Chapitre 1
Il aura fallu quoi... mille ans pour poster la suite ? Bref,
Bonne lecture !!!
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" Précédemment : « Ouais .. Bon j'ai peut-être parlé un peu ... »
« Garde la monnaie tu te paieras une humeur avec. »"
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Les réverbères de la rue voisine venaient de s'éteindre. Le jour suivant commençait et ma journée de travail se terminée. Les clés du magasin en poche et ma lampe torche en main j'étais prête à rejoindre mon futur « ancien domicile ».
Futur parce-que ce week-end approché, et ancien parce-que je n'avais réussi à trouver d'autre solution pour me sortir de ce merdier. Et ma colocataire m'avait averti, elle ne serait pas aussi « clémente » cette fois-ci.
Ella était une fille très gentille, mais comme toutes personnes humaines, elle ne pouvait pas se permettre de payer ma part ce mois ci aussi. Je lui devais déjà 3 mois de loyer, et bientôt un 4ème alors je pouvais comprendre. D'autant plus qu'elle ne roulait pas sur l'or non plus. Je m'étais donc promis de ne pas lui en vouloir, dimanche, mes valises en mains.
Alors à part trouver un bon manteau pour passer l'hiver dehors, je n'avais pas trouvé d'autre solution. Ma meilleure amie était à l'étranger, elle faisait des études d'art en France, et mes parents... Je ne pouvais certainement pas compter sur eux. 70% du salaire que je gagnais, revenait à mon père quant à ma mère, il m'était tristement impossible de compter sur elle depuis ce fameux accident.
On raconte souvent qu'avant, c'était une femme chic mais que c'est depuis cet accident qui avait faillit lui ôter la vie qu'elle était devenue qui elle était aujourd'hui, un légume. Georgia Tess Evans, ma mère, avait connue la misère avant de rencontrer mon père, Rony Evans.
Elle était sa secrétaire et se fut l'amour fou pour ces deux là. Si Bien que 6 mois après leur rencontre, ils se marièrent et qu'après un an de mariage ils eurent leur premier enfant, Tom Rony Evans. Suivie de près par les quatre autres, Lili-Rose, Lina-Jade, Clay et Meryl ils vivaient une vie heureuse et paisible.
Mon père était (et est) un homme très charmant qui travaillait dans une grande entreprise dans laquelle il était (et est toujours) actionnaire. Et c'est ce qui leur permettaient de vivre dans un des plus beaux quartier de la ville la plus cher des états-unis ; New-York.
Ma mère avait eu son premier enfant alors qu'elle n'avait que 19 ans, elle s'était marié à mon père à l'aube de ses 18 ans. Lui à l'époque il avait déjà 30 ans et il sortait tout juste d'un premier mariage assez compliqué, il était arrangé.
C'était assez commun dans le milieu, avoir une vie de famille tôt c'était le rêve de toutes les adolescentes, celui de Georgia aussi. Lili-Rose est arrivée, un an après Tom, Lina-Jade 3 ans après, Clay et Meryl les jumeaux sont eux arrivés 6 ans après, et 15 ans après, je venais tout bousculer dans cette joyeuse petite famille.
Tom avait déjà 15 ans, Lili rose en avait 14, Lina-jade 12 ans et les jumeaux 9 ans, ma mère en avait 33 et mon père, 45. oui j'étais clairement pas voulu, et ça n'avait jamais été un secret. J'étais le résultat d'un noël en famille bien arrosé. Toujours est-il qu'aujourd'hui j'étais là et que je n'étais toujours pas assumée. Tout ça pour dire que je pouvais compter sur personne et encore moins sur les membres de ma famille.
Après 5 bonnes minutes de marche, j'arrivai enfin à destination, un vielle appartement sur quatre étages niché dans les coins les plus sombre de New-York. Et là où en ville il pouvait y avoir un peu de vie, ici il n'y avait pas même un chat qui s'y promenait.
Le quartier était réputé dangereux alors passé 22h, plus personne prenait le risque de sortir. Et pour être honnête je n'étais pas sereine quant à l'idée de traverser la rue pour rejoindre mon « domicile ». les lampadaires étaient tous, sans aucune exception, éteint et seule la lumière du flash de mon téléphone portable m'éclairait.
Je m'empressais alors de rejoindre la porte en métal rouillée, je saisissais les clés que j'avais précédemment rangé dans ma poche afin de gagner du temps. Mon sac était toujours plein à craquer et j'avais autre chose à faire que de passer des heures devant cet immeuble en pleine nuit à devoir chercher ces fichues clés. Enfin je rentrai dans l'appartement toujours armée de mon téléphone.
Les lumières ne fonctionnaient plus ici et le propriétaire était sans doute trop débordé pour s'occuper de ce problème mais comme j'avais l'habitude, j'avais pu rejoindre mon étage, le dernier, en très peu de temps qu'il en aurait fallut pour le dire.
Puis comme une routine, je passai la clé dans la porte blindée avant de la déverrouiller et de pénétrer dans ce deux pièces plutôt chaleureux et même si les quartiers l'avoisinant étaient mal famés, je m'y étais attachée à cette appartement aux mures blancs et à la décoration féminine.
J'y avais déposé bagages deux ans en arrières suite à de nombreuses recherches sur le web. Et Ella était la seule colocataire à proposer un prix raisonnable. Et même si aujourd'hui je ne pouvais plus me permettre de le payer, ça restait quand même un prix abordable pour les nombreux avantages qu'il offrait.
Encore une fois ça prouvait dans quelle merde je m'étais fourrée durant ces deux dernières années. Je n'avais rien vue venir et en ce moment tout me retomber sur la tête.
« Will ? C'est toi ? » chuchotait une voix presque endormis non loin de moi.
Non il ne fallait pas que je lui en veuille, il ne fallait pas que je lui en veuille... je me l'était promis.
« Ella ? Je suis désolée si je t'ai réveillée. Je viens tout juste de finir avec le travail et... »
Je pose mon sac sur la petite console de l'entrée avant de continuer mon petit bonhomme de chemin jusqu'au salon/salle-à-manger où se trouver ma jeune colocataire assise sur le canapé un plaide sur le dos. Elle m'avait attendu, elle avait attendue parce-qu'habituellement, à cette heure-ci, elle dormait. Elle avait lutter contre le sommeil, ça voulait vraiment dire qu'il fallait qu'on parle.
« Et j'ai pas fait attention au bruit que je faisais... tu devrais dormir. » je tentais avant d'enlever ma veste et d'attacher ma longue chevelure brune.
« Je t'attendais. » Comme je m'y attendais... elle porta sa main à son visage comme pour se réveiller.
« Tu as trouvé une solution ? » Ça faisait des mois que j'en cherchais une solution pour me sortir de la misère dans laquelle je vivais, alors je n'allais pas la trouver en une soirée et Ella le savait, elle en était consciente sinon elle ne m'aurait jamais attendu pour aller se coucher.
Elle ne m'aurait pas attendu dans le but de me poser juste cette question. Ella était une fille que je connaissais depuis deux ans, et en deux ans j'avais appris à la connaître. Nous nous entendions bien, comme deux colocataires, comme deux filles qui se partageaient un appartement, mais depuis peu, la tension était palpable, alors elle ne m'aurait jamais attendu pour aller se coucher.
« Viens s'il-te-plaît » J'enlevai mes chaussures puis je soufflai avant de la rejoindre sur le sofa. Son ton était calme mais il voulait en dire beaucoup et ça ne préserver rien de bon pour moi. Je le savais et je le lisais dans ses yeux.
« Je pourrais pas t'aider ce mois-ci... ni les autres mois... Je suis désolée Will mais... »
« Ne t'inquiète pas Ella. Tu peux pas toujours assurer mes arrières », je dis en agitant mes mains avec la ferme attention de cacher ma gène.
« Et puis non, j'ai pas trouvé une solution mais j'en trouverais une rapidement ne t'en fais pas » Un petit sourire s'étendait sur mes lèvres, sans doute pour lui faire croire que je contrôlais la situation alors qu'elle m'échappait complètement des mains.
« Tu devrais chercher un autre emploie qui t'aiderais mieux que le magasin dans lequel tu travailles... » Son aide était la bienvenue, mais ce qu'elle venait de dire ressemblais plus à une remarque qu'à un conseil. Et j'étais la première concernée quant au tournant que prenait ma vie, j'avais déjà réfléchis sur ce problème et trouver un travail de nos jours ce n'était pas facile.
C'était d'ailleurs pour ça que j'avais pris une année sabbatique, (année qui s'éternisait un peu)
« Un travail dans les bureaux par exemple, New-York regorge de building, et je suis certaine qu'au moins l'un d'eux recrute. Tu es une personne géniale, tu ne mettrais pas longtemps avant de trouver de quoi t'héberger...et puis tu pourrais même cumuler les deux si les bureaux c'est trop fatiguant. » Elle comptait donc réellement me mettre à la rue... Je savais que je ne pourrais pas m'en sortir aussi facilement que je le pensais.
« Ella, je sais que tu cherches à m'aider mais... J'ai déjà chercher de partout, et désolée de contrarier tes plans mais je n'ai jamais rien trouvé... En tous les cas, ne t'inquiète pas, demain je travaille pas, je débarrasserai le planché aussi vite que possible. » Son regard s'attendrit et elle posa une main sur mon épaule.
Je sais que j'étais un poids en plus pour sa jeune vie d'étudiante, j'en étais consciente, j'en avais honte et je ne méritais pas cette compassion. J'avais le sentiment d'avoir profiter d'elle, et j'avais profité d'elle d'une manière.
« Will... Je suis sincèrement désolée... Je ne pourrais te faire rester longtemps... Mais si tu veux, je te laisse jusqu'à Mardi prochain pour trouver une solution... je te demanderai pas de me rembourser ce que tu me dois tout de suite non plus... Ne pense pas que je suis une personne horrible et sans cœur... » Bien-sûre que je ne pouvais pas me permettre de le penser, même si pas plus tard que dans la soirée je l'avais imaginé comme une horrible personne, c'était un temps résolue.
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Je n'avais pas réussi à fermer l'oeil de la nuit, résultat, j'étais encore plus fatiguée que les autres jours. J'avais des poches de cernes si énormes que le maquillage ne suffirait pas à les camoufler, je n'avais pas bonne mine non plus, et mes cheveux ne voulaient pas obtempéraient.
Le soleil n'était pas non plus au rendez-vous, New-York était humide et aujourd'hui je devais tout faire pour trouver une solution à mes problèmes. Ella était déjà partie au café dans lequel elle travaillait à mi-temps et je ne savais clairement pas comment elle avait pu sortir aussi fraîche et disposé après les quelques heures de nuit qu'elle avait passée.
Après avoir parlé « problèmes » nous avions légèrement dérivé le sujet sur nos vies respectives, elle m'avait parlé de ses cours et de son travail qu'elle trouvait vachement fatiguant sans trop en faire, puis je lui avais parlé du miens sans trop me plaindre. Je lui avais aussi raconté l'histoire de la jeune fille dans le magasin d'hier soir et nous avions bien ris. Enfin tout cela c'était terminé assez tard. Mon visage ce matin était le résultat des heures que je n'avais pas passé à dormir.
Alors que j'essayais sincèrement de me rendre potable mon téléphone sonna. Il était 12h et à part ma meilleure amie personne ne me joignait à cette heure-ci enfin personne ne me joignait tout court. J'acceptai alors l'appel « face time » en prenant le grand soin de posé mon portable sur la coiffeuse de ma chambre.
« Will... C'est la grosse merde, raconte moi tout, qu'est ce qu'il se passe ? » J'avais raison, Kaycee, ma meilleure amie, était celle qui répondait au bout du fil. Sa jolie tête blonde apparaissait fièrement sur l'appel.
C'était une femme très belle aux yeux bleus qui devait son charme à deux incroyables parents et il m'arrivait très souvent de l'envier sans la jalouser. Nous nous connaissions depuis maternelle et d'aussi loin que je me souvienne, elle avait toujours charmé le monde qui l'entouré, mais surtout elle avait toujours été à mes côtés et je lui en serais éternellement reconnaissante.
« Je savais que cette Ella n'attendait que ça ! Ça se voit à des kilomètres qu'elle est jalouse de toi ! »
J'étouffai un rire, elle avait vraiment le don de me faire sourire. « Kay... C'est la grosse merde effectivement, mais ce n'est pas la faute d'Ella et je ne peux m'en prendre qu'à moi même », je dis en soufflant.
« Et puis pourquoi veux-tu qu'elle soit jalouse de moi ? Je n'ai rien à envié, j'ai fait une pause dans mes études pour travailler dans un petit commerce... Personne ne peut m'envier. » Il était midi et je me préparais pour ma journée en même temps que je conversai avec Kaycee, et c'était souvent comme ça quand elle prenait l'initiative de m'appeler.
« Tu rigoles ou quoi Will ! Tout est à envier chez toi ! À part ta famille nulle à chier, mais ça tu n'y peux rien ! Elle a toujours été coincer et même si tu ne fais plus d'études pour le moment tu as toujours été au dessus d'elle ! Ah, qu'est ce que je ne l'aime pas, et si j'étais là, je t'assure que... »
« Je sais que tu m'aurais aidé... », la coupais-je « Mais arrête de voir le mal partout. Imagine juste que ta coloc ne paie pas trois mois de loyer. Et figure toi que le principe de la colocation c'est de se partager à deux ou plusieurs un loyer qu'on ne peut pas payer seule... » nous en avions déjà parlé, et elle savait que j'avais raison, alors elle s'était contentée de souffler.
« Bref, j'ai de mon côté fait quelques recherches, et j'ai trouvé un super poste, mieux que ton truc dans le super marché, qui t'assurerai un meilleur salaire. »
« Si c'est pour me proposer un poste de serveuse dans un club de strip-tease comme tu as pu le faire il y'a deux mois, je décline officiellement ! » J'enfilais mon trench-coat, le seul manteau « chaud » que j'avais pour l'hiver d'ailleurs, avant de quitter ma chambre mon téléphone en main. « Je sais que tu veux m'aider Kay, mais vraiment, évite moi ce genre de job... »
« Je te rassure, c'est absolument pas ça. En fait c'est un emploie qui te permettrait de rentrer plus tôt chez toi. C'est à deux stations de métros en plus donc c'est vraiment pas loin, et crois moi, tu pourrais même économiser pour reprendre tes études après ! » elle était tellement joyeuse si bien que son sourire pouvait alimenter des villes entière en électricité. « Donc, ils cherchent une femme, plutôt dynamique et jeune, ce job est parfait pour toi alors, je me suis permise... d'envoyer ta candidature il y'a quelques jours de ça... et j'ai eu la réponse toute à l'heure... Et donc... »
Mes CV en main je marchais dans les rues froides de NewYork et je n'était pas trop rassurée par ce qu'elle était en train de m'annoncer mais je l'écoutais quand même les sourcils froncés. Kaycee avait le dont pour me dégoter des choses bizarres et il n'y avait pas que le poste de serveuse dans une boîte de strip-tease pour le confirmait. Je sais qu'elle essayait de m'aider, et je sais que c'était le plus important, mais quand même, j'avais appris à me méfier.
« Tu ne me rassures pas Kaycee, accouche avant que je traverse l'océan à la nage pour te rejoindre, et vue le temps que j'y passerai, crois moi que j'aurais bien réfléchis à une façon de te tuer tout en te faisant souffrir », je la menaçai calmement ce qui lui fit avaler de travers.
« T'inquiète pas Will... si c'était dégradant pour ta personne je ne me serais jamais permise de postuler pour toi et d'accepter le rendez-vous ! C'est un couple qui recherche une femme capable d'entretenir leur maison. Et quand ils ont vue ton profile, ils m'ont très rapidement joint. Tu as... 54 minutes pour te présenter là-bas ma biche...Dit moi que tu n'as rien de prevue. »
Non je n'avais rien prévu de spécial aujourd'hui, aucun rendez-vous de programmé pourtant je ne voulais pas me présenter à son poste de pseudo femme de ménage.
Elle était bien sympa et je respecter les personnes qui s'occuper de l'entretien, mais m'avait-elle bien regardé ? Moi ? J'étais si bordélique, si maladroite et mon profile ne collait absolument pas avec le job ! Alors qu'elle me le propose ne me dérangeait pas, mais qu'elle envoie pas candidature et accepte un rendez-vous sans me prévenir ? Ça me plaisait moins.
« Kaycee ! Tu m'as regardé !? Est-ce que j'ai une tête à faire le ménage ailleurs que dans ma chambre !? Est-ce que j'ai une tête à m'occuper d'une maison alors que je sais même pas entretenir les lieux dans lequel je vis !? » J'allais m'en vouloir, lui crier dessus c'était assez rare et à chaque fois je regrettais, aujourd'hui n'allait pas être une exception.
« Je préfère vachement le job dans l'épicerie que... » C'est faux, ce job je le haïssais parce-que déjà lui, Monsieur Smith, je le haïssais, mais aussi parce-que je détestais les horaires, le commerce, et les clients méprisant et non la gamine de 6 ans d'hier n'affectait absolument pas mon jugement !
« Ok ça me fait chier de travailler dans cette fichue épicerie, mais c'est peut-être mieux qu'être enfermé dans une baraque qui n'est même pas la mienne à faire le ménage pour un couple incapable d'assumer leur demeure seul ! » Je n'avais pas honte, je criais au téléphone et Kaycee bien trop habituée à m'entendre râler devait sans doute attendre que je finisse mon monologue pour pouvoir en placer une.
« T'as finis de crier pour un rien ? Je peux parler et t'expliquer calmement mes raisons ? Merci... Premièrement, ça paye plus et c'est un salaire négociable, ensuite la personne... les personnes qui recrutent sont réputées pour prendre soin de leurs employés ! Pas comme ton épicerie qui te fait terminer à des heures pas possible, et d'ailleurs en parlant d'horaire, tu n'auras plus à t'inquiéter de l'heure à laquelle tu rentres. Et il me semble qu'en plus tu auras tout le temps tes week-end ! C'est pas top ? » Si c'était des avantages top, d'autant plus qu'il me permettrait de garder l'appartement, et qu'il me permettrait de prévoir à l'avance mes week-end. Mais étais-je vraiment faite pour ce métier ?
Finalement je réfléchissais, Kaycee m'assurait que le salaire était meilleur et qu'il me permettrait même des économies et aujourd'hui, j'avais réellement besoin d'économies, sans quoi, je coulerais.
« C'est où ? » je demandais avant de m'avouer vaincu.
« 27 ème avenue ! Grouille toi si tu ne veux pas arriver en retard ! T'es la meilleure ! Bisous je t'aime et appel moi une fois que tout ça c'est terminé. » Puis elle raccrocha et je la maudissais parce-qu'elle l'avait fait sans même me laisser le temps d'en placer une. Elle avait toujours le dernier mot et ça avait le don de m'énerver.
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A très vite pour la suite !!Bisous bisous !!!!
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