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4 - Shoes on, get up in the morn'

Maudites baies vitrées. Jimin passait " la raclette magique " dessus tout en refusant d'admirer la merveilleuse vue au travers. Elles avaient contribué à ça après tout, à faire de lui une bonne à tout faire. Dire qu'il était là de son plein gré n'avait pas de sens pour lui. Et puis qui faisait le ménage dans une tenue pareil ? Il était presque en costard ! Bon, pas aussi ringard que ceux que portaient Namjoon mais pantalon à pince noire et chemise blanche amidonnée quand même. Un futur marié sans style et laveur de carreaux ! Voilà à quoi il ressemblait et ça le désolait.

- Tu as laissé des traces ici, lui indiqua la femme avec lui.

C'était elle qui appelait ce truc qu'il avait dans la main " raclette magique " et aussi elle qui lui pompait l'air bien comme il fallait. Yumiko, la quarantaine passée, japonaise et très chiante. Ou pointilleuse, aurait dit le curriculum vitæ de Kim Namjoon. Jimin en était sûr, ces deux-là se seraient entendus à merveille.

- Tout ce coin là, tu vois ? Touuut ça, montra-t-elle en faisant un cercle avec son doigt alors que Jimin la regardait elle et non la vitre.

- Merci, dit-il en forçant un sourire. Qu'est-ce que je ferais sans toi, Yumiko ?

La femme venue le superviser pour sa première semaine de travail sembla se ravir d'entendre ça alors que lui roula des yeux en la voyant s'en aller vers la cuisine. Bon sang ce qu'elle était agaçante. Une madame je-sais-tout au chignon impeccable.

Madame Sorin lui avait envoyé Yumiko qui (selon elle) était la meilleure gouvernante de la ville et, comme par hasard, il fallait qu'elle bosse dans le même immeuble que lui. Quelle chance ! La japonaise était de ce fait  toute disponible pour lui apprendre à se servir des différents électroménagers dont disposait penthouse et aussi lui montrer comment se rendre à la laverie de l'immeuble.

Ce n'était que le quatrième jour en sa compagnie et Jimin avait déjà eu envie de la remettre à sa place un nombre incalculable de fois. À cause de cette retenue inhabituelle de sa part, son stock de cannabis était mis à mal. Il lui faudrait donc se ravitailler plus tôt que prévu auprès de son dealer en espérant que celui-ci soit ok mais comme il était plutôt cool Jimin n'était pas inquiet.

En plus du chaperonnage et du ménage intensif, la chambre de monsieur Golden ainsi que certaines autres pièces de l'appartement étaient fermées à clé. Du coup, la petite enquête de Jimin concernant son employeur était au point mort ; même Taehyung en était déçu. Jimin avait bien posé la question à Yumiko mais, soudainement, la gouvernante n'avait plus semblé comprendre un mot de coréen et s'était mise à marmonner en japonais.

En vengeance, Jimin lui avait dit qu'un membre de sa famille avait épousé un Yakuza. Ce qui était vrai. Il s'appelait Tomei, et c'était le troisième mari de sa mère. Yumiko avait semblé ne pas du tout apprécié cette révélation et était partie briquer une autre pièce.

Faire le ménage n'était pas la grande motivation première de Jimin à la base mais, finalement, il passait les trois quart de ses journées à nettoyer le penthouse pour ne pas entendre Yumiko lui reprocher quoique ce soit avant de s'effondrer dans son lit tout moelleux. Du moins, c'était ce qu'il avait fait la première semaine. Car, désormais, Yumiko n'était plus là...

La japonaise avait vraisemblablement fait un rapport très élogieux de Jimin à Madame Sorin et cette dernière avait jugé que l'imposteur de majordome était prêt voler de ses propres ailes. Jimin était persuadé que l'ex-mari Yakuza de sa mère y était pour quelque chose. C'était bien la première fois qu'il trouvait Tomei utile d'ailleurs.

Quoiqu'il en était, à l'aube de sa première journée en solo, Jimin était très excité à l'idée de redevenir lui-même. Jacuzzi, sauna, immense télé... La vie de penthouse lui tendait enfin les bras ! Et il avait hâte de troquer le micro appartement adjacent au penthouse où il dormait pour la chambre d'ami climatisée de soixante dix mètres carrés.

Malheureusement pour lui, tout n'allait pas vraiment se passer comme prévu.

- Un pensionnaire, mais... comment ça ? demanda Jimin, confus.

Madame Sorin venait de l'appeler pour lui annoncer cette étrange nouvelle.

- J'ai complètement oublié de vous en parler lors de l'entretien, Jimin-ssi. Pourtant vos petits boulots d'étudiants en tant que pet-sitter avaient également retenu mon attention pour le poste étant donné la récente acquisition de monsieur Golden.

- P-pet-sitter vous dîtes... ?

Jimin craignait d'avoir déjà compris, lui qui avait une peur bleue des... êtres vivants dont la survie dépendait de ses bons soins. Ce qui incluait enfant, hamster, chat et...-

- Un doberman ?!

- Vous n'avez rien à craindre, le rassura-t-elle comme si elle avait perçu la peur dans sa voix. C'est un chiot, et il sort du dressage.

Jimin déglutit, le téléphone collé à son oreille.

- Bam a une nounou qui passera le prendre pour le promener. Tout ce que vous avez à faire, c'est lui donner à manger et nettoyer ses éventuels accidents.

Ramasseur de popo. Jimin avait envie de demander une prime pour ça.

- Et le batar...- euh, je veux dire... Bam, arrive quand ?

- Dans une heure.

***

Jimin était debout sur le canapé, un balai à la main comme s'il tentait de se protéger lors d'une invasion de petites souris sauf que là il ne s'agissait pas de rongeur. Non.

Le chien de son patron lui avait été déposé dans sa grosse varicanelle quelques minutes auparavant. Jimin avait écouté les instructions du dresseur d'une oreille distraite, trop occupé à fixer la cage comme si elle contenait la bête du Gévaudan en personne. Et maintenant il était seul avec elle. Enfin avec lui, le doberman.

A l'aide de son balai, il tenta d'ouvrir les loquets qui maintenaient la porte grillagée fermée mais c'était peine perdu. Il descendit donc du canapé en soupirant, comprenant qu'il n'avait pas d'autre choix que d'y aller avec les doigts.

- Si tu me croques, ça va mal se passer pour toi, prevint-il l'animal alors qu'il ne le voyait même pas.

Il ouvrit prudemment la varicanelle et si Bam avait jusque là été calme et silencieux, il en était tout autrement désormais. Le molosse noir et marron sortit en trombe de sa boîte et se rua sur Jimin, posant ses pattes avant pleines de griffes sur son torse. Jimin cria, ramassa son balai puis courut au tour du canapé en cuir blanc avant de grimper dessus.

- Couché ! cria-t-il alors que le chien le regardait avec la langue sortie et haletante. J'ai dit couché. Couché ! lui ordonna-t-il en brandissant son balai.

Bam pencha la tête à droite puis à gauche, toujours fièrement dressé sur ses quatre pattes. L'animal avait l'air d'avoir envie de jouer ; ses yeux étaient attendrissants mais Jimin ne voyait rien de mignon pour lors. Son esprit ne retenait que les grosses dents, les grosses pattes, les grosses griffes. Il ne faisait pas le fier.

Les lumières halogènes du plafond se reflétaient sur le poil brillant et court du doberman. Ça le rendait aussi élégant qu'impressionnant. Bam avait beau être un chiot, il était déjà imposant. Il n'en restait pas moins qu'il n'écoutait rien.

- T'es sûr que tu sors du dressage ? Coucouche panier, tu comprends là ?!

Le doberman partit en courant dans l'entrée et Jimin eut de l'espoir mais quand il revint avec une chaussure dans la gueule, il sut qu'il n'avait aucune patience pour les animaux.

- Je vois, tu comprends quedal en fait. Hé, c'est ma pompe ! réalisa-t-il ensuite. Lâche ça tout de suite !

Bam aboya. Jimin sursauta. Et ce petit manège dura jusqu'à ce que le doberman s'endorme au pied du canapé. Et il était temps ! Jimin avait des crampes aux mains à force de brandir son balai comme si c'était une épée anti-molosse ou une baguette magique de dressage canin.

- Quelle calvaire putain...

***

- Bam a été très sage, il a bien couru aujourd'hui ! s'émerveilla la nounou en tendant la laisse à Jimin. Pas vrai, mon tout beau ?

La queue du doberman s'agita et fouetta la cuisse de Jimin au passage qui se retint de justesse de l'envoyer sur les roses.

- Super, il va bien dormir alors, se réjouit-il sans se forcer et en détachant le collier.

La nounou sourit tout en jetant des regards insistants à Jimin. Ça faisait quelques jours qu'elle venait maintenant et il n'en pouvait plus de se faire bouffer des yeux comme ça. La nounou avant l'air d'être le genre de fille qui pensent qu'une œillade doit suffire à ce que l'homme fasse le premier pas pour combler son côté prude. L'horreur. Une princesse doublée d'une coincée. Jimin n'était pas prêt de changer de bord pour une fille comme elle.

- Au fait, je m'appelle Luna.

Il lui sourit en retour.

- Jimin, et je suis gay, lui apprit-il l'air de rien.

La nounou de Bam le dévisagea avec de grands yeux qui firent rouler les siens. Il la poussa légèrement vers la sortie avant de lui souhaiter une bonne journée et ferma la porte.

- Enfin tranquille, soupira-t-il d'aise.

Il ôta son uniforme qui lui filait de l'urticaire et sema veste et pantalon dans la salon. Dorénavant en t-shirt et caleçon, il ordonna à Bam de rester bien sage dans sa varicanelle pendant que lui allait s'allonger sur le lit de la chambre d'ami qui était vite devenue la sienne. La pièce était si spacieuse qu'elle faisait de poser des questions à Jimin sur celle du propriétaire. Qu'est-ce qu'il aimerait pouvoir entrer dans la chambre de son patron pour fouiner un peu...

Sur ses réflexions de petit voyeur, il s'étira en baillant. Cette journée avait été longue, lente, ennuyeuse et fatigante à la fois. Faire semblant de travailler chaque fois que la nounou venait chercher Bam pour la promenade lui pompait l'air. Il n'était jamais vraiment tranquille tant que le doberman ne lui était pas restitué pour de bon. Comme maintenant. Fin de journée : seize heures. Pour un contrat stipulant vingt et une heures, il ne s'en sortait pas si mal.

Jimin bâilla de nouveau et l'idée de faire une sieste durant son temps de travail et d'ainsi être payé à dormir lui donna bien envie soudain. Mais il lui fallait un joint d'abord. Il enclencha donc son programme détente préféré : bédo, vibro, dodo.

- Putain, ce que ça fait du bien... jubila-t-il en expirant sa première bouffée toxique.

A l'aide d'une petite télécommande qu'il trouvait sophistiqué, il mit en route le ventilateur au-dessus de son lit et enclencha aussi l'aération de la pièce. Pas besoin d'ouvrir les fenêtres ici ; le paradis pour un fumeur frileux tel que lui. Jimin avait d'ailleurs augmenté la température de l'habitat, troquant le bien trop léger vingt degré ambiant pour un confortable vingt quatre. Il n'aimait pas trop se couvrir en intérieur ; et puis le chauffage était gratuit ici. Ça changeait de l'appartement humide de Yoongi et de sa cave mal isolée.

Tout en consommant sa drogue, Jimin s'étira la nuque jusqu'à ce qu'elle craque avant de tirer une énième bouffée sur son joint. Il grimaça un peu en aspirant la fumée ; il l'avait bien chargé.

Il sentit peu à peu des petits fourmillements de plénitude parcourir tout son corps et embrumer son esprit ; divines vertues de son cannabis illégale dont il ne se lassait pas.

Tout en écrasant son joint, il défit son caleçon avant de se vautrer sur le lit. Il ne perdit pas de temps pour sortir ce dont il avait besoin pour la deuxième étape de son programme.

- C'est froid, c'est froid, c'est froid... se plaignit-il en mettant du gel lubrifiant entre ses fesses.

Comme une machine bien rodée, Jimin se prépara rapidement à l'aide de ses doigts avant d'écarter outrageusement ses cuisses afin d'y faire glisser son sex-toy préféré : un œuf vibrant télécommandé.

Le jouet en place et la télécommande en main, Jimin se glissa sous la couette et ferma les yeux, laissant la drogue qui parcourait maintenant ses veines l'aider à fantasmer tout en ayant le pouvoir de décupler ses sensations et donc son plaisir.

Il actionna la vitesse une et s'imagina au lit avec un homme. Il ne voyait pas bien son visage et n'en avait de toute façon pas grand chose à faire. Tout ce que Jimin avait besoin de savoir était que ce mec portait un costume super saillant, genre PDG. Un jeune, beau et riche PDG. Oh oui, l'esprit de Jimin imagina de beaux muscles sous cette chemise blanche que son subconscient arracha et il tira sur cette cravate faite d'arrogance pour que cette masse de muscle se couche sur lui. Il passa son jouet à la vitesse deux.

On dit que l'on fantasme sur ce que nous détestons le plus au fond de nous. C'était la vérité concernant Jimin. Il adorait se masturber en pensant à ce genre de type bourré de frics qui représentait tout ce qu'il détestait mais qui l'excitait quand même.

Les vibrations de son sextoy n'étaient pas très fortes ; elles en étaient presque berçantes. Jimin se faisait du bien, comme un massage qui calme et apaise. Un tête à tête qu'il s'octroyait avec lui-même. Son joint l'avait épuisé ; il n'aurait pas dû mettre autant de cannabis dedans. Erreur de débutant, se réprimanda-t-il alors qu'il comprit qu'il avait perdu le contrôle de son fantasme quand un second homme entra dans sa chambre.

Pourquoi pas...

" Monsieur Golden ? "

Sérieusement ? s'étonna Jimin quant à la tournure des événements.

Il n'aurait jamais pensé fantasmer sur son patron dont il ignorait jusqu'au nom mais, encore une fois, pourquoi pas...

À moitié conscient, Jimin donna tout de même tout son possible afin de visualiser le visage de monsieur Golden mais ce fut évidemment un échec. Il était juste grand et son aura le séduisait. L'homme qui était jusqu'ici au côté de Jimin se fit alors remplacer comme par magie par ce monsieur Golden aussi charmant que mystérieux. Et Jimin avait visiblement comme l'irrésistible envie d'être sacralisé employé du mois...

Il avait rapidement entamé une chevauchée fantastique qui, dans la réalité, lui aurait sans doute valu un point de côté et des courbatures pour quelques jours. Mais là tout était parfait. Il ne savait plus dans quelle chambre il était et ne visualisait toujours pas vraiment celui qui piquait sa curiosité mais c'était agréable.

Vraiment très agréable.

Les vibrations étaient exquises et intenses. Un râle lui s'échappa. Il avait la délicieuse sensation de faire quelque chose d'interdit. L'orgasme imminent troublait divinement son sommeil, l'emmenant quelque part entre subconscient et réalité.

Jimin se sentit venir et grogna, se demandant s'il avait dormi, s'il dormait toujours, s'il était vivant, s'il pouvait venir plus d'une fois, s'il fantasmait vraiment sur son patron. Mais alors que ses muscles rectaux écrasaient agréablement le jouet pendant qu'il jouissait enfin, il se demanda surtout pourquoi monsieur Golden s'était mis à lui lécher la main et à couiner comme un... chien ?

Jimin se redressa d'un bond en ouvrant les yeux.

- Bam !!

****

Jimin s'était essuyé, rhabillé et se tenait maintenant bras fermement croisés devant le doberman qui osait à peine le regarder dans les yeux. Est-ce que je le dégoûte ?

Rahhh...

Jimin soupira en se massant les paupières avant de s'adresser à Bam comme un professeur à un étudiant en perdition. Jimin avait l'habitude de ce ton là ; il l'avait souvent entendu.

- Ecoute, tu peux pas t'immiscer dans la chambre des gens comme ça. C'est super gênant, tu comprends ?

Le chien se coucha sur le carrelage en couinant.

- Non mais imagine un peu si quelqu'un nous avait vu !

Ce fut finalement Jimin qui, les yeux tout ronds, s'imagina la scène. Il s'empressa d'effacer ça de sa mémoire en secouant la tête.

- Bon, je vois qu'ils t'ont rien appris au centre de dressage alors je vais m'en occuper.

Bam leva la tête vers lui comme étant soudainement attentif ; Jimin en profita pour lui désigner la porte de sa chambre.

- Ça, c'est chez moi.

Le doberman aboya ; Jimin en ferma les yeux sous le coup de la surprise.

- Oui bon ok, c'est la chambre d'ami de ton maître. Mais, quand il n'est pas là, c'est chez moi. D'ailleurs, tu veux pas me dire son nom ? Ou à quoi il ressemble... ? tenta Jimin d'un ton complice.

Bam aboya deux fois en réponse et, la drogue étant toujours présente dans son organisme, Jimin prit ça pour un refus.

- Je vois. Donc, comme je disais, ça c'est mon espace et ça c'est le tien, poursuivit-il en pointant la varicanelle à l'autre bout du couloir, dans le salon.

Le doberman suivit du regard ce qu'on lui désignait avant de se mettre à pigner.

- Hé, j'ai jamais dit que j'était un mec cool, ok ? lui fit savoir Jimin face à ses pleurs. J'ai besoin d'indépendance. Bon, c'est faux - je suis un assisté de la vie - mais j'ai pas besoin d'un sac à puces non plus.

Le regard intense du chien s'ancra dans le sien alors que ses oreilles tombantes semblaient s'être affaissées davantage. Les petites tâches couleur feu qui étaient situées au-dessus de ses yeux et qui lui dessinaient d'adorables sourcils se baissèrent également.

Jimin tiqua.

- Oh, s'il te plaît, ne me regarde pas avec ton air de chien malheureux alors que tu vis dans un penthouse. Tu crois que je vais te plaindre ? Allez, file, va dans ta boite maintenant, dépêche. Oust !

Bam finit par s'en aller à la vitesse d'un escargot, la queue entre les jambes. Les bruits espacés et lents que ses griffes faisaient sur le carrelage rutilant rendaient la scène presque dramatique, ce qui fit pouffer Jimin.

- Non mais je rêve... quel comédien.

Jimin retourna à sa sieste, fier d'avoir mis les choses au clair avec son colocataire. S'il ne voulait pas s'enticher d'un homme, ce n'était certainement pas pour succomber aux yeux doux du premier doberman venu.

___________

Bon weed tout le monde !

<3

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