la jeune fille à celui de Lady Bug, et se sentit un peu sur le cul d'avoir trouvé si vite la coccinelle.
Marinette se montra très sympathique tout au long de la journée, prenant soin de la nouvelle arrivée. Elle ne lui posa aucune question sur la jeune fille, qui s'en sentit aussi soulagée que déçue. Elle put découvrir le lycée qui allait être le sien pour un temps durant une charmante visite, et ne put s'empêcher de remarquer le regard que sa guide avait lancé à l'un des garçons qu'elles croisèrent dans les couloirs.
Sa guide la raccompagna jusqu'au bureau des pions, et lui posa sa première vraie question personnelle.
« Tu es vraiment venue seule ici ?
- Oui, mes parents ne pouvaient se permettre de déplacer toute la famille juste pour mes beaux yeux, expliqua-t-elle de sa voix fluette. J'ai donc eu le droit à l'émancipation, en plus de repiquer ma seconde.
- Tu n'as pas de logement ?
- Pas encore. Il faudrait aussi que je me trouve un petit boulot, pour pouvoir subvenir à mes besoins... réfléchit-elle à voix haute, et ce qu'elle avait prédit arriva.
- Je peux demander à mes parents pour que tu passes la nuit à la maison, proposa gentiment son interlocutrice.
- Oh, je ne voudrais pas abuser... déclina-t-elle, sûre de son coup.
- J'insiste. Je ne peux moralement te laisser à la rue.
- Pourtant, tu me connais à peine... dit-elle en se mordillant la lèvre.»
Marinette leva les yeux au ciel et entraina la jeune fille jusque chez elle. Ses parents ne semblèrent pas surpris de voir leur fille débarquer avec une parfaite inconnue, et Sam songea que le lycée avait sûrement dû prévoir le coup, d'une manière ou d'une autre. Elle était soulagée que ce soit le cas.
La soirée fut plutôt calme, et le repas chaleureux. Les deux jeunes filles dormirent dans la chambre de Marinette, Sam sur un matelas gonflable. Elles discutèrent de tout et de rien, parlant des passions de chacune, et s'endormirent sans s'en rendre compte.
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