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O:ʀᴄʜɪᴅᴇᴇ

“ǫᴜᴇʟʟᴇ ᴍᴇɪʟʟᴇᴜʀᴇ ᴛʜᴇʀᴀᴘɪᴇ ǫᴜᴇ ᴅᴇ s'ᴇʟᴏɪɢɴᴇʀ ᴅᴇ sᴇs sᴇᴍʙʟᴀʙʟᴇs, ɴᴇ sᴇʀᴀɪᴛ-ᴄᴇ ǫᴜᴇ ǫᴜᴇʟǫᴜᴇs sᴇᴍᴀɪɴᴇs.”

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Il se réveille en sursaut. Pourquoi diable devait-il rêver de ça ? Son soupir casse la tranquillité des lieux.

Il regarde son téléphone posé sur sa table de nuit et comme chaque jour depuis, tombe sur des appels manqués ainsi que des messages. En dehors du fait que sur les vingt appels manqués, dix huit sont de la même personne, pareil pour les messages non lus, son moral n'est vraiment pas au top de sa forme. De plus, il savait qu'après ce rêve qui ressemblait plus à un cauchemar puisqu'il l'avait vécu, écouter les messages vocaux et voir les nombreux SMS, sa santé mentale allait souffrir plus qu'à cet instant. 

Pourquoi ne veut-il pas me laisser seul ? Se dit-il en soupirant.

Tellement contradictoire. Sa tête lui dit ce qu'il pense vouloir mais son corps réclame bien plus. Ne plus le voir et être seul, ou avoir une épaule pour pleurer et sortir de ce piège infernal. Le choix est vite fait, me direz-vous, mais pour lui, sa faute et sa récompense sont tellement cauchemardesque que cette décision dérive toujours dans le négatif.

Mais bon comme il aime souffrir, il se redresse, toujours dans son lit aux draps défaits et imbibés de sueur, et commence à écouter et à lire ses messages.

> “Aujourd'hui à trois heures : pourquoi tu m'évite ? Tu ne te dis pas que ce serait mieux d'être auprès de moi que de ruminer dans ton coin et à te maudire.”

> “Aujourd'hui à quatre heures quinze : il faut que tu grandisses ! Je t'aime et je t'aimerais toujours donc ne crois pas que ce qu'il s'est passé, effacera mes sentiments comme si ils n'avaient jamais existé.”

Il les regarde et les écoute tous un par un avant d'appuyer sur le dernier reçu, datant d'il y a quelques minutes soit sept heures du matin.

> “Aujourd'hui à sept heures : tu ne me réponds pas ? Pas de problème. Tu veux te la jouer Fantômas, pas de souci ! On verra quand je me pointerai devant chez toi à huit heures tapantes.”

Aussitôt entendu qu'il regarde l'heure s'affichant sur son téléphone. 07:57.

A peine vu que ses yeux s'écarquillent. Il n'a pas le temps de se lever ou même de soupirer que la porte s'ouvre laissant ainsi retentir la voix de son petit ami qui normalement, est qualifié comme «ex» depuis un certain temps déjà.

_ Je sais que tu es réveillé !

Il l'entend s'approcher, lui coupant le souffle à chaque bruit de pas. Ses yeux se posent sur le chambranle de sa porte toujours ouverte depuis cet incident, l'attendant avec appréhension. 

_ Je me demande si tu as grandi, se plaint le nouveau venu.

Toujours silencieux, il l'attend. Son téléphone en main, il regarde l'ombre qui s'approche jusqu'à tomber sur la silhouette vêtu de blanc de son «ex» petit ami. A ce dernier, sa chevelure ébène bouge au gré de ses pas jusqu'à accueillir sa main baguée dès son arrêt devant lui, le regard mauvais.

_ Tu crois que quoi ? Ne pas répondre est un fait mais se faire passer pour mort en est un autre. Il s'approche toujours sous son silence. Ça date de quand, hein ? Deux ans ? Deux ans et demi ? 

_ Deux ans et six mois. Dit-il pour la première fois et d'une voix gutturale.

_ Ah tiens donc, tu peux parler ! Renchérit son «ex». Deux ans et six mois. C'est que tu es minutieux en plus. 

Une fois devant lui, son torse face à son visage relevé, il continue :

_ Tu es âgé de vingt-et-un ans, tu as l'avenir devant toi et tu continues de te maudire pour un truc qui s'est produit il y a deux ans et demi… Ses poings se posent sur ses hanches alors qu'il s'empêche de taper du pied. Ce n'est pas en restant dans le passé que tu réussiras à avancer. 

_ C'est pour ça que je t'ai demandé de me laisser seul… 

_ Quand tu m'as dit que c'était terminé entre nous, je savais que tu mentais. Tu m'as dit ça parce que tu veux souffrir seul et dans ton coin. Mais ce n'est pas la solution, Jungkook !

_ Qui te dis que je mens ? 

_ Tes yeux, reprend son «ex». 

A ses dires, les yeux de Jungkook se remplissent de larmes qui, à une quelconque paroles, risquent de couler douloureusement. Le remarquant, la colère ressentie par son vis à vis s'estompe le poussant à s'approcher de lui, lui entourant le cou jusqu'à poser son visage contre son ventre.

_ Tu te rappelles quand tu es venu te confesser à moi, commence-t-il. Ce jour-là, je sortais de mon club et tu m'attendais devant les portes. 

Les bras de Jungkook s'entourent autour de son corps, lui attrapant le t-shirt.

_ Tes yeux étaient tellement beaux que même si j'étais gêné, je n'arrivais pas à détourner mon regard du tiens. Il ricane. C'est drôle quand on y repense, j'ai toujours aimé tes yeux et les messages qu'ils transmettent.

_ Tu n'arrêtais pas de me le dire…

_ C'est vrai, il sourit tout en lui caressant ses cheveux noirs. Et aujourd'hui c'est pareil. Tu pourras me dire ce que tu voudras, tes yeux me diront toujours le contraire. N'oublie pas que c'est ta sincérité et ta douce personnalité qui m'a fait tombé amoureux de toi.

_ Pas mon physique et mon fort caractère ?

_ C'est venu bien après, renchérit-il en souriant. Tu as toujours été mon cadet même si seulement un an nous sépare, mais tu m'as toujours attiré d'une façon ou d'une autre. Ton sourire, ta façon de parler, ton sérieux lors de tes révisions, et même la façon que tu avais quand tu frappais tes coéquipiers.

A l'entente de cette phrase, la pression exercée sur le t-shirt du noiraud se fait plus forte, le poussant à croire qu'il se déchirera d'une minute à l'autre.

_ Jungkook… Tu es venu me voir quand pour toi, tu faisais plus mature. Tu me disais au lycée, que lorsque tu serais digne de m'avoir, tu me demanderais de sortir avec toi. Et c'est ce qu'il s'est passé… Tu m'aimais avant même notre arrivée dans le monde des grands donc ne me fais pas croire que tes paroles avaient un sens.

_ J'ai tout détruit… Comprends moi Jimin, je ne voulais pas prendre le risque de détruire la dernière chose qui me restait. 

_ Et c'est en s'éloignant de moi que tu allais réussir à trouver la solution ? lui demande Jimin, ses mains autour de son visage.

Le silence de Jungkook le fait soupirer. Jimin chevauche son bassin, obligeant le noiraud à relever un peu plus le visage.

_ Écoute, il lui caresse les joues. Tu as toujours aimé le hockey jusqu'à vouloir en faire ton métier. Ce jour-là était une opportunité mais après ce qu'il s'est passé, tu as tout abandonné. 

_ Comment tu veux que...

_ Ce que je veux dire est qu'après ça, tu n'as plus rien fait parce que pour toi, tu étais le fautif. Le fait de ne pas avoir remporté la coupe était de ta faute. Le fait d'avoir été mis sur la select parce que tu as laissé court à la haine, était aussi de ta faute… mais ce n'est pas vrai.

A cet instant, Jungkook repense à ce match. Les paroles de TaekHyun, les coups bas, les tricheries et les blessures. Tout lui revenait en tête jusqu'au moment où tout avait débordé, laissant place à la rage et aux coups. 

Les morceaux de vitres protectrices brisées, le sang, les morceaux de sa crosse éparpillés tout autour de lui, et son adversaire à terre. Mais la chose la plus douloureuse lorsque les souvenirs reviennent est la vue qu'il avait sur Jimin à ce moment-là. Ses yeux remplis de larmes, sa main contre sa bouche et ses tentatives pour le rejoindre, tout était là pour passer une journée aussi mauvaise qu'elle ne devrait l'être.

_ Je sais que tu penses que même aujourd'hui, ton équipe t'en veut. 

_ Et c'est vrai… à cause de moi, on n'a pas gagné. Ma rage à obligé mon coach à démissionner parce qu'il était attaqué par les journalistes et la famille Oh. Ils disaient tous que c'était lui qui nous poussait à être aussi violent. Aussi bien lui que Namjoon, EunWoo, tout le monde, ils me détestent tous. Leur rêve est tombé à l'eau au moment où j'ai brisé la vitre de protection.

_ Il t'y a poussé. Rectifie Jimin. De là où j'étais, je voyais qu'il faisait tout pour te pousser à bout. 

Jungkook baisse la tête à ses dires. Il le sait mais malheureusement, il se doit d'être coupable. A cause de ça et de son manque de calme, sa famille, celle de son coach et de ses coéquipiers ont eu énormément de problèmes. Donc pour lui, quoi de mieux que de se jeter la faute jusqu'à en souffrir autant qu'il le devait.

_ Jungkook, regarde moi. Ne voulant pas le faire, il garde le visage baissé mais Jimin la lui relève. C'est vrai que le battre à mort n'était pas une solution. Mais dis toi que pendant ce temps, toi qui broie du noir, lui, vie ses meilleurs moments. Tu le pousses à croire et cela pendant deux ans et demi, qu'il a gagné. Abandonner n'est pas la solution et ça ne te définit pas.

Le noiraud soupir aux dires de son «ex» petit ami. 

_ Qu'est-ce que je dois faire alors ?

_ Commence par te faire pardonner. Il sourit sous sa surprise. Quand tu m'as quitté sans aucunes raisons, j'ai tellement pleuré que je t'en ai voulu même si je savais que tu mentais pour te faire souffrir. Donc… il lui touche le bout du nez. Excuse-toi et reprends moi.

Un doux sourire étire les lèvres du noiraud. 

_ Et après on parlera de ce qu'on pourra faire de toi.

_ Ça fonctionnera ?

_ Je n'ai qu'une parole, renchérit-il en approchant ses lèvres des siennes.

Jungkook affirme d'un petit hochement de tête avant de réduire les faibles centimètres qui le séparaient des lèvres de son aîné.

✖️
Il est fort notre Jiminie
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