Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

» chapitre 12

C'était bizarre de l'admettre pour Jisung, mais il ne s'était jamais senti aussi bien avec Minho. Ce poste qu’il avait été forcé d’accepter avait considérablement changé les choses dans leur relation. C'était positif. Jamais il n'aurait imaginé que cela puisse être encore mieux. Ils avaient passé un week-end à l'hôtel et ça avait été merveilleux. Minho était attentionné, encore plus que d'habitude, il le chouchoutait, s'inquiétait de savoir s'il avait mal quelque part et s'il pouvait faire quoi que ce soit pour le faire se sentir bien. Jisung était sur un petit nuage. Ils y étaient tous les deux d'ailleurs. Ils avaient tout de même réussi à mettre Chan et Jeongin de côté durant ces deux jours, ils n'allaient pas laisser les idées et scénarios parasiter leur esprit.

Ce matin, Jisung arriva comme toujours à huit heures. Il croisa Minho devant la machine à café, il était accompagné de Chan. Il les salua tous les deux d'un mince sourire, mais il attarda son regard sur son petit ami. Ils s'étaient compris, mais ils ne devaient pas rire. Il secoua la tête pour se reprendre et s'avança dans le couloir qui menait à l'accueil. Il s'inclina devant Seungmin au passage et lui demanda s'il allait bien. Le jeune homme était toujours enthousiaste et aimable, Jisung l'appréciait pour cela. Il était heureux de voir son visage avant de pénétrer dans l'open space qu'il partageait avec ses collègues, là où Chan exerçait son semblant de pouvoir sur eux. Ah, il ne lui avait pas du tout manqué ! Il retrouva Heejin qui était en train de discuter avec Jooheon. Hyungwon était déjà parti sur le terrain. Quant à Jeongin, il était assis à son bureau, il retapait quelques documents à l'ordinateur.

— Hey, ça va ? lui demanda Jisung.

Le jeune homme releva subitement la tête, comme s'il venait brutalement d'être sorti d'un rêve. Jisung fronça les sourcils. Son collègue avait des cernes affreuses.

— T'as pas dormi ou quoi ce week-end ?

Jeongin cligna des yeux de manière frénétique. En même temps, c'était probablement le cas. Jisung frissonna de dégoût à l'image qui lui était venue en tête. Ce n'était absolument pas le moment d'imaginer Chan et Jeongin dans des circonstances autres que professionnelles.

— Je vois que ça bosse dur ici !

Il ferma les yeux tandis qu'il soupirait discrètement. Leur chef venait d'arriver et forcément, il faisait déjà des siennes.

— Jeongin.

— Oui Monsieur Bang ?

Un soupir échappa à ce dernier. Il s'approcha du bureau du jeune homme et se pencha dessus, les mains à plat. Il le fixa de haut. Tout le monde aurait pu lire la panique dans ses yeux, mais aussi comprendre que ses mains devaient être toutes tremblantes, même s'il les avait cachées sous le meuble.

Sans prévenir, Chan lui attrapa le menton entre son pouce et son index afin qu'il tourne la tête sur le côté. Il dévoila son cou, marqué d'une tâche violacée plutôt imposante.

— C'est comme ça que vous venez travailler ? En exposant vos petites escapades à tous vos collègues ? Vous pensez que ça intéresse quelqu'un ici ?

Jeongin se mit à rougir. Il avait les oreilles écarlates et les pommettes en feu. Tous les regards s'étaient posés sur lui. Si jusque là, personne n'avait remarqué le suçon qui ornait sa peau, maintenant, tout le monde était au courant. Jisung se surprit à sourire. C'était bien joué de la part de Chan que de feindre l'étonnement et l'indignation.

— Personne n'a envie de voir ça. La prochaine fois, mettez un col roulé.

— Oui, excusez-moi.

— J'espère que ça ne se reproduira plus.

— Oui Monsieur Bang.

Chan le lâcha pour se reculer. Il se racla la gorge tout en replaçant sa cravate. Jisung n'avait pas bougé, il restait là, à observer la scène avec plus d'amusement qu'il n'aurait dû.

— Jisung !

— Oui ? dit-il avec un léger sursaut.

— Tu as fini ce que je t'avais demandé vendredi ?

Fier de lui, il se dirigea vers son bureau et saisit la pile de dossiers entre ses bras pour les donner à Chan. Ce dernier l'observa de bas en haut, une grimace déformant ses lèvres.

— Va poser ça sur le casier dans mon bureau. Et je te donnerai d'autres feuilles à photocopier.

Jisung afficha un faux sourire. Une fois qu'il fut hors du champ de vision de Chan, il roula des yeux. Il en avait un peu marre de faire la même chose. Il avait l'impression de passer son temps à la photocopieuse. Tous les jours, tous les matins, il attendait comme un idiot à côté de la grosse machine. Et quand il n'était pas en train de faire ça, il préparait du café ou agrafait des feuilles.

Il déposa la pile de dossier là où il devait et, lorsqu'il se retourna, il tomba nez à nez avec Chan. Ce dernier le scrutait, toujours de ses yeux perçants et dubitatifs. C'était comme s'il attendait qu'il faute, qu'il était agacé qu'il ne le fasse pas. Mais Jisung ne comptait pas faire n'importe quoi juste pour lui faire plaisir. Il avait sa fierté et si Chan était sadique à ce point, il n'allait sûrement pas craquer. Il tiendrait, quoi qu'il arrive.

— J'ai du travail pour toi.

Sans blague ! Le contraire aurait été étonnant. Il avait toujours du travail pour lui. Il ne serait même pas étonné qu'il lui demande un jour de déposer ses vêtements au pressing, ou encore qu'il récure les toilettes. Il lui donnait toujours des tâches ingrates, il n'était plus à ça près.

— Tu sais où sont les archives ?

— Euh, pas vraiment…

Chan alla s'installer sur son siège.

— Tu demanderas à Seungmin, il t'y accompagnera. Bref, ce que je voudrais, c'est que tu prennes toutes les archives des trois dernières années et que tu vérifies que chaque dossier est bien entré dans le logiciel.

— Mais… Ce n'est pas censé être fait à chaque dossier ?

— Si. Mais parfois, par manque de temps ou juste par simple oubli, certains passent à la trappe.

— Ça doit être terminé pour quand ?

L'homme réfléchit quelques secondes, son regard balayant la pièce lascivement.

— Pour lundi prochain.

Jisung acquiesça. Pour une fois, il lui laissait un délai plutôt raisonnable. Peut-être qu'il avait passé un agréable week-end avec Jeongin. Dans le fond, cette relation pouvait être une bonne chose si cela permettait à Chan de moins se comporter comme un petit tyran.

— Très bien, pour lundi prochain alors.

— Parfait. Bon courage.

Jisung s'inclina et quitta le bureau de son chef. Il se sentait plus léger, il avait eu peur de crouler sous le travail, mais la semaine s'annonçait bien. Il pourrait rentrer à l'heure et passer plus de temps avec son petit ami. Il retrouva Seungmin à l'accueil, ce dernier était en appel, alors il attendit qu'il ait terminé.

— Je peux t'aider ?

— Oui, tu peux me montrer où sont les archives ?

— Pas de souci.

Il ouvrit un tiroir du comptoir pour en sortir une clé, puis il demanda à Jisung de le suivre. Dans le couloir se trouvait une porte presque dissimulée dans le mur, Seungmin la déverrouilla. Il invita son collègue à entrer après avoir allumé la lumière. La pièce était assez impressionnante, Jisung ne s'attendait pas à ça. Plusieurs étagères y étaient disposées et elles étaient pleines à craquer.

— Qu'est-ce que tu cherches ?

— Les dossiers clients des trois dernières années. Je dois tout vérifier pour lundi.

Seungmin eut un mouvement de recul.

— Attends, t'es sûr ?

— Oui, Chan veut que je regarde si tout a bien été saisi à l'ordi.

Le réceptionniste emmena Jisung devant lesdits dossiers. Là, ses yeux s'écarquillèrent. Il s'était bien trompé sur la demande de Chan. Il y avait des dizaines et des dizaines de boîtes d'archives. Peut-être même une bonne centaine. Le délai qu'il lui avait donné semblait désormais complètement dérisoire. Ses espoirs de soirée tranquille avec Minho partaient en fumée. Balayés, piétinés, chiffonnés et déchirés en mille morceaux.

— C'est une blague, soupira Jisung.

— Bah, c'est toi qui me dis ça, je te montre, c'est tout.

— Je vais jamais réussir, c'est pas possible.

Seungmin déposa une main compatissante sur son épaule. Jisung n'en croyait pas ses yeux. Il était dans un mauvais rêve, c'était sûr et certain. Jamais il ne pourrait tout faire en si peu de temps, sauf s'il faisait des heures supplémentaires. Beaucoup d'heures supplémentaires. Il souffla un bon coup et retroussa les manches de sa chemise. Le temps qu'il perdait à se lamenter, il ne le passait pas à travailler. Et du travail, il en avait un paquet. Il ne valait mieux pas perdre de temps inutile en lamentations. Minho allait comprendre, il en était sûr. Ça l'énervait quand même, mais il ne voulait pas se plaindre. Il se l'était promis. Alors il allait prendre son mal en patience et faire ce que son chef attendait de lui.

— Je vais devoir faire des aller-retours, je peux garder les clés ?

— Oui bien sûr. Tant que tu ne les perds pas !

— J'y ferai très attention.

Seungmin lui souhaita bien du courage avant de retourner à son poste. Jisung allait en avoir besoin. Il regarda encore une fois les étagères avec une seule envie, celle d'en finir au plus vite. Il n'allait pas se laisser abattre aussi facilement.

***

La journée avait été épuisante et elle n'était pas tout à fait terminée. Jisung voulait absolument terminer de vérifier les quelques dossiers qu'il lui restait dans la boîte sur son bureau. Après cela, il pourrait enfin rentrer. Minho avait dit l'attendre, il avait même commandé des plats italiens qu'ils pourraient déguster ensemble à son retour. Et Jisung avait extrêmement faim. Il pourrait avaler n'importe quoi.

— Bon je… je vais repartir, annonça Jeongin.

Jisung n'avait même pas remarqué que son collègue était encore là. Il était tellement concentré sur ce qu'il faisait qu'il s'était enfermé dans une sorte de bulle.

— Tu es sûr que tout va bien ? s'inquiéta Jisung.

— Euh, oui. Pourquoi ça n'irait pas ?

— Parce que tu étais bizarre ce matin. Surtout quand Chan t'as fait remarquer que… Enfin, ton suçon.

Machinalement, le jeune homme passa une main sur son cou. Ses joues avaient de nouveau viré au rouge en un millième de seconde. Décidément, ce sujet le mettait dans des états pas possibles.

— C'est moi, j'aurais dû le cacher. C'était pas très malin.

— Ta copine doit beaucoup t'aimer pour te laisser des marques pareilles. Elle a peut-être peur que quelqu'un d'autre s'intéresse à toi.

Jeongin bafouilla quelque chose d'incompréhensible, son regard jonglait d'un point à un autre. Mais quand le rire de Jisung retentit dans l'open space, il se figea.

— Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? demanda-t-il, presque vexé.

— Je sais.

— Tu sais ? Pour ?

— Chan.

Il humidifia ses lèvres. Ses réactions ne mentaient pas, il était on ne peut plus mal à l'aise.

— Quoi Chan ?

— Chan et toi.

Jisung ignorait pas que ce fut possible, mais son collègue était désormais encore plus rouge qu'une tomate bien mûre. Il allait finir par se consumer de honte et de gêne. Il resserra la main sur la lanière de sa sacoche, les jointures de ses doigts en devinrent blanches.

— Je comprends pas ce que tu me dis.

— C'était d'ailleurs joli son petit numéro de ce matin. Vingt sur vingt en comédie, du grand génie.

Jeongin ne rétorqua pas. Il se contenta de fixer Jisung, comme si son âme venait de quitter son corps.

— C'est bon, détends-toi. Tu sors avec le chef, je vous ai vus vendredi dans sa voiture, sur le parking.

— C'est… On sort pas vraiment ensemble.

— Et il te fait des suçons pareils ? Ah ouais…

— Arrête ! C'est super gênant !

Jisung sourit. Il adorait voir à quel point son collègue était paniqué et désemparé. Il ne pouvait pas nier la vérité. Jisung les avait vus, il était au courant, et ça ne servait à rien de le faire passer pour un imbécile.

— Mais comment t'as fait pour nous voir ? T'es parti bien avant moi.

Le sourire de Jisung s'effaça. Voilà qu'il était en train de se faire prendre à son propre jeu. Il n'allait sûrement pas lui dire qu'il était lui aussi dans une voiture, avec son patron, et que quelques minutes avant, ils étaient eux aussi en train de se bécoter. Si Jeongin l'apprenait… Non, c'était définitivement une très mauvaise idée.

— J'avais oublié un truc ! mentit-il.

— Ah. D'accord. Chan va me tuer s'il sait que tu sais ! Qu'est-ce que je vais faire ? Il va dire qu'on aurait dû faire plus attention et… Merde !

Jisung se sentit soulagé. Jeongin le croyait.

— Je ne dirai rien à personne.

— Vraiment ?

— Oui. Je ne vais pas aller balancer que tu te tapes un fou furieux.

Le jeune homme fronça les sourcils.

— Eh c'est bon, je plaisante ! Tu fais ce que tu veux, s'il est cool avec toi, c'est le principal.

— Merci Jisung.

Jisung quitta son siège et tapota le dos de son collègue pour le rassurer. Il comprenait que cette histoire puisse le stresser, alors il allait tenir sa parole. Mais il cacherait quand même le fait que Minho, son patron, était lui aussi au courant de leur relation.

•••

Hellooo
J'ai pas posté hier parce que je suis rentrée tard (journée chargée, tout ça tout ça). J'essaye d'être régulière et à l'heure mais c'est pas toujours facile avec le bébé 🤣 mon emploi du temps est totalement décousu !
En tout cas, j'espère que ce chapitre vous aura plu et que vous aimez redécouvrir (ou découvrir) Good Boy. Désolée s'il reste des fautes, je suis pas très alerte lol je repasserai dessus plus tard !
À bientôt pour la suite 💜

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro