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Chapitre 99 : Gueule De Bois


Je fonçai dans la cage d'escalier sans pouvoir retenir un hoquet douloureux. Je me retenais tellement de pleurer que ma gorge menaçait d'exploser à tout moment. L'air me manquait et comme ci ce n'était déjà pas assez pire, la foule d'étudiants n'avait pas diminué d'un pouce. Tous, se trémoussaient sur la piste de danse et crier à tu-tête, mais j'étais bien trop concentrée sur les couples qui s'embrassaient.

Je poussai les étudiants avec de violents coups de coude pour m'échapper de ce bordel ambulant. Nul doute la dessus, Léo avait réussi sa blague et je n'avais pas la force de l'affronter maintenant.

- Aïe ! Fais gaffe ! cria une fée lorsque je fonçai violemment sur elle.

- Pardon, m'excusai-je en tournant alors les talons pour sortir par la porte arrière.

Je courus cette fois comme une dératée pour pouvoir enfin m'extirper de ce cauchemar, mais fonçai dans un torse chaud et dur.

- Tu cours où comme ça ?

Angie me regardait avec un air amusé. Il pouvait sentir la peur et l'angoisse a des kilomètres, mais la foule environnante l'empêchait certainement de voir ce qu'il se passait dans ma tête.

- Je vais dormir, lui répondis-je en vitesse tout en le contournant vers la droite.

- Je te raccompagne, fit-il en tendant son verre à son ami.

- Pas besoin !

J'avais été plus violente que je ne le voulais car Angie me prit alors par les épaules et me tourna vers lui. Je n'osai pas le regarder, pas après ce qu'il m'était arrivé. J'en avais assez de lui causer autant d'ennuis. Si Angie apprenait pour Léo, il ... il ... ça ne serait qu'une question de temps avant que lui et sa meute prennent d'assaut la maison.

- Dis moi ce qu'il se passe, me supplia-t-il en levant mon menton.

J'explosai. Les vannes qui retenaient mes larmes venaient de lâcher. Je suffoquai et cachai ma tête dans son cou de honte qu'on me voit dans cet état. Angie me prit dans ses bras et me caressa la tête en murmurant que tout irait bien, qu'il était là maintenant. Ma mâchoire tremblait, de la bave coulait sur mon menton, j'étais pitoyable.

Mes pleurs sonnaient plus comme un cri d'agonie et j'étais certaine qu'on m'entendait plus que la musique.

Soudain, mes jambes ne touchèrent plus le sol et en seulement quelques secondes l'air frais fouetta mon visage. Malgré mes yeux voilés par mes larmes, je distinguais les arbres de la forêt signe que nous avions quitté la maison et cette foule monstrueuse. J'étais désormais accrochée au cou d'Angie et sa simple odeur me calma.

- Eh ! cria une voix grave que je ne reconnus pas. Où vous allez comme ça ?

- Mêle toi de tes affaires, répondit Angie dans un grognement.

___

Je n'avais pas dormi de la nuit. Après avoir pleuré pendant des heures, Angie n'avait pas plus insisté pour savoir ce qu'il s'était passé. Mais, il se retenait clairement de me sortir les vers du nez. Puis, avec les innombrables marques sur mon cou, il devait certainement penser qu'on m'avait jetée ou un truc dans le genre.

Pendant la moitié de la nuit, j'avais réfléchi à une vengeance, mais ... ce n'était pas vraiment mon genre d'harceler à mon tour les « méchants » de l'histoire. En revanche, je m'étais promis autre chose. Si jamais Leo s'approchait à moins de deux mètres de moi, je le brûlerai. Que nous soyons en classe, dans les jardins, à la cantine, peu importe où ni avec qui. Je le brûlerai, c'est tout.

Sa témérité n'était plus à prouver et j'ignorai encore l'étendue de tous ses pouvoirs, mais la sensation de ne pas être maître de mon corps était la pire des choses.

Je me sentais trahie par mes propres sensations, et j'avais du mal à l'avouer, mais Léo avait en partie raison. J'avais souhaité au fond de moi que ce genre de chose arrive. Même si je lui avais demandé d'arrêter, je ne m'étais pas plus défendue que ça.

Était-ce à cause de mon manque de rationalité ? Sans nul doute.

Mais pourquoi avais-je réussi à le repousser puis aussitôt avoir regretté de le faire ?
Pire encore, si je voulais éviter tout problème avec les descendants, il fallait garder cette histoire secrète. D'autant plus qu'Alec avait promis de m'emmener voir les protecteurs. J'avais plus important à penser que ce charmeur à deux balles.

- Tu es sûre que tu veux aller en classe ? me demanda pour la millième fois Angie qui enfilait un gilet.

- Oui, certaine.

Angie m'avait ramenée mon uniforme soigneusement lavé et repassé. Apparemment, personne n'était dans l'appartement ce qui signifiait qu'Helene avait fini je-ne-sais-où avec Ali et que Saphira était certainement partie très tôt étudier dans la bibliothèque comme à son habitude.

Angie s'arrêta brusquement dans son mouvement et me fit face avec une mine grave. Ses cheveux blonds formaient des épis monstrueux et des cernes assombrissaient ses yeux.

- Tu m'inquiètes, Ambre. Tu as pleuré pendant des heures comme ci on t'avait arraché un bras et ... maintenant, tu es si calme.

- À quoi ça sert que je pleure ? Ça ne changera rien à la situation, puis ... je réglerais le problème moi-même, fais moi confiance, lui répondis-je avec détermination. Je veux changer, je te l'ai déjà dit. Hier, j'ai réagi à chaud et ... et je ne veux plus qu'on me protège, d'accord ?

Angie secoua la tête et souffla bruyamment.

- Tu sais bien que ça ne me dérange pas, râla-t-il dans sa barbe.

- Comment va Hélène ? lui demandai-je soudainement pour changer de conversation.

- Pourquoi cette question ?

- Oh arrête, je sais très bien que vous vous tournez autour.

- Mouais, on va dire ça, avoua-t-il. D'ailleurs, elle a combien d'ex ? Parce que, tu sais, elle ...

- J'ai arrêté de compter au bout du quatrième, le coupai-je avec un clin d'œil.

Angie hocha gentiment la tête, mais je savais ce qu'il pensait au fond. Alec et lui avaient certainement le même objectif : en supprimer le plus possible.

- J'y vais, le prof déteste qu'on arrive en retard.

- Repasse quand tu veux et ... f-fais attention à tes fréquentations amoureuses.

Angie bégayait pour la première fois de sa vie, mais je ne pouvais pas lui en vouloir de me faire une telle morale. Je m'étais quand même entichée d'un descendant, qui plus est, celui avec la situation familiale la plus complexe qui soit.

- Oui, oui, soupirai-je avec un sourire amer.

___

La salle de classe était presque vide. Seuls quelques élèves  avaient été assez forts et courageux de se lever ce matin. Le professeur se plaignit pendant l'heure des soirées de Sean en les qualifiant de « honte monumentale ».

- Ce genre de comportement ne doit pas se reproduire ! criai-t-il. J'ai conscience que les descendants ont une position spéciale au sein de l'école, mais vous pouvez toujours parler au corps professoral en cas d'ennui, n'est-ce-pas ? Ne vous faites pas influencer !

- J'espère qu'Ali et Hélène vont bien, s'inquiéta Dianne à mes côtés.

La petite fille aux longs cheveux blonds se dandinait sur sa chaise. Dianna avait toujours l'air inquiète peu importe ce qu'elle faisait et je ne comprenais toujours pas comment cet ange avait atterri chez les Tilion.

- Tu les connais, elles se sont sûrement endormies chez Sean ou un truc dans le genre, la rassurai-je en fermant mon cahier lorsque la cloche retentit.

Dianne se leva et j'entamai de la suivre lorsqu'un visage familier apparut au coin de la porte. Alec se tenait dans son uniforme, bras croisés, et quand nos regards se rencontrèrent, je sus immédiatement qu'il était au courant.

___

Coucouuuu

Désolée du retard, j'ai écrit le chapitre au dernier moment, tellement j'avais pas d'inspiration 😂 C'est super dur d'écrire après avoir sorti un gros chapitre sur lequel on a passé autant de temps. Du coup, il sera sûrement réécrit plus tard !

Merci beaucoup pour les 300 000 lectures et vos messages ! 🥰 On avance petit a petit héhé et je suis super contente de vous avoir ! Vos conseils sont vraiment géniaux et vous êtes toujours super actifs sur les réseaux ! 🙄

J'oublie pas le #leithapoil 😂

À jeudi :3

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