Chapitre 34
Hey ~
Attention, ce chapitre est dur, sanglant, violent. Ames sensibles vous êtes prévenues.
Bonne lecture !
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Je ressens toute la souffrance de cette bête comme si c'était la mienne. Elle est aussi destructrice que la mienne.
Il grogne de rage et de peur et ces sons infernaux ressemblent trop à ceux qui s'échappent de ma propre gorge. Ses griffes éraflent le sol pour se rassurer, se donner contenance, se promettre de sortir d'ici vivant...
L'animal est aussi conditionné que moi, aussi maltraité que moi. Le chien est la menace de l'homme et l'homme celle du chien. Nous nous dévisageons féroces et effrayés, guidés par l'agressivité qui serait notre assurance vie ou le témoin de notre mort. Lui comme moi savons que les portes de cette prison ne s'ouvriront qu'une fois l'un de nous deux mort.
Et je n'ai rien, pas un poignard, pas une arme à feu. Ni griffes ni crocs acérés. Un seul avantage par à rapport à l'animal : ma conscience humaine. Derrière le vitrage blindé, des dizaines de soldats nous observent. La salle est vide de toute cachette, impossible également, d'escalader les parois de verre, trop glissantes, pour lui échapper. En temps normal, l'homme est une proie face au chien mais ici la proie et le prédateur ne font qu'un. C'est l'un des exercices les plus cruels, l'un des derniers, infligés aux plus anciens, aux plus résistants, aux plus « aboutit ».
L'un de nos bourreaux commande à distance des séries d'ultra-sons qui nous agitent, qui nous font mal, qui nous excitent et les instincts combatifs s'affolent, s'embrument, laissant place à l'instinct de tueur. La bête est aussi maigre que moi, affamée, battue, contrôlée. Nos corps sont déjà bouillonnants, notre respiration déjà vive et la sueur perle déjà sur mon front. L'électricité dans l'air, que j'imagine certainement, parcours mon être d'électrochocs et de frissons. En face de moi, ses grognements se font plus sourds, plus âpres, plus dangereux ; c'est la bête qui attaquera la première. Un Tosa aux poils courts à la gueule capable de me broyer le cou et sensibilisé à l'attaque depuis toujours. Il tourne au fond de la cellule la queue droite et dressée, depuis bientôt trois minutes complètes. Les soldats s'impatientent, frappent contre la vitre, me font sursauter, énervent le chien, embrouillent nos sens, attaquent notre ouïe trop fine dans cette cage de verre ou le moindre souffle est décuplé. Ses babines se retroussent sur des canines tranchantes et luisantes, il teste sa domination et je sais que mon regard défiant le poussera à se battre.
Il s'arrête.
Me regarde une dernière fois dans les yeux et bondit.
Un chien agressif attrape à la gorge et use de sa force physique pour retourner son adversaire et lui déchirer la peau. Debout sur ses pattes arrière, la bête me dépasse. La force de son corps lui permet des impulsions rapides et des pics de vitesse que je n'atteindrais jamais.
Je dois le laisser approcher pour passer à l'offensive. Je dois le laisser me détruire pour le détruire à mon tour. Il fonce gueule en avant et sa mâchoire se referme sur mon épaule broyant tout sur son passage. Je sens chaque dent transpercer ma peau jusqu'à l'os lorsqu'il agite violemment la tête, secouant mon corps comme un pantin de bois. La douleur me fait gémir et crier, elle est initiatrice d'une rage sourde et d'envies meurtrières. J'attrape l'arrière de son cou, de mon autre bras, y plantant mes ongles et frappe son abdomen à coups de genoux. Il se contorsionne dans tous les sens pour m'arracher se bout de peau qu'il tient entre ses crocs mais je le tiens contre moi, l'empêchant de reculer et de sectionner le tout. Mes cris mêlent douleur et fureur lorsqu'il me lâche et que je saute dans son dos. Je monte l'animal en m'agrippant à son pelage, passant un bras autour de son encolure et attrapant mon poignet pour créer un garrot serré à l'en étouffer. Il saute sur place, rugit de colère, se jette contre les parois, écrasant mes jambes contre le verre, heurtant mon corps à maintes reprises mais je ne lâche pas. Le vitrage vibre sous la force de l'impact. Le sang éclabousse cette matière transparente qui se couvre de brume. Le témoin d'un effort physique que notre corps s'efforce d'endurer. Le rodéo cette fois-ci est une mise à mort. Mes jambes remplacent mes bras autour de sa gorge et se serrent d'avantage, alors que j'attrape à deux mains sa mâchoire et son museau.
Je veux détruire ses os.
Je veux abattre cette bête.
Je sortirais d'ici vivant, je m'en fais la promesse.
Je tire le menton vers le bas, le museau vers le haut, y mettant toute ma force, oubliant la douleur de mon épaule déchiquetée. Il se débat comme un démon, mon crâne heurte le verre et le choc me rend sourd quelques secondes, ma vue confuse ne le voit plus que comme une masse sombre mais mes mains plantées dans sa chair ne lâchent pas prise. Les commissures de sa bouche se fendent, le chien mugit de douleur. Le craquement sinistre de ses os à deux doigts de se briser emplit la salle d'échos effroyables. Il couine, rugit, grogne de souffrance avant de se précipiter brusquement au sol, roulant sur le dos, me projetant contre le béton souillé de sang. Il se retourne la gueule ensanglantée et saisit mon mollet. Je pousse un hurlement de douleur lorsque l'os se brise sous la puissance de ce hachoir. Ma respiration est sifflante, la sienne enragée quand il me traine sur toute la longueur de la salle, le mal est si intense que je ne le sens plus, incapable de le différencier de la bestialité qui s'est emparée de moi. Je défais la boucle de ma ceinture et la retire, j'utilise la partie métallique comme tête d'un fouet que j'abats sur sa tête, frappant ses yeux, son museau son crâne. Le fer entame sa peau, Le marquant de cicatrice, le rendant aveugle d'un œil et surtout le fait lâcher !
Ma peau est ouverte, sanguinolente, ses crocs plantés jusqu'au muscle, ont marqué mon mollet d'impacts profonds et ce chien a sans doute dévoré un morceau de mon âme avec. Ma jambe est inutilisable, je suis incapable de marcher et de me relever. Il se jette sur moi et mes bras tendus sur sa gorge, maintiennent sa mâchoire déchaînée à quelques centimètres de mon visage. Son haleine empoisonne l'air d'une odeur de sang. Je vois ses dents s'entrechoquer devant mes yeux et ses râles carnassiers me rendent fou. Mes bras tremblent sous le poids de la bête.
Je n'ai plus qu'une chance.
De ma jambe intacte je pousse son corps sur le côté et roule avec lui sur plusieurs mètres avant de remonter sur son dos laissant mon mollet détruit frapper contre son flanc. Je continue ce que j'avais commencé, attrapant de nouveau son museau à deux mains.
Je pousse un ultime cri barbare et brise ses os. Le craquement est bruyant et sinistre. La bête laisse échapper un dernier couinement de douleur avant de s'effondrer sur le béton la mâchoire inférieure ballante et arrachée.
Il est encore vivant.
- Finis-le.
L'ordre est absolu. Ces deux mots sont les seuls qui me seront adressés à travers l'unique haut-parleur accroché au plafond... Je rampe difficilement vers le chien agonisant, agrippe son pelage, soulève sa tête à quelques centimètres du sol avant de l'y précipiter avec toute la force dont je suis capable.
Le crâne se brise sur le coup.
J'ai gagné.
La dépouille s'immobilise et je la regarde les yeux flamboyant de rage. Sous mes ongles sont encore incrustés des morceaux de sa peau.
*****
- Jungkook ! Jungkook arrête ! Tu vas te tuer ! Hurle Jimin.
Il se redresse en sursaut.
Son regard animal détaille son environnement avec autant de peur que de fureur. Sa respiration haletante témoigne encore de ce combat d'une brutalité sans égale. Il est trempé de sueur, griffé par ses propres ongles, assommé par les coups reçut en se heurtant contre les barreaux de fer. Puis ses yeux rencontrent ceux de Jimin. Ses mains sont crispées sur la grille, depuis combien de temps essaye-t-il de sortir Jungkook de ce cauchemar... ?
- Jungkook... est-ce que tu me reconnais ?
- Jimin...
- Oui. Oui c'est moi. Viens, approche.
Le plus jeune se relève et cri de douleur en retombant aussi sec sur le béton. Il pose ses mains tremblantes sur son mollet avant que ces yeux ne s'écarquillent. Il n'y a aucune blessure.
- C'était un cauchemar Jungkook, tu n'as rien...
Il secoue la tête. Tout était trop réel. Plaqué au sol par cette souffrance imaginaire qu'il semble encore subir, il rampe vers Jimin qui tend la main à travers les barreaux. Jungkook y glisse la sienne tremblante et se redresse à genoux contre la paroi commune à leurs deux cellules. Jimin se laisse, lui aussi, tomber à ses côtés et passe ses bras à travers les barreaux pour serrer Jungkook au plus proche de lui.
- Ça va aller... c'est fini...
Jungkook tremble de tout son corps. Ses yeux sont grand ouverts et ne clignent pas. Il sent à peine l'étreinte de Jimin sur ses épaules et revois sans une seconde de répit les yeux enflammés du chien qu'il a assassiné.
- Je l'ai tué...
- Qui ?
- Le chien.
Jimin fronce les sourcils et serre les poings avec rage. Il ne s'en souvient que trop bien et comprend la détresse de Jungkook. L'un des pires exercices qu'ils n'aient jamais endurés.
- Il m'a déchiré le corps...
- Jungkook... stop.
Il ne distingue plus le vrai du faux, la réalité du cauchemar.
- Yoongi... Yoongi... répète Jungkook d'une voix étranglée.
Jimin secoue tristement la tête.
- Ce n'était pas dans ton cauchemar ça... Ils l'ont emmené.
Jungkook le regarde désemparé, cherchant le mensonge dans ses yeux mais n'y trouve qu'une peine sincère.
- Où est-ce qu'on est... ?
- On est toujours dans nos cellules Jungkook. Calme-toi, respire.
- Jimin... ces cellules...
- Quoi ?
- Ils les ont créée pour nous n'est-ce pas ?
- Je ne sais pas, mais vu la sécurité de la salle, c'est possible.
- Les parois étaient en verre... du double, ou triple vitrage, une prison transparente... Impénétrable... lisse, étouffante...
- Je sais Jungkook.
- Le sang glissait sur le verre, c'était... macabre... J'ai écartelé sa mâchoire, fendu son crâne...
- J'ai brisé sa colonne vertébrale. Souffla Jimin.
Il se releva et remonta son t-shirt jusqu'à sa nuque dévoilant de longues cicatrices sur le haut de son dos et la nuque.
- Il m'a lacéré le dos.
- C'est horrible...
Ça l'était.
Autant que l'heure cruelle qui avançait sur la pendule. Le temps défilait, la nuit s'écoulait et le gaz était déjà prêt à inonder la salle sans qu'ils ne soient ni préparés ni même prévenus.
L'aube était là. Les ordres étaient irréversibles et c'est sans qu'ils n'aient conscience de l'heure qu'il était que la matière incolore se glissa dans leur cellule comme une menace vicieuse et invisible, se tapissant contre les murs, silencieuse et lente, rampant sur le sol, infectant l'air d'un poison criminel.
- Je n'ai plus de forces... souffla Jungkook.
Jimin secoua la tête à moitié ballante en clignant des yeux. Ses paupières semblèrent supporter soudain des poids de plomb. La silhouette du plus jeune apparu double et triple, vibrante, fuyante. Il ferma fortement les yeux tentant de se relever mais il retomba lourdement sur le béton.
- Retiens... ta respiration...
Jungkook le dévisagea faiblement avant de mettre sa main sur son visage, couvrant son nez et sa bouche. Mais combien de temps tiendraient-ils ainsi ?
- Ils nous gazent...
Jungkook s'effondra, forcé de s'allonger, les yeux humides, le cœur au ralentit.
- C'est illégal depuis... la deuxième... guerre mondiale... articula difficilement Jimin.
- Ce n'est pas Yoongi qu'ils veulent tuer... répondit Jungkook en revoyant son dos disparaitre derrière la porte de fer.
Leur visage virait au rouge, au bord de l'étouffement et Jungkook fut le premier à céder, les poumons trop douloureux. Il retira sa main aspirant une immense goulée d'air empoisonné.
- Jung...kook...non...
Le manque d'air le plongerait dans l'inconscience dans un cas ou dans l'autre ce gaz les tuerait.
*****
- C'est cette porte !
Les touchent s'enfoncèrent sur chaque chiffre composant le code et la porte s'ouvrit sur une salle intermédiaire surveillée par quelques militaires en armes.
- Abattez-les.
Sept détonations, sept morts.
- Dépêchez-vous ! Il est 5h passées !
La porte blindée resta intacte et luisante de propreté à côté du mur en béton qui explosa à ses côtés.
- Mettez vos masques ! Le taux est irrespirable !
Ils entrèrent dans la dernière salle le visage protégé.
- Ils sont inconscients !
- Donnez-leur de l'oxygène ! Surtout ne respirez pas cet air !
Ils hochèrent la tête et cisaillèrent les barreaux avec une large pince avant de se précipiter vers les deux prisonniers immobiles. Ils déposèrent des masques sur leur visage, insufflant dans leur poumon un air pur et filtrant le poison qu'ils avaient respiré.
- Sortez-les de là !
- Ils ne sont que deux !
- Quoi ?!
- Yoongi n'est pas là !
- C'est pas vrai...
Ils portèrent Jungkook et Jimin hors de la salle et les allongèrent sur le sol.
- Réanimez-les ! Vous ne pouvez pas vous permettre de les porter sans pouvoir vous défendre !
Ils secouèrent leur corps, claquèrent leurs joues en criant leurs noms.
- Réveille-toi ! Jungkook bordel réveille-toi !
Le jeune homme pris conscience de l'air qui entrait dans ses poumons et respira à grands coups en se tenant la poitrine à deux mains. Il ouvrit lentement les yeux, son corps encore engourdi par le gaz avalé.
- Jungkook tu m'entends ? Il faut que tu te lèves ! On a pas beaucoup de temps ! Il faut qu'on sorte d'ici !
Beaucoup de mots, beaucoup d'informations percutèrent le cerveau de Jungkook et s'y embrouillèrent douloureusement. Il tourna la tête vers Jimin qui demeurait yeux clos. Ses yeux dévisagèrent quelques secondes le visage penché au-dessus de lui avant que sa mémoire ne se souvienne de ces traits.
- TaeHyung... ?
- Oui c'est moi.
- Vous êtes venus...
- Tu en doutais ? Répondit TaeHyung un sourire en coin, trop soulagé de revoir ce gosse vivant.
Une toux sèche les fit sursauter. Jimin se redressa d'un coup en poussant Hoseok et Jin qui tentaient désespérément de le réanimer. Il arracha violemment le masque qui recouvrait son visage et pris une immense inspiration.
Ses yeux injectés de sang se posèrent sur Jungkook.
- Ça...va ?
Jungkook hocha la tête doucement.
- Jimin ! Jungkook ! Où est Yoongi ?
- Je ne sais pas... Ils l'ont emmené je ne sais où hier soir.
- Merde merde merde ! Cria TaeHyung. Nam t'as entendu?! Demanda-t-il à travers son oreillette.
- Oui... j'essaye de le localiser. Ça devient chaud, vous n'avez plus qu'une minute sans caméra ! Ils vont vous tomber dessus d'un moment à l'autre, soyez prêt à vous défendre !
- Tiens-toi en au plan... Si dans 15 minutes on n'est pas à la voiture partez sans nous.
- TaeHyung...
- Le clan s'est démantelé une fois et c'est toi qui l'as reconstruit ! Tu sauras le refaire !
- Vous avez intérêt à ramener vos fesses dans 15 minutes bande de gosses ! Cria Namjoon dans l'oreillette de tout son clan.
Jin et Hoseok s'échangèrent un sourire. Namjoon restait un papa poule inquiet.
La minute s'écoula sans que Namjoon ne puisse localiser Yoongi et c'est un message de Mr Chaweon qui lui indiqua le chemin à prendre.
- Et merde !
- Quoi ?! Demanda Jin
- Yoongi est au rez-de-chaussée ! Salle de laboratoire, je vous guide !
- Jimin, Jungkook vous pouvez courir ? Demanda Hoseok.
- Tu nous prends pour qui... siffla Jimin en craquant ses phalanges.
- Allons chercher Yoongi. Répondit Jungkook le regard déterminé.
TaeHyung sourit et ouvrit la marche. Ecoutant les indications de Namjoon à travers leurs oreillettes, ils descendirent jusqu'au rez-de-chaussée en empruntant des chemins non surveillés et vide de soldats. La base devait déjà être en état d'alerte et la mission de sauvetage se jouerait à quelques secondes. Ils tuèrent une dizaine de militaires tout de même sur leur chemin et en loupèrent deux qui malheureusement signaleraient certainement leur position au reste des soldats.
Ils défoncèrent la porte du laboratoire avant d'envahir les lieux en tirant sur tous ceux qui s'y trouvaient. Trois militaires, cinq scientifiques.
Yoongi était attaché sur un fauteuil au centre de la salle, son corps était parcourus de nombreux récepteurs et branché à d'innombrables machines. Ses yeux étaient ouverts mais ternes. Son visage ne frémit même pas à leur entrée dans la salle et il regardait dans le vide sans voir ceux qui s'agglutinaient autour de lui.
- Il faut réveiller un scientifique ! S'affola TaeHyung.
- On a pas le temps ! Il faut le sortir et dégager d'ici ! Protesta Jimin.
TaeHyung décryptait rapidement les informations qui défilaient sur les écrans de la salle.
- Si on arrache le moindre récepteur on va le perdre !
Le cœur de Jungkook rata un battement.
- Yoongi est soumis à une expérience de transfert d'ADN.
- C'est-à-dire ? L'interrogea Jin.
- L'armée veut surement refaire l'expérience de Danathor. Il veut recréer une armée de petits soldats parfaits. Ils ont copié l'ADN d'un sujet aboutit pour l'implanter dans le corps de leurs nouveaux soldats. Par conséquent, à ce stade, Yoongi n'a plus du tout de conscience il n'est qu'un corps vide. Et si on veut le sauver, il faut qu'un scientifique inverse le processus.
- Putain mais pourquoi ne pas créer des robots alors ! S'énerva Jimin. Après nous avoir enlevé notre vie ils veulent prendre notre conscience !
- Il nous faut une autre solution ! Les scientifiques sont morts ! Informa Hoseok après avoir fait une rapide tour de la salle.
- Tae... t'es le seul à t'y connaitre dans le domaine. Souffla Jin.
- Non ! Ce sont des technologies beaucoup trop avancées ! Si je fais la moindre erreur il nous tuera avant même que nous sortions de la salle !
- TaeHyung... si tu ne trouves pas de solution... commença Namjoon à travers l'oreillette.
Jungkook vit TaeHyung porter la main à son oreille, affichant un regard triste et honteux. Il comprit les mots du leader sans les entendre et il en était hors de question.
- Je ne l'abandonnerai pas. Déclara Jungkook.
Le regard du plus jeune posé sur lui fit frissonner TaeHyung. La dernière fois que le jeune homme s'était levé contre le clan, il avait sauvé la vie de Yoongi. Le hacker se mordit fortement la lèvre.
- Je peux essayer... éloignez-vous de lui. On ne sait jamais.
- Merci. Souffla Jungkook.
TaeHyung pris place devant l'ordinateur principal et parcouru rapidement l'intégralité des données. Il commença rapidement à manipuler celles-ci, pianotant sur les claviers, glissant ses doigts sur les écrans tactiles, mordillant sa lèvre de stress, jurant contre le monde entier de temps à autres. Parfois il demandait conseil à Namjoon devant les yeux inquiets de ses coéquipiers qui attendaient patiemment, gardant une attention particulière sur Yoongi toujours immobile et la porte d'où pouvait surgir une armada d'une seconde à l'autre.
Un à un les récepteurs collés sur sa peau s'éteignirent et TaeHyung ordonna aux autres de les retirer prudemment. Après six minutes pleines ils ne restaient plus que deux récepteurs non pas collés sur sa peau mais enfoncés dans son torse.
- Il faut les arracher...
- Quoi ?!
- On a pas le choix Jungkook.
Jungkook pris une grande inspiration et tira sur les deux récepteurs qui résistèrent sous ses doigts.
- Jungkook arrache-les ! Maintenant ! Hurla TaeHyung.
Le plus jeune serra les dents et tira violemment. Il eut un haut le cœur lorsqu'il jeta les récepteurs souillés de sang sur le sol. Le torse de Yoongi était lui aussi bariolé de cette matière poisseuse mais ne se « réveillait » pas pour autant.
- Je ne peux rien faire de plus ! Il doit revenir seul maintenant !
- Tae !
- Quoi ? Répondit le concerné à Namjoon.
- Nous restons dix minutes de plus avec les voitures au lieu de rendez-vous... Faites au plus vite.
- Merci.
Jungkook s'approcha du fauteuil et s'accroupi face à Yoongi. Son visage était toujours aussi neutre, ses yeux toujours aussi ternes et vides. Avait-il simplement ressentit la douleur des récepteurs arrachés à son torse ? Jungkook en doutais.
- Yoongi...
Il passa sa main devant ses yeux, espérant un clignement ou un tressautement de cils ou de paupière. Mais rien. Il posa sa main sur la sienne, la caressant doucement de son pouce.
- Yoongi est-ce que tu m'entends ?
- Jungkook... nous devons bouger. Le pressa Hoseok.
Le plus jeune fronça subitement les sourcils et se releva sur ses deux pieds, énervé. Son poing vola et s'abattit avec violence sur la joue de Yoongi qui s'écroula sous la puissance du cou.
- Jungkook qu'est-ce que tu fous ?! Cria TaeHyung
- Ça c'est pour m'avoir pris pour ton gode. Cracha Jungkook en attrapant les cheveux de Yoongi.
Jungkook frappa son autre joue de plat de sa main dans un claquement sonore devant les yeux stupéfaits des Glyster.
- Ça c'est pour t'être retournée avec un simple « je suis désolé » C'est trop facile ! Yoongi réveille-toi !
Enfin les traits de son visage frémirent et il cligna des yeux. Ses pupilles roulèrent dans ses orbites, peinant à se fixer sur la masse sombre qui le surplombait.
- Putain ! Cria Jungkook en passant sa main dans sa nuque avant de l'embrasser à pleine bouche.
Plus que les contours de son visage ou sa voix, l'esprit embrumé de Yoongi reconnu la pression de ses lèvres.
- Et ça c'est pour m'avoir protégé dans la forêt...
Les yeux brillants de Yoongi se posèrent enfin dans les siens.
- Lève-toi Yoongi, nous devons partir.
Il s'appuya sur Jungkook pour se remettre debout et arracha la veste d'un militaire pour couvrir son torse nu.
- Dépêchons-nous ! Ordonna TaeHyung. Namjoon à rallongé le temps, nous avons dix minutes pour rejoindre les voitures.
Les autres le suivirent à travers le couloir, massacrant chaque soldat qui se présentait devant eux. Yoongi et Jimin récupérèrent des armes sur les corps et explosaient les caméras une par une sur leur passage, rendant la base militaire à moitié aveugle. Ils savaient que le plus gros du combat se passerait à la sortie. Dans le parking où les attendaient Namjoon, JiWoo et SeulRi.
Et c'est un véritable mur de soldats qui se dressa devant eux lorsqu'ils foulèrent le sol du parking. En première ligne, les mêmes unités d'élites qui les avaient coursés dans la forêt. Ou du moins ce qu'il en restait après le massacre au manoir et les dix abattus dans la forêt. En tête de ce cortège impressionnant, se tenaient le Lieutenant, maître des opérations, et Yeo...
TaeHyung s'arrêta net, statufié sur place. Sa main jusqu'ici serrée sur son arme se mit à faiblir sur la gâchette. Comme si un accord passé avec l'armée le lui permettait, elle s'avança lentement vers l'homme qu'elle avait quitté quelques semaines en arrière. Impassible, calme, confiante, elle marchait droit vers lui, sachant TaeHyung incapable la tuer. Sous les regards dépourvu d'expression des soldats et ceux agressifs et méfiants des Glyster, ce face à face leur laissait à tous quelques secondes de répit avant l'affrontement.
Malgré lui, TaeHyung perdait son masque de marbre face à celle qu'il avait aimé et aimait encore. Souffrant encore chaque seconde de cette trahison, il avait besoin de comprendre. Besoin d'entendre ses explications et de se prouver, peut-être à tors qu'elle regrettait ses actes.
- Pourquoi es-tu là Yeo... ?
Elle s'arrêta face à lui, laissant un mètre de distance nid d'un courant d'air qui leur sembla glacial et hostile.
- Je vais au plus offrant... Souffla Yeo. As-tu idée de la somme que valaient les informations sur les survivants de Danathor ?
- Ils font parti du clan, de ta famille...
- Ma famille n'est plus depuis longtemps Taehyung et personne ne remplacera ceux que j'ai perdu.
- Ils t'ont offert un toit, une chaleur humaine, leur confiance. Tu nous a trahi.
- Je ne cherche pas une famille, je cherche une protection des puissants, l'argent, la réussite. Ils en cherchaient trois, je leur ai dit où s'en trouvait un. Ils pensaient que je parlais de Jungkook, je parlais de Yoongi. J'ai appris que Jungkook était l'un d'eux lorsqu'ils ont découvert que les trois étaient au même endroit. L'enchère est montée, j'ai donné d'autres infos. Que veux-tu... Je suis née là-dedans, tu le sais, tu fonctionne comme moi.
- Je n'aurais jamais trahis le clan Yeo.
- Mais je ne suis pas toi.
- Envoyer Yoongi se faire torturer ne te suffisais pas... ?
- L'armée offrait plus pour leur capture que ce criminel pour les informations que possédait Yoongi.
- Tu me déçois...
Elle haussa les épaules et d'une enjambée, elle parcouru le mètre qui les séparaient. Elle passa sa main sur la joue de TaeHyung, décrispant ses traits furieux, puis son pouce sur ses lèvres, les caressant presque tendrement. Ses doigts glissèrent dans sa nuque, s'enroulant dans les mèches soyeuses de l'homme qu'elle avait aimé, un temps, aussi court et éphémère fut-il.
- Tu es certainement ce que je regrette le plus Taehyung. Mais tu es aussi ma plus grande faiblesse.
Elle caressa sa nuque, procurant au jeune homme une série de frissons qu'il détesta avoir apprécié, avant que Yeo ne scelle leurs lèvres dans un baiser audacieux. Affaibli par cette marque d'amour qui lui manquait cruellement et aveuglé par la chaleur de ses lèvres contre les siennes, il ferma les yeux. Il tenta désespérément de faire durer cette sensation sentant pourtant l'étrange hypocrisie de ce geste.
Puis la morsure glaciale d'un canon de revolver se posa sur sa tempe.
Et la détonation explosa.
La voix de Yoongi couvra les échos de l'horreur lorsque son cri déchira le silence.
- TAEHYUNG !
Il se précipita sur Yeo, devenue sa priorité et source du chaos qui s' emparait de son esprit. Il lui assena un violent coup de genoux à l'estomac, frappa sa main, la désarmant et l'attrapa à la gorge.
- Tu aurais dû mourir dans cette explosion ! Hurla Yoongi.
Elle ne pris ni la peine de lui résister, ni celle de cacher le regret qui brillait dans ces yeux. Elle commettait l'irréparable et savait ce que Yoongi lui réservait. Il lui adressa un dernier regard empli de haine et de dégoût, incapable de taire la rancœur sauvage qui émanait de chacun de ses gestes. Elle l'avait réduit en cendre dans cette salle de torture sans qu'il n'espère de venger mais cette fois-ci, elle lui arachait un membre de sa famille, de sa vie et un membre de son clan. La vivacité de ses gestes et la rapidité de son être amélioré suffisèrent à surprendre l'armée lorsqu'il perça son cœur de deux balles.
Les coups de feu raisonnèrent sous les hauts plafond de béton lorsqu'il observa sans remords le corps de Yeo se disloquer sur lui-même et s'effondrer sur le sol.
Une poignée de secondes brisa l'instant d'accalmie avant que les soldats n'engagent un combat déloyal.
Couvert par le reste des Glyster traversés de rage et de chagrin, Yoongi s'approcha de son ami le cœur battant. Son regard ambré, encore crispé par le choc, observait la mort d'un œil vide.
Yoongi serra les dents, les poings, le corps tremblant et ferma les paupières de son coéquipier et ami. Sous sa tempe perforée ruisselait le sang témoin de son dernier souffle. Témoin d'un amour qui avait été destructeur.
Le lieutenant profita de cette faiblesse psychologique pour tirer en sa direction mais Yoongi encore vif, évita les balles et se rua sur le soldat. Il brisa sa nuque et le jeta sur le sol. La mort du leader adverse signait le début d'un combat à mort.
Yoongi récupéra le corps de TaeHyung qu'il serra contre lui et disparu derrière un des camions militaires garés dans le parking. Il attrapa le poignet de Jungkook encore sidéré.
- Jungkook reste caché, reste près de lui et prend ça.
Il lui donna une arme.
- S'il te plait sers-t'en si un soldat te trouve... Je te promets que dans dix minutes nous seront dans la voiture de Nam.
Jungkook posa son regard brillant sur le visage pâle et inerte de TaeHyung allongé à ses côtés.
- Cette femme n'a pas de cœur...
- Non... Mais toi oui et je veux qu'il continue de battre. Je ne serais pas là pour te couvrir comme dans la forêt Jungkook, alors utilise cette arme pour te défendre.
Le plus jeune hocha la tête et Yoongi le laissa à l'abri des regards et de la fureur du combat. Les rafales de balles se heurtaient les unes aux autres abîmant autant les corps que l'équipement et les véhicules qui les entouraient. Le parking leur laissait un choix conséquent de boucliers et de cachettes pour avancer pas à pas vers la sortie. L'unité spéciale bien que dépourvue d'un entrainement criminel avait à son actif un entrainement militaire des plus complets et difficiles et ne faiblissait pas face aux Glyster en sous-nombre. Plus que la volonté de quitter cet endroit c'est la douleur d'avoir perdu l'un des leurs qui les rendaient sauvages et solidaires. Ils avançaient stratégiquement, tuaient les soldats qui semblaient être les meneurs, déboussolaient leurs adversaires par des attaques qui semblaient dénuées de sens et d'organisation, les éparpillaient et les prenaient en chasse entre les véhicules. Les Glyster profitaient de cette bataille pour crever les pneus de tous les camions et voitures militaires. Ils empêcheraient l'armée de les suivre coûte que coûte.
Pour la première fois depuis l'arrivée de Jimin, les Glyster suivaient ses ordres et ceux de Yoongi habitués au fonctionnement des militaires et surtout dotés d'un sens stratégique particulièrement développé. Leur force et leur vitesse donnaient de l'espoir et de la détermination au clan malgré la détonation douloureuse qui résonnait encore à leurs oreilles. Tous savaient qu'après ce combat le deuil leur serait impossible, ils devraient fuir, survivre et aucune sépulture digne de ce nom n'était envisageable.
Ils créèrent enfin une faille dans ce mur de soldats jusqu'à la sortie et les maintenaient à distance à coups de revolver. Il ne leur restait que quelques minutes pour atteindre la porte et fuir, c'était à eux maintenant de se rassembler pour rejoindre les voitures.
Jungkook observait derrière le véhicule, le combat qui commençait à tourner en leur faveur quand un corps boucha subitement sa vue. Son cœur fit un bond lorsqu'il reconnut l'uniforme militaire et se jeta sur le côté quand un coup de feu le visa. Il se leva rapidement et s'enfonça entre les camions pour échapper au soldat qui le suivait de près.
- Je tuerais au moins l'un de vous. Susurra le soldat dont la balle ricocha à quelques centimètres de l'oreille de Jungkook qui changea encore de cachette le cœur affolé.
Il s'éloignait de TaeHyung...
Une vitre explosa au-dessus de lui répandant sur son corps des éclats de verre qui vinrent griffer sa peau. Il revint sur ses pas, retrouvant le corps de TaeHyung auprès duquel le soldat le surpris en sortant de sous l'un des camions. Il bondit sur Jungkook et lui arracha le revolver des mains. Paniqué le plus jeune se débattait sous lui frappant les points sensibles que Yoongi lui avait appris. Mais l'uniforme rembourré du soldat amortissait sa force et il s'abîmait plutôt les phalanges sur les parties plastifiées de sa tenue. D'un coup de genoux il parvint tout de même à désarmer le soldat et s'extirper de ses bras. Il se releva haletant, sachant pertinemment que ni Jimin, ni Yoongi ne viendrait l'aider cette fois-ci.
Le militaire loin d'être intimidé par ce gosse apeuré, récupéra un couteau dans une poche de sa veste et coupa d'un geste vif la joue de Jungkook. Le second coup transperça son biceps et le troisième vint entamer sa cuisse.
La respiration sifflante Jungkook recula la vision trouble. La douleur brouillait ses sens et le reflet des lumières dans les vitres des véhicules lui rappelaient trop la cage de verre. Secouant la tête il recula jusqu'à ce que son dos heurte la porte d'un camion derrière lui et son esprit trop perturbé fut incapable de lui dicter sa fuite lorsque le soldat fondit sur lui. La lame brilla dans son champ de vision lorsque ses pupilles s'élargirent subitement. Il attrapa la lame à main nues devant le visage confus du militaire. Jungkook se redressa contre la carrosserie et soldat déglutit.
Son regard était différent.
- Tu as déjà tué l'un des nôtres aujourd'hui... siffla Jungkook d'une voix rauque. Et des centaines d'autres quelques années avant... Ajouta-t-il d'une voix plus grave encore.
Malgré ses mains tailladées il attrapa le poignet du soldat et le tordit. Le soldat rugit de douleur avant de reculer rapidement. Pas assez rapidement. Jungkook passa à l'offensive et usa exactement de la même technique dont il avait revu les étapes cette nuit. Ce cauchemar transforma les traits de ce soldat en ceux d'un molosse et il passa furtivement dans son dos. Il attrapa ses bras, le fit vaciller et l'écrasa contre le sol. Portant la lame toujours à l'envers dans sa main ensanglantée, il la retourna, dégainant son tranchant sous la gorge du soldat protégée par son col.
Jungkook trancha le tout dans un geste brusque.
Le tissus se fendit suivit par la peau qui se cachait dessous. Le militaire suffoqua, incapable de retenir l'hémorragie et Jungkook l'acheva en brisant son crâne de la même manière qu'il l'avait fait pour le chien. Le jeune homme se releva, lançant l'arme à côté du corps avec une mine dégoûtée. Ce n'était pas une mise à mort propre. Loin de là.
- Jungkook...
L'interpellé se tourna vers Yoongi le regard glacial. Son aîné observa le soldat et le sang qui imprégnait sa silhouette au sol. Il respira un grand coup en voyant que l'auteur de cette sauvagerie était Jungkook. Il fit abstraction de l'expression animale qui assombrissait son visage et attrapa le poignet de Jungkook en le tirant à travers les véhicules, pour certains en flammes.
Jungkook repris rapidement ses esprits.
- Et TaeHyung !
Yoongi se mordit la lèvre.
- Attend ! Il faut aller le chercher !
- On a pas le temps ! Cria Yoongi.
- On ne peut pas le laisser là !
- On ne pourra pas l'enterrer ! Ni faire une cérémonie ! En sortant d'ici nous serons des fugitifs Jungkook ! Bordel essaye de comprendre ! Il faut qu'on sorte d'ici ! Ils l'incinéreront comme le corps de Yeo...
La poigne de Yoongi se serra sur son poignet signe qu'il prononçait ces mots avec une peine réelle. Couvert par les Glyster déjà embarqués ils montèrent dans le camion de Namjoon qui démarra aussitôt. Ils avaient pris soin de clouer les hélicoptères au sol pour la journée au moins et quittèrent la base noyés dans un sentiment qui s'apparentait à tout sauf à celui d'une victoire.
Leurs visages étaient crispés. Leurs yeux brillaient, le sang colorait certaines de leurs blessures et leurs mâchoires étaient serrées à outrance. Ils s'en voulaient autant de n'avoir pu empêcher sa mort que de n'avoir pu ramener son corps. Leur tristesse était et resterait muette, pressée par les événements qui les forceraient à fuir et à disparaître. A se séparer et se cacher.
- Yoongi, Jimin, Jungkook, ce sont de faux papiers d'Identité, voici des lentilles de contact. Grises pour Jimin, marron pour toi et bleues pour Jungkook. Dit Namjoon en leur tendant de petites boites rondes. Il leur tendit un pot beige. Cette crème est utilisée sur le tournage de cinéma pour couvrir les tatouages et servira à recouvrir vos marques. Jimin cette bombe est blonde, Yoongi, celle-ci est châtain, Jungkook, celle-ci éclaircira tes mèches. Hoseok à ses côtés leur tendit un sac à dos. Vous y trouverez des masques, des lunettes, des vêtements neufs. Expliqua Namjoon. Changez-vous, à la prochaine intersection vous montez dans la voiture d'un de mes contacts, il vous posera à l'aéroport. Prenez le premier avion pour n'importe où, loin d'ici. Ne revenez pas, attendez que les choses se calment, le pays sera en effervescence d'ici quelques heures.
- Et vous... ? Souffla Yoongi. Vous n'êtes plus en sécurité non plus.
- Nous nous débrouilleront. Restez ensembles, tous les trois, soutenez-vous. Malgré l'endroit d'où vous venez je ne vous vois que comme mes fils et je veux que vous viviez.
Le camion freina sur une aire où une autre voiture les attendait et Namjoon descendit pour les serrer dans ses bras.
- Bonne chance.
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La première partie de cette fiction s'achève laissant place à une suite qui sera concentrée sur les trois survivants. Les Glyster referont surface de temps à autres mais la majorité du scénario poursuit désormais leur fuite.
De quoi en apprendre un peu plus sur leur passé à Danathor, avant Danathor et après Danathor avant qu'ils ne se retrouvent tous les trois...
Une occasion aussi de découvrit le "il" qui à sorti Jimin de prison et que Yoongi semble connaitre ainsi que quelques autres personnages qui auront leur importance.
Ils vont grandir, murir, apprendre les uns des autres et de la vie qu'ils verront à travers le monde. Est-ce que vous êtes prêts pour cette deuxième partie ?
<3
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