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Chapitre 7 : Aller, souriez !

Le silence retomba de nouveau, lourd et presque suffocant. Le bruit d'explosion, aussi étrange soit-il, n'avait rien arrangé. Ils se sentaient encore plus perdus qu'avant, chaque seconde s'étirant comme une éternité.

Pour briser cette tension insupportable, Marcus tenta une plaisanterie, sa voix tremblante, trahissant une nervosité qu'il ne parvenait plus à cacher.

— Eh bien, ce bruit-là, au moins, tout le monde l'a entendu, pas vrai ?

Mais son humour ne rencontra que le silence. Felix restait concentré, tendu, les oreilles toujours à l'affût, comme s'il était le seul à comprendre quelque chose que les autres ne pouvaient pas saisir. Elias lui, n'avait même pas esquissé un sourire. L'atmosphère était trop lourde pour ça, trop chargée d'incertitude et de peur.

— Felix, soupira Elias en secouant la tête, tu... t'es sûr que ça va ? Ce labyrinthe nous fait tous perdre la tête, tu sais...

Celui-ci ne répondit pas immédiatement, son regard se perdant dans l'obscurité du couloir devant eux. Ses yeux semblaient chercher quelque chose, quelque part, au-delà des murs et du sol.

— On est pas seuls ici, murmura-t-il finalement, sa voix basse et tendue. Il y a quelque chose... quelque chose que vous n'entendez pas encore.

Marcus leva les yeux au ciel, se frottant le visage de ses mains tremblantes.

— Arrête, Felix. Ce labyrinthe nous broie, c'est tout. Si y avait vraiment quelque chose, tu crois qu'on serait encore là à parler ?

Felix jeta un dernier regard au sol, puis aux murs, comme s'il attendait que quelque chose, enfin, se manifeste clairement à eux tous. Mais rien ne vint. Ou du moins ne se fit voir. Le silence reprit possession du lieu, oppressant et dévorant.

S'en est suivi 2min d'un silence oppressant alors que Felix venait de suivre son intuition. Ce silence se mua rapidement en une cacophonie de cris de désespoir.

— Felix ! appelèrent Elias et Marcus, leur voix résonnant dans le labyrinthe, mais le vide leur renvoya seulement l'écho de leur propre angoisse.

Ils échangèrent un regard, hésitants. Puis, dans un élan de désespoir, Elias tenta de détendre l'atmosphère.

— Allez, c'est bon, c'est une blague, non ? Felix, tu as gagné, on sait que tu aimes les surprises !

Mais il n'y eut aucune réponse. Le silence ne fit qu'épaissir leur anxiété, transformant leurs rires en murmures nerveux. Marcus se mit à applaudir, une lueur d'espoir dans les yeux, mais son geste se heurta à la réalité cruelle.

— Vas-y, mec ! Montre-nous la clé !

Pourtant, alors que le silence continuait de s'éterniser, la panique commença à grimper, creusant des tranchées profondes dans leur cœur.

— Felix ! s'écria Marcus, sa voix devenant de plus en plus hystérique.

— Arrête ! lui reprocha Elias, la peur se mêlant à la frustration. Ce n'est pas le moment de...

Mais il ne put terminer sa phrase. La réalité les frappa de plein fouet : Felix avait disparu. Leurs visages, teintés d'une terreur grandissante, se tournèrent lentement vers les ombres mouvantes qui les entouraient.

— On doit le retrouver ! hurla Marcus, sa voix résonnant comme une cloche de détresse.

Ils commencèrent à courir, hurlant le nom de leur ami, la peur les propulsant en avant. Chaque écho de leurs voix résonnait comme un cri désespéré dans ce labyrinthe qui semblait les avaler.

Puis, au loin, une silhouette se dessina, des doigts longs et effilés qui disparurent instantanément à leur vue.

— Oh putain ! crièrent-ils en chœur, la peur les paralysant un instant.

Sans réfléchir, ils partirent en courant, leur cœur battant à tout rompre. Mais cette chose, cette présence inconnue, semblait avoir décidé de les suivre. Chaque fois qu'ils s'arrêtaient pour reprendre leur souffle, elle restait à distance, les observant, se cachant dans l'ombre. Ils pouvaient sentir son regard, quelque chose qui n'avait rien d'humain, mais qui n'était pas non plus animal. 

C'était... c'était un monstre !

Marcus sentit les larmes lui monter aux yeux.

— Putain... putain, pourquoi ça nous arrive à nous ? Pourquoi ? À tous les coups ils ont déjà pris Felix !

— Eh, eh, Marcus, calme-toi, dit Elias, mais sa voix trahissait sa propre terreur.

Mais Marcus, en proie à un véritable accès de panique, ne réagissait pas. Il décida de lui placer une gifle.

— Oh, me lâche pas ... s'il te plaît ! On est plus que deux, alors maintenant on va s'entraider, ok ? On fonce !

— Hein ? euh... oui.

Tout à coup, une voix féminine, faible et désespérée, parvint à leurs oreilles.

— S'il vous plaît ! Aidez-moi, un Èlu, quelqu'un !

— Merde, merde, merde ! jura Elias, son cœur battant si fort qu'il lui en faisait mal. Il se tenait la poitrine, le souffle court, contre le mur, et il tomba à genoux.

— Elias ! Qu'est-ce qui t'arrive ?!

Mais l'autre, la voix désespérée, semblait le hanter. Elias se leva, l'esprit embrumé par la terreur, et courut dans la direction où la voix résonnait.

Marcus le suivit, le doute et la peur se mélangeant, alors qu'ils s'enfonçaient plus profondément dans l'obscurité. Ils n'avaient d'autre choix que de s'entraider, mais cette voix... Qu'est-ce qui se cachait vraiment derrière elle ?

— Elias, attends ! cria Marcus. 

Mais son compagnon était déjà en pleine course. 

N'ayant pas le choix, il le poursuivit à son tour. Mais à peine Elias eut-il le temps de franchir l'angle qu'un corps se jeta sur lui, une gueule béante et avide.

Marcus eut à peine le temps de réagir. La chose le propulsa contre un mur, la douleur résonnant dans son dos.

— À l'aide ! Aidez-moi ! La voix d'Elias, désespérée, résonnait alors qu'il reculait, mais le monstre, avec son corps noir et anorexique, avançait inexorablement. Une crinière de lion ondulait dans l'obscurité, tandis que la créature cachait son visage derrière des mains tordues.

— Elias ! cria Marcus, mais il n'avait pas de réponse. Le cœur battant, il le chercha, mais tout ce qu'il vit, c'était la tête déformé de la bête, ses mains griffues cherchant à attraper les jambes d'Elias.

— Marcus ! Aide-moi !

Le cri d'Elias s'éleva dans l'air, mais le bruit du combat masquait tout. Avec le peu de vision que lui laissait le monstre, Marcus ne le voyait plus. 

Une panique sourde monta en lui.

Il a fui ? pensa le jeune allemand, les larmes aux yeux.

Le visage du monstre se rapprochait de plus en plus de celui d'Elias, sa langue longue et visqueuse traçant son passage sur sa peau. Le contact de la créature avec ses vêtements provoquait une sensation d'horreur. La matière commença à fondre, et la douleur devint insupportable.

— Aaaaah ! hurla Elias, sa voix se perdant dans l'abîme de la peur. Il sentit la peau brûler alors que le monstre atteignait son cou.

La créature se mit un peu plus en hauteur, de façon à ce qu'on puisse l'admirer. Enfin il le vit : le visage du monstre. C'était le visage d'une femme noire étrangement humaine mais usée et déchirée par des traits grotesque. Faisant ses adieux, un poids écrasa brutalement la tête de la créature contre le sol : Marcus.

Ébloui par la surprise, il se releva rapidement, le monstre encore dans les vapes. Son camarade continua à frapper son visage avec ses pieds, un mélange de colère et de désespoir pulsant dans ses veines.

— Crève, crève, crève !

Chaque coup résonnait comme une catharsis, un cri de rage contre l'impuissance qu'il avait ressentie. Le crâne de la créature éclaboussa de sang, et, peu à peu, elle cessa de bouger.

Quand le silence retomba, Marcus s'assit à terre, le visage dans ses mains, et laissa ses larmes couler.

— Putain mais c'est quoi ça ? C'est quoi tout ça à la fin ?!

Elias, tremblant, se pencha vers lui et l'enlaça. Il savait que tout cela n'était pas seulement physique, mais une bataille intérieure qu'ils menaient tous les deux.

— Je ne sais pas... je ne sais pas, murmura Elias, essayant de garder son calme. C'est fini, ça ne bouge plus.

Mais même dans ce moment de répit, une part de lui savait que le labyrinthe n'avait pas encore fini de les éprouver. Les griffures sur les murs, les cris, l'angoisse... tout cela n'était qu'un prélude à ce qu'ils allaient affronter.

Il se calma quelques instants, puis se releva. Mais à peine s'était-il redressé qu'une énorme pression s'abattit sur son visage. Une main venait de l'attraper : le monstre. Il n'était pas mort, loin de là, et une fureur sans nom l'animait. Il balança Marcus violemment au loin, ignorant complètement Elias, qu'il venait d'assommer d'un coup de poing à la tempe. 

Ce monstre, bien que dénué d'humanité, laissait transparaître des émotions. La créature à la crinière de feu voulait la mort de notre héros. 

L'ombre avançait, déformant l'air autour d'elle, un mirage d'horreur dont la présence seule rendait le monde plus étroit, plus vicié. Marcus haletait, le dos plaqué contre le mur froid, son corps refusant d'obéir à son instinct de survie. La créature ne bougeait plus, et dans cette immobilité résidait une menace plus grande encore.

Puis, lentement, elle inclina la tête. Sous la crinière en désordre, un visage apparut. Un visage humain.

Non. Pas humain. Du moins... pas vraiment.

Les traits étaient féminins, sombres, doux en apparence... mais ils n'appartenaient pas à ce corps. Quelque chose clochait. Les contours semblaient... fixés. Greffés. Comme un masque trop serré, comme une peau empruntée à quelqu'un d'autre. Le reste du corps ne suivait pas : décharné, grotesque, une silhouette de famine et de cauchemar. Marcus sentit son estomac se nouer en comprenant qu'il regardait quelque chose qui n'aurait pas dû exister.

Un grattement. La chose portait une main à son visage, traçant lentement ses propres traits de ses griffes démesurées. Puis, d'un geste sec, elle déchira ses lèvres comme on écartèle une plaie, élargissant un sourire trop grand, trop fendu, révélant des dents noires et irrégulières. Du sang coula, d'un rouge profond, poisseux, souillant son menton dans un rictus d'ange déchu.

Elle leva lentement une main, un doigt osseux pointé droit sur lui.

Marcus sentit son cœur s'arrêter.

Un ricanement. Puis un autre. Un rire rauque, guttural, entrecoupé de spasmes, comme si le monstre prenait réellement son pied à le voir suffoquer. Les griffes raclèrent le sol tandis qu'il avança. Marcus recula, mais le mur ne lui offrit aucune échappatoire. Il était coincé.

Un sifflement perça l'air, puis tout devint un flou de mouvements trop rapides. Une chaleur brutale enveloppa Marcus alors qu'une langue de feu jaillit de la gorge du monstre, léchant l'espace entre eux. L'instinct reprit le dessus—il bondit sur le côté, roulant sur le sol poussiéreux. Derrière lui, les flammes laissèrent une trace noircie sur le mur.

Sans hésiter, Marcus courut de toutes ses forces, le souffle court, ses poumons brûlant sous l'effet d'une crise d'asthme qui s'intensifiait.

Derrière lui, les hurlements stridents du monstre résonnaient, appelant à sa mort, lui interdisant toute chance de fuir ce qui semblait être son destin : périr dans un dédale. Si faible désormais, Marcus ne pouvait plus que tituber, alors que la créature, avec ses bras démesurément longs, avançait tel un gorille, lentement, mais inexorablement. Le souffle court, Marcus trébucha dans une impasse.

Le monstre se tourna lentement, avec la nonchalance d'un fauve qui sait que sa proie ne pourra pas fuir bien longtemps.

Marcus n'eut même pas le temps de se relever qu'une poigne démesurée s'abattit sur son col, le soulevant comme un enfant aurait soulevé une poupée. Son corps se balança au-dessus du vide. Le monstre l'observait, immobile, et Marcus comprit qu'il savourait cet instant. Qu'il attendait le moment parfait pour lâcher prise. Pour voir la peur se consumer en lui.

Et il lâcha.

L'air siffla autour de Marcus. Son cœur implosa. Ses bras se débattirent dans le vide... et soudain, une secousse. Un coup brutal au poignet le tira vers le haut. Le monstre l'avait rattrapé.

Le cauchemar recommença.

Encore une fois. Encore une fois.

À chaque chute, le sol se rapprochait. À chaque rattrapage, le rire montait, plus joyeux, plus sadique. Marcus n'était plus un humain, plus un être pensant. Il était une proie. Un jouet.

Puis, sans prévenir, le monstre manqua sa prise.

Le vide s'ouvrit sous Marcus.

Mais avant qu'il ne puisse s'écraser, un choc brutal lui coupa le souffle. Un coup. Un coup inhumain qui le projeta sur la terre ferme avec une force effrayante. Son dos heurta le sol dans un bruit sourd. Une douleur fulgurante explosa dans son flanc. Il essaya de respirer, mais l'air refusa d'entrer. Ses oreilles sifflaient. Ses muscles hurlaient.

Puis il réalisa.

Quelque chose approchait. Des pas.

Lents. Mesurés. Implacables.

Chaque vibration résonnait dans le sol, gravant dans sa chair l'inévitable. Marcus ne leva pas les yeux. Il ne pouvait pas. Il ne voulait pas.

Il ramena ses genoux contre lui. Son corps entier tremblait, recroquevillé dans un réflexe infantile, un ultime rempart contre l'horreur.

Un souffle.

Juste au-dessus de lui.

Chaud. Pire encore. Brûlant.

La salive tomba sur sa peau. Une goutte. Puis une autre. Elle rongea le tissu, s'enfonça dans son épaule comme une braise. La douleur aurait dû le faire hurler.

Mais il ne bougea pas.

Le choc à la tête avait certes brouillé ses sens, et il n'entendait plus rien. 

Mais..., il ne bougea pas quand une griffe traîna lentement sur sa joue.

Il ne bougea pas quand l'ombre se pencha, son visage à quelques centimètres du sien.

Il ne bougea pas...

Parce que la peur avait déjà tout pris.

Lorsqu'il osa enfin lever les yeux, Marcus vit Elias, perché sur la tête du monstre comme un funambule en équilibre sur un cauchemar vivant. Son visage était tordu par une rage presque animale, ses vêtements en lambeaux virevoltant sous ses mouvements frénétiques. 

Il étranglait la créature, enroulant autour de son cou son pull déchiré, tout en frappant inlassablement le même point, là où Marcus avait porté son propre coup plus tôt.

Le monstre convulsa sous l'attaque, sa gueule distordue libérant un râle étouffé, puis un geyser de flammes. La chaleur frappa Marcus en plein visage, lui arrachant un haut-le-cœur. Les bras démesurés de l'aberration fouettaient l'air, cherchant à déloger Elias comme un insecte. Mais l'allemand tenait bon, accroché à la créature avec une ténacité désespérée.

Puis, d'un geste fluide, il relâcha brusquement sa prise, bondissant dans les airs. Il effectua un salto avant, maîtrisé malgré le chaos environnant, et lorsqu'il toucha terre, il pivota sans hésitation, utilisant l'élan du monstre contre lui dans une prise de judo parfaitement exécutée.

Sauf que cette fois, quelque chose clochait.

L'impact attendu ne vint jamais. Elias et la bête basculèrent dans le vide.

Marcus ouvrit la bouche pour hurler, mais aucun son ne franchit ses lèvres. Son propre corps lui semblait distant, comme s'il ne lui appartenait plus. Pendant une fraction de seconde, il resta figé, l'esprit vide, incapable de comprendre ce qui venait de se produire.

Puis, l'adrénaline le rattrapa. Il descendit à la hâte à l'aide d'une corde improvisée, son souffle saccadé se mêlant aux battements frénétiques de son cœur. En bas, la créature gisait, brisée sous son propre poids, un amas grotesque de chair et d'os écrasés. Le sang s'étendait en flaques épaisses, sombre, presque noir. L'odeur de brûlé et de fer saturait l'air.

Son regard balaya la scène jusqu'à ce qu'il aperçoive Elias, allongé plus loin, couvert d'une pellicule rougeâtre. Une plume sombre reposait non loin de lui.

Quelque chose clochait. Tout clochait.

Lentement, Marcus s'approcha. Ses pas laissèrent des empreintes écarlates sur le sol poisseux. Son ventre se contractait douloureusement, mais il n'avait plus rien à vomir. Il n'était plus qu'un amas de nerfs à vif.

Il s'agenouilla près d'Elias, le retour brutal de la réalité le frappant comme un coup de poing. La terreur, l'incompréhension, l'absurdité de tout ça... Hier encore, il était chez lui. Aujourd'hui, il était couvert de sang, aux côtés d'un garçon qu'il connaissait à peine, dans un endroit qui n'aurait jamais dû exister.

Son corps tremblait violemment lorsqu'il pressa deux doigts contre le cou d'Elias. Un battement. Faible, irrégulier.

Mais bien là.

Marcus inspira difficilement, son souffle entrecoupé. Il ne savait pas quoi faire. Son esprit refusait de fonctionner correctement. Alors, dans un geste presque mécanique, il tenta d'essuyer le sang du visage d'Elias avec sa manche trempée. Le tissu glissa sur la peau sans rien absorber.

Le froid le mordait. Il retira son gilet et le posa maladroitement sur Elias avant de s'éloigner d'un pas. Comme s'il ne savait pas s'il devait rester ou partir. Comme si s'approcher trop risquait de lui faire prendre conscience que tout ça était réel.

48 secondes s'écoulèrent. Une éternité.

Puis, Elias remua légèrement, un gémissement rauque s'échappant de ses lèvres.

Marcus recula encore d'un pas, les poings serrés. Ses jambes menaçaient de céder sous lui. Il détourna les yeux, fixant le vide.

Aucun mot ne fut échangé.

Juste le silence, pesant, irrespirable.

Deux étrangers, liés par une horreur dont ils ne pouvaient pas encore saisir l'ampleur.

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