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Chapitre 35 : Monstre

Elias prit la parole :

— J'étais allé chercher des renforts, hurla-t-il avant de regarder Madame Windel. Maintenant, je comprends pourquoi ils ne pouvaient et ne voulaient pas entrer dans le domaine. J'ai croisé le marchand sur le chemin du retour, et il m'a donné ça. 

Sur ces mots, Elias lança une arme plutôt imposante. Une fois son drap enlevé grâce au vent, elle se révéla être une pertuisane. Johann la saisit tandis qu'Elias enfilait des gants. Elias poursuivit son intervention en expliquant qu'ils n'avaient plus qu'à abattre ce monstre en forme d'ours. Rita répliqua, soulignant qu'il s'agissait d'un des assaillants transformé, rendant la situation encore plus complexe.

Elias incrédule, demanda avec une pointe de surprise dans la voix, depuis quand les humains étaient devenus des monstres. Il enchaîna en affirmant qu'ils devaient mettre Mno hors d'état de nuire, car le meurtre n'était pas la bonne méthode. Madame Windel le reprit en lui demandant selon quelle règle tuer un meurtrier de masse serait mauvais.

L'Élu à l'aura verte rétorqua d'un ton qui se voulait ferme, affirmant que ce genre d'actions ne correspondait pas à ses principes. Après tout, agir ainsi serait simplement ce qu'un humain ordinaire ferait. Soudain, il bondit du toit, comptant sur Plumaria pour amortir sa chute avec sa capacité à manipuler le vent.

Pourtant, une tension perceptible se lisait dans ses yeux. Ses sourcils légèrement froncés et ses mâchoires serrées trahissaient la nervosité qu'il tentait de dissimuler sous une façade de courage. Ses gestes, bien que rapides et sûrs, portaient une légère crispation, comme s'il cherchait à contrôler les tremblements de ses mains.

Déterminé, Elias se dirigea vers ses amis, mais son regard furtif en direction de Mno, désormais transformé en un imposant ours noir au collier brun, révélait une inquiétude latente. Il ne pouvait cacher entièrement les battements rapides de son cœur ni le frémissement de ses muscles tendus.

Les Élus esquivèrent habilement l'attaque de l'ours, mais ce dernier frappa le sol de ses puissantes pattes, créant des piques de terre pointues. Malgré leurs efforts, tous ne réussirent pas à éviter les pointes. Rita fut celle qui souffrit le plus. Une pointe de terre s'enfonça dans son épaule gauche.

D'un geste vif, l'ours se tourna et repéra Felix, toujours inconscient, au beau milieu de la cour. D'instinct, il fonça sur celui-ci, désormais sa proie. Les amis d'Elias se préparèrent à l'affrontement, sachant que la situation devenait de plus en plus périlleuse.

Marcus, le corps brûlant sous l'effet de l'effort et de la douleur, observait avec horreur le péril imminent qui menaçait son ami allemand. Des épines de terre lui avaient arrachées sa chair, laissant de fines traînées de sang couler le long de ses bras et de ses jambes. Chaque mouvement lui arrachait un gémissement, la douleur pulsant dans chaque fibre de son être. Pourtant, malgré la souffrance qui le dévorait, un désir ardent, presque viscéral, de sauver son ami l'animait.

Des jurons s'échappaient de ses lèvres, serrées par l'angoisse et l'impuissance, alors qu'il luttait contre ses limites, incapable d'agir avec la rapidité nécessaire. Par la suite, alors que des prémices d'aura émanaient de son être, il prit une résolution. Peu importe le prix à payer. Même s'il devait investir plus d'aura qu'il ne pouvait en supporter, il parviendrait à arracher Felix à ce destin funeste. Comme l'avait évoqué Madame Windel, le Blund, l'aura et l'individualité d'un tiers réagissent toujours à ses émotions.

Lorsqu'un individu, sur le point de déclencher un tir de Blund dans l'espoir de stopper quelqu'un, exprime en son fort intérieur le souhait de le voir périr, son tir risque de drainer bien plus d'énergie que prévu s'il n'y prend pas garde ou d'activer le pouvoir du possesseur « contre » sa volonté. Du moins dans la mesure du possible.

Marcus, déterminé à protéger son ami, ne faisait pas exception à cette étrange règle. D'un pas, un simple pas, il dépassa l'ours massif, secourut Felix et finit sa course sur la façade avant du manoir.

Cette sensation, il l'avait déjà éprouvée. Lors de son affrontement contre Elias, une expérience similaire s'était produite. Se sentant en danger, il avait tenté d'esquiver et s'était retrouvé la seconde d'après, dos contre le plafond.

Au moment de l'impact, une grimace fugace déforma son visage, ses traits se crispant sous la douleur. Une vive douleur irradiait de son épaule, là où le choc avait frappé. 

Après l'impact avec le mur, une douleur aiguë déchira l'épaule de Marcus, faisant grimacer ses traits. Une plaie béante s'ouvrit, laissant échapper un flot de sang qui maculait ses vêtements, tachant de pourpre le tissu autrefois immaculé.

Son visage se crispa sous l'effet de la souffrance, ses yeux se plissèrent et sa mâchoire se contracta, réprimant un gémissement involontaire. Chaque mouvement de son bras blessé lui arracha un cri étouffé, mais malgré la douleur lancinante qui pulsa dans tout son être, Marcus refusa de céder à l'agonie.

Alors que l'ours fonçait sur lui, Marcus se leva avec difficulté, laissant échapper un soupir de douleur. Ses jambes tremblaient sous le poids de son propre corps, sa respiration haletante trahissait l'intensité de sa souffrance. Mais l'instinct protecteur pour son ami l'animait, lui donnant la force de continuer malgré tout.

Avec un dernier effort, il prit son ami dans ses bras, ses muscles raidis par la douleur, et se prépara à sauter pour le mettre hors de danger. Chaque battement de son cœur faisait écho à la douleur qui lui transperçait le corps, mais il tint bon, déterminé à protéger ceux qui lui étaient chers.

Soudain il se sentit faible au niveau de sa jambe blessée. C'était évident qu'il n'allait pas pouvoir se régénérer aussi vite. Mais refusant de laisser ses amis exposé à l'ennemi, il utilisa son autre jambe pour se propulser vers le toit. Une fois en hauteur, Marcus déposa délicatement Felix et Natalia, toujours inconscients, et inspecta la source de sa peine.

Il constata qu'il s'était foulé la cheville, mais une énigme persistait : pourquoi ressentait-il une douleur à la cuisse droite ? La réponse demeurait obscure, mais il était évident que ses muscles venaient de subir un choc important.

À l'autre bout du site, le combat continuait, ou plutôt la survie, la chasse. Bien qu'ils aient tous affrontés des monstres, à l'exception de Johann et Roan, l'ours était l'adversaire le plus puissant qu'ils aient rencontré jusqu'à présent.

La sensation de mort qui s'émanait de lui était assez forte pour faire hésiter les Élus d'un simple regard. Ils avaient beau être en surnombre, leur supériorité restait de l'ordre du chiffre.

Dans le tourbillon du combat, Johann se révéla comme un véritable as, ses mouvements étaient fluides et puissants, sa pertuisane devenant une extension de son bras. Avec une précision implacable, il trouva les failles dans la défense de Mno, perforant ses défenses avec une détermination féroce.

Ses yeux brillaient d'une intensité nouvelle, dépourvue de la peur qui les hantait auparavant. L'expérience de ce combat avait façonné Johann, le transformant en un combattant intrépide.

Pendant ce temps, Elias et Plumaria, liés par une connexion profonde, se battaient en parfaite harmonie, anticipant les mouvements de l'autre avec une synchronicité étonnante. Leurs attaques se complétaient, formant une danse mortelle qui défiait les assauts de Mno.

La confiance qui émanait de leur lien, renforçait leur détermination. Les poussant à se battre avec une énergie renouvelée. Ensemble, Johann, Elias et Plumaria formaient une équipe redoutable. Leur courage et leur détermination les propulsant vers une issue qui semblait inatteignable.

La confiance et l'aisance du jeune suisse sur le champ de bataille avaient un effet apaisant sur les membres du maître de Plumaria. Les mains tremblantes et les muscles raidis de celui-ci se détendirent progressivement, leur agitation diminuant à mesure que Johann se déployait avec assurance.

Ses bras, autrefois crispés par la peur, retrouvaient peu à peu leur souplesse, tandis que la tension dans son corps commençait à se relâcher. Inspiré par la détermination par son camarade, le jeune allemand se sentait de plus en plus en contrôle de lui-même, prêt à suivre son exemple et à se battre avec la même bravoure.

Se rappelant de la technique, Johann fit un grand pas en arrière. Mais malheureusement pour lui, c'était une feinte. Mno devenu une bête, n'en restait pas moins un humain à l'origine. Il était possible que malgré son instinct animal, plus que dominant sous cette forme, il gardait une forme d'intelligence. Un hurlement, Voilà ce que cachait la feinte. Un hurlement si puissant qu'il projeta Johann dans les airs, déchirant ses vêtements et ses tympans.

À présent à la merci de l'animal, il chutait vers sa fin. Mais ce fut sans compter sur l'intervention d'Elias et Plumaria. Tandis que le maître relâcha un tir de Blund d'une grande précision, déboitant la mâchoire de Mno. Le volatile se contenta de provoquer une rafale de vent d'un battement d'ailes.

Johann percuta le sol avec une violence qui aurait pu être évitée, ce qui provoqua une pointe d'irritation chez le jeune allemand. Il réprimanda son oiseau, mais Plumaria se contenta simplement de dévier son maître d'un autre battement d'ailes, ignorant ses reproches. Cette attitude imperturbable énerva davantage Elias, lui donnant une idée audacieuse.

Observant Mno dans sa forme bestiale, Elias remarqua une faille dans sa défense : il ne se protégeait pas lorsqu'il s'apprêtait à attraper une proie. Déterminé à exploiter cette vulnérabilité, Elias décida de jouer le tout pour le tout.

Malgré le danger, il chargea son énergie dans ses jambes, prêt à affronter Mno tête baissée. Une pointe de peur s'insinua dans son esprit, mais il la repoussa farouchement, sachant que c'était désormais une question de vie ou de mort : soit il gagnait, soit il mourait.

Il fit mine de sauter. Piège dans lequel l'ours fut induit en erreur. Selon la trajectoire de saut de Mno, celui-ci atterrirait en plein sur l'adolescent. Il ne lui restait pas assez d'énergie pour se permettre de tenter d'autres options. C'est ainsi qu'il dirigea ses doigts vers sa cible : Mno l'ours. Il chargea, encore et encore, jusqu'à avoir une sphère d'un vert forêt. À travers cette imposante sphère, on pouvait voir une lumière doré en son centre.

Le jeune dompteur se retrouva en dessous de la bête, son regard féroce fixé sur lui. Malgré la menace qui le surplombait, son corps ne se crispa pas, mais une paralysie momentanée le figea dans l'inaction. Les encouragements de ses amis résonnaient dans ses oreilles, lui hurlant de tirer, de se battre pour sa vie. Cela lui donna le déclic dont il avait besoin.

Un cri de guerre s'échappa de ses lèvres, une explosion de détermination pour surmonter la peur qui menaçait de le submerger. Avec une force renouvelée, il arma son arme, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine, et enfin, il tira.

Un tir lumineux, trouvant sa cible dans le ventre de la bête, marquant le point culminant de son courage face à l'adversité. Un tir si puissant qu'il fut lui-même projeter au loin, endommageant au passage son bras.

L'attaque repoussa la bête. Les deux adversaires au sol, tentaient de se relever, mais Mno, prit d'un dernier souffle de vie, tenta une dernière attaque ante-mortem. Johann, tenant à peine sur ses jambes, s'aidant de la pertuisane, la souleva tel un javelot.

Il visa puis la lança de toutes ses forces, épuisant au passage une grande partie de son Blund. Cependant, quelque chose d'étrange se produisit avec son arme : sa vitesse ne diminuait pas, au contraire, elle augmentait.

En un éclair, la pertuisane transperça Mno, déchirant sa chair et ouvrant une plaie béante. Un geyser de sang éclaboussa l'air, teintant le sol d'une mare rougeâtre. Le hurlement de douleur de la bête résonna dans la clairière, empreint de l'agonie de sa blessure dévastatrice.

Ses yeux, emplis de terreur et de désespoir, se posèrent sur Elias, tandis qu'il s'effondrait au bord de la mort, sa vie s'échappant de lui à travers ses derniers souffles râlant. La scène était macabre, imprégnée de la violence brutale de la bataille qui venait de prendre fin.

Sa lame vint se planter dans un arbre. Rita et Elias, se rapprochèrent du corps agonisant de Mno, étaient horrifiés par la sauvagerie de l'affrontement. Soudain, le corps de l'assaillant émit de la fumée blanche, et sa silhouette d'ours se mit à disparaître progressivement, révélant un homme vulnérable. Les blessures qu'il avait subies témoignaient d'une résilience extraordinaire : côtes brisées, dos lacéré, mâchoire déboîtée, épaule presque arrachée.

En dépit du choc de la transformation de Mno, les adolescents ne pouvaient se permettre de s'attarder dans la contemplation. Ils avaient un objectif urgent : obtenir des informations.

Qui étaient-ils ? Pourquoi agissaient-ils ainsi ? Combien étaient-ils ? Où se trouvaient les Élus kidnappés ? Mais Mno garda obstinément le silence, refusant de répondre à ces questions brûlantes.

Sur la scène, un silence glacé tomba. Tout à coup, une lame pénétra subitement le cœur de Mno. On pouvait y voir à son bout Johann, les yeux ardents de rage.

Et c'est ainsi que Mno rendit l'âme.

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NB : Salut à tous et encore désolé pour le retard c'était assez chargé. Il est actuellement 15h quelque chose et je viens enfin de finir. Enfin bref, vu la taille du chapitre on peut dire que je me suis fait pardonné ahahah. À la base il faisait 3277 mots et là 6912.

Alors, le prochain chapitre est beaucoup plus calme il me semble et vous vous doutez bien qu'il y a une chose qu'il va falloir décider de faire. Il faudra aussi que je peaufine plus les relations parce que même si sur le long terme, il y a des personnages tel que Marcus, Neith ou Rita à qui j'ai déjà une conclusion et une bonne évolution, il y a en beaucoup trop ou ce n'est pas le cas.

Comme je disais aussi les relations pour ce premier arc ne sont vraiment pas bonnes. Il faut plus de moment conviviaux et aussi plus de place pour les persos tertiaires même s'ils meurent ( si vous êtes là vous pouvez pas parler de spoil mdrrr ils sont tous morts dans le chapitre juste avant )

J'espère que ce chapitre vous aura plus, j'essaie toujours de m'améliorer et si vous avez des conseils pour moi, des remarques, je suis preneur. D'ailleurs dites moi si les descriptions en plein combats sont un frein. Si justement j'en fais trop etc.

Breeeef, peace !

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