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Chapitre 33 : Manque d'humanité

Il était à présent clair que Prag prenait un malin plaisir à jouer avec les Élus. Natalia et Felix, malgré la peur, s'étaient levés pour rejoindre le combat, tandis que Rita restait figée dans un état de choc avancé, incapable de bouger.

La peur était devenue leur compagne constante. Leur ombre insaisissable qui les poursuivait dans chaque recoin du manoir dévasté. Et alors que la bataille s'engageait, l'angoisse grandissait dans le cœur des Élus, comme une tempête impitoyable prête à les engloutir à tout moment. Un cri se fit entendre, presque un cri de guerre. Un cri qui sonna le début de l'affrontement qui se faisait de plus en plus inévitable

Johann, aveuglé par la rage, se lança en direction de Prag avec une bravoure désespérée. Mais avant même qu'il puisse atteindre son adversaire, il fut violemment giflé par celui-ci, le projetant au sol avec une force impitoyable. Le choc fut si brutal que Johann resta étendu, son esprit tourbillonnant dans un tourbillon de douleur et de confusion.

Natalia et Felix, se hâtèrent pour aider Johann, mais Mno ne l'entendait pas de cette oreille. Il tira un projectile de Blund devant eux, les projetant plus loin. Ils étaient pris au piège. Celui-ci se mit à s'avancer à petits pas rapides en direction de Natalia, toujours au sol. Avant de la frapper au ventre, comme on tirerait un coup franc au football.

Personne n'osait intervenir, de peur de devenir la prochaine cible de leurs malfaiteurs. Enfin, tôt ou tard, ils mourront. Marcus vit alors Mno s'amuser à frapper Natalia et Felix qui étaient désormais recouverts de bleus. Cette présence, il l'avait déjà sentie... oui. Il la reconnaissait.

— Cet enfoiré !  grogna Marcus, sa voix empreinte de colère contenue. C'était lui au 3e étage... c'était lui. Il les a massacrés et s'est fait passer pour l'un des nôtres pour me tromper. 

D'un regard ravi, celui-ci lui sourit alors, levant les bras. Comme pour signifier qu'il ne savait pas de quoi Marcus parlait. Un véritable psychopathe murmura alors Rita, à genoux, les larmes aux yeux. Mno se rendit auprès de son camarade, et ils se mirent à faire quelque chose d'assez bizarre : un pierre-feuille-ciseaux.

Pour savoir qui aurait l'honneur d'abattre les Élus. Mno vainquit, et alors, il allait être celui qui aurait le privilège de massacrer les Élus restants. Il sauta de joie. Comment quelqu'un qui s'apprêtait à massacrer des adolescents pouvait-il être si... heureux ? Sans perdre de temps, Felix utilisa son pouvoir et modifia le sol pour faire apparaître des pics de roche.

Felix, épuisé et à bout de souffle, se tenait prêt à subir un autre coup de son assaillant, les muscles tendus et le cœur battant à toute vitesse. Mais, à cet instant, quelque chose changea. Avant que le poing de l'ennemi ne frappe de nouveau, un coup brutal vint de nulle part, s'enfonçant avec une force incroyable dans le ventre de l'assaillant. Ce dernier, surpris, tituba en arrière.

C'était Giulia.

Profitant de l'effet de surprise, elle avait frappé de toutes ses forces, son poing renforcé de Blund créant une onde de choc qui résonna dans la cour. Le souffle coupé, l'assaillant s'arrêta, vacillant. Giulia n'attendit pas. Un deuxième coup, tout aussi implacable, vint s'abattre sur son flanc, le projetant contre un mur. Le bruit sourd de l'impact résonna dans la pièce.

Le visage de Giulia était marqué par la concentration, ses muscles tendus sous l'effort. Elle avait saisi l'occasion de détourner l'attention de l'ennemi et maintenant, elle enchaînait. Ses poings, rapides et puissants, ne laissaient aucun répit à l'agresseur. Malgré la fatigue évidente, elle frappait avec une précision chirurgicale, chaque coup semblant affaiblir un peu plus leur adversaire.

Le corps du monstre tremblait sous les impacts, des craquements sinistres se faisant entendre à chaque fois que Giulia connectait un coup. Pourtant, il restait debout, le plaisir brillant dans ses yeux, comme s'il se nourrissait de la douleur.

— Recule, Felix ! cria Giulia sans détourner le regard.

Felix, malgré ses blessures, se releva tant bien que mal, profitant du chaos pour s'éloigner. Giulia restait seule face à l'ennemi, mais elle tenait bon, refusant de céder du terrain.

Malgré la douleur fulgurante qui parcourait chaque fibre de son être, il serra les dents. Le monstre qui l'attaquait semblait savourer chaque impact, chaque râle de souffrance qu'il parvenait à lui arracher. Felix, pourtant comique et impulsif de nature, se voyait réduit à un tas de chair mutilée, mais il refusait d'abandonner.

Derrière lui, Natalia se releva lentement, son corps couvert de contusions, ses membres tremblants. La peur la rongeait de l'intérieur, mais elle savait que l'assaillant n'utilisait pas son Blund à pleine puissance. Si cela avait été le cas, elle aurait déjà été pulvérisée. Il voulait qu'elle se batte, qu'elle souffre encore, comme s'il se délectait de l'idée de prolonger cette torture.

Chaque pas qu'elle faisait, chaque mouvement, était une lutte contre la terreur qui l'envahissait. La jeune brésilienne savait qu'elle n'était pas de taille, mais elle refusa de reculer. Johann, de son côté, rassemblait ses dernières forces, son regard fixé sur l'ennemi, tandis que la peur broyait son estomac.

Ils se lancèrent ensemble dans l'assaut, unissant leurs maigres forces contre le monstre. Mais tout fut inutile. L'assaillant invoqua une patte d'animal, entièrement composée de Blund, et d'un simple geste, projeta les deux combattants au loin, comme s'ils n'étaient que des feuilles mortes balayées par le vent. Johann et Natalia volèrent dans les airs avant de retomber lourdement au sol, grognant de douleur.

C'est alors que Giulia, la plus redoutable d'entre eux, se retrouva face à face avec l'ennemi. Elle n'hésita pas un instant et attaqua, ses poings renforcés de Blund frappant avec une précision redoutable. Pourtant, à chaque impact, elle perdait du terrain. Prag la dominait de toute sa stature, encaissant ses coups sans difficulté apparente. Giulia saignait, respirait difficilement, mais refusait de céder. Puis, soudain, elle se figea.

Les autres, pétrifiés, ne comprenaient pas. Giulia... Giulia Roso, l'une des plus puissantes du manoir, était à genoux, incapable de se défendre. Son corps tremblait sous la douleur, et avant que quiconque ne puisse réagir, Prag lui infligea un coup terrifiant au sternum, un coup qui résonna dans la zone et fit taire son aura en un instant.

Un second coup, toujours au même endroit, retentit, et Giulia s'effondra définitivement. Prag, empli d'un orgueil malsain, l'attrapa par les cheveux, comme une poupée de chiffon, et lui asséna un dernier coup de pied monstrueux, propulsant son corps brisé dans les débris.

Rita et Marcus crièrent son nom, mais leurs voix se perdaient dans le vide. Aucun d'eux n'osa bouger. La peur les dévorait, paralysait leurs membres. Ils savaient que la moindre tentative serait synonyme de mort. Le sang de Giulia, éclaboussé en plein vol, était la preuve vivante de leur impuissance.

Les Élus étaient comme des proies, acculées. Leurs cœurs battaient à un rythme effréné, leur souffle était saccadé, et la terreur s'infiltrait dans chaque recoin de leur esprit. Leurs doigts moites agrippaient maladroitement leurs armes, mais ils savaient, au fond d'eux, que cela ne suffirait pas. La mort se tenait devant eux, dans les traits de Prag, et elle était inéluctable.

Certains, dans un dernier élan de folie désespérée, se relevèrent. Leurs cris rauques, presque inhumains, résonnaient dans la pièce, mais même ces hurlements n'étaient que des murmures face à la domination de leur bourreau. Ils le savaient tous. Ils allaient mourir ici, jeunes, bien trop jeunes. Et dans cette pièce sombre et lugubre, la sensation insupportable de l'inévitable s'abattait sur eux, tandis que la mort s'approchait, implacable.

Un à un, ils avaient vu leurs amis tomber. Ils avaient ressenti la perte de leurs corps et de leurs âmes. Et ce cauchemar ne semblait jamais vouloir s'arrêter.

— Espèce d'enfoiré ! hurla Natalia

Elle voulait être sûre de ne pas faire d'erreur. Alors, elle opta pour un style pied-poing semblable au karaté. Elle tenta de tenir bon, mais fut rapidement repoussée. Visant les articulations des jambes, puis le haut du corps, celle-ci se fit rapidement balayer par l'assassin. 

Johann, le cœur battant à tout rompre, prit le relais, brandissant avec fermeté l'épée courte qu'il avait subtilisée à son ennemi, l'obligeant ainsi à se battre uniquement avec ses poings. Mais même armé, Mno se révélait être une ombre insaisissable, esquivant avec une agilité déconcertante les coups précis de Johann. Chaque mouvement de l'adversaire était un défi lancé à sa détermination.

Pourtant, Johann refusa de céder au découragement. Son regard brillait d'une lueur résolue, sa détermination ne fléchissait pas. Il continua d'attaquer avec une obstination sans faille, ignorant la fatigue qui commençait à peser sur ses membres. Chaque coup porté était empreint de volonté, chaque feinte était un pas de plus vers la percée tant espérée.

C'est alors que Natalia, voyant Johann engagé dans un combat féroce avec Mno, décida de se joindre à la mêlée. Ignorant la douleur lancinante qui la tiraillait encore, elle se jeta dans la bataille, ses poings serrés prêts à frapper.

Alors que le jeune suisse continuait d'attaquer avec sa lame, Natalia se lança dans des attaques au corps à corps. Sa peur mais aussi sa détermination brûlant à travers chaque mouvement. Elle visait les points faibles de l'assaillant, cherchant à le déséquilibrer et à lui infliger des dégâts supplémentaires.

Leur coordination était bizarrement remarquable. Bien qu'il s'agissait de la première fois qu'ils se battaient ensemble Johann maniait son épée avec une précision mortelle, tandis que Natalia, agile et rapide, s'attaquait aux points vulnérables de leur adversaire. Chaque coup porté était un pas de plus vers la victoire. Chaque mouvement était une déclaration de leur refus à être vaincus.

Dans cette lutte acharnée, ils ne faiblirent pas. Les deux Élus combattaient côte à côte, leur alliance renforcée par leur volonté commune de triompher. Et malgré la résistance farouche de Mno, ils continuèrent d'avancer, convaincus que leur persévérance finirait par payer, que leur détermination serait leur meilleur atout dans cette bataille pour leur survie.

Et malgré les revers et les échecs, Johann tint bon, convaincu qu'à force d'essayer, ils finiraient par réussir. Du moins il essayait. Étant en plein combat il était le mieux placé pour le remarquer. L'écart aberrant de niveau qui le séparait de Mno. 

Chaque esquive un rappel cruel de la distance qui le séparait de la victoire. Il avait l'impression d'être submergé par ses pensées, voyant qu'il se résignait lui-même à la défaite. 

Peut-être qu'une mort rapide et net ne serait pas plus mal ...,  pensa-t-il amèrement.

Enfin malgré l'air supérieur que Mno affichait, il semblait émettre quelques signes de faiblesse. 

Profitant d'une ouverture dans la défense de Mno, Johann porta un coup vicieux avec son épée, déchirant la peau et la chair autour de la bouche de son adversaire. Le métal tranchant s'enfonça profondément, ouvrant une plaie béante qui déversait un flot de sang sombre et visqueux.

La lame déchira cruellement la chair, arrachant des lambeaux de peau et faisant jaillir le sang. La douleur fit hurler Mno, son cri déchirant l'air comme une lamentation funeste. Désormais il possédait un sourire de l'ange. 

Son visage était déformé par la souffrance. Son expression tordue par l'agonie de sa blessure béante. Le sang coulait abondamment de sa bouche, maculant ses vêtements d'une teinte sombre et sinistre. Chaque battement de cœur semblait propulser le liquide écarlate hors de sa plaie béante, transformant le sol en un tapis visqueux de désespoir et de carnage.

Malgré la violence de l'attaque, Johann ne relâcha pas la pression, son regard déterminé fixé sur son adversaire blessé.

— La victoire est possible ? murmura-t-il, déconcerté par la situation. 

— Pauvres diables ! beugla Mno en souriant. 

Toutefois son sourire était maintenant teinté de douleur, en plus d'une forme inhumaine. Sa réaction montrait très précisément que Johann avait réussi à le toucher. À la fois physiquement, mais aussi dans son personnage. Celui de dominateur, de chasseur, d'alpha. 

En un battement de cils, le poing de Mno fondit sur Johann, s'approchant à une distance effroyablement proche de son visage. Une pensée traversa l'esprit du jeune suisse : 

« Je suis mort. » 

La terreur l'envahit, mais il ne pouvait même pas fermer les yeux, trop terrifié à l'idée de faire face à la mort les yeux grands ouverts.

La seconde d'après, il hurla de douleur. Une cette cascade de terre venait de l'emporter, les piques heurtant son corps  avec une force impitoyable. La douleur lui déchira les membres, mais dans cet instant critique, il réalisa que la mort ne l'avait pas réclamé. Les piques de terre agissaient comme un rempart, le protégeant de l'attaque mortelle de Mno

Felix, d'un geste habile, modifia le sol sous leurs pieds, qui fit trébucher Johann dans un premier temps. Puis, alors que le jeune allemand touchait le sol une deuxième fois, une véritable déferlante de terre jaillit, créant des piques acérées qui s'élevèrent comme des lames mortelles.

Alors qu'il gisait sur le sol, haletant et meurtri, Johann sentit un profond sentiment de gratitude envers Felix. Son intervention avait été son salut, le préservant d'une fin certaine. Mais malgré le soulagement temporaire, il savait que la bataille était loin d'être terminée.

Bien que l'attaque de Felix l'ait blessé, Johann savait qu'il n'y avait vraiment pas de place pour les tirs alliés en ce moment critique. Il sentait la douleur lancinante là où les piques de terre avaient percé sa chair, mais il comprenait parfaitement que Felix avait agi dans le seul but de le protéger.

Malgré la confusion et le chaos de la bataille, Johann ressentit une vague de reconnaissance envers son allié allemand. Dans ce tourbillon de violence, il était rassurant de savoir qu'il pouvait compter sur Felix pour agir en sa faveur, même au prix de quelques blessures accidentelles.

Avec détermination, Johann se releva lentement, sa résolution presque intacte malgré les épreuves.

Néanmoins, l'assassin esquiva habilement en sautant au-dessus des obstacles. Le visage de Felix se décomposa, réalisant que dans ce combat, il ne servait à rien. Mno termina son saut en atterrissant aux abords d'une forêt proche, dont l'ombre se mêlait à la sienne. Au loin, deux boules violettes, semblables à des yeux, apparurent.

Mno ricana, pensant qu'il aurait peut-être dû fouiller la forêt pour débusquer d'éventuels fuyards. Il tenta de se retourner, mais peina à le faire. Il défia alors la personne cachée dans la forêt : 

— Si tu crois que c'est ton pitoyable pouvoir qui va me retenir d'aller te chercher, tu te trompes lourdement. 

À peine eut-il prononcé ces mots qu'il se figea. Il sentait que quelque chose l'enveloppait, le paralysant progressivement.

Jaune et rose.

Ces couleurs évoquaient la beauté fragile des fleurs qui jonchaient les chemins de la vie. 

Mais pour Mno et bien d'autres, elles allaient prendre une signification bien plus sombre. Alors qu'il se tenait là, en alerte, un frisson lui parcourut l'échine lorsqu'il aperçut du coin de son œil Marcus, armé d'une dague, se précipiter à l'attaque.

Un mélange de tristesse et de colère s'empara de lui, mais surtout, une peur glaciale le submergea. La peur de mourir. La peur de mourir une seconde fois. Le souvenir de la mort de Mateo le hantait. Ce moment où il l'avait abandonné, impuissant, à l'obscurité enveloppante. Seulement, cette fois-ci la situation était différente. Ils étaient cinq et lui, seul.

Ainsi, il ressentit une sensation désagréable. Une sensation d'isolement et de vulnérabilité. Il ne s'agissait pas de Marcus, mais bel et bien de Mno. Chaque coup porté par ses agresseurs semblait résonner comme un écho de sa propre mortalité.

Dans le chaos tourbillonnant de la bataille, Marcus, Johann, et Natalia se battaient désespérément pour leur survie. Non pas exactement. Ils voulaient le voir au plus bas , dans un état de désespoir immense. Ils voulaient qu'il le supplie de l'épargner. 

Ils voulaient ... le voir mort.  

Chacun utilisait ses propres compétences et armes, s'efforçant de repousser l'assaut implacable de Mno. En dépit de leur détermination, ils commençaient à ressentir le poids de l'adversité.

Mno, de son côté, prenait de plus en plus au sérieux l'affrontement. Il avait abandonné tout air de dédain, concentrant toute son attention sur ses adversaires, prêt à faire payer cher chaque coup reçu.

Le trio tentait de travailler en équipe, de coordonner leurs attaques pour maximiser leur efficacité. Cependant, des erreurs surgissaient, inévitables dans cette première confrontation conjointe. Des coups mal synchronisés, des positions mal choisies, autant de faiblesses que Mno s'empressait d'exploiter.

Mais ce fut l'erreur de trop lorsque Marcus se heurta malencontreusement à Natalia. Dans cette confusion, il espérait que Mno n'ait rien vu. Mais c'était déjà trop tard. L'ombre sinistre était déjà sur lui, prête à l'abattre.

Les bras de Marcus se levèrent instinctivement pour se protéger, mais le coup le frappa quand même de plein fouet, le projetant au loin. Était-ce grâce à ses réflexes aiguisés ou bien à cette mystérieuse ombre qui semblait les observer dans la forêt ? Nul ne le savait, mais Marcus venait une fois de plus de réussir à se protéger, même si cela lui coûta cher.

Natalia et Felix hurlèrent son nom, impuissants alors qu'il tentait de se relever. Mais ses forces l'abandonnèrent, et il s'écroula au sol, touché à la tête par le choc brutal. Un lourd silence se répandit parmi ses compagnons alors qu'ils réalisaient que leur camarade était sérieusement blessé, peut-être même mourant.

Au sol, Marcus sombra rapidement dans l'inconscience. C'était une expérience nouvelle pour lui, être plongé dans cet état de quasi-mort, seul avec ses pensées tourbillonnantes. Pourtant, malgré son évanouissement, une sensation étrange l'envahissait, comme s'il flottait dans un entre-deux états. Suspendu entre la vie et la mort.

Alors qu'il gisait là, une voix semblait s'approcher de lui, comme un murmure lointain dans les ténèbres. Puis, cette voix, aussi douce qu'énigmatique, s'insinua dans son esprit, résonnant comme un écho mystérieux.

— Et dire que c'est toi... .

Dans cet état de semi-conscience, notre héros ressentait une étrange impression de légèreté, comme si son esprit flottait au-dessus de son corps inerte. Les mots de la voix résonnaient en lui, suscitant à la fois la curiosité et l'inquiétude. Qui était cette voix ? Que voulait-elle dire ?

Une vague de sensations contradictoires l'assaillait : la peur de ce qui pourrait arriver, la fascination pour l'inconnu, et une étrange sérénité qui émanait de la voix elle-même. C'était comme si, même dans l'obscurité de son inconscience, une présence bienveillante veillait sur lui, l'invitant à explorer les mystères cachés au-delà de la réalité tangible. 

Dans un éclair, l'Élu à l'aura rose se redressa brusquement, mais quelque chose n'allait pas. On sentait que quelque chose avait changé en lui. Son regard, autrefois empreint de tension et de peur, était maintenant neutre, calme, presque ennuyé. Une étrange sérénité avait remplacé le tumulte émotionnel qui l'habitait auparavant.

Ce changement frappant n'échappa pas à ses compagnons, qui observaient avec stupeur cette transformation soudaine chez leur ami. Mais pour 'Marcus', quelque chose avait changé profondément en lui à ce moment précis, quelque chose de mystérieux et insaisissable, qui le transformait de l'intérieur.

Il posa son regard sur Natalia, qui, consciente de cette différence, ne su pas quoi dire. 

— Mais ... qui es-tu ? 

— Tu n'as pas à le savoir pour le moment. 


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