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Chapitre 30 : Les héros ne meurent jamais

Une aura jaune, plus grande que les autres éclaira la pièce depuis son sommet. Il s'agissait de Natalia qui rejoignait Felix. Ils se jetèrent dans les bras l'un de l'autre, soulagés de constater que chacun était sain et sauf. L'adolescent lui demanda immédiatement où se trouvaient ses amis. La brésilienne l'invita donc à la suivre jusqu'au quatrième étage.

Une fois arrivé, le jeune allemand fut accueilli par d'autres Élus, visiblement soulagés de voir un survivant. Leurs regards empreints de soulagement se posèrent sur lui, espérant trouver des réponses à leurs questions brûlantes.

— Qui étaient ces assaillants ? 

—  Combien en as-tu vu ? 

— Y a-t-il d'autres survivants ? 

Les interrogations fusaient, frénétiques, dans un besoin désespéré de comprendre l'ampleur de la tragédie qui avait frappé leur groupe. Felix répondit avec une voix tremblante, ses mots se frayant un chemin à travers le voile opaque de l'horreur qui enveloppait son esprit.

Il expliqua que, à l'exception d'Aida qui était avec lui, tous les autres avaient sûrement été tués. Mais non... pas juste tués. Brutalement assassinés. Massacrés dans un acte de violence aveugle et impitoyable. L'horreur de cette nuit était inimaginable, et chaque souvenir était comme une lame acérée, transperçant son âme meurtrie.

Puis, d'un simple regard, il scruta les visages de ses compagnons d'infortune, tous assis là, immobiles et silencieux. Tel était son verdict : tous dormaient. Tous les Élus présents à l'étage étaient habillés légèrement, revêtant des tenues estivales pour faire face à la chaleur accablante de la nuit. Des shorts, des débardeurs, des t-shirts qui laissaient leurs corps exposés aux éléments impitoyables du climat chaud de l'été, comme si la chaleur n'était plus leur seul ennemi.

Le jeune manipulateur de terre expliqua les événements de la nuit dans les moindres détails, chaque moment glaçant et terrifiant. Il commença par raconter le message d'Alexander sur cette fameuse attaque. Puis, il parla des morts, de leurs amis assassinés sans pitié. Il décrivit le groupe d'assassins, leur cruauté et leur puissance.

Tous furent sous le choc d'apprendre que leur guide, Rose-Marie Windel, n'avait agi que comme simple spectatrice. Ne les ayant ni informés ni aidés dans cette terrible épreuve. Natalia et Johann avaient du mal à y croire, tandis que Giulia, le front en sang, sanglotait.

— Comment on s'en sort nous, hein ? En plus, s'ils sont là pour nous, ça veut dire qu'ils en ont aussi après Leila, non ? demanda Giulia entre deux pleurs.

Personne n'avait remarqué qu'ils avaient tous oublié Leila Shahidi à l'infirmerie, en convalescence après son raid.

Felix, inquiet, regarda autour de lui et demanda : 

— Mais ... où sont Elias, Marcus et Tashi ? Et Ethan, Sara et Caleb ? Et ce mec là ... l'hongrois ! 

Rita ne sut pas justifier l'absence de ses deux amis. Tout ce qu'ils lui avaient pour projet d'aller chercher des informations. L'heure et leur destination lui étaient inconnus.

Toutefois pour Sara c'était différent. Elle ne répondait pas aux messages. La jeune turque avait eu la malchance de posséder le lit le plus proche du point d'explosion. Étant donné le trou béant dans la chambre, il était fort probable qu'elle ait chuté d'un ou plusieurs étages. Quant à l'hongrois, elle n'en savait rien. 

Natalia quant à elle, pointa du doigt une direction, et Felix s'y dirigea. Au loin, il distinguait des silhouettes humaines. Il s'approcha du premier corps pour découvrir Tashi, haletante de douleur.

Felix, inquiet pour sa camarade, s'agenouilla près d'elle et constata que son bras droit était fracturé. Il demanda à ses camarades comment cela était arrivé. La jeune brésilienne prit la parole, les larmes aux yeux, pour expliquer les événements tragiques de cette nuit cauchemardesque.

Elle raconta que toutes les filles dormaient paisiblement dans leur chambre quand soudainement, le mur vers la fenêtre explosa, dévastant leur chambre. Elles furent projetées hors de leur lit. Natalia elle-même fut brûlée à la jambe droite par l'explosion. En revanche, l'Élue à la chevelure ténébreuse avait l'air d'avoir assez bien encaissée l'attaque.

Elle ajouta, encore troublée, que soudainement un homme vêtu de noir avait fait irruption dans leur chambre avec une agilité impressionnante. Au début, elles ne comprenaient pas vraiment ce qui se passait, mais leur confusion se dissipa brutalement.

Un cri de terreur émanant d'un des Élus résonna dans le bâtiment, suivi de près par le son glaçant d'une exécution impitoyable perpétrée par l'un des assaillants. Alors que la fumée se dissipait, révélant le visage aux yeux et aux cheveux bruns de l'agresseur, il se lança aussitôt à l'attaque.

La jeune brésilienne poursuivit, expliquant qu'elles avaient tenté de résister à deux, mais il semblait les dominer avec une facilité déconcertante. C'est à ce moment-là que Tashi, prise d'une impulsion désespérée, avait tenté une puissante attaque. 

Un mouvement qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Mais l'homme avait réagit avec une rapidité déconcertante, attrapant son bras droit avant de le lui fracturé avec brutalité.

Pendant la mêlée, il lui avait infligé un coup violent au niveau de la hanche, l'immobilisant dans un tourbillon de douleur. Le sang coulait à flots de la plaie béante, teintant ses vêtements d'une teinte sombre et sinistre.

Les larmes de l'Élue à l'aura jaune coulaient maintenant librement tandis qu'elle tremblait de tout son être. Il était évident que cette nuit resterait gravée dans leurs mémoires pour toujours, une cicatrice indélébile dans le tissu même de leur existence.

Celle-ci prit une profonde inspiration, rassemblant son courage, et dit d'une voix tremblante :

— Je me souviens juste avoir voulu mettre cet ordure hors d'état, puis j'ai sombré dans l'inconscience. 

Elle poursuivit, expliquant qu'à son réveil, mis à part une douleur à la main, elle avait trouvé son adversaire étalé contre un mur, inconscient. Natalia avait alors décidé de neutraliser cet homme et de le ligoter pour éviter de laisser un danger potentiel en liberté.

Après avoir terminé son récit, elle pointa du doigt le deuxième corps, qui s'avéra être ce même assaillant brun. Les Élus l'avaient attaché, et bien qu'il soit maintenant réveillé, il ne faisait rien pour résister.

Felix, inquiet et énervé, questionna leur décision de laisser leurs amis seuls dans les étages inférieurs.

— Pourquoi vous les avez laissés seuls en bas ? Pourquoi êtes-vous montés ici seuls ? Vous auriez tous dû rester avec eux ou les amener ici ! vociféra-t-il.

— Et puis quoi encore, engueula Rita. Tu veux créer la panique en montrant qu'on a un tueur au même endroit où on est censé être « en sécurité » ? Réfléchis Felix ! Et si nous sommes tous ici, c'est peut-être parce que si nous devons nous battre, il n'y a que nous comme force d'attaque. Sara, Leila ainsi que Marcus. Mateo, Elias sont tous portés disparus. Ils sont peut-être déjà morts ! Tashi est blessée, il y a plus de 15 morts en bas. Nous sommes les seuls à avoir reçu un exercice en situation réelle. Nous devons ... prendre des décisions pour le bien de tous.

La salle était silencieuse. Tous les regards étaient rivés sur Rita, surpris par le ton ferme et autoritaire qu'elle venait d'employer. En réalité, depuis qu'ils se connaissaient, c'était la première fois que celle-ci haussait le ton.

Après un moment de silence tendu, le jeune allemand réalisa que Rita avait raison. Ils étaient seuls, confrontés à une menace inconnue et mortelle. Ils devaient prendre des décisions difficiles pour assurer leur survie et celle des autres Élus. C'était un fardeau lourd à porter, mais ils n'avaient pas le luxe de reculer.

Felix regarda Rita, et en lisant dans son regard, il sentait qu'elle n'avait absolument pas envie de prendre cette initiative. Elle semblait tout aussi effrayée que les autres Élus, malgré ses paroles.

Il tourna son regard vers la pièce autour de lui et remarqua que malgré ce qu'elles disaient sur la force d'attaque, tous les Élus, qu'ils aient des pouvoirs ou des capacités, étaient terrifiés. Felix mit sa tête dans ses mains, pensant à Elias.

— Si Elias était là, il aurait pu utiliser son oiseau pour avoir des yeux à sur le bâtiment. 

L'énorme pression tomba sur les épaules d'Elias, qui n'était même pas présent. Johann se leva brusquement, attrapant Felix par les épaules, son regard brûlant de frustration.

— Tu penses vraiment qu'en disant ça, Elias va débarquer comme par magie ?! cria Johann, le visage déformé par la colère.

Felix, pris de court, baissa les yeux, honteux.

— Non... murmura-t-il, conscient que ses mots ne servaient à rien.

Mais les nerfs de Johann lâchèrent complètement. Il se mit à hurler, sa voix éclatant dans la pièce comme un coup de tonnerre.

— Alors tais-toi !Tu te rends pas compte que dire ce genre de connerie c'est encore plus nous montrer qu'on est dans la merde ! Pense plutôt à comment on pourrait utiliser TON pouvoir. Oh c'est ... il est inutile !

Felix, habituellement calme et plutôt jovial, sentit la tension grimper en lui. La colère monta à son tour, et sans réfléchir, il saisit Johann par le col, ses traits se durcissant. C'était une réaction rare chez lui, mais l'atmosphère pesante et l'accumulation de stress avaient fini par le faire exploser.

— Tu crois que ça m'amuse ?! hurla Felix, les yeux flamboyants. Je n'ai jamais voulu accélérer l'apprentissage de mon pouvoir ! Et toi, t'es vraiment insupportable avec tes complexes d'infériorité !

Johann ne se laissa pas démonter. Il repoussa violemment Felix et répondit avec une véhémence à peine contrôlée.

— Ah ouais ?! Et toi avec votre supériorité maladive. Vous ne nous consultez jamais ! Nous, ceux qui ont des capacités ! Nous, c eux en bas de l'échelle ! Vous faites vos plans dans votre coin avec vos super pouvoirs, comme si notre avis ne comptait pas !

La tension entre les deux hommes atteignit son paroxysme, et Rita, qui observait la scène, se précipita vers eux, levant les bras dans un geste de désespoir.

— Stop ! Ce n'est vraiment pas le moment de vous battre ! hurla-t-elle, essayant de ramener un peu de calme.

Mais Johann, hors de lui, se tourna brusquement vers elle, sa voix tremblante de rage.

— Ah ouais ?! Vraiment pas le moment ? Quand est-ce que c'est le moment alors ?! Hein ? Vous pensez qu'on va juste rester là, à se taire, pendant que vous jouez les héros ?!

Felix, les poings toujours serrés, respirait bruyamment, essayant de retrouver son calme, mais les mots de Johann l'avaient profondément touché.

— Vous me dégoutez ! Vous ne seriez même pas capable de donner le prénom d'un seul Élu sans pouvoir. Vous ne nous regardez même pas. Comme si ... nous n'étions pas importants !

— Tu crois sincèrement que c'est le moment de nous radoter tes conneries ? s'emporta la jeune italienne, assise. 

L'assaillant se mit alors à rire aux éclats, félicitant le groupe pour tant d'idiotie dans un moment aussi critique. Giulia, les yeux marqués par les larmes séchées, se leva brusquement, presque hystérique. 

Elle lança d'un ton accusateur que tout était de sa faute, pointant l'homme du doigt tout en illuminant sa main d'une aura verte forêt. Elle lui sauta dessus et lui assena 3 coups de poing chargé au jaya.

Un jaya qui avait l'air tout autant au bord du craquage qu'elle. Elle le traitait de tous les noms avant d'être arrêtée par Rita. La tension atteignit un pique, et il semblait que le groupe était au bord de l'implosion.

Certains membres du groupe décidèrent qu'il était temps de se préparer. Les tensions avaient atteint leur paroxysme, et il était inutile de continuer à se disputer ici. Ils se dirigèrent vers les étagères de la salle, laissant l'assaillant brun attaché derrière eux, ricanant toujours de manière sinistre.

Dans les jardins autrefois bien entretenus du manoir, la splendeur et la tranquillité qui régnaient autrefois ont été remplacées par le chaos et la désolation. Les massifs de fleurs, autrefois symboles de beauté et de vie, sont maintenant écrasés sous les débris.

Leurs pétales éparpillés comme les vestiges d'un rêve brisé. Souillés par la violence de l'attaque. Les arbres majestueux, jadis protecteurs, se dressaient maintenant tordus et démembrés, leurs branches brisées comme des os fracassés.

C'est ici, dans ce jardin, que les Élus avaient partagé des moments de convivialité et de camaraderie. C'est ici qu'ils avaient ri ensemble, discuté de leurs espoirs et de leurs craintes, trouvant un répit bienvenu dans les tourments de ce monde. Mais maintenant, tout n'était que silence et destruction, les échos joyeux du passé étouffés par le hurlement des flammes qui dévoraient tout sur leur passage.

À l'intérieur du manoir, la scène n'était guère meilleure. Les chambres détruites étaient devenues des tombeaux silencieux, autrefois des havres de paix et de confort. Leurs murs éventrés et leurs meubles renversés. Les couloirs, autrefois parcourus par les pas légers des Élus, étaient maintenant maculés de sang et jonchés de débris, témoins muets du massacre qui avait eu lieu.

Mais même au cœur de cette dévastation, la salle d'entrée se dressait encore, fière et résiliante malgré les assauts implacables du destin. Cette salle avait été le centre névralgique du manoir, le point de départ de toutes leurs activités quotidiennes.

C'était là qu'ils se réunissaient pour aller manger, s'entraîner, s'instruire. Mais désormais, même l'escalier qui les menait vers leur réconfort était détruit. Ses marches brisées comme les espoirs de ceux qui les avaient foulées.

Et alors que le silence pesant semblait étouffer tout espoir, un bruit. Une respiration se fit entendre sous les décombres. C'était la respiration d'un Élu, un survivant caché sous les ruines de leur monde déchu.

Un Élu que tous pensaient mort, mais dont la présence et l'aura indomptable brillaient toujours dans l'obscurité. Celui dont le nom résonnerait dans les légendes. Celui qui incarnerait l'espoir dans les heures les plus sombres : Marcus Ateyaba.

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NA : Cette fois-ci il est 2h14. Faut croire que je fais parti des maudits à qui l'inspiration n'arrive que la nuit. Enfin bref, en la relisant comme ça, la fin fait un peu cliché mais bon je suppose que c'est pas si mal.

On est au chapitre 16, il ne reste donc plus que 3 chapitres avant la fin du tome 1 de Gods Hunters. Faudrait que je pense à mettre des noms pour mes chapitres, c'est plus stylé je trouve. Après, il faut l'inspiration ahah.

Bref, prenez soin de vous. Je ferrai en sorte de continuer à toucher cette curiosité qui vous a poussé à lire mon livre et a lui donné autant d'intérêt.

Merci pour les 260 vues !

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