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20.

20. Félix, Chan.

Madame Miyoui avait demandé à Felix s'ils pouvaient se voir. Le jeune homme avait tout de suite accepté. Dès qu'il savait qu'il allait passer du temps avec elle, un sourire immense illuminait son visage. Il l'aimait beaucoup et même si leur relation pouvait paraître étrange - et surtout dangereuse -, il adorait leurs moments tous les deux. Ce n'était pas que du sexe ou une petite expérience dont il se vanterait plus tard, non, c'était bien plus que ça. Yuko était une femme belle et intelligente, elle avait de la conversation et il ne s'ennuyait pas avec elle. Il adorait sa maturité, la façon dont elle prenait soin de lui, mais aussi la façon dont elle se laissait aller sans honte entre ses bras. 

Sur le bord de la route, Félix trépignait d'impatience. Il avait très hâte de voir apparaître la grosse berline blanche. Yuko devait venir le chercher, elle lui avait dit de l'attendre devant un café hors de Gangnam et il ne s'était pas fait prier. Il était impatient de savoir où elle allait l'emmener, peut-être dans un hôtel ou dans un restaurant hors de la capitale. Ils ne s'étaient pas revus depuis ce fameux soir où Mina était rentrée plus tôt qu'ils ne l'avaient prévu. Yuko avait été toute angoissée suite à cela. Si sa fille les avait découverts dans le même lit… Ça aurait été une catastrophe ! Elle n'oubliait pas qu'il était l'ami de Mina, et elle n'avait aucune envie d'entacher ça. Risquer de se faire surprendre l'avait clairement secouée. 

Le rouquin se leva légèrement sur la pointe des pieds en apercevant l'Audi blanche se rabattre sur la voie de droite. La voiture longea le trottoir et s'arrêta juste devant lui. Un petit cliquetis indiqua le déverrouillage des portes et il pénétra dans le véhicule. Il ne put s'empêcher de sourire, mais il n'eut pas le temps de saluer convenablement Yuko que celle-ci démarra. 

- Tu m'as manqué, dit-il en posant une main sur sa cuisse. 

La femme sembla se contracter toute entière. Elle ne lui donna aucune réponse et se contenta de baisser le regard, juste pour observer les doigts du jeune homme se presser contre sa jupe crayon. Elle se concentra sur la route et accéléra. 

- On va où ? Tu m'emmènes à l'hôtel ? 

- Non… soupira-t-elle. 

Félix se mordit la lèvre inférieure. Il avait l'impression qu'elle lui cachait leur destination pour faire monter la tension, et ça l'excitait un peu. 

- On va à l'extérieur de Séoul, là où on risque pas de se faire repérer, dit Yuko, faisant référence à la soirée où ils avaient bien failli être découverts. 

- Tu veux faire ça dans la campagne, sur la banquette arrière ? 

Il palpa davantage sa cuisse et lâcha un léger rire. Mais Yuko restait impassible. L'excitation du jeune homme s'envola en une microseconde. Il ne l'avait jamais vue aussi froide avec lui. D'habitude, la présence de Félix la rendait heureuse et pétillante. Pas cette fois. Il décida alors de ne plus parler, mais garda quand même la main sur sa jambe. Plus les kilomètres défilaient et plus il se sentait nerveux. Le silence pesant dans la voiture n'arrangeait pas les choses. 

Une fois aux abords de Séoul, sur le parking qui donnait accès à une belle forêt, Yuko se gara. Elle coupa le contact et laissa un long soupir lui échapper. Afin d'être plus à l'aise, elle défit sa ceinture et le rouquin l'imita. Aussitôt, il se pencha vers elle, une main sur sa joue, puis tenta de l'embrasser. Elle se recula un instant, et il revint à la charge. Il déposa lentement sa bouche sur celle de la femme et commença à remuer doucement. De petits bruits humides remplirent l'intérieur du véhicule et de sa main libre, Felix tenta de se glisser entre les cuisses de sa partenaire. Sous sa jupe, il fit remonter lentement la main et elle frissonna. Mais elle sembla prendre conscience que les choses étaient en train d'escalader un peu trop vite et elle lui saisit le poignet. 

- Arrête... On peut pas faire ça… dit-elle, le souffle court. 

- Il n'y a personne sur le parking… Personne ne verra que je te touche… 

Felix essaya de recommencer mais cette fois, la poigne de Yuko s'intensifia et elle le repoussa de son autre main. 

- Je ne te parle pas de ça. 

Face à son air grave, le rouquin se recula. 

- Qu'est-ce qu'il y a ? 

- On doit arrêter. 

- Arrêter ? répéta-t-il, un sourcil haussé. 

- De se voir. C'est trop risqué.

Le cœur de Felix loupa un battement et son estomac se tordit de douleur. Comment pouvait-elle lui dire ça, comme ça, sans même lui demander son avis ? Ils étaient adultes, ils pouvaient en discuter. 

- J'ai pas envie de tout arrêter moi… Je t'aime et… 

Elle ferma les yeux et expira. 

- Je sais tout ça Felix. Mais la dernière fois, j'ai vraiment eu peur. Je suis inquiète pour l'avenir et j'ai plus envie de continuer comme ça. Toujours se cacher, faire semblant devant Mina alors que… Non, c'est plus possible. 

Felix déglutit. Il avait vraiment mal au cœur d'entendre ces paroles. Mais il respectait beaucoup Madame Miyoui et il n'avait aucune envie de lui faire du tort. Il aurait aimé que tout puisse continuer comme ça, qu'ils puissent vivre une véritable relation… Mais elle était mariée et de surcroît, elle était la mère de sa meilleure amie, qui était aussi son ex petite amie. Ça faisait peut-être beaucoup. 

- Je suis désolée que ça se termine ainsi, mais je peux plus… Ne m'en veux pas… 

Felix était résigné. Dans d'autres circonstances, il se serait battu pour elle, mais il y avait trop de choses dont il n'était pas maître dans l'équation. Et si tout arrêter soulageait la femme d'un poids, alors il n'allait pas essayer de la convaincre de rester avec lui. Il ne pouvait pas s'empêcher d'être déçu, et triste aussi, mais il savait être mature et raisonnable parfois. Il n'était pas égoïste, il ne pensait pas qu'à lui. Et là, c'était Yuko le plus important. 

- D'accord… Si c'est mieux comme ça… 

- Oui, c'est mieux comme ça. 

Un sourire attristé décora leur visage. Yuko le faisait pour sa sérénité, non pas parce qu'elle n'avait plus de sentiments pour Felix. Et c'était d'autant plus compliqué. 

- Laisse-moi au moins t'embrasser une dernière fois. 

*** 

Quelques jours s'étaient écoulés depuis que Félix et Yuko avaient rompu. Le jeune homme avait bien du mal à s'en remettre. Il pensait beaucoup à elle, beaucoup trop même. Il avait tenté de lui téléphoner plusieurs fois, juste pour prendre des nouvelles, mais il tombait toujours sur sa messagerie. Il avait aussi essayé les messages, en vain. Elle était injoignable et ce, probablement parce que c'était volontaire. Elle devait filtrer ses appels. 

Cependant, il se retrouvait dans une situation un peu délicate et il aurait vraiment eu besoin qu'elle réponde. En effet, il s'était récemment rendu compte qu'il avait perdu un de ses bijoux préférés, une gourmette qu'il portait presque tout le temps au poignet gauche et qui était estampillée de son prénom, ainsi que de sa date de naissance. Il l'avait cherché partout, dans sa chambre, dans sa salle de bain, dans ses habits. Elle n'était pas là. Et il se souvenait l'avoir mise la dernière fois lors de sa soirée avec Yuko, dans la chambre de cette dernière. Alors peut-être qu'il l'avait perdue là. Et si c'était le cas, si son mari tombait dessus, les choses allaient mal se passer. Il n'avait donc pas d'autre choix que de demander de l'aide. Et ce n'était certainement pas Mina qu'il allait solliciter. Il ne pouvait pas se permettre de lui dire qu'il avait perdu son bracelet pendant qu'il était en train de coucher avec sa mère. 

Alors il avait décidé de contacter Chan. Après tout, ils étaient devenus très amis et puisqu'il sortait avec Mina, il aurait l'occasion d'aller fouiner. Le jeune homme devait donc passer chez Felix avant de rejoindre sa petite amie. L'inquiétude dans la voix du rouquin lui avait fait peur et, quelques minutes après son coup de fil, il se montra à la porte. 

- Alors, c'est quoi le truc urgent ? 

Felix jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule, puis il fit un pas à l'extérieur pour refermer la porte d'entrée derrière lui. Il valait mieux que personne ne l'entende. 

- Merci d'être venu tu me sauves la vie ! 

- Je te sauverai la vie quand tu m'auras dit ce qu'il y a, s'amusa Chan. 

- J'ai perdu ma gourmette chez Mina… 

Chan fronça les sourcils. 

- Et pourquoi tu me dis ça à moi ? Tu pouvais lui en parler directement.

- Non ! s'exclama Felix. Je peux pas justement… C'est pour ça que je compte sur ta discrétion… 

Cette fois, son ami sentit l'entourloupe. Ça lui paraissait vraiment anormal que Felix ne fasse des cachoteries à Mina. Ils étaient proches depuis longtemps. 

- Qu'est-ce que t'as fait ? 

- Elle doit être… dans la chambre de ses parents… 

Felix ne put rien faire contre le rouge qui lui montait aux joues. Parler de cette chambre faisait remonter en lui des souvenirs un peu trop torrides. Chan resta figé durant quelques secondes, puis il écarquilla les yeux. 

- Me dis pas que… Attends. 

- S'il te plaît, me juge pas. 

- Tu couches avec Madame Miyoui ? 

- On était ensemble. 

Le brun battit des cils de manière frénétique. Il n'arrivait pas à prendre conscience de la situation. C'était un peu trop insensé pour lui. 

- Non mais tu abuses aussi ! C'est la mère de ton ex ! 

- Je sais ! Et c'est bien pour ça que c'est délicat. Mais c'est tout, on se verra plus, elle a voulu rompre… 

Suite au soudain changement de ton de son camarade, Chan s'adoucit. Felix avait l'air peiné et il n'avait pas envie qu'il stresse davantage. Il posa une main sur son épaule. 

- Je vais la retrouver, t'en fais pas. 

C'était un véritable soulagement.

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