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Chapitre 126 : Ô joie


- C'est ainsi que le vicomte n'a pu garder son fils comme héritier légitime et que le roi des vampires fut exécuté. Des questions ?

La classe des Tilion, surexcitée, n'avait cessé de bavarder toute la matinée en cours d'histoire des créatures. Avant de quitter les cellules, j'avais pu négocier un sursis avec Leith. Il ne tuerait pas Anna pour le moment, mais j'avais l'interdiction de l'approcher. J'avais encore en mémoire sa tête décomposée lorsque je lui avais crié dessus en sortant du fers. Jurant de le laisser seul au bal, il avait vociféré qu'il s'en fichait, avant de revenir sur sa décision alors que je m'apprêtais à quitter les lieux sans demander mon reste.

Anna arrivait troisième dans ma liste des problèmes que je devais régler au plus vite. Lever la malédiction figurait dans l'une de mes priorités, ensuite le mystérieux meurtrier de mon père. Mais, j'étais persuadée qu'en me mêlant aux descendants, je trouvais rapidement la réponse à mes questions.

- Du léopard ? me demanda Sean pour la millième fois en à peine deux minutes.

- C'est horriblement laid.

- Quoi ?! s'indigna-t-il avec un air outrée. Comment oses-tu insulter mon motif préféré ?

- C'est vraiment ce que tu comptes porter ? le questionna finalement Mike en se retournant.

Étant donné la stridente voix de Sean qui portait à des kilomètres, toute la classe savait ce qu'il allait porter et qui il comptait garder dans son lit cette nuit.

- J'ai déjà fait le coup à l'anniversaire de Kate alors ... hésita-t-il en posant un doigt interrogateur sur son menton. Sans oublier que les membres du conseil seront présents. Si jamais Leith me voit porter autre chose qu'un costume, je peux dire adieu à ma vie de diva.

Sean semblait désormais abattu, au plus grand plaisir d'Ali qui se retenait d'éclater de rire.

- Je peux peut-être jeter un coup d'œil à mon dressing ... commença Mike sans pouvoir terminer sa phrase.

Sean s'était levé et l'avait embrassé sous l'excitation devant tous les élèves et le professeur qui ne savait même pas quoi lui dire.

- Merci, merci, merci ! Tu me sauves la vie ! s'exclama Sean en se rasseyant à sa place.

- J-je t'en prie, répondit Mike sans cacher sa gêne et ses jours cramoisies.

- Sérieusement ..., râla Ali en grimaçant.

Je n'étais pas la seule décontenancée par le spectacle, mais à l'heure qui l'est mon esprit était ailleurs.

La sonnerie annonçant la fin des cours retentit dans les couloirs. Nous avions tout l'après-midi de libre pour vaquer à nos occupations avant le début du bal. Ali refusait de perdre une journée d'entraînement, alors elle avait convaincue Seth de la suivre au terrain de Capflag pour l'après-midi. Mike et Sean avaient déguerpi en quelques secondes pour du shopping express dans le dressing du sorcier, qui n'était apparemment sous le charme du descendant de Dionysos.

- Je suppose que tu vas passer ton après-midi avec Angie, soufflai-je à Hélène sans cacher ma peine.

J'étais ravie que ma meilleure amie sorte avec mon ami d'enfance, sincèrement, mais ... je sentais également qu'ils étaient distants en ce moment.

- Malheureusement non, il est pas mal occupé depuis que le nouvel alpha est arrivé, râla-t-elle en fronçant ses sourcils.

- Oh, tu veux dire la fille dont tu crèves de jalousie ? rectifiai-je avec un sourire.

Hélène ne me contredit guère et affirma d'un hochement de tête ce que j'avais compris depuis un moment.

- Ne t'en fais pas pour ça, la rassurai-je, Angie est quelqu'un de très sérieux.

- Ce n'est pas lui qui m'inquiète, mais elle. Si tu l'avais vu ... C'est un canon ! Une brune, très élancée, des formes à la Beyonce et son sourire ! s'exclama-t-elle en gesticulant comme un singe. J'ai failli perdre la vue lorsque je l'ai vu ! Et t'imagines même pas les garçons de la meute qui sont déjà fous d'elle. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'Angie change d'avis ...

- Angie ne s'est pas mise avec toi seulement pour ta beauté, Hélène. Je n'ai jamais connu une seule de ses copines, il est très secret. Pourtant, il se montre ouvert avec toi, c'est une première. Je suis sûre qu'il te considère comme quelqu'un de très spéciale et une brunette canon n'y changera rien.

Mes paroles semblèrent la rassurer car elle m'adressa à la seconde même un sourire joyeux et s'écrasa contre mon épaule pour un câlin de trois bonnes minutes.

- Merci d'être là. Sincèrement.

Inutile de répondre. Les amis servaient à ça après tout.

- Sinon, reprit-elle, tu t'es réconcilié avec Leith ?

- Plus ou moins, grimaçai-je, il est super tendu en ce moment. Le bal, les invités, le conseil ...

- Les descendants sont détestés par le conseil depuis des lustres, mon père m'en a parlé. Malgré le fait qu'ils n'exercent aucun poste au sein de la communauté surnaturelle, les descendants sont les plus influents. Une rivalité naturelle s'est installée au fur et à mesure des siècles.

- Les descendants n'ont jamais été intéressé par le conseil ?

- Pas vraiment, ils ont déjà ce qu'ils veulent alors ... puis, pour faire partie du conseil, il faut une majorité de voix. Aucun membre du conseil ne voterait pour un descendant, ça serait une grande trahison.

- La situation est mieux ainsi. Tu imagines Leith à la tête du conseil ? C'est déjà une dictature ici ...

- Il y avait à l'époque un hybride qui avait fait campagne pour le conseil. Mon père a refusé de me dire son nom, mais il semblait sincèrement l'apprécier. Il répétait sans cesse qu'il était « un grand homme, bon et généreux », mais il est mort quelques années plus tard.

Étrangement, cette histoire m'intéressait plus qu'il n'y parait.

- Un assassinat ?

- Aucune idée, mon père n'a jamais voulu rentrer dans les détails, mais mon frère m'a raconté qu'il l'avait vu pleurer tout seul dans la cuisine ce jour là. Il devait être un très grand ami.

Des rires mirent fin à notre conversation. Les dortoirs n'étaient pourtant qu'à une dizaine de mètre, mais leurs cris d'excitation résonnaient jusque dans la forêt. Lorsque Hélène et moi avons pénétré les lieux, la plupart s'activait avec des robes et des costumes, d'autres rigolaient à gorge déployée pendant que quelqu'uns restaient seuls dans leur coin, certainement ceux qui ne venaient pas au bal.

- Coucou toi, me souffla une voix masculine.

Rhett se tenait juste derrière mon dos avec un grand sourire.

- Je te l'emprunte cinq minutes, dit-il à Hélène en me dirigeant déjà à l'écart avec ses mains puissantes.

Trouver un coin sans agitation n'était pas mince affaire, mais Rhett trouva finalement un coin tranquille sur le balcon du troisième étage.

- Tu l'as bue ? me demanda-t-il après avoir vérifier à droite puis à gauche que nul étudiant était présent.

- Hein ?

- La potion, idiote.

Ma mission me revint soudainement en mémoire.

- Ah ! Pas encore.

- Fais le maintenant, elle met un certain temps avant d'agir. N'oublie pas, essaye de les amadouer. Tu n'es pas très forte pour faire la conversation, alors tente de les impressionner.

- Comment ? ne pus-je m'empêcher de râler.

Des vieux croûtons d'un millier d'années avaient certainement déjà tout vu dans leur vie.

- Pour ce qui est de l'attention, tu l'auras. Leith n'est jamais venu accompagné une seule fois au bal. Tous les regards seront posés sur toi.

- Génial ...

- Ne t'inquiète pas, ça va bien se passer.

Écouter Rhett me rassurer sonnait plus comme une menace, mais j'étais bien obligée de mener à bien ma petite mission. J'étais toutefois préoccupée par un autre sujet.

- J'ai un service à te demander.

- Je t'écoute, me répondit-il avec un regard très sérieux.

- Il y a ... il y a une certaine « Staline » dans les cellules et j'aimerais lui parler en tête à tête.

- Celle qui a essayé de voler la clé ce matin ?

Mes yeux s'agrandirent à vue d'œil.

- Comment es-tu au courant ?

- Sean m'a balancé l'info contre une paire de chaussure.

- Quel abruti.

Rhett hocha la tête d'un regard entendu puis poursuivit :

- Je peux peut-être t'aider, mais ça risque d'être compliqué. Je ne pourrais t'accorder qu'une dizaine de minutes, ça te va ?

J'opinai du chef comme une petite fille à qui l'ont offrait une barbe à papa géante. Anna avait des tas de choses à me raconter sur les protecteurs et mon père, j'en étais désormais convaincue.

___

Désolée pour le retard, c'est la recherche en alternance en ce moment ( trop galère ) 🥲 D'ici quelques jours, je serai de nouveau pleinement disponible ☺️

J'espère que le chapitre vous aura tout de même plu ! Une réécriture s'impose quand même 😂
( merci pour le média )

À dimanche !

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