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Chapitre 37 : Merci

Par ces mots, les autres réalisèrent tous ce qu'ils avaient fait, l'oubli de leur camarade, Giulia, qui s'était faite éjecter par Mno au tout début du combat. Leurs expressions se décomposèrent à l'entente des mots d'Elias, un mélange de réalisation et de terreur peignant leurs visages.

À l'exception de Tashi et Aida, qui restaient en arrière, tous se précipitèrent vers la bibliothèque, leurs pas précipités résonnant dans le silence oppressant de l'obscurité. La douleur et l'épuisement se lisaient sur leurs visages, mais l'urgence les poussait à avancer malgré leurs blessures. Certains couraient avec une vitesse désespérée, leurs corps éprouvés par les blessures leur permettant à peine de continuer, tandis que d'autres, les jambes tremblantes et le souffle court, tombaient parfois en route, leurs cris de douleur déchirant le silence nocturne.

Chaque instant était marqué par un mélange aigu d'appréhension et de détermination, alors qu'ils se dirigeaient vers le lieu où leur camarade avait été laissée, seule, vulnérable et à la merci des dangers qui l'entouraient. La peur de la mort imminente la guettait, et l'angoisse de ne pas arriver à temps leur serrait le cœur.

Hélas, il était là, mais elle, elle était partie depuis longtemps. Son cadavre gisait là, dans une posture de quiétude morbide. Son visage, autrefois rayonnant de vie, était à présent figé dans une expression de terreur éternelle. Les mèches de ses cheveux, jadis soigneusement coiffées, étaient désormais éparpillées, mêlées à des résidus de poussière et de sang séché.

Son thorax, cruellement meurtri, révélait une scène d'horreur indescriptible. Des plaies béantes, béantes au point où l'on pouvait apercevoir les entrailles maculées de rouge. Un tableau d'agonie où chaque goutte de sang semblait murmurer le récit d'une souffrance insoutenable.

Les larmes séchées sur ses joues étaient des témoins silencieux des derniers moments de terreur qu'avait vécus Giulia. Des traces salées marquaient son visage, figées dans une détresse inaltérable, évoquant le tumulte émotionnel qu'elle avait enduré avant son dernier souffle.

Son corps, autrefois vibrant d'énergie, gisait désormais comme une marionnette abandonnée, témoignant de l'indicible cruauté infligée par ses assassins. La scène macabre résonnait dans l'obscurité du manoir en ruine, rappelant aux survivants la fragilité de la vie et l'implacable réalité de la mort.

— Oh putain, non... s'écria Natalia, ses mots étouffés par les sanglots et sa respiration saccadée. Cette réalité était brutale, si brutale qu'elle s'effondra sous le poids de celle-ci.

Johann, les yeux écarquillés, suivit le regard de Rita et découvrit le corps sans vie de Giulia. À la vue de cette scène déchirante, il devint soudainement immobile, ses traits se figèrent dans une expression de choc indicible. Une expression neutre, inexpressive, mais un regard qui allait bien milles mots.  

Et enfin, il arriva : Elias. Le visage crispé par le stress et les émotions qui le submergeaient, les accueillit d'un regard empreint d'une inquiétude palpable.

— Alors ? Est-ce que ça va ? demanda-t-il d'une voix tremblante.

Le jeune suisse posa sa main sur sa poitrine, cherchant à le retenir.

— Tu ne veux vraiment pas voir ça,  murmura-t-elle d'une voix douce et pleine de compassion. Crois-moi. 

Cependant, Elias, le regard rempli de détresse mêlée à une profonde douleur, tenta de passer outre, incapable de résister à l'angoisse de découvrir la vérité. Il se retrouva alors face à elle. Ou plutôt, l'aperçu. Son cadavre. À présent il ne s'agissait plus d'une personne, mais d'un objet.

Ses pupilles dilatées semblaient perdre leur focalisation, fixées sur un point invisible au-delà du corps de Giulia. Ses mâchoires étaient serrées, mais aucun son ne s'échappait de ses lèvres pâles. Ses épaules, habituellement droites et fermes, s'affaissèrent lentement comme si toute la force l'avait quitté.

La sueur perla sur son front, et ses mains, tremblantes, restèrent suspendues en l'air, incapables de se saisir de quoi que ce soit. Il respirait à peine, chaque souffle semblant venir du plus profond de ses entrailles, un souffle court et irrégulier qui trahissait l'angoisse intérieure. Son regard, comme perdu dans un abîme d'horreur, captait la lumière d'une manière étrange, donnant l'impression qu'il ne voyait plus ce qui l'entourait, mais était plutôt figé dans un tourbillon de désespoir et de douleur.

Il n'était pas bête et comprenait très bien la réalité de la situation. Mais, c'était comme si son cerveau buggait. Il était dans un déni total. Il refusait d'admettre la réalité. D'admettre qu'elle était morte. D'admettre qu'il ne la reverrait plus jamais. Que ce soit de près, comme de loin.

Johann, tremblant, proposa de chercher les survivants, mais face au silence qui lui répondait, il éleva drastiquement la voix. Ils eurent tous la même idée : la forêt. Avant de partir il indiqua aux blessés grave de se rendre à l'infirmerie et de se soigner au plus vite avant que l'adrénaline ne retombe totalement. Rita s'était déjà occupée de son bras et se préparait pour aller chercher des soins pour Tashi et Natalia. 

S'y engouffrant, ils commencèrent à chercher leurs camarades disparus. Marcus songea à aller chercher Sara près du ruisseau où ils avaient l'habitude de discuter.

— Sara !  son cri résonna à travers les bois. 

Pendant une dizaine de minutes, ils appelèrent, fouillant chaque recoin, mais en vain.

Marcus sortit de la forêt avec les autres, leur recherche infructueuse pesant lourdement sur eux. Johann demanda alors s'ils avaient trouvé Mateo. À l'entente de ce nom, le cœur de Marcus se serra violemment. Son visage se figea, trahissant une anxiété palpable, tandis que ses mains tremblaient légèrement.

Il savait ce qu'il lui était arrivé, mais la peur de leur réaction le paralysait. Alors, il tenta de masquer son angoisse en proposant une hypothèse :

— Peut-être qu'ils se sont cachés dans le labyrinthe. 

Pourtant, ses yeux révélaient une vérité. La vérité. Celle qu'il ne pouvait exprimer verbalement.

Le silence fut la seule réponse, mais tous savaient. Ils rentrèrent, et en arrivant devant le manoir, ils virent Aida assise au sol, les mains sur le visage. Leur retour s'annonçait difficile, et les ombres du passé semblaient les engloutir.

Le regard vide, elle exprima son espoir, même infime, de retrouver des survivants. Elle parcourut les ruines du manoir inlassablement, soulevant chaque débris. Sa quête frénétique prit fin lorsqu'elle découvrit, le cadavre difficilement reconnaissable de Mateo Herrera.

Marcus refusa catégoriquement d'entrer pour voir le cadavre, et personne ne le jugea. Certains regrettèrent d'avoir regardé, et le vomissement de l'une des leurs, non loin d'Aida, prit alors tout son sens. Perdu, ne sachant pas quoi faire, l'Élu à l'aura rose murmura qu'il allait examiner le labyrinthe.

Il s'y enfonça, ses pas résonnant dans le silence oppressant du dédale, cherchant désespérément, encore et encore. Du côté du reste du groupe, cela faisait bien 17 minutes que Marcus était parti.

Alors qu'ils se préparaient à partir à sa recherche, il revint, le regard vide, les yeux rougis et les vêtements tachés de sang. Dans ses bras, le corps sans vie de Sara. Il l'avait trouvée. Agonisante. Son pouvoir faisant son possible pour la maintenir en vie. Et c'est à ses côtés qu'elle rendit son dernier souffle.

Son bras droit était réduit à un amas informe, les os brisés. Une symphonie de douleur muette. À l'endroit où sa jambe aurait dû être, il ne restait qu'un trou béant, une marque grotesque. Le sol sous elle était une toile de sang, où chaque goutte semblait murmurer un récit de terreur et de souffrance.

Pourtant, malgré cet enfer qu'elle avait vécu, son visage ne trahissait aucune forme de douleur. Du moins l'expression qu'elle avait lors de sa mort. Elle était morte, calme. Comme si la présence de son ami dans ses derniers moments l'avait apaisée.

La forçant presque, à accepter la réalité de sa situation. 

C'était une paix étrange, presque surnaturelle, qui avait envahi son être à la fin. Un contraste frappant avec la violence de son état physique.

Marcus la portait avec délicatesse, l'amenant dans la forêt où le ruisseau chuchotait des adieux. Il arriva à l'endroit qu'ils avaient tant fréquenté ensemble, où les souvenirs éclataient en échos, mêlés de rires et de confidences.

Là, il se mit à creuser, chaque pelletée de terre un écho de son chagrin, de sa peine indomptable. Il creusa, encore et encore, jusqu'à ce que le sol soit une tombe, prête à accueillir son fardeau.

Enfin, le moment redouté arriva, celui des adieux ultimes. Marcus la serra dans ses bras une dernière fois, absorbant chaque parcelle de sa présence, comme s'il voulait graver à jamais son essence dans son être.

Puis, avec une douceur empreinte de solennité, il la posa au fond du trou, son cœur se brisant un peu plus à chaque seconde qui s'écoulait. Il reboucha le trou lentement, presque machinalement, comme si chaque poignée de terre représentait un fragment de son âme déchirée.

Et quand le dernier grain de terre fut replacé, il improvisa une stèle funéraire avec des bouts de bois, comme un humble hommage à l'amie qu'il avait perdue. C'était un geste simple. Néanmoins empreint d'une profonde affection et d'un respect infini.

— Merci.

Ces mots, simples et empreints de gratitude, furent les seuls qu'il lui adressa. Puis, dans un silence pesant, il tourna les talons et s'éloigna. Emportant avec lui le poids de sa douleur et le fardeau de son deuil, mais aussi les souvenirs précieux de leur amitié.

Marcus émergea de la forêt, son visage arborant une neutralité feinte qui dissimulait mal la tempête d'émotions qui faisait rage en lui. Le groupe était toujours là, dans un silence lourd de tristesse et de désespoir. 

Felix, assis au sol, brisé, lui annonça la nouvelle que personne n'osait envisager : Caleb et Ethan n'avaient pas été retrouvés, probablement emportés par le même destin tragique.

Au loin, Elias revenait, les mains maculées de sang, une preuve silencieuse de la perte qu'il venait lui aussi de subir. Leur regard se croisa, et dans cet échange silencieux, ils se comprirent parfaitement. 

Pourtant, malgré leur douleur commune, ils savaient tous les deux qu'ils ne prendraient pas la même décision. Elias, accablé par l'horreur qui s'était étalé devant lui, s'avança vers ses camarades, sa voix tremblante trahissant la peine qui l'étreignait. 

— Vous savez très bien qu'on doit en parler maintenant. 

Une tension palpable s'installa dans l'air, chacun ressentant une douleur profonde et une colère bouillonnante. Le sujet de la discussion était clair, mais les émotions tumultueuses rendaient difficile la prise d'une décision unanime.

Devaient-ils partir à la recherche de Leila ?



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NA : Et voilà, la fin du tome 1. Ça se trouve, vous êtes peut-être même déçus vu la taille du chapitre. C'est vrai que ces 3 derniers chapitres étaient assez long et que même d'habitude je tourne plus autour des 3.5 - 4K de mots.

( j'ai réajusté mes chapitres et j'en ai rajouté pour que les longs soient plus courts et maintenant cette phrase est plus aussi vraie mais je la laisse quand même )

Normalement je ferrai une réécriture, fin je vous l'ai déjà dit plusieurs fois donc bon.

Il y a moyen que je lâche un chapitre Bonus qui sera le chapitre 1.5. Si vous êtes arrivés jusqu'ici vous devez bien comprendre qu'il s'agit du point de vue des parents restés sur la Terre ( bien sûr je parlerai de la situation de la Terre ).

Même si c'est une sorte de Side-story, il faut savoir que le PDV des parents est assez important. Dans ce genre d'histoire leur PDV est très voire tout le temps relégué au second plan. Parfois il est même inexistant, comme si c'était pas important. Et ça j'aime pas. C'est cette frustration causée par ces oeuvres qui m'a poussé à écrire. J'espère en tout cas que vous appréciez.

D'ailleurs je ferrais sûrement une annonce mais je vais devoir prendre une pause de quelques mois. En vérité j'aimerai beaucoup être édité et même juste pour vous ça serait cool de lire une histoire bien ficelé, pas forcément écrite à l'improviste à chaque fois.

Donc il faut que je me replonge dans la Fantasy ( ce que vous venez de lire est le tome 1 d'un gars qui ne lit presque plus depuis quelques années ahahahah ) donc je sais qu'il y a beaucoup de trucs qui laissent à désirer et je m'en excuse.

Je prends donc ce temps pour m'améliorer mais aussi pour avancer dans l'histoire comme ça au pire pour mon retour je ne posterai pas qu'un seul chapitre mais peut-être 2 voire 3.

Comme ça aussi je n'aurai pas à devoir repasser h24 sur les textes ce qui peut être assez bizarre quand on lit. Par exemple Ethan et Caleb devaient empêcher Neith de frapper Madame Windel mais je me suis dit que ça faisait trop de personnage.

Enfin bref, je vous tiendrai au courant.

Bonne journée à toutes et tous !

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