19. A l'anniversaire
LA lune était pleine dans le ciel, ça donnait presque une impression mystique à la ville autour de nous. Je fouillai dans les poches de mon pantalon de costume noir avant de sortir l'argent pour le trajet en taxi.
A coté de moi, Juvia chatonnait joyeusement alors que les rayons de la lune faisaient presque scintiller sa robe de mariée.
Une fois débarrassé du taxi, j'entrelaçai mes doigts à ceux de Juvia et quand nos regards se croisèrent, je lui offris le plus beau sourire que mon visage fatigué pouvait faire. Elle resserra mon bras et nous levions nos pieds en même temps pour avancer.
Malheureusement, notre état était si déplorable que son épaule s'entre-choqua avec mon coude, nous arrachant un cri de douleur rapidement suivit par des rires incontrôlables. Nos épaules se secouèrent et nos ventres se tordaient pour nos rappeler que nous avions assez rigoler et qu'il était l'heure d'arrêter.
-J'ai ... J'ai tellement mal au ventre ! s'exclama Juvia à court de souffle.
Alors, en tant que preux chevalier prêt à se sacrifier pour sa belle, je l'attrapai par la taille et posai mes lèvres sur les siennes. Ma langue goûtait pour une énième fois au fort goût d'alcool encore présent dans sa bouche mais la façon que sa langue avait de se frotter contre la mienne me fit grogner. Dieu, j'ai envie d'elle.
Quand je relâchai Juvia, elle était rouge jusqu'au bout de ses oreilles mais au moins, elle ne rigolait plus. Enfin, jusqu'à ce qu'elle recommence après m'avoir essuyé un filet de bave du coin de la bouche ce qui me fit rougir violemment. Ce moque-t-elle de moi ?
Je décidai de la suivre et nous étions reparti dans un fou rire alors que nous essayions du mieux que l'on pouvait de marcher droit.
Par miracle, on arriva devant les portes d'entrée de l'hôtel, sans être tombé. Vu l'heure, on essayait de ne pas faire de bruit mais c'était clairement impossible vu notre état. Heureusement, je ne voyais personne dans le large hall d'entrée.
Pour nous, on pouffait de rire mais si quelqu'un nous observait de l'extérieur, il aurait très bien put voir que nous étions mort de rire, surtout à cause de Juvia qui manquait de trébucher à chaque pas à cause de la robe.
Je lui avais dit que sa robe allait être chiante mais elle ne m'avait pas écouter. Elle avait voulu avoir la longue et large robe blanche de princesse et bien je la lui avais acheté cette putain de longue et large robe blanche de princesse qui allait continuer de me saouler jusqu'à la l'intérieur de la chambre.
Essoufflés, nous arrivions en face de l'ascenseur et j'appuyai sur le bouton alors que Juvia louchait sur mes fesses.
-C'est tellement dommage que tu n'aimes pas les costumes, soupira-t-elle en faisant la moue. Ce pantalon épouse tellement bien ton cul que j'en suis presque jalouse.
-Arrêtes de me parler comme ça sinon ... je te prends là ... tout de suite contre ce mur.
Ma voix était tellement grave que je ne me reconnaissais même parler mais je fus content de noter le frisson qui parcouru Juvia alors que son visage devenait de plus en plus rouge sous mon regard sombre.
La sonnette retentit, nous tirant de notre trans, et les portes de l'ascenseur s'ouvrèrent pour nous laisser passer. Juvia me tira à l'intérieur pour m'embrasser mais encore une fois, sa robe nous gêna.
-Gray, appela-t-elle à l'aide.
Juste avant que les portes ne se referment sur le bas de sa robe, je mis le bras en travers pour ne pas qu'elles puissent se rabattre sur le tissu. De mon autre bras, je poussais tout ses volants à l'intérieur de l'engin. Pendant ce temps, Juvia continuait de glousser. Elle était à croquée avec ses joues rouges. Plus que quelques étages à tenir Gray. Tu as fait le plus dure. Et Juvia ne m'avait pas facilité la tache. Elle n'avait pas arrêté de me chauffer. Même devant le prête, cette coquine ! Je suis sûre que tout le monde à remarquer mon 'oui, je le veux' que j'avais dit de manière un peu trop excitée.
Dès que je m'étais assuré que plus rien n'allait gêner la fermeture des portes, je laissai tomber mon bras et appuyai sur le bouton de la grande suite du dernier étage. Je regardai par-dessus mon épaule et vit ma femme en train de me regarder d'un air timide tout en se mordillant le doigt.
Ma femme, putain ! C'est officiel.
-Te vois si dévouer me rends toute chose, avoua-t-elle tout en se reculant contre le mur de l'ascenseur.
-Qu'est-ce que je ne ferai pas pour vous ... madame Fullbester, dis-je en m'approchant d'elle. Mmh, je ne me lasserai jamais de le dire.
Elle gloussa une nouvelle fois avant que je ne capture ses lèvres. Je voulais la plaquer contre cette parois qui avait du en voir des couples se dévorer des yeux ou de la bouche. Et j'étais enfin prêt à satisfaire mes envies quand cette foutue robe me poussa presque à l'opposer de ma femme.
-Cette robe est chiante. J'ai tellement hâte de pouvoir te la retirer.
-Et moi, j'ai tellement hâte que tu vois ce que j'ai mis en dessous.
Un large sourire innocent étira ses lèvres. Comment fait-elle ça ? Et en un rien de temps, je me mis à appuyer comme un malade sur le bouton comme si cela allait faire accélérer l'ascenseur.
-Tu sais, Gray. J'ai presque encore du mal à y croire.
Je me tournai vers ma femme qui caressait le bas de son impressionnante robe. Son visage était détendu mais en même temps sérieux. La phase jovial de Juvia quand elle était saoul était passée. Cela voulait dire que l'alcool commençait à se dissiper dans son sang. Malgré tout, je savais bien que demain, nous allons avoir la plus phénoménale gueule de bois que l'on ait jamais eut.
Mon témoin, Natsu, avait eut la meilleure idée du siècle de faire un concours de boisson entre nous et lui, faisant équipe avec Lucy. L'enjeu était que nous devions gagner contre eux afin d'entendre son discours.
Bien entendu, nous avions gagné mais à quel prix ? Au final, lui et moi avions pleuré comme des merdes alors qu'il retraçait toute ma vie en tant que meilleur ami pour lui et sa femme. "-J'ai toujours admiré Gray et je sais que Juvia est entre de bonnes mains." Ce con, je suis sûr qu'il l'a fait exprès.
-Du mal à croire quoi ? demandai-je tout en m'appuyant contre la parois.
-Que je vais vivre à tes cotés pour le restant de ma vie. Ça me rend tellement, tellement heureuse.
-Te rendre heureuse est mon objectif numéro un, Juvia. Tu es ma femme et peut importe ce qui arrivera dans le futur, je serai là pour toi. Tu mérites d'être heureuse, ne croit pas le contraire.
-Je ne pensais pas à ça, fit-elle en souriant tout en se rapprochant de moi.
Elle prit mes mains et nos alliances tintèrent l'un contre l'autre.
-J'ai du mal à croire que tu m'ais choisit moi pour te rendre heureux Gray.
Elle caressa ma joue et j'approfondis le contact tout en fermant les yeux. Son parfum de vanille arriva à mes narines et je n'avais qu'une hâte c'était de la serrer fort contre moi une fois qu'elle sera débarrasser de cette robe.
-Ta seule présence me rend heureux, Juvia. Mais ...
L'ascenseur nous annonça enfin que nous étions arrivé.
-... je vais quand même te demander toujours plus parce que je suis un vrai égoïste.
Je la pris dans mes bras et elle s'accrocha fortement autour de mon cou. J'aimais ça. Je sortis de l'engin tout en me dirigeant vers la porte de notre suite pour le week-end.
Juvia déverrouilla la porte grâce à la carte métallique et je posai le pied à l'intérieur.
Je ne fis pas vraiment attention à l'intérieur de la pièce même si je suis sur que Lisanna Strauss avait choisit une des plus belles mais ma femme dans mes bras attirait mes yeux vers elle comme un aimant et j'étais bien trop faible face à elle pour y résister.
-Tu me portera une nouvelle fois quand on devra pénétrer dans notre nouvelle maison ? demanda-t-elle d'une petite voix.
-Tout ce que tu voudra, Juvia. Je ferai tout ce que tu voudra.
Je l'embrassai une nouvelle fois pour sceller cette promesse.
-Maintenant, il est l'heure de vous déshabiller madame Fullbuster et vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis existé de juste faire ça.
Elle gloussa une nouvelle fois alors que je la posai au sol pour la tourner face à l'immense lit king-size que nous n'allions plus quitter pour les prochaines quarante-huit heures.
Je poussai ses cheveux bleus, doux au contact de mes doigts, pour qu'ils retombent sur sa poitrine. Je laissai mes doigts caresser sa nuque et ses omoplates à présent nus. Le haut blanc de sa robe commençait au milieu de son dos et descendait jusqu'au bas de ses reins. Il était retenu par un simple ruban qui donnait l'impression qu'elle était entourée de papier cadeau.
Après tout, aujourd'hui était le jour de mon anniversaire. Je venais d'avoir vingt-cinq ans et je venais d'épouser la femme de ma vie.
Je tirai sur le noeud du ruban en soie avant de passer mes mains sous les manches blanches pour les faire glisser de ses bras. J'eus l'agréable surprise de voir que ma femme ne portait pas de soutient gorge ce qui attira mes mains froides a se poser délicatement sur ses seins chauds.
La différence de température nous fit frissonner. Tout en lui embrassant son poing sensible près de l'oreille, je tirai sur le reste de la robe qui tomba au sol sans un bruit. Mes doigts rencontrèrent alors le string blanc qui ne cachait rien du magnifique fessier de Juvia.
Je m'éloignai d'elle pour la tourner et l'admirer une nouvelle fois avant que mes yeux ne s'écarquillent en voyant des portes-jarretelles blanc affreusement sexy.
Je tombai à genoux alors que mes doigts s'attaquèrent déjà à libérer Juvia de sa prison de tissue. Ses fines mains dans mes cheveux continuaient de me taquiner alors que j'essayai de rester concentré sur ma tâche.
Le sous-vêtement vola rapidement et je me mis à la caresser, prêt à la faire mouiller sur ses bas immaculés.
-Putain, Juvia tu es déjà tellement trempée, dis-je en ajoutant un deuxième doigt.
Ses cuisses se serrèrent autour de ma main alors que ses soupires se firent plus profonds.
-Gray ... J'aurai voulu ...
-Tu as raison, coupais-je en me relevant. On a tout notre temps.
Je léchai rapidement mes doigts avant de détacher ses porte-jarretelles et de faire glisser ses bas le long de ses jambes parfaites et laiteuses.
Elle s'appuya sur le lit derrière elle mais dès que je me redressai de toute ma hauteur, elle m'embrassa tout en tirant ma chemise pour la sortir de mon pantalon.
Elle me relâcha pour défaire soigneusement chaque bouton avant de faire glisser ses ongles manucurés de blanc sur mon ventre contracté et brûlant de désir pour ma femme.
Ses mains tirèrent sur mon noeud papillon avant de faire glisser ma chemise blanche et ma veste noire de mes épaules. Au fur et à mesure qu'elle se baissait sur ses jambes, elle embrassait mon peau, me faisant grogner. Elle détacha mon pantalon et l'abaissa en même temps que mon boxer.
Elle prit mon membre en main mais je luttai contre l'envie de la laisser faire. Je l'attrapai par les épaules pour la redresser.
-Maintenant que nous sommes nus, madame Fullbuster, voudriez-vous me faire le plaisir de m'accompagner au bain ?
Elle fût d'abord surprise mais un petit sourire étira ses lèvres avant qu'elle ne prenne la direction de la salle de bain.
-Mais avec grand plaisir ! s'exclama-t-elle tout en rejetant ses cheveux en arrière.
Est-ce moi ou elle remue le cul exprès ?
La salle de bain était tellement grande sans parler de la baignoire qui prit un temps fou à se remplir. Mais en attendant, nous comparions les différents produits que le service de l'hôtel nous proposait.
Une fois que notre bain fût prêt, on s'y glissa et je tendis une coupe de champagne à ma femme.
-Encore de l'alcool ? fit-elle remarquer.
-Il est bien trop cher pour que nous n'y prêtions pas attention. A ta santé, Juvia Fullbuster.
-A notre future ensemble, ajouta-t-elle avant de trinquer avec mon verre.
Une fois finit, nous pausions nos coupes et profitions juste de la présence de l'autre tout en nous détendons avant que le marathon sexuel ne commence. Après tout, nous sommes en lune de miel pour encore sept jours alors pourquoi se priver ?
Entourée de mousse, la vapeur du bain faisait rougir la peau claire de Juvia dont les mains caressait la surface de l'eau tout en me disant qu'elle avait adoré cette journée.
-Quel a été ton moment préféré ? demandais-je.
-Mmh, fit-elle en tapotant son menton. Je pense que mon numéro un est quand nous avons danser. Je me suis vraiment sentit différente à ce moment-là. Je n'avais pas peur du regard des autres et je me sentais bien parce que j'étais dans tes bras.
Elle se rapprocha de moi pour se retrouver entre mes jambes.
-Et toi ?
-Le moment où tu as dit 'oui' en me regardant dans les yeux. J'ai vraiment crût que l'on était seul au monde, juste toi et moi. Merci pour ce magnifique cadeau. Ca sera dure de faire mieux l'année prochaine.
-Mmh, j'ai déjà mon idée en tête, murmura-t-elle tout en penchant sa tête sur le coté.
-Déjà ? m'exclamais-je pour essayer d'avoir des indices.
-C'est que celui-ci prend du temps. Il vaut mieux s'y prendre à l'avance.
Dois-je dire que je n'ai aucune idée en tête qui correspond à ce dont elle est en train de me parler ?
-Tu ne vas pas me dire c'est ça ?
Elle secoua la tête.
-Mais tu es sûre que j'en voudrais ?
-Oh oui, j'en suis sûre et certaine.
Elle se rapprocha encore plus pour que nos visages soient à quelques millimètres l'un de l'autre. Sa beauté arrivait encore à faire palpiter mon coeur.
-Tu peux pas savoir à quel point je t'aime Juvia.
Je passai mes mains dans ses cheveux bleus et trempés tout en déposant un baisé sur ses lèvres. J'essayai d'y faire véhiculer toute ma joie et tout mon amour pour elle à travers mes lèvres.
Sans me préoccuper de l'eau et de la mousse, je la tirai hors du bain pour la porter jusqu'au lit.
Les draps d'imbibèrent de l'eau de nos corps allant jusqu'à mouiller le matelas alors que je grimpai au-dessus de ma femme qui me caressait le dos.
Ma langue léchait sa peau humide alors que ses petites mains s'occupaient déjà de mon impressionnante érection. Entre chaque soupirs nous nous disons que nous nous aimions, que tout était parfait.
Nous prenions notre temps pour nous toucher, pour nous regarder comme si c'était la première fois que nous nous voyons. Je voulais que mon esprit se marque de ce moment pour ne jamais l'oublier afin de m'en souvenir dans le future quand nous aurons nos hauts et nos bas. Elle me caressait comme si elle voulait que ses doigts marquent ma peau à jamais pour que, peut importe l'endroit où je serai, je pourrais me rappeler d'elle.
Puis, je la pénétrai avec passion pour qu'elle en perde la tête une fois de plus. D'habitude ses mains s'accrochaient aux draps mais ce soir, ses doigts étaient entrelacer avec les miens pour ne pas me laisser partir. Nos baisés étaient légers et nos yeux ne se lâchaient jamais.
Quand nous approchâmes de l'orgasme, Juvia se resserra autour de moi comme pour que l'on puisse ne former plus qu'un. Comme à chaque fois, le ressentit fût explosif mais j'avais l'impression que quelque chose de fantastique allait se produire juste après que je me sois retiré d'elle pour m'allonger à ses cotés.
-Je t'aime, Gray.
Je me perdis dans ses yeux bleus avant de la prendre dans mes bras pour la resserrer contre moi.
Mes yeux tombèrent sur l'horloge de la chambre et mes lèvres s'étirèrent en un large sourire.
-Dans quelques minutes il est minuit, chuchotai-je contre sa poitrine. La journée sera bientôt fini.
Elle caressa alors mes cheveux. Je ne pouvais pas la voir mais j'étais sûr qu'elle souriait.
-Joyeux anniversaire, Gray.
***
Le prochain chapitre sera le dernier !!! 😭😭
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