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Chapitre 36 : Tensions

Un frisson parcourut Elias tandis qu'il observait Johann enfoncer sa lame dans le cœur de Mno. Son regard figé et sa bouche entrouverte trahissaient le choc qui l'envahissait devant cet acte brutal et inattendu

Le dompteur s'avança vers Johann, demandant pourquoi il avait fait ça. Le jeune suisse, lui répondit qu'il avait agi pour venger tous ses camarades morts. Abasourdi par cette réponse , il souffla « tes camarades » et serra son poing. 

Luttant pour contenir sa colère. Johann continua à s'exprimer, tandis que le poing d'Elias laissait échapper de plus en plus de Blund, passant des prémices à sa couleur verte. Avant même que Johann ne puisse s'en apercevoir, Elias lui asséna un coup au niveau de la joue.

— Tu es un abruti, complexé et un putain d'égoïste ! s'écria Elias les poings serrés. Tu viens de tuer notre seule source d'information, pour venger tes camarades ? On aurait pu sauver tout ceux qui ont été kidnappés ! 

Johann, se leva, puis répliqua au coup de poing d'Elias, le faisant reculer de quelques pas. Alors qu'il se préparait à lancer un nouvel assaut, des pics de terre firent leur apparition, suivis d'une voix faible : Tashi. 

Leur amie venait de reprendre conscience. Malgré la déconcentration due à la situation, voir deux individus du même camp se battre dans un contexte aussi critique n'était pas une bonne chose.

Au loin, une ombre, dont on ne pouvait distinguer que les yeux d'un violet assez faible, continuait à avancer. Lentement. Très lentement. Lorsqu'elle atteignit la limite entre la forêt et la cour, elle leur ouvrit ses bras.

D'un geste brusque, elle posa un pied hors de la forêt, et sa silhouette d'ombre disparut pour laisser place à une humaine. Une humaine qui, qui plus est, était une Élue. Une Élue dotée d'une peau bénie par le Soleil et aux yeux sombres. Ils la reconnaissaient tous : Aida Kagame. Rita, apercevant sa camarade de chambre, se rendit aussitôt à ses côtés pour sauter dans ses bras. Elle la pensait morte. 

Ses cris et ses larmes exprimaient à la fois son soulagement et sa détresse. Les deux amies, affaiblies, restèrent au sol, à pleurer. Cependant, leurs retrouvailles furent assez courtes, car c'est à ce moment-là qu'une explosion retentit au loin.

Notre protagoniste pensa immédiatement à Prag, qui s'était volatilisé. Marcus se mit à parler pour lui-même, sa voix tremblante et entrecoupée de sanglots.

— Replonger dans cet enfer... Je ne sais même pas si je peux bouger avec toutes ces blessures.

Les épines de terre avaient laissé des traces de sang sur sa peau, et chaque mouvement lui arrachait une grimace de douleur. Ses mains tremblaient comme des feuilles au vent, et ses yeux étaient embués de larmes. L'idée qu'un autre assaillant, peut-être caché dans l'ombre, soit prêt à leur bondir dessus et les tuer, le paralysait de terreur. Il se sentait comme un animal traqué, la sueur perlant sur son front et ses membres se raidissant de peur.

Ses respirations étaient courtes, presque saccadées, tandis qu'il cherchait désespérément une excuse pour ne pas se déplacer. Marcus espérait que l'on ne lui demanderait pas d'aller chercher Prag, conscient que cette tâche risquait de les exposer à une menace supplémentaire. Felix brisa le silence, l'appelant pour qu'il vienne voir de l'autre côté du bâtiment, mais Marcus, submergé par la panique, n'entendit même pas sa voix.

Ses pensées étaient un tourbillon de terreur et de douleur, les larmes brouillant sa vue et le cœur battant à tout rompre. Il se sentait comme un animal pris au piège, la sueur coulant le long de son front et ses membres tremblant de peur. Chaque mouvement était une épreuve, et l'idée qu'un autre assaillant puisse surgir de l'ombre le paralysait davantage.

Intérieurement, il suppliait désespérément Felix de ne pas lui demander d'aller chercher Prag. Immobile, les nerfs à vif, il cherchait désespérément une excuse pour éviter de se déplacer, tout en espérant que l'on ne l'enverrait pas dans cette nouvelle épreuve.

Felix, qui avait repris conscience quelques minutes plus tôt, commença à l'interpeler à coup de « hey », bien que peu audible. 

— Oh ! Marcus !  s'écria-t-il, sa voix teintée d'impatience et de frustration.

Notre protagoniste se retourna vers lui, surpris par son intervention soudaine. Leurs regards se posèrent sur lui, et ils remarquèrent son expression sérieuse et déterminée.

Felix pointa alors une direction avec insistance.

Prag, le dernier des assaillants qui avait participé à la création de leur traumatisme, était traîné par une adulte. Une adulte qu'ils appréciaient, respectaient mais aussi une adulte qui les a trahi: Rose-Marie Windel.

Elle s'avança vers les survivants et jeta Prag assez près d'un corps qui s'avérait être celui de Mno, son camarade. 

— Vous l'avez tué ... vous l'avez tué ! 

Malgré l'horreur de voir qu'ils avaient commis un meurtre, bien qu'ils étaient en réalité les agressés, voir Prag aussi proche de leur état mental à eux leur fit ressentir un mélange malsain.

La guide lui demanda s'il avait quelques paroles avant de dire adieu à la vie. Il la regarda, un sourire sardonique étirant ses lèvres, sa respiration saccadée trahissant son état d'angoisse. Puis, il la traita de tous les noms, lui lançant des injures acerbes.

Il ricana avec effroi : 

— Tu les trahis ... tu t'en rends compte ?!

— Je n'ai trahi personne, excepté moi-même.  

Se tournant ensuite vers les Élus, son regard brûlant de défi, il ricana : 

— Vous ne voulez pas savoir qui elle est ? Hein ?! Je sais tout de toi. Tout la concernant aussi ahahahah. Tout est clair maintenant ... rien de surprenant vu ta li-

Avant même qu'il ne puisse finir sa phrase, un cri étouffé s'échappa de sa gorge. Il la toucha et comprit : elle venait d'user de son pouvoir pour lui couper les cordes vocales. La douleur qui déchira sa gorge était insoutenable, une agonie brutale qui lui coupa le souffle et lui fit perdre toute capacité à articuler le moindre son.

Les Élus, pris au dépourvu, furent témoins de l'acte impitoyable. Certains se retournèrent, incapables de supporter la cruauté de la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Leur visage trahissait un mélange de répulsion, de choc et de dégoût, tandis que d'autres, pétrifiés, restaient figés sur place, incapables d'intervenir face à une telle brutalité.

La guide, impassible face à la souffrance qu'elle infligeait, emporta Prag vers les profondeurs de la forêt, laissant derrière elle une aura de terreur et de malaise. Alors que Prag était emporté, il leva son bras vers les Élus. 

Comme s'il leur demandait de l'aide. Ce mélange malsain réapparu une seconde fois. Un mélange de dégoût, de colère, de tristesse. 

Mais aussi de la satisfaction.

Cette satisfaction dégoûtante de le voir au plus bas. Cette émotion qui d'habitude positive, venait de faire jaillir en eux le vice de l'humanité. Ils ne le voyaient plus, mais purent identifier, au mouvement du vent, que quelque chose venait de se passer.

Les regards des Élus se croisèrent, révélant une confusion et une angoisse grandissantes. Ils savaient que quelque chose de terrible venait de se produire, mais ils étaient paralysés, incapables d'agir face à la puissance de la guide et à la cruauté de la situation. Une tension oppressante imprégnait l'air, créant un silence lourd de sens, où chacun se demandait ce qui allait se passer ensuite.

Elle revint quelques minutes après, la robe, les mains, et le visage tachés d'un rouge sang, ce qui pouvait expliquer son air nettement plus neutre que pendant le carnage du manoir. Elle se tenait là, devant eux, sans dire un mot. À ce moment-là, la seule chose qu'ils voulaient, c'était de véritables explications.

Tashi fut celle qui brisa le silence en lui posant la question que tout le monde se posait : 

— Est-ce que vous saviez pour l'attaque ? 

Le silence fut la seule réponse qu'elle leur donna. Cet air neutre, presque nonchalant qui ornait la guide dans une situation pareille. Parmi tous les Élus, la jeune indienne était probablement celle qui appréciait le plus leur guide. Et c'est cette même Élue qui se permit de gifler leur guide, les larmes aux yeux devant ce silence qui sonnait chez elle comme un aveu.

Celle-ci, pointant du doigt avec véhémence, lui raconta, les larmes aux yeux, les horreurs qu'ils avaient vécues à l'intérieur, insistant sur le fait que tout cela était arrivé à cause de la guide. Son visage rougi par la colère se déforma par la douleur, ses poings se serrèrent, ses épaules se tendirent, et ses mots furent entrecoupés par des sanglots alors qu'elle décrivait les scènes avec une vivacité terrifiante. 

Ses larmes coulaient librement, ses yeux emplis de tristesse et de rage, lorsqu'elle insista sur l'état désastreux de la bibliothèque après le massacre des Élus restants, révélant ainsi l'intensité de sa peine. Son Blund réagissait avec ses émotions, s'agitant de plus en plus. Mais il n'y eut aucune réaction de la part de la guide.

Alors, Tashi lâcha prise et tenta de la frapper, mais Rita l'attrapa. La colère bouillonnait en elle, une rage incontrôlable qui pulsait dans ses veines.

— Espèce de salope ! cria-t-elle, sa voix tremblant de rage, les larmes coulant telles des perles brûlantes sur ses joues. Ils sont tous morts par v- ... ta faute. Toutes ces moments passés ensemble, c'était de la merde pour toi, c'est ça ? finit-elle, effondrée. 

Ses mots étaient empreints d'une amertume profonde, reflétant la douleur et la trahison qu'elle ressentait.

Malgré que Rita l'ait attrapée, elle se débattait avec une énergie désespérée, au point de frapper Rita. Cette dernière recula, la lèvre en sang, surprise par cette violence soudaine. Mais Plumaria, impassible, intervint et la fit tomber avec un mouvement de son vent avant de s'en aller vers le manoir.

La jeune indienne se retrouva au sol, des larmes de rage coulant le long de ses joues, un regard plein de haine dirigé vers sa guide. Son cœur était rempli d'une colère brûlante. Alimentée par le sentiment d'abandon et de trahison face à l'attitude insensible de celle en qui ils avaient placé leur confiance.

Tout à coup, le visage d'Elias trahit une panique croissante, ses yeux emplis d'une détresse palpable. Il semblait désespérément concentré, comme s'il tentait de suivre quelque chose que seuls ses sens pouvaient percevoir.

Soudain, il sembla comme alerté par son lien avec quelqu'un. Il tenta de suivre celui-ci à l'aide de son aura, mais en plus de n'activer que des prémices, il saigna du nez et tomba, ses forces l'abandonnant. 

Son corps trembla de faiblesse alors qu'il se débattait avec une peur manifeste. Il supplia alors ses camarades d'aller à l'intérieur du bâtiment, sans quoi elle mourrait. 

Mais de qui parlait-il ?


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