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Chapitre 6 : Instabilité


Les trois amis se figèrent, hésitant à rester près de la porte. Ils n'eurent pas à prendre de décision, car, comme en réponse à leurs pensées, celle-ci s'ouvrit lentement, dans un léger grincement. Le trio échangea un regard. Ce timing semblait trop parfait pour être une coïncidence.

— Sérieusement... ça pue l'arnaque, murmura Marcus, les bras croisés.

— Peut-être que c'est notre chance ? tenta Elias, d'un ton prudent. Je veux dire... ça peut pas être pire, si ?

— Oh si, ça peut toujours être pire, rétorqua Marcus, ses yeux plissés fixant la porte.

Malgré leurs doutes, ils décidèrent de tenter leur chance. Mieux valait avancer que rester plantés là. Mais à peine eurent-ils franchi le seuil que la porte se referma brusquement derrière eux, avec un claquement sec.

Un silence glacé s'installa. La réalité les frappa tous en même temps : cette porte ne les avait pas conduits à la sortie, mais les avait jetés au cœur du labyrinthe.

— Génial... murmura Felix, son ton dégoulinant d'ironie. Superbe plan.

— Bon, calme-toi, lança Elias, tentant de garder son sang-froid. On trouve une clé, et on sort d'ici. Ça peut pas être si compliqué.

— Une clé invisible, Elias, répondit Felix, exaspéré. Elle a bien précisé qu'on pourrait même pas la voir. Tu trouves ça pas compliqué, toi ?

Une demi-heure s'écoula sans qu'ils n'aient vu le moindre indice, encore moins une clé. Le labyrinthe n'était qu'un enchaînement oppressant de murs froids et de couloirs identiques. Pas de lumière, pas de bruit... rien d'autre que le son de leurs respirations et l'écho de leurs pas.

Allongé sur le sol, Felix poussa un soupir long et tremblant.

— Au moins, on a pas encore croisé la faune locale, hein ? lança-t-il d'une voix cassée, comme pour alléger l'atmosphère.

Marcus pivota brusquement vers lui, les mâchoires crispées.

— Par pitié, arrête de dire des trucs comme ça, grogna-t-il. T'as envie d'inviter un truc à venir nous bouffer, ou quoi ?

Un silence gêné s'installa. Elias jeta un regard autour de lui, comme pour s'assurer que rien ne se tapissait dans les ombres. Mais cette ambiance de calme forcé fut brisée par Felix, qui explosa soudain.

— C'est ridicule ! hurla-t-il, ses mains frottant frénétiquement son visage. Sérieusement, qu'est-ce qu'on fout là ? Comment on est censés trouver une clé INVISIBLE ?! C'est juste... c'est juste impossible !

Elias s'approcha précipitamment, une main tremblante posée sur l'épaule de son ami.

— Felix... calme-toi. Si tu cries comme ça, la faune... tu te souviens ?

— LA FAUNE ?! explosa-t-il à nouveau. On sait même pas si elle existe ! Madame Windel aurait pu inventer n'importe quoi juste pour nous faire flipper, de toute façon !

Il y eut un silence lourd. Ces mots firent écho dans leurs esprits. Elias fronça les sourcils.

— Au fait... elle est où ? demanda-t-il doucement. Elle avait dit qu'elle allait rester avec nous tout le long, non ?

Felix secoua la tête, l'air las.

— Tu la vois, toi ? Parce que moi, non.

Marcus, toujours agacé par la situation, haussa les épaules avec un rictus sarcastique.

— Oh, mais non, elle est là, elle nous parle même, répondit-il, un rire amer dans la voix. On a juste rien entendu, c'est tout. Elle doit avoir un micro magique ou un truc comme ça, hein ?

Elias le fixa, les lèvres pincées.

— Arrête, Marcus. Sérieusement. Elle nous a menti, et tu le sais aussi bien que moi.

Marcus planta son regard dans celui d'Elias, son visage se durcissant davantage.

— Alors pourquoi tu poses une question aussi évidente ? répondit-il sèchement. On savait que ce serait pas une promenade de santé. T'aurais préféré qu'elle nous tienne par la main ?

— Non, mais un minimum d'honnêteté, c'est pas trop demander !

Marcus soupira, levant les mains en signe d'impuissance.

— Ce qui est fait est fait. Faut avancer, c'est tout.

À cet instant, Marcus se figea, son regard fixé sur un angle du mur à quelques mètres. Une sueur froide glissa le long de sa nuque.

— Attendez... murmura-t-il, ses yeux écarquillés.

Felix et Elias le rejoignirent rapidement, découvrant avec stupeur ce qu'il observait : des marques profondes incrustées dans la pierre, comme des griffures.

— C'est... pas normal, souffla Elias, sa voix presque inaudible.

— Qui a fait ça ? demanda Felix, l'expression figée.

— Pas « qui », mais « quoi », corrigea Marcus en fixant les entailles.

Felix recula d'un pas, tremblant.

— Vous voyez ? dit-il, sa voix hachée. On devrait pas rester là. Y a un truc qui nous observe, j'en suis sûr.

Le silence retomba. L'allemand passa nerveusement une main sur son front.

— J'ai... mal à la tête, souffla-t-il soudainement, l'air confus.

Elias et Marcus échangèrent un regard, perplexes.

— Ça va ? demanda Elias, inquiet.

Felix hocha lentement la tête, mais quelque chose dans son expression n'allait pas.

— Ouais, ouais... c'est rien, marmonna-t-il. J'ai juste... l'impression qu'il y a un truc qui cogne dans ma tête. Comme si... comme si quelque chose essayait de sortir.

Il fronça les sourcils, sa main toujours plaquée sur ses tempes. Elias hésita, prêt à poser une question, mais Marcus l'interrompit, une pointe de panique dans la voix.

— Peu importe, on bouge. Maintenant. Avant que ce « truc » qui a laissé ces griffures ne décide de revenir.

Elias hocha la tête, malgré ses doutes, et aida Felix à se relever. Tous trois avancèrent prudemment dans le couloir sombre, chaque ombre et chaque murmure devenant une menace potentielle.

Dans ce labyrinthe oppressant, ils n'étaient pas seuls. Mais il leur restait encore à découvrir « ce » qui les attendait.  

— Ça va ? demanda Elias, l'air inquiet.

Felix fronça les sourcils, passant une main sur son front en sueur, avant de répondre d'un ton hésitant :

— Ouais... ça va passer.

Il resta immobile un moment, les yeux fixés au sol comme s'il s'attendait à voir quelque chose apparaître. Puis, soudain, il se leva brusquement. Il s'étira légèrement avant de s'agenouiller pour poser une main à plat sur la terre froide du labyrinthe. Marcus et Elias échangèrent un regard, intrigués par son comportement inhabituel.

— Felix, tu fais quoi, là ? demanda Marcus, un sourire moqueur naissant au coin des lèvres.

Felix ne répondit pas immédiatement. Il colla son oreille contre le sol, ferma les yeux et resta ainsi plusieurs secondes. Enfin, il se redressa avec un air sérieux.

— Le sol vibre, dit-il d'un ton presque solennel.

— Hein ? répondit Elias, haussant un sourcil.

Felix ignora leur scepticisme et appuya sa main contre l'un des murs proches, comme s'il cherchait à confirmer une intuition.

— C'est pas juste des vibrations normales... C'est... étrange. Presque comme si ça venait de... loin.

Marcus éclata d'un rire nerveux.

— Qu'est-ce que tu racontes, sérieux ? Le sol vibre, les murs bourdonnent... et quoi encore ?

Elias, un peu plus attentif, s'agenouilla pour toucher le sol à son tour. Mais rien. Pas la moindre vibration, juste l'immobilité glaciale de la pierre.

— Je sens rien, murmura-t-il en jetant un regard interrogateur à Felix.

— Parce que vous pouvez pas ! répliqua Felix, soudain agacé. Mais moi, je le sens. Je sais pas pourquoi, mais c'est là.

Elias et Marcus restèrent silencieux, ne sachant pas quoi répondre. L'atmosphère, déjà tendue, devenait presque suffocante. Felix, de son côté, semblait de plus en plus troublé, comme si quelque chose résonnait en lui sans qu'il ne puisse en saisir la nature.

Il avança lentement le long du mur, ses doigts glissant sur la surface rugueuse. Il s'arrêta brusquement, collant son oreille contre la pierre, son expression se figeant dans une intense concentration.

— Felix... tu vas pas me dire que t'entends aussi des voix, hein ? lança Marcus avec un sourire forcé.

— Marcus, ferme-la, grogna Felix sans détourner le regard du mur.

Marcus leva les mains en signe de reddition, mais son irritation commençait à se lire dans ses gestes nerveux.

— Sérieusement, vous trouvez pas ça bizarre, vous ? reprit Elias, brisant le silence. Madame Windel nous avait dit qu'elle nous accompagnerait pendant toute l'épreuve... Mais depuis qu'on est là, on a rien entendu d'elle. Pas un mot.

Un long silence suivit sa remarque. Felix détourna enfin les yeux du mur, croisant le regard de ses compagnons.

— Elle nous a menti, lâcha-t-il d'une voix grave.

Marcus ricana sèchement.

— Non, non, c'est clair qu'elle nous parle. On a juste rien entendu parce qu'on est trop débiles, c'est ça ?

Son sarcasme fit grincer des dents à Elias.

— Bon, c'est pas le moment de s'énerver, répondit-il d'un ton calme, mais tendu. Ça sert à rien de perdre notre sang-froid.

Mais Felix, lui, semblait complètement indifférent à la conversation. Il continuait de scruter les murs avec une expression inquiète.

— Il y a quelque chose, murmura-t-il pour lui-même.

— Ouais, ouais, des murs qui bourdonnent... Écoute, Felix, je sais qu'on est dans une situation de merde, mais faut pas te mettre à délirer, hein, répliqua Marcus en croisant les bras.

C'est alors qu'un bruit sourd, lointain, résonna dans le labyrinthe. Une sorte d'explosion étouffée, qui fit écho dans les couloirs.

Les trois amis se figèrent. Felix, contrairement à Marcus et Elias, ne semblait pas surpris. Au contraire, il semblait... étrangement connecté à ce bruit.

— Vous avez entendu ? demanda Marcus, sa voix tremblante d'excitation mêlée d'effroi.

— Pas ça, murmura Felix, ses yeux plissés.

— Comment ça, « pas ça » ? Qu'est-ce que tu racontes encore ?! s'énerva Marcus.

— Avant l'explosion. Juste avant. Vous l'avez pas entendu ? Il y avait quelque chose... une sorte de vibration. Elle venait... de ce côté.

Il pointa un couloir sombre qui s'étendait à leur droite. Elias regarda dans la direction indiquée, mais il n'y avait rien. Juste l'obscurité.

— Felix, t'es sûr que ça va ? demanda-t-il doucement, un mélange de doute et d'inquiétude dans la voix.

Mais Felix n'écoutait plus. Il avançait déjà dans le couloir sombre, guidé par une intuition qu'il ne comprenait pas encore.  

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