la chambre
Une fois sortie de cette pièce plus qu'oppressante je suis l'homme censé m'apprendre à me battre, je ne sais pas grand chose sur lui. De plus je ne crois pas l'avoir vu une seule fois quand je suivais mon emploi du temps. D'ailleurs moi je l'aimais bien mon emploi du temps, je m'occupais d'un des étages où il n'y a que des animaux. Je passais mon temps à les nourrir, nettoyer les "enclos" et voir si ils ne manquaient pas d'eau ou encore si ils ne sont pas malade. Les "enclos" ne sont pas comme ceux de l'extérieur, le sol n'est pas des cages ou tout ce qui pouvait y avoir avant. Le sol n'est que herbes et plantes, selon les animaux il y a des arbres ou non, les vaches par exemple en ont mais pas les poules. Les scientifiques avaient pensés qu'un jour peut être on vivraient sous terre car ils avaient inventés une réplique du soleil, ce qui permet maintenant de faire pousser des plantes sous terre. Ce qui est pratique car nourrir une centaine de personnes n'est pas une chose anodine, même si les cuisiniers disent que ce n'est rien. Mais bon... Je ne pense pas que je retournerai travailler dans la ferme où je travaillais. JE ne verrai plus les poules ou les lapins avec qui je passais le temps.
L'homme qui s'appelle Théo, si je ne me trompe pas, marche assez vite dans les couloirs. On est dans le premier niveau, et comme je l'ai dit plus tôt il y a principalement les chambres des plus jeunes et le réfectoire de tout le monde sans oublier les douches communes. Je ne connais que la partie nord de cet endroit et je trouve que c'est déjà immense, il m'a quand même fallut deux jours pour connaitre tout les endroits accessibles, c'est énorme pour moi car je me souviens de tout immédiatement. Cette fois je sais avec certitude qu'au bout de quinze minutes de marche que je suis dans la partie sud de ce niveau. Je regarde les murs les yeux brillant voulant se souvenir de tout, ça faisait tellement longtemps que je rêvais de venir ici ! Je sais pour l'avoir entendu que ce qui ont essayés de venir ici ont été sévèrement puni. C'est la seule raison pour laquelle je ne suis jamais venu ici, je voulais quand même pouvoir bouger où je voulais et ne pas être enfermé dans mon dortoir lors de mon temps libre. Bref je continue de suivre l'homme dans les couloirs, d'ailleurs ces derniers sont tous pareils, la seule chose qui les différencie sont les petites fissures qui les parcourt par endroit. La raison pour laquelle j'ai été choisi, mon intelligence, se justifie mais je ne sais pas en quoi elle va me servir. Après tout je serai avec un homme ailé, sans doute avec un sens plus développer et une très grande force. De plus je suis sûr qu'il n'a jamais utilisé toute sa force, je dirai même qu'il n'utilisait que 60%, mais c'était déjà trop !
- On est bientôt arrivé donc restes ici encore un peu.
Je sursaute rapidement ne m'attendant pas du tout qu'il prenne la parole, d'ailleurs quand je regarde son visage je vois un sourire. Je suis surpris mais agréablement, bien sûr ça ne me fais pas sourire mais je suis quand même content.
- oui bien sûr, je ne compte pas partir maintenant. Je ne pensais pas qu'un jour j'aurais une chambre pour deux...
Enfin je suis tout de même avec l'autre mais ce n'est qu'un détail... Enfin j'espère... Il fronce un peu les sourcils et je me demande pourquoi. Mais je n'ai pas le temps de lui demander qu'il me répond, il a du voir que je me demander ce qu'il avait.
- Tu t'es pris un coup dans le nez ce matin ? Un début de bleu commence à apparaître en dirait.
Quand il a fini sa phrase je passe deux doigts sur mon nez et grimace un peu. Avec toutes ses nouvelles j'avais oublié mes blessures, d'un seul coup tous les endroits aillant reçu un choc me montre leurs présences.
- Oui... En sortant de mon lit superposé j'ai pris la barre de l'escalier. Ce n'est rien, je vais passer un peu d'eau froide dessus et ça ira mieux.
- Je vais t'emmener un peu de crème pour guérir plus vite et en même temps fortifier ta peau. D'ailleurs je te le dis maintenant, les entraînements auront lieux deux fois par jour. Deux heures le matin et deux heures l'après midi.
Je grimace un peu en l'entendant, c'est trop de sport d'un seul coup. J'adore le sport , ce n'est pas le problème mais je sais que le sport que nous allons faire n'est pas celui que moi j'ai l'habitude. Avant quand le monde se portait bien je faisais du basket et même durant une période du volley mais là c'est un autre sport que je vais faire. Et c'est ça qui ne me plait pas quand il me dit entraînements. Il sourit en me voyant grimacer mais apparemment il a mal compris, pensait-il peut être que c'était la douleur qui revenait. Je ne dis rien car quoi que je dise j'aurais l'entraînement. Il s'arrête devant une porte et sort une clés de sa poche et entre après avoir déverrouiller la porte. Avec sa main l'homme l'invite à rentrer dans la pièce, j'entre me demandant si c'est un couloir ou enfin la chambre que j'attends avec impatience. Non pas encore, c'est un couloir où plusieurs autres portes sont présentes. Certaines sont sombres et d'autres, surement plus récentes, sont claires. Contrairement à ce que je pensais on ne va pas vers les portes neuves mais vers une sombre et pas loin de la porte qu'il vient d'ouvrir.
- Ici c'est un couloir où plusieurs adultes vivent, le chef dort dans la chambre du fond, derrière une autre porte encore pour être sûr de ne jamais être déranger. La porte en face de la tienne c'est la mienne. Pour ouvrir ta porte il te suffit de mettre ton collier contre la serrure, elle ne s'ouvre qu'avec le tien et celui de Gabriel.
En entendant ce nom je me retient de soupirer, pourquoi il a fallut que ce soit lui ? En même temps tous les ailés, selon moi, sont débile. Bien sûr je ne compte pas dedans les chef de cet endroit, je n'ai pas envie de perdre mon abri pour des stupidités. J'hoche la tête pour lui faire comprendre que j'ai bien compris ce qu'il a dit. Lentement j'approche mon poignée de la porte et montre à la serrure le cadran qui indique les informations me concernant et l'heure actuelle. Un bruit retentit de la porte et cette dernière s'ouvre légèrement. Les yeux se tourne vers mon "professeur" demandant si je peux réellement entrer. Ce n'est pas de ma faute si j'ai un peu de mal à me dire que je vais avoir une chambre. D'ailleurs je ne sais pas vraiment en quoi concerne le travail de ce que je suis devenu.
- Vas-y, c'est ta chambre maintenant. Je vais te laisser une quinzaine de minutes après je reviens pour que l'on aille chercher tes affaires.
Il se retourne et rentre dans sa chambre de la même manière que j'ai ouvert la mienne. Pour la première fois je le regarde vraiment, ses cheveux châtains lui arrive à peine au niveau de son cou mais partent un peu dans tous les sens. Il est bien plus musclé que moi, c'est un peu logique mais bon, d'ailleurs j'ai bien remarqué qu'i est plus grand que moi. Ce n'est pas très compliqué, avec mon petit mètre soixante cinq. J'hausse les épaules et entre dans la chambre pour mieux la voir. À peine je tourne le regard vers la pièce que ma mâchoire se décroche, je ne m'attendais pas du tout à une chambre comme ça. Elle est de la même taille que la chambre dans laquelle j'ai dormi pendant deux ans mais avec seulement deux lits. Les deux sont à l'opposé l'un deux l'autre, c'est pas plus mal, je n'aurai pas l'autre trop près de moi. Les affaires des deux personnes qui étaient là sont encore ici. Soudain une vieille règle me vient en tête, les affaires reviennent aux proches ou au nouveau résident de la pièce. Je n'y avait pas pensé mais je me dis que les affaires qui sont ici de doivent pas sortir, les proches sont plutôt rare ici. Les familles ? Il n'y en a qu'une je crois, mais je ne fais pas trop attention à tout ça. En tout cas je vois bien où dormait la fille et l'autre ailé. Ce ne sont pas les couleurs différencient un coté à l'autres mais c'est plus les affaires personnelles qui diffèrent. Les deux murs où les lits sont contre sont entièrement en bois, un bois légèrement brillant. Les deux autres murs arborent la couleur blanche donnant à la pièce plus de luminosité. C'est bien différent de la chambre que je partage avec les sept autres personnes, les murs là bas deviennent plus gris avec le temps, au départ la couleurs était blanche comme ici. Là bas il n'y a pas de bois et les lits sont collés entre eux, ne donnant pas beaucoup de place pour bouger et très peu d'intimité.
Le lit est juste magnifique, fait en bois et avec des rangement intégrés C'est le plus beau que je n'avais jamais vu. Ils sont tout les deux pareils, je me dirige vers le lit qui était celui de la fille. Je ne veux en aucun cas un lit où a dormi un ailé. Je m'assoie sur le matelas, il est tellement moelleux et doux au toucher ! Un sourire, mon premier depuis un long moment, fleuri sur mes lèvres. Le lit fait la taille d'un double, maintenant c'est sûr je ne vais plus me cogner contre les barres durant la nuit. Une douce couverture, je dirai plus un pled, est plié au bout du lit. Rien qu'ne passant ma main dessus je sais qu'il tient chaud, je pense que la matière est de la fausse fourrure de très bonne qualité. Avec ça le froid sera loin la nuit, très loi, un mauvais souvenir. Les objets chez la fille ne sont pas très nombreux, enfin quelques livres, des vêtements, des piles et le pled. Du moins c'est ce que je vois et une idée me passe par la tête, si le pled est une demande de sa part peut être que... Oui quand je touche les oreillers je remarque qu'ils sont en plumes. Il y a une règle sur le fait de pouvoir demander des choses, certaines demandes, tout dépend bien sûr, ne peuvent pas arrive vite. Le pled j'en avais eu l'idée mais le soucis c'est que ça prend un mois et donc quatre demandes au total. C'était bien trop long pour moi, je voulais lire des mangas. Bon sur le coup je n'avais pas été très intelligent mais je devais bien passer le temps. Alors que j'allais ouvrir un des rangements du lit Théo rentre dans la pièce.
- Tu viens on va aller chercher tes affaires pour déménager, je vais t'aider mais le soucis c'est que vu que je ne connais pas le nombre d'affaire que tu as on va devoir faire plusieurs allers retours.
- D'accord, je n'ai pratiquement que des livres et quelques posters.
- Tu as donc décider de prendre le coté de la fille ?
Il sourit en disant ça et je me gratte un peu la nuque, gêné par ce qu'il est entrain de dire. Je n'ai pas de raison de l'être mais je ne peux pas m'en empêcher, je ne peux pas lui dire que je n'aime pas les ailés quand même.
- J'ai vue le pled et je n'ai pas pu m'en empêcher, il fait plutôt froid la nuit et là je me suis dit que je pourrai mieux dormir. On va chercher mes affaires ?
Il sort de sa poche une clés, si je me souviens bien c'est celle qui permet d'ouvrir la porte du couloir. En me regardant il sourit encore et me tend la clés.
- Oui allons y ! C'est ta clés, tu ne dois absolument pas la perdre ou la donner à quelqu'un. D'ailleurs elle est différente des clés que toi tu connais. Dès qu'elle aura ton empreinte digital il n'y aura que toi pour l'utiliser.
Maintenant que je regarde un peu mieux je remarque tout de suite qu'il porte un gant à la main où la clés se trouve. Lorsque je la prends avec ma main je manque de la lâcher mais la main de Théo m'en empêche. Une petite douleur apparaît sur le bout de mon index ce qui provoque une grimace de ma part.
- Tu ne m'avais pas dit que ça allait me faire mal !
- Si je te l'avais dit tu ne l'aurais pas pris, je me trompe ?
- C'est pas faux mais tu aurais quand même pu me le dire au lieu de me sourire en me la donnant.
- Si tu penses que je me moque de toi c'est complètement faux. Louis m'a fait le même coup quand il m'a donné la clés, seulement quand il a sourit lui c'était vraiment pour se moquer de moi.
- Louis ? Je ne me rappelle pas avoir déjà entendu quelqu'un qui s'appelle comme ça. Tu peux me dire qui c'est, s'il te plaît ?
- Tu ne sais pas qui est Louis ? J'avais oublié qu'on ne le disait pas à tout le monde... C'est le chef, celui qui dirige cet endroit. Par contre tu n'as pas le droit de le dire, seul ceux qui sont dans ce couloir, on est une vingtaine et avec le temps tu vas apprendre à connaître toutes les personnes qui résident ici.
Un cinquième des personnes qui vivent dans cet endroit on le droit à des chambres sympa en soit. Ce n'est pas beaucoup mais tant que j'en fait parti c'est pas bien grave. C'est égoïste mais ce n'est pas vraiment mon problème. La douleur de mon doigt est parti pourtant la main est toujours autour de ma main, c'est maintenant que je remarque que ma main se trouve être petites... Je me racle la gorge en espérant qu'il va comprendre le message derrière. Il fronce un instant les sourcils, mettant au passage en valeur ses yeux bleus et lâche ma main en se mordant en même temps sa lèvre, enfin je crois l'avoir vu. Je regarde ma main, celle qui tient la clés et remarque que le doigt où la douleur est arrivé est de couleur rouge. C'est donc comme ça qu'elle reconnais la personne qui la tient ? C'est quand même un peu douloureux. Je regarde une dernière fois la chambre et je remarque pour la première fois qu'une porte se trouve à coté de la porte d'entrée, je me dis que je regarderai en revenant, à coté des lits deux grand bureau s'y trouve.
- On y va ? Plus vite j'aurais mes affaires ici mieux je me sentirai.
- Alors allons chercher tes affaires !
Lui et moi on part après que j'ai fermé la chambre de la même manière que je suis rentré.
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