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|| CHAPITRE II ||

Le même jour, fin juin 2993
Soirée de fin d'année, Laser Club
Olympe, Olympus.

À l'intérieur, le rythme de la musique provoque en moi d'étranges vibrations. Où était-ce simplement la sensation que provoquent les basses ? Un mauvais pressentiment naissait en moi, un avertissement ténu qui ne voulait pas me laisser tranquille. 

Il était ici, je le sentais. Ne l'ayant plus revus depuis qu'il m'avait rejeté le mois dernier. J'avais tout fait pour l'éviter ces dernières semaines. Préférant me concentrer uniquement sur mes cours et mes examens. 

La nuit, il hantait mes rêves de doux frissons de plaisirs et de ferveurs. Souvent au réveil, mon esprit confus avait difficile de reprendre goût à la réalité. Comme un mauvais rappel de ma condition. J'étais censé être la représentation du mythe. Le printemps piégé dans les enfers. 

La tristesse avait laissé place à la colère vengeresse et le lien ténu qui existait entre nous, ne s'effilochent pas. Plus résistant que le fil de la toile d'une araignée.

Sentant l'aura du seigneur des Enfers, j'évitais de regarder dans sa direction, préférant suivre mes amis à travers la foule de corps trémoussant, se frottant les uns contre les autres et tremper de sueur. Certains cherchaient à attirer l'attention de l'autre, d'autres s'abandonnaient dans l'extase que provoque le rythme des basses.

Traversant les corps déchaînés, j'avais l'impression de ne pas être à ma place. Hermès se mit en travers de notre chemin.

— Vous êtes invités à nous rejoindre dans le quartier VIP, dit-il sans se départir de son habituel sourire.
— Ordre de Zeus, lance Azel avec une pointe de haine.
— Une invitation, renchérit Hermès. Si j'étais vous, je viendrais. Les principales divinités réunies. Cela envoie un message fort aux humains.

Sa manière de prononcer le mot humain ne manque pas de m'interpeller. Comment pouvions-nous, ne plus prétendre être humain alors que nous n'étions plus immortels ?

Zeus était-il aveuglé par la puissance de sa condition ? Ou bien avait-il oublié notre condition mortelle ? 

— Nous te suivons, dit Azel avec méfiance.

Un sourire large dessiné sur le visage, Hermès nous entraîne à travers la piste de danse. Les regards des élèves du lycée observaient notre avancée. Certains n'hésitent pas à baisser la tête, signe montrant notre soi-disant toute puissance, tel des rois et reines, d'un monde oublié.

Montant une dizaine de marches, nous avons pénétré dans le quartier VIP, sous les acclamations des autres dieux présents. Les seuls n'applaudissent pas, c'était les trois grands. Les gens aimaient les appelées ainsi, ils représentaient des forces qu'il ne valait mieux pas déchaîner ou contrarier.

— Bienvenue parmi nous ! s'exclame Zeus par-dessus la musique. Héra, assieds-toi à côté de moi.
— Non, merci, crache Azel avec politesse.

Le visage de Zeus change. S'approchant de mon amie, il lui murmure à l'oreille. Sa phrase ne devait pas plaire à Azel, qui se laissa entraîner à contre-cœur vers le siège double qu'il occupait à notre arrivée.

Mes amis prirent place sur les fauteuils vides, je les imitais en prenant place entre Rhys et Hélène.

Regardant la piste de danse avec envie. J'aurai préféré être en bas plutôt qu'ici, à subir les regards curieux des autres divinités présentes dans le quartier, guettant ma réaction face au dieu des Enfers. 

La musique semblait si lointaine, vaporeuse à mes oreilles. 

Sans que je comprenne comment le dieu des mers était arrivé prêt de nous, le son de sa voix me fait sortir de mes pensées.

— Puis-je m'asseoir ? demande-t-il d'une voix claire.
— Non, tu ne peux pas, lance Hélène. Comme tu peux le constater, les trois places sont prises.

Un sourire large s'affiche sur son visage.

— Puis-je suggérer à Perséphone de s'asseoir à côté de son époux, lance-t-il amusé par la situation.

Mon cœur a eu un raté, le même que ce fameux jour pluvieux de mai. Il me demandait de m'asseoir à côté de celui qui avait brisé mon âme, sans que je puisse recoller les morceaux. Moi qui ne voulais plus rien avoir affaire avec lui, le destin avait un humour trop amer à mon goût. Curieusement, j'avais l'impression que le dieu des mers mijotait un mauvais coup. 

Ne jamais faire confiance aux trois grands...

Hélène voulait émettre une objection, mais mon geste la fit taire. Me levant, je montrais la place vide de la main. S'il préparait un mauvais coup, je voulais en avoir le cœur net.

— Je t'en prie, dis-je avec un sourire.
— Merci, dit-il tout sourire.

Passant à côté de Poséidon, il me retint le bras. 

— Ne te fie pas à sa froideur, tu ignores à quel point ton absence le rend fou.
— Il m'a rejeté, dis-je froidement.
— C'est un jeu de séduction, comme vous l'avez toujours fait à chaque réincarnation. Aurais-tu donc tant de mal à te souvenir de vos petits jeux ? 
— Comment ça un jeu de séduction ?

Un sourire espiègle se dessine sur son visage.

— Tu le comprendras bien assez tôt. Je suis curieux de voir lequel des deux cédera en premier. Amuse-toi bien !

 Relâchant mon bras, je me dirige vers le siège vide à côté d'Hadès, les paroles du dieu des mers résonnent dans mes tympans.

Un jeu de séduction...

 Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, cherchant un moyen de s'échapper de ma cage thoracique afin d'éviter une nouvelle déception. Si cela était un jeu, il était cruel. Une pointe d'espoir subsistait dans les débris de mon âme abîmée.

Soit, je devais être sadique ? Soit complètement suicidèrent ? L'un ou l'autre me convenait parfaitement en cet instant.

— Puis-je ? demandais-je sans finir ma phrase.
— Je t'en prie, répond-il, un sourire charmeur sur le visage. Tu viens de me faire perdre un pari.

Bien fait.

Prenant place à ses côtés, je pris une profonde inspiration, rassemblant force et courage pour affronter cette soirée, qui allait s'avérer longue et pesante.

— Dommage pour toi, dis-je avec froideur. Tu as misé sur le mauvais cheval.
— Peut-être, mais c'est étonnant, de te voir aussi détendue malgré ce que j'ai fait.

Aurais-je enfin, une explication sur ce qu'il s'était passé dans sa tête, ce jour-là ?  

Une nymphe passe un plateau rempli de verre, chaque mouvement qu'elle réalisait, ressemblait à une danse sensuelle et primitive. Les dieux semblaient particulièrement attirés par elle, Kyle et Clark n'arrivaient plus à détourner leur regard.

Devant moi, elle tendit le plateau, présentant sa poitrine à moitié dénudée à Hadès. Un brusque excès de jalousie m'étouffe, me prend aux tripes. 

Ne voyait-elle pas que j'étais à côté de lui ? 

Sans un regard vers elle, il prit deux verres d'une boisson de couleur rouge comme le vin. Le seigneur du monde souterrain, me tend une coupe, un sourire satisfaisant aux lèvres. Je la prends entre mes doigts, non sans curiosité pour l'étrange liquide.

— Qu'est-ce que c'est ? interrogeais-je.
— Du nectar, répond-il en souriant. Zeus voulait donner une nouvelle chance à notre immortalité de reprendre le dessus.
— Ceci explique la réflexion d'Hermès.
— Il a sûrement un poil exagéré, dit-il charmant. Ce n'est pas un mauvais bougre.
— Tu ne diras jamais le contraire, il travaille en partie pour toi.
— Petite maligne et un poil jalouse, à ce que je vois, susurre-t-il. 

Il titillait ma colère ou me faisais-je des idées ? 

— Peut-être ai-je raison, d'agir comme je le fais.

Sa bouche se rapproche de mon oreille, les émotions que j'avais réprimées jusqu'à maintenant, cherchaient un moyen de revenir à l'assaut. Ne les laissant pas faire, la souffrance de la première fois m'ayant suffi.

— Il ne faudrait pas que tu en abuses, susurre-t-il à mon oreille en montrant le verre.

Les baffles diffusaient un vieux remix de la chanson Somebody That I used to know, ce morceau faisait remonter de vieux souvenirs, des moments que je pensais être heureux. Mon cerveau les bloquait, m'empêchant de souffrir inutilement.

— Tel le bon vin, il ne faut pas en abuser, je dis, le provoquant du regard.

Son rire emplit mes tympans. D'où l'avais-je déjà entendu rire ainsi ? Il résonnait de manière familière à mes tympans, tel un écho de vie oublier.

Le château était calme, presque lugubre à cette heure de la nuit. Pousser par la curiosité, j'entreprends de visiter le château des Grantham, la veille de mon mariage avec leur fils aîné.

J'entendis un bruit étrange provenant de l'une des chambres d'un couloir adjacent au mien. La demeure était remplie de courant d'air, cela ne devait être que le murmure du vent entre les pierres. Pourtant, le son ne ressemblait en rien à un souffle de vent, mais plutôt à un râle de plaisirs. Si je connaissais si bien ce son, c'est à mon grand désarroi, surprenant les domestiques ou même ma sœur aînée dans des étreintes charnelles.

L'étrangeté de la situation et pousser par un désir malsain d'observer deux êtres se chevauchant, tels des animaux en rute, prit le pas sur ma conscience qui me dictait de retourner dans ma chambre. La porte d'où provenait le son était entre-ouverte et je jetais un œil à l'intérieur. Une femme nue comme un vert, chevauchait un homme coucher juste en dessous d'elle, ces mains caressaient la moindre de ses courbes. 

J'étais fasciné par la manière dont son corps se mouvait et dont les mains de cet homme caressait le moindre centimètre de peau de sa partenaire. 

Si quelqu'un pouvait me toucher comme lui le faisait...

Je n'aurai pas dû penser ainsi... Les observer, provoque une étrange sensation dans une zone que je ne connaissais que très peu.

Soudain, l'homme se redressa  et je vis son visage. J'étouffais l'expression de stupéfaction qui m'animait.

Kylian Grantham.

— Monseigneur, gémit la femme.

Son regard se pose un instant sur la porte et sur moi. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres. Toute la gestuelle de son corps, ses yeux, tout me faisait passer un message que je préfère ignorer. 

J'en avais assez vu. Prenant mes jambes à mon coup, je cours à travers le couloir jusque dans ma chambre. Balançant la fourrure au milieu de la chambre, essayant d'oublier ce que je venais de voir et ce que j'avais imaginé. 

Moi, à la place de cette fille...

Des sensations d'une extrême violente, m'étreins, un besoin bestial, ainsi qu'une envie irrépressible d'égorger la petite trainer qui osait toucher à ce qui m'appartenait de droit.

Bon sang, reprends-toi. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

On frappe à la porte et je me précipite pour ouvrir, un peu trop rapidement à mon goût. Kylian se tenait là, une fourrure sur ses épaules, un regard amusé, posé sur moi. À la vue de son torse complètement nu, je me mords les joues.

Par tous les saints, cet homme était sculpté comme une divinité.

— Puis-je entrer ? demande-t-il sur un ton suave.

Le laissant passer, je filai vers le lit et enfile la fourrure que j'avais lancée à travers la pièce afin de cacher ma chemise de nuit.

— Vous n'êtes pas obligé de vous cacher, lance-t-il en souriant. 
— Les mœurs veulent que je me couvre, en votre présence, tant que nous ne sommes pas mariés, répliquai-je avec une pointe de venin.
— Aurait-il fallu que vous y pensiez avant de jouer les fouineuses, lance-t-il moqueur. Qu'avez-vous imaginé, lorsque votre main est descendue le long de votre corps ? 
— Cela ne vous regarde en rien, lançais-je.

Je me redressais de toute ma hauteur. Hors de question de lui avouer ce que j'avais imaginé sur le moment. Cela lui ferait bien trop plaisir. 

— Intéressant comme réaction, il dit provoquant. Ce mariage ne sera peut-être pas des plus ennuyeux, en fin de compte.

Son rire emplit mes oreilles. Moqueur, presque imbus de lui-même... Où, l'avais-je entendu ?

La réalité reprit sa place, la musique grondant dans les hauts-parleurs. La chaleur provoquée par les corps trémoussant, dans la pièce était étouffante, je n'arrivais pas à respirer. Il me fallait quitter cet endroit, le plus rapidement possible.

Mû par ma propre volonté, mes jambes m'entraînent, hors du laser games. Les oreilles bourdonnantes, ma vue troublée, mon corps entier était en train de me lâcher. Sans que je le remarque, la réincarnation d'Héra me suivait.

— Amélia, est-ce que tu..., commence Azel avant de s'interrompre.

Mon corps tangue, comme si ce dernier se trouvait en pleine mer et je remis tripes et boyaux.

— Met ta tête entre tes genoux, s'inquiète Azel, d'une voix lointaine. 

Sous mon poids, mes jambes cédèrent. Ma tête tournait trop rapidement et ma vue semblait de plus en plus flou à mesure que le temps passait. 

Je ne me sentais pas bien et je me contrefiche de qui me verrais ainsi.

— Héra, tu devrais la coucher et lever ses jambes.
— Hadès, ferme-là, siffle Azel. Tu en as assez fait !
— Je cherche à l'aidée, tout autant que toi. Respire, murmure-t-il à mon oreille. Ce sont les effets secondaires du bracelet. Ta vision était plus forte que l'inhibiteur.

Respire. Expire. Respire. Expire. 

— Comment va-t-elle ? demande Hélène derrière avec inquiétude.
— Son visage reprend des couleurs, lance Azel. Il n'y a pas moyen d'enlever ce machin ?
— Si. Le videur, mais il ne le fera pas sans l'aval de Zeus.
— On est vernie, fulmine Azel.

Mon ouïe et ma vue devenaient plus nettes à mesure que les minutes s'égrainaient. Azel s'agitait dans tous les sens, les bras dans les airs créant des moulinets à grand renfort d'injures plus fleuris les unes que les autres.

— C'est bon, je vais mieux, dis-je en souriant.
— Amélia, ta tension à chuter à cause de ce truc, bougonne Azel avec autorité. Hors de question que tu retournes là-dedans et que tu nous fasses une nouvelle crise.
— Je te dis que je vais mieux, m'emporte-je. Je sais que tu t'inquiètes, mais tout ira bien.
— Héra à raison, pour toi la fête est finie, renchérit Hadès sévère.

La moutarde me monte au nez. C'était sa faute, si j'avais été prise par cette vision et il osait me donner des ordres. L'univers avait un drôle d'humour.

Je voulais le remettre à sa place, mais plusieurs voix complètement saoule sortaient de la soirée. Certainement pour prendre l'air, il devait faire une chaleur étouffante avec tous ses corps les uns sur les autres.

— Hadès, appelle une voix féminine. Je me demandais où tu étais passé ? 

Le dieu des Enfers jura entre ses dents. 

— Quand vas-tu te décider à venir me voir ? susurre-t-elle à moitié saoule.
— Jamais, dit-il catégorique. 
— Et moi qui pensais que tu viendrais après le petit scandale avec le petit bout de printemps.

C'est vrai que les médias Olympiens avaient fait leurs choux gras, en utilisant les images des caméras de surveillance, de ma fuite après la visite au manoir. 

Ce moment, je me le repassais en boucle dans ma tête, afin de comprendre ce qu'il s'était passé, sans vraiment comprendre son plan.

— Fait attention à tes paroles, Jones, dit Hadès menaçant.
— Jones, dégage, crache Azel afin d'éviter toute confrontation.

Un sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres. 

Aidé par Hélène et Hadès, je me relève, regardant le visage satisfait de cette pauvre nymphe.

— Non, je vais rester ici, lance Séraphina. C'est bien plus amusant dehors que dedans.
— Dans ce cas, c'est nous qui allons rentrer, dis-je pour éviter toute confrontation.

Hadès me retient le bras, je pouvais lire sans peine dans son regard que mon idée ne lui plaisait pas. Enlevant sa main, flattée par son inquiétude.

Aller vers la porte serait simple, mais pas éviter Séraphina et sa bande de sosies. Cette fille se mit en travers de mon chemin, comme si la ville lui appartenait. 

— Voudrais-tu, je te prie me laisser passer, je dis calmement.

À l'intérieur mon corps bouillonnait de rage, je rêvais de frapper ce visage qui m'avait tant rabaissé. Je m'étais toujours retenue, mon  éducation en était la principale cause. 

Fais-toi petite.

— Non, dit-elle un sourire provoquant sur son visage. Dis-moi, petit bout de printemps, qu'est-ce que cela fait de se faire rejeter au moment de passer à l'acte ?

Comment pouvait-elle être au courant de ce simple fait ? Je n'en avais parlé qu'à très peu de personnes. Mon père m'avait même assuré qu'Hadès leur en avait parlé, mais que cela resterait entre les trois grands et lui.

Alors qui ?

— Tu te demandes qui à pu vendre la mèche ? lance-t-elle satisfaite. C'est normal, regarde-toi, tu es fade, transparente. Comment pourrait-il avoir envie de quelqu'un comme toi ? Après avoir eu quelqu'un comme moi dans son lit.

Les images de la vision passée me frappèrent comme un coup de poing en plein visage. Là, c'était la goutte qui faisait déborder le vase.

Mon poing s'abattit sur son visage avec une force incroyable. Une satisfaction inouïe s'empare de mon être, lorsqu'elle posa la main sur son visage. La stupéfaction dans son regard fut vite remplacée par une haine farouche. Séraphina me détestait depuis le jour où j'étais entrer dans leur classe. 

— Espèce de... réplique-t-elle avant d'essayer de m'atteindre à son tour.

Je m'écarte de sa trajectoire et elle s'étale de tout son long contre le sol. Regardant Hadès, je n'arrivais pas à décrire son regard. Pour la première fois, j'avais l'impression de ne rien comprendre à ce qu'il ressentait. Une haine tangible s'empare de moi, rêvant de faire payer à cet homme son rejet. 

— Je comprends mieux, fulminais-je en pointant un doigt accusateur.
— Non, tu ne comprends rien, lance-t-il sous l'effet de la surprise.
— Tu couches avec elle ! 

Mon doigt se tourne vers Séraphina tandis que mon regard vide de sentiments est plongé dans la glace de ses yeux. Jamais je n'aurai imaginé me sentir trahie à ce point, pas depuis ce jour de mai.

— J'ai été une véritable idiote, j'ai pensé que cela venait de moi, mais tu...

La fin de ma phrase meurt dans le fond de ma gorge. Durant un court instant, je restais sur place attendant qu'il fasse un geste vers moi. Il fit un pas, puis un autre, réduisant la distance qui nous séparait de cette démarche féline. Sa main n'était qu'à quelque centimètre de mon visage, lorsque quelque chose de lourd me heurte et me fait chuter. Ma tête cogne contre le sol, une douleur vive s'empare de l'arrière de mon crâne, tandis qu'une pluie de poing s'abat sur moi. Sans que je puisse répliquer.

Je tentais de me couvrir le visage, de me protéger autant que je pouvais. J'aurais bien eu besoin de mes pouvoirs à cet instant, mais l'inhibiteur était toujours à mon poignet.

Dans le flou, je réussis à attraper une mèche de cheveux et à tirer dessus afin d'avoir un peu de répit. Séraphine se tient l'arrière du crâne tandis que je continuais de tirer pour la faire reculer. Je la tenais, la forçant à me regarder droit dans les yeux.

— Il est à moi, fulminais-je. Tu m'entends, Hadès est à moi !

Coucou mes pomegranates intersidérale 🌌 🌺
Comment allez-vous ?
Comme promit, voici le nouveau chapitre avec beaucoup de retard et je m'en excuse. Entre les différents déménagement et les problèmes de connections internet.  Et maintenant les fêtes de fin d'année.  Je n'ai plus une minute à moi.
Mais le voici enfin.  J'espère que vous aurez apprécié ce chapitre.

Merci de continué à suivre cette histoire.  Je vous retrouve le 15 décembre pour le chapitre 3.
Gros bisous
Emy

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