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Chapitre 29 : Une second fois ?

Malgré leur espoir que tout cela ne soit pas réel, les rares passants présents les observaient. Non pas avec horreur, mais avec une profonde tristesse. Cette réaction, bien qu'anormale devant un événement de cette ampleur, était le cadet de leurs soucis.

Felix traversa l'arc de téléportation à une vitesse fulgurante, suivi de près par Aida. Après une course effrénée de trois minutes, aidés de leur aura colorée, les deux adolescents arrivèrent enfin sur les lieux. 

Ce qu'ils découvrirent était un cauchemar incarné : la brutalité, la peur, et enfin, le chaos. Tous ces mots qu'ils se disaient dans leur tête et qu'ils n'avaient jamais connus dans leur ancien monde étaient maintenant réunis devant eux, une vision cauchemardesque de violence à l'état pur.

Espérant que ce ne soit qu'un incendie, Felix s'avança, prêt à crier le nom de ses amis, mais Aida lui couvrit la bouche brusquement et le plaqua au sol. La porte centrale du manoir s'ouvrit lentement, dévoilant un colosse coiffée d'une natte argentée, traînant derrière lui deux sacs. 

De l'un des sacs, un visage dépassait, et les deux adolescents furent frappés par l'horreur de la situation. Les sacs contenaient les corps de leurs camarades, enveloppés dans des draps. Il était paralysé par la peur, la crainte de se rendre à l'intérieur, de risquer sa propre vie, de la perdre. 

Ses pensées égoïstes le submergèrent, il redoutait de retrouver ses amis sans vie. Des larmes coulaient sur son visage, impuissant face à cette situation. Pour la première fois de sa vie, il ressentit une peur profonde et abjecte.

Deux minutes passèrent, puis sept. Pour Aida et Felix, chaque seconde était un supplice, un interminable cauchemar. Leur souffrance était palpable alors qu'ils observaient impuissants les meurtriers de leurs amis. Chaque nouvel arrivant apportait avec lui un fardeau de terreur et de désespoir, un corps de plus à ajouter à la macabre collection. 

La scène se transformait en un tableau d'horreur, où les cadavres s'empilaient comme des trophées de la cruauté humaine. Aida fut submergée par des vagues de nausée en voyant certains de ces corps, marqués par les stigmates de la lutte désespérée pour la survie. 

Chaque blessure, chaque éraflure, était une preuve de la brutalité impitoyable avec laquelle leurs amis avaient été arrachés à la vie, leurs espoirs et leurs rêves. Brisés dans un torrent de violence insensée, absurde, incompréhensible, insupportable. 

La vision de leurs camarades tombant sous les coups assassins, leurs visages figés dans une expression de terreur figée, était une torture pour l'âme. Une blessure qui ne guérirait jamais. Des regards qu'ils n'oublieraient jamais. 

Le chaos, la sauvagerie, le désespoir, l'enfer et enfin, la mort et la destruction. À travers les yeux d'Aida, le chaos régnait en maître. Des flammes dévorantes crépitaient tout autour de lui, dévorant les vestiges du manoir. La sauvagerie de l'attaque était inimaginable. Les assaillants semblaient déterminés à tout détruire sur leur passage.

Le désespoir l'envahissait, et il était certain que ses amis avaient vécu des moments terrifiants. Lui qui vivait dans ce monde avec un sentiment d'aventure, se retrouvait maintenant face à un véritable enfer. Il comprenait que la réalité de leur situation était bien plus sombre qu'il ne l'avait jamais imaginé.

Le spectacle qui s'offrait à lui était une vision d'horreur, une scène de mort et de destruction. Felix sentit des larmes couler sur ses joues alors qu'il restait là, impuissant, devant le carnage qui avait été infligé à ses amis et à leur demeure.

Submergé par l'horreur de la situation, il prit son OmniVault, les mains tremblantes, et envoya un message désespéré à ses amis. Son cœur battait violemment, priant pour qu'ils soient simplement cachés et non morts. Mais chaque seconde sans réponse semblait durer des heures, un silence glacial pesant sur lui. Le néant. Aucune réponse.

Soudain, l'un des corps qui gisait sans vie au sol bougea légèrement. Un frémissement presque imperceptible, mais suffisant pour attirer l'attention des assaillants qui se tenaient tout autour. Une jeune fille, son visage encore marqué par les derniers instants de terreur, reprit vie sous leurs yeux ébahis. 

Elle se redressa avec difficulté, encore secouée par la douleur, ses jambes fléchissantes sous son propre poids. Le chef des assaillants s'avança, ses yeux plissés de suspicion et d'incrédulité.

— Eh bien, voilà qui est inattendu, ricana-t-il. Alors, tu es revenue à la vie... Intéressant. Dis-moi, petite, penses-tu pouvoir ressusciter une seconde fois ?

La jeune fille, son visage pâle, tremblait de la tête aux pieds. Ses yeux, écarquillés de peur, cherchaient frénétiquement une issue, mais il n'y en avait aucune. Sa respiration devint haletante, presque sifflante. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun mot ne sortit. 

Son corps tout entier était paralysé par la terreur. Des larmes de désespoir coulaient lentement le long de ses joues tandis qu'elle reculait maladroitement, cherchant à se défendre de cette menace implacable.

— Je... je ne sais pas... je... s'il vous plaît, murmura-t-elle, la voix brisée.

Un colosse parmi les assaillants esquissa un sourire cruel, se penchant vers elle comme un prédateur jouant avec sa proie.

— Dans un cas, tu finiras comme tes amis, dit-il avec une pointe de sadisme dans la voix. Et dans l'autre... tu finiras quand même comme eux. Juste plus tard.

Il marqua une pause, puis, comme s'il jouissait de son propre pouvoir, il ajouta :

— Je vais te laisser 20 secondes pour t'en aller.

Les yeux de la jeune fille s'agrandirent d'un mélange de surprise et d'espoir désespéré. Ses muscles se tendirent, elle tourna les talons et commença à courir, trébuchant presque immédiatement sur une pierre. Elle se redressa tant bien que mal, poussée par l'adrénaline, et s'élança aussi vite qu'elle le pouvait. 

Mais après seulement 6 secondes de fuite, un poids lourd s'abattit brutalement sur elle. Elle hurla en tombant au sol, ses mains griffant la terre dans un geste vain de défense. L'assaillant l'avait rattrapée.

— Je ne t'ai jamais dit que je ne ferais rien pendant ces 20 secondes, murmura-t-il d'un ton presque amusé.

Ce qui suivit fut un déferlement de violence implacable. Il la souleva par les cheveux, son visage déformé par la douleur, et la projeta violemment contre le sol. Des cris déchirants s'échappèrent de la jeune fille, ses supplications se mêlant à ses hurlements. Ses bras, meurtris, tentaient désespérément de se protéger des coups brutaux qui pleuvaient sans relâche.

— Non... non... pitié... arrêtez, je vous en supplie, pleura-t-elle, sa voix brisée par la douleur.

L'assaillant, sans une once de compassion, agrippa la jeune fille par les cheveux et la traîna brutalement sur le sol rocailleux. Son visage, déjà marqué par des éraflures, heurtait la terre avec violence à chaque mouvement. Le souffle court, elle tentait de résister, mais son corps fatigué trahissait ses efforts. La terre imprégnée de sang se mêlait à ses cheveux emmêlés, et chaque cri de douleur qui s'échappait de ses lèvres était étouffé par la terreur qui pesait sur son cœur.

Avec une lenteur sadique, il planta son genou sur sa poitrine, exerçant une pression insupportable sur ses côtes frêles. Chaque inspiration devenait une torture, chaque respiration, un combat. Ses poumons se contractaient douloureusement sous le poids, et elle émit un râle, cherchant désespérément à retrouver un souffle qui semblait désormais hors de portée.

Avec une cruauté calculée, il saisit son bras, le tordant dans un angle improbable, jusqu'à ce qu'un craquement sourd résonne dans l'air. Sa chair semblait céder sous la tension, et la douleur irradiait dans tout son corps, comme des éclairs qui déchiraient sa conscience. Ses cris devinrent plus déchirants, mêlés de sanglots et de prières incohérentes, tandis que sa main s'agitait frénétiquement, cherchant quelque chose à quoi se raccrocher — un morceau de tissu, un brin d'espoir, n'importe quoi. Mais il n'y avait que la terre froide et impitoyable sous elle.

Le tortionnaire ne s'arrêta pas là. Ses mains, maintenant couvertes du sang de la jeune fille, s'enfoncèrent dans la chair de son cou, serrant lentement, méthodiquement, comme s'il cherchait à mesurer chaque seconde de souffrance. Son cœur, déjà affaibli par la terreur, battait de manière erratique. Elle pouvait sentir ses battements s'affoler, comme si son corps savait qu'il était proche de la fin. Le sang qui alimentait autrefois son corps semblait s'arrêter, son cœur ne parvenant plus à pomper correctement, épuisé par l'effort.

Son corps tout entier était couvert de contusions, chaque coup laissant une empreinte noire et bleue sur sa peau meurtrie. Ses membres, tordus dans des angles impossibles, pendaient maintenant mollement, témoins de l'agonie qu'ils avaient endurée. Sa mâchoire était disloquée par les cris incessants et la violence des coups, et son visage était un masque de terreur figé, marqué par les larmes qui avaient coulé le long de ses joues, se mêlant à la saleté et au sang.

Son cœur battait de plus en plus faiblement, chaque pulsation devenant plus douloureuse que la précédente. Elle sentait la vie la quitter, son corps ne répondant plus, ses membres devenant de plus en plus lourds, comme s'ils étaient faits de plomb. La douleur dans sa poitrine, cette sensation atroce d'oppression et de brûlure, était devenue insoutenable.

C'était comme si son propre cœur se déchirait, implorant la délivrance. Et alors que la fin approchait, ses pensées se faisaient plus floues, son esprit se noyant dans l'ombre qui l'envahissait. Dans un dernier souffle, ses lèvres tremblantes prononcèrent une ultime prière :

— Seigneur... aidez-m... 

Mais elle n'eut jamais l'occasion de finir. La vie quitta son corps avant même que ses paroles ne puissent atteindre les cieux.

Son corps se figea, sa poitrine ne se soulevant plus, son cœur ayant finalement cédé sous la pression implacable. L'assaillant, toujours penché au-dessus d'elle, se releva, observant avec froideur le cadavre mutilé qu'il laissait derrière lui.

La terre se refermait sur elle, engloutissant son corps meurtri, tandis que son dernier souffle se perdait dans le vent glacial de la nuit. 

La dernière lueur de vie dans les yeux de Felix s'éteignit. Il sentit une boule de désespoir s'enrouler autour de son cœur, une étreinte froide et implacable. Son aura, alimentée par ses émotions tourbillonnantes, émit des ondes. Certes faibles, mais perceptibles.

C'était comme un dernier cri de défi face à l'adversité. Alors, il se produisit quelque chose d'incroyable. Au premier clignement de ses yeux, l'un des assaillants disparut, comme aspiré par l'obscurité. Au second, il apparut brusquement devant Aida et lui, réalisant trop tard qu'ils avaient été découvert.

La femme, ornée d'un masque qui dévoilait ses yeux hétérochromes, saisit Felix par les cheveux, provoquant des cris de douleur. Elle ne prit pas Aida, et ce fut un heureux hasard. Le stress de la situation avait provoqué une autre manifestation des capacités d'Aida. Alors que l'assassin se manifestait devant eux, Aida s'évanouit presque instantanément dans l'obscurité de la forêt, disparaissant à la vue de l'ennemi.

Jeté à côté des cadavres, Felix sentit un frisson glacial parcourir son échine, comme les doigts glacés de la mort qui le caressaient déjà. Une terreur indicible s'empara de lui alors qu'il comprenait que son temps était désormais compté, que sa destinée était scellée dans cette scène d'horreur grotesque. 

Il lança un dernier regard désespéré en direction de la forêt. Il cherchait désespérément un signe d'espoir, une échappatoire à cette agonie imminente. Mais ses yeux ne rencontrèrent que le vide glacé de l'obscurité. Une obscurité où même les arbres semblaient se taire dans un silence de complicité morbide. Aucun rayon d'espoir ne filtrait à travers l'obscurité oppressante de la nuit, seulement le néant glacial de l'inexorable destinée.

De son point de vue désespéré, il était seul. Mais d'un point de vue plus élevé, Aida restait cachée dans la forêt, observant impuissante la tragédie qui se déroulait sous ses yeux. Les larmes d'impuissance coulèrent silencieusement sur ses joues alors qu'elle assistait à la terrible destinée de son ami. Felix, au bord du précipice, scrutait l'horizon obscur à la recherche d'une lueur d'espoir, même infime. Une issue à cette situation cauchemardesque.

Soudain, une ombre se dessina, une ombre qui ne correspondait à aucun des assaillants. Ses yeux s'agrandirent d'incrédulité. Il leva les yeux vers le ciel et là, il la vit : Rose-Marie Windel. Elle flottait dans les airs, impassible, observant la scène en contrebas sans le moindre signe d'intervention.

Felix s'époumona désespérément à prononcer son nom. Hurlant avec une intensité qui semblait ébranler les fondements de l'univers lui-même. Mais la guide demeura immobile, impassible, comme une statue de marbre figée dans l'indifférence. Il se souvint alors avec amertume de cette règle draconienne, martelée dans leur esprit à maintes reprises : 

« Toute mise en danger d'Élus ne sera en aucun cas interrompue par la guide. »

Une rage impuissante gronda en lui. Pourquoi ? Pourquoi, dans une situation aussi désespérée, devait-il être enchaîné par les règles absurdes d'un système qui semblait aveugle à leur détresse ? Pourquoi diable la guide obéissait-elle si aveuglément au protocole, alors que leurs vies pendaient au bord du précipice de l'anéantissement ?

Avait-elle orchestré tout cela, ce carnage, cette agonie insoutenable ? Non, il en était convaincu. S'il y avait eu la moindre once de malveillance dans son cœur, elle aurait pu les éliminer bien plus tôt, sans ce spectacle macabre qui les étreignait maintenant. Alors, quel était le dessein derrière tout ça ? Quelle était la logique impénétrable qui les condamnait à cette souffrance insensée ?

Les questions tournoyaient dans l'esprit de Felix, empli d'une colère impuissante et d'une frustration étouffante. La résolution emplissait chaque fibre de son être. Dans son ancien monde, il n'aurait jamais envisagé de tels actes, mais dans ce monde étrange, aux règles mystérieuses, peuplé de créatures monstrueuses et de pouvoirs inconnus, la seule manière de rester en vie était de se battre.

Poussant un cri de détermination, il abattit ses mains sur le sol, le modifiant. Des pointes de terre surgirent tout autour de lui,  créant une barrière impromptue, bloquant l'accès à ses assaillants. À moins qu'ils ne brisent les piques acérées qui venaient de surgir. 

C'était un dernier acte de défense, un acte de désespoir  Mais ce qui était sûr, c'est que Felix était désormais état de survie. Un état où les valeurs morales perdaient tout leur sens. Ce soir, s'il devait être une vie, il le ferrait.  

Il courut à l'intérieur du manoir, apercevant l'escalier principal détruit et à présent composé d'un trou sur son côté gauche. Déterminé à échapper à ses assaillants sans alerter ses amis. Il savait qu'il ne pouvait pas les sauver. Pour l'instant, il devait se concentrer sur sa propre survie. Le chaos régnait dans leur demeure, les flammes léchaient les couloirs, et la sauvagerie des assaillants était sans pitié.

Il s'arrêta pour réfléchir. Au vu des dégâts causés à leur chambre, Marcus et Elias n'étaient certainement plus au deuxième étage. Notre adolescent devait trouver un moyen de sortir d'ici, mais comment ? Il réfléchit encore, et encore, et encore, sans aboutir à une solution tangible. Alors qu'il cherchait des solutions, un grincement, lui donna la chair de poule. 

Un bruit de porte cassé qu'on forçait à ouvrir, derrière lui : les assaillants. Ils ouvrirent lentement la porte centrale, presque avec délicatesse, ne apparaître que leurs mains sur la porte avant de se diriger vers lui. Le colosse à la natte argentée fit apparaître une hache imposante.

Il avança lentement, très lentement, en direction du jeune allemand. Laissant trainer sa hache sur le sol, y gravant la trace de son passage. On pouvait le voir à son expression qu'il jouissait de la réaction de l'adolescent en face de lui. Il se sentait comme ... un prédateur. Un prédateur qui ne faisait rien d'autres que de chasser sa proie.

Felix se précipita vers la porte de la salle à manger pour s'y cacher. Là, il pouvait entendre les pas lourds des assaillants approcher. Le colosse semblait prendre plaisir à la traque de sa proie. Felix retenait son souffle, priant pour que sa cachette soit suffisante.

Le colosse ouvrit brusquement la porte de la salle à manger, révélant Felix...ou du moins c'est ce qu'il croyait. Ce dernier, les yeux écarquillés, aperçu son propre dos. C'était comme s'il se regardait. Incrédule, l'assassin se tourna pour voir une autre porte ouverte, à l'opposé de celle qu'il venait d'ouvrir. 

Sans hésitation, il se précipita vers celle-ci. Cependant, une fois de l'autre côté, il se retrouva à sa position initiale, devant la porte par laquelle il était entré. La confusion le submergea.

Cette porte avait une particularité unique : elle pouvait créer un lien direct avec n'importe quelle pièce du manoir. Cependant, elle ne fonctionnait qu'avec les individus reconnus par le manoir. Toute personne non autorisée serait rejetée.

Le colosse, perdant son sang-froid, fit jaillir une puissante aura qui s'harmonisait avec sa natte grisée. La femme rousse le rejoignit dans la pièce et lui dit alors : 

— Calme-toi mon grand. Ce gosse ne doit pas être bien loin. 

Felix se trouvait dans une pièce sombre. Il avait heurté quelque chose en avançant, et pris de peur, il avait activé son aura colorée, « prêt » à se battre. La lumière émise par son aura lui révéla que ce n'était pas une personne qu'il avait heurtée, mais une étagère. Il étendit davantage son aura pour mieux éclairer les lieux et réalisa avec stupéfaction qu'il était dans la bibliothèque du manoir.

En regardant vers le haut, il vit un spectacle presque magique. Comme dans ces films où des bougies s'allumaient les unes après les autres lorsque le protagoniste pénétrait dans la pièce secrète d'un château abandonné, des lumières de toutes les couleurs s'allumaient en chaîne au-dessus de sa tête. Sans hésiter, il monta l'escalier en spirale, dans l'espoir de trouver les auras de ses amis.

Une fois arrivé au sommet, il fut accueilli par une scène déchirante. Les Élus se tenaient là, mais leurs visages étaient dépourvus de la lueur de vie. Des lambeaux de chair ensanglantée pendaient de leurs corps meurtris.

L'air était saturé du parfum métallique du sang frais, une odeur âcre qui semblait imprégner jusqu'aux moindres recoins de l'espace environnant. Presque tous étaient blessés, marqués par les stigmates d'une bataille impitoyable menée contre des forces obscures et implacables.

Des brûlures béantes, des fractures grotesques et d'autres blessures variées défiguraient leurs corps, témoignant de la cruauté insensée de l'univers, qui ne connaissait ni pitié ni répit. Chaque plaie saignante racontait une histoire de souffrance indicible, de lutte désespérée contre un destin implacable.

Dans ce tableau de désespoir, un Élu s'agenouilla, ses sanglots déchirants résonnant dans le silence funèbre qui enveloppait le sommet. Du sang maculait ses vêtements déchirés, et ses mains tremblantes étaient tachées de rouge.

Une teinte sombre qui semblait symboliser l'écoulement inexorable de la vie elle-même. Il se tenait la tête avec désespoir, ses doigts crispés agrippant ses cheveux emmêlés, murmurant à lui-même dans un état de choc indescriptible.

— Je l'ai abandonné... Je l'ai abandonné... . Je l'ai abandonné... .

Sa voix vacillait entre les sanglots et les tremblements, répétant cette confession culpabilisante en boucle.  

Non loin de là, au milieu du chaos des corps meurtris, une autre scène déchirante se déroulait. Une personne, visiblement blessée, implorait un compagnon mourant de ne pas partir, de ne pas succomber à l'obscurité qui menaçait de l'emporter. 

— Tatsuki ? Tatsuki !  répétait-elle en boucle, son cri déchirant l'air ambiant, mêlé à ses sanglots déchirants.

Chaque appel désespéré était comme un écho de douleur dans l'abîme du désespoir, une tentative vaine de retenir une âme qui s'échappait déjà vers l'inéluctable. Mais malgré ses supplications désespérées, la mort avait le dernier mot, et la blessée s'éteignit, emportant avec elle les espoirs et les rêves de ceux qui l'aimaient.

Les autres Élus étaient également marqués par le traumatisme, certains se tenant mutuellement dans une tentative vaine de réconfort, leurs bras enlacés autour des épaules meurtries de leurs compagnons d'infortune. Leurs visages étaient marqués par la douleur et l'horreur, mais aussi par une résignation teintée d'une infime lueur d'espoir, une étincelle fragile qui refusait de s'éteindre malgré l'obscurité qui les entourait.

D'autres gisaient à genoux en silence, leurs regards vidés de toute lueur d'espoir, comme des marionnettes désarticulées abandonnées par le destin. Leur souffrance muette imprégnait l'atmosphère, une toile de fond lugubre contre laquelle se dessinait l'agonie de leur existence.

Certains priaient, leurs murmures étouffés se mêlant au vent glacial qui balayait le sommet. Leurs supplications étaient empreintes d'une ferveur désespérée, un dernier appel désespéré à une divinité sourde aux supplications des mortels. Une ultime tentative de trouver un sens dans l'absurdité de leur destinée.

L'ironie cruelle de la situation n'échappait à personne. Ce même être qui les avait jadis désignés comme Élus, les avait maintenant condamnés à une mort certaine. Une mort, qui se dessinait de plus en plus clairement à l'horizon. Alors... étaient-ils tous condamnés à mourir pour la « seconde fois » ?

L'univers était cruel, impitoyable, indifférent aux cris de désespoir qui résonnaient sur ce sommet maudit. Même pour ceux qui en avaient été les Élus, il n'y avait pas de rédemption. Seulement l'implacable rouage de la destinée qui les broyait dans son étreinte malsaine.

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