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Chapitre 26

Hey ~

Voici la suite !

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Jimin réajusta le col roulé d'un pull qu'il avait volé, pour couvrir les récentes marques de strangulation sur le cou de Jungkook. Ce dernier le laissait faire nerveux, jetant quelques coups d'œil angoissés à la porte d'entrée de la maison de ses parents.


- Je ne peux pas entrer avec toi, tu comprends pourquoi n'est-ce pas ?

- Oui...

- Soit fort Jungkook. Je t'attends dans le coin.


Le plus jeune hocha la tête et enfonça le bouton de l'interphone. Il savait que celui-ci était équipé d'une caméra et que sa mère verrait son visage. Ça n'y manqua pas et la porte s'ouvrit brusquement sur sa mère. En trois enjambées elle était à ses côtés et elle l'etouffa au creux de ses bras. Jungkook, bien qu'encore affaibli par ses derniers jours et le cou encore douloureux ne la repoussa pas, trop heureux de sentir de nouveau cette chaleur maternelle.


Pourtant la réalité le rappela à l'ordre.


Cette « chaleur maternelle » n'était sans doute qu'une illusion elle aussi... Il fit doucement reculer sa mère qui l'observa sous toutes les coutures avec des yeux brillant avant de caresser sa joue gonflée.


- Mon chéri que t'es-t-il arrivé ?


Jungkook pria secrètement pour qu'elle ne remarque jamais les traces inscrites sur son cou et répondit vaguement qu'il s'était blessé par inadvertance.

- Ton ami à fait passer le message à ce que je vois. Dit-elle avec un sourire heureux.

- Mon ami ?

- Oui j'ai appelé sur ton portable plus tôt mais c'est l'un de tes colocataires qui a répondu. Tu étais sorti.


Yoongi ? Non impossible il avait dû trouver un moyen de mettre fin à sa vie depuis le temps. Pensa Jungkook avec amertume. Hoseok peut-être.


- Non, je ne l'ai pas vu depuis un moment, je ne viens pas pour ça.

- Tu veux boire quelques chose mon lapin ? Demanda sa mère en trottinant vers la cuisine.



Jungkook grinça des dents. Il attrapa son bras, la tira vers le salon et l'assit de force sur le canapé avant de s'asseoir sur le fauteuil d'en face.


- Non, je ne veux rien boire ni manger, je veux que tu répondes à mes questions maman.


La femme écarquilla un peu plus les yeux devant l'expression fermée et sévère de son fils. Elle détailla son visage. Ses traits étaient marqués par la fatigue, ses yeux étaient plus affûtés, plus autoritaires. Il avait maigri aussi. Sa peau s'était asséchée, sa voix même était devenue plus grave. Jungkook semblait différent. Peut-être trop différent.


- Où étais-tu ?

- Là où j'ai pris conscience de ce que j'étais.


Sa mère blanchissait à vue d'œil.


- Je me suis découvert des capacités hors normes maman... Force, endurance, facilité d'intégration, connaissances en médecine et chirurgie, je sais manier une arme, je sais me battre. Alors j'ai une question : Qui as-tu élevé pendant 21 ans... ?


Sa mère était blême. Sa lèvre inférieure tremblait légèrement et elle était à deux doigts de se mettre à pleurer. Pourtant Jungkook n'éprouvait aucune compassion. Si ce que Jimin lui avait dit était vrai alors il n'éprouvait qu'une colère sourde envers cette femme.


- Jungkook... chéri... de quoi tu parles ?

- Arrête maman. Crache le morceau. Puis-je encore, ne serait-ce que t'appeler « maman » ?

Cette phrase déchira quelque peu le cœur de cette femme larmoyante qui se tenait devant lui.


- Non... souffla-t-elle simplement d'une voix étouffée.


Elle baissa les yeux.


- Non Jungkook, nous ne sommes pas tes parents...


Il s'y attendait. Depuis les paroles de Jimin il s'y était préparé mais l'entendre de sa bouche fut infiniment plus brutal et douloureux. Il s'appliquait à contenir au fond de lui la moindre émotion mais se sentait faiblir.


- Quoique tu puisses entendre aujourd'hui, je veux que tu saches que je t'aime Jungkook. Tu resteras mon fils et rien ne changera mon amour pour toi.

- Visiblement non, je ne suis pas ton « fils ». Répliqua sèchement le jeune homme.

- Nous t'avons recueilli après un terrible évènement. Nous avons décidé de te donner une seconde chance, une seconde vie plus tranquille et heureuse...

- Quel événement ?

- Jungkook...

- Quel événement ?! Répéta-t-il plus fort.

- Danathor... La destruction des laboratoires Danathor...


Jungkook inspira un grand coup sentant son cœur se compresser dans sa poitrine. Alors c'était vrai... Il était l'un d'eux. Cette révélation bien que déjà partiellement avouée par Jimin n'en restait pas moins invraisemblable pour lui. Il ne s'imaginait pas une seconde comme Yoongi et Jimin, assoiffés de colère et de sang. Mais la révélation n'en restait pas moins douloureuse. 21 ans qu'il vivait dans une vaste pièce de théâtre dont les principaux acteurs étaient ses soit disant « parents ».


- Les photos... murmura Jungkook.

- Ce sont des photos créées par ordinateur. Les scientifiques ont provoqué une amnésie endormant une partie de tes souvenirs et de ton caractère à ta sortie des laboratoires. Ils t'ont implantés de faux souvenirs de nous, de notre vie de famille. Ils nous avaient prévenu qu'à ta majorité, tu te souviendrais de certaines choses, progressivement, que le traitement était expérimental et donc incertain dans sa durée et ses effets.

- Je ne m'appelle pas Jeon ?

- Si... Mais notre nom à nous et Chaweon.

- Vous me surveilliez ? tout ce temps, un père militaire, une mère infirmière, c'est parfait pour garder un sujet d'expérience sous contrôle.

- Jungkook non... L'armée à emprisonné l'un des survivants, le deuxième à disparu et le troisième, toi, à bénéficié d'un programme de réinsertion. L'armée a proposé à plusieurs familles, plusieurs couples dont l'un des membres du couple faisait partie de l'armée.

- Vous souteniez ce projet ?

- Non ! Absolument pas ! Ton père et moi trouvions ce projet affreux mais les plus hauts gradés en étaient à la tête et il était impossible de faire quoique ce soit. Notre contribution à la lutte contre cette horreur c'était de te permettre d'oublier tout ça. De vivre normalement.

- Pourquoi moi... ? Pourquoi pas les deux autres survivants ? Les mille autres enfants ?! Peut-être les millions d'autres enfants !

- Jungkook... c'était trop tard...

- Ma marque ? Mes yeux ?

- Tu as subi une greffe de peau pour faire disparaitre ta marque et une opération pour changer la couleur de ton œil coloré. Jungkook... comment sais-tu ? Comment l'as-tu découvert ? As-tu rencontré les deux autres ?! Je sais que le survivant emprisonné s'est échappé et est encore en cavale, l'as-tu rencontré ?! Tu étais avec eux durant tout ce temps ?!

- Non. Coupa Jungkook d'une voix cinglante. Ça ne te regarde pas, encore moins maintenant. Je veux voir les preuves, les documents, les traces de mon passé, je veux tout voir.

- Chéri-

- Ne m'appelle plus comme ça.


La femme déglutit avec douleur.


- Tu n'es pas obligé... Ces images vont te faire du mal...

- Et apprendre que je suis un assassin, un cobaye de laboratoire, apprendre que mes parents ne le sont pas et que j'ai vécu pendant 21 ans dans le mensonge ça ne me fait pas mal ? Alors un peu plus ou un peu moins...


Sa mère se leva faiblement et disparu quelques instants dans sa chambre. Il l'entendit déplacer des meubles, fouiller pour mettre la main sur ces documents sur lesquels ils ne voulaient absolument pas que Jungkook tombe durant sa jeunesse...

Elle revint encore plus pale, tenant être des mains un classeur rempli.


- Tu es sûr ?

- Oui.


Elle lui tendit d'une main hésitante et Jungkook récupéra l'objet sur ses genoux. Il ouvrit la couverture de carton découvrant la première page.






Nom : Jeon

Prénom : Jungkook

Date de naissance : 01/09/1997

Admis le : 06/03/2002

N° : 429

Objet : Réinsertion sociale.






Jungkook possédait un numéro de matricule. Un numéro d'expérience, de cobaye, le numéro qui le nommait au sein de ses laboratoires. Ces trois chiffres avaient remplacé pendant un temps son identité et tout ce qui faisait de lui un être humain. Ils l'avaient marqué comme on marquerait une marchandise.

Partagé entre la peur de ce qu'il trouverait dans ce dossier et une curiosité presque malsaine de découvrir la vérité, il tourna les pages tombant d'abord sur le serment qu'avait fait le couple Chaweon pour le récupérer.


Suite à la destruction des laboratoires Danathor et la volonté de réintégrer l'un des survivant à la vie active, nous nous engageons à donner au sujet N°429 un foyer et une vie de famille. Nous suivrons les procédures relatives à cette réintégration qu'elles soient médicales ou militaires. Nous acceptons que toutes opération chirurgicale soient faites au sujet N°429 pour dissimuler toutes traces de son passage aux laboratoires et nous engageons à ne jamais lui faire part de son passé. Mme Chaweon, infirmière de métier s'engage à lui administrer pendant les trois premières années un traitement qui accentuera l'amnésie artificielle imposée au sujet N°429. Mr Chaweon, militaire de métier, s'engage à surveiller l'évolution physique et psychologique du sujet N°429 et s'engage à éliminer le sujet N°429 si la Réinsertion venait à échouer. Mme et Mr Chaweon s'engagent à accepter toute restitution du sujet N°429 sous demande du gouvernement.

Lu et approuvé par les deux parties

Séoul, le 30/02/2015

Il reconnut les deux signatures qui ornaient les papiers administratifs qu'il avait donnés aux différentes écoles qu'il avait fréquentées. Au final... pas tant que ça. 2015, ils ne l'avaient récupéré qu'à 17 ans, il n'avait connu que le lycée et l'université. Pourtant il se souvenait de ses amis de primaires, de collège, de certains professeurs, des cours de sport et de musique, de la cour de récréation... jusqu'où avaient-il leurré son esprit, jusqu'où la technologie était-elle capable d'aller pour implanter une vie dans le cerveau d'un gosse ?

Les pages qui suivirent furent un ramassis de photos de sa fausse enfance avec des photomontages cernés de notes explicatives. Des listes et des listes de « souvenirs » à faire avec le « sujet N°429 ». D'innombrables instants que Jungkook chérissait et qui n'étaient qu'un mode d'emploi inscrit dans ce classeur. Son baptême de parapente fait avec son père ; Leur weekend dans un parc d'attraction ; Les randonnées en montagne ; Leur voyage aux Etats-Unis ; Ses fêtes d'anniversaire. Tout était soigneusement détaillé sur ce tas de feuilles. Des activités de rêve établies selon des statistiques et le témoignage de jeunes de chaque âge significatifs pour mettre au point une vie idéale pour le sujet N°429.




Sujet N°429.




Son prénom n'apparaissait jamais dans ce dossier. Sur ces feuilles abîmées par les ans, sa seule identité était son matricule militaire.

S'en suivit les nombreux constats médicaux après sa greffe de peau qui n'avait pas simplement recouvert sa joue mais aussi tout son corps. Remplaçant sa peau striée de nombreuses cicatrices par une peau lisse et douce. Puis la repigmentation de ses iris, faisant disparaître le cercle coloré qui encerclait son œil droit. La liste non exhaustive de tous les médicaments que lui avait donnés sa mère. En passant par le simple doliprane jusqu'au traitement agressif concocté par Danathor pour contrôler son agressivité pendant les quelques premières années. Il y avait également une partie du classeur consacrée à un journal quotidien racontant ce qu'avait fait le sujet N°429 chaque jour et quel avait été son comportement. Quelques phrases le firent grincer des dents :




« Signes d'agressivité après une dispute, à surveiller »

« Grosse fatigue, cauchemar, phrases dénuées de sens, à surveiller »

« Chute en vélo, régénération plus rapide que la normale, capacité à se soigner seul, à surveiller»




L'incessant « à surveiller » faisait frissonner son corps de colère. Il n'était qu'un objet ! Une machine défectueuse « à surveiller » ! Le gouvernement avait même crée un arbre généalogique, établissant une fausse famille depuis les arrières grands-parents et dont certaines personnes qu'il avait vu durant son enfance, n'étaient que des acteurs qui avait merveilleusement bien joué la mamie gâteau ou l'oncle branché qui l'emmenait faire de la moto le weekend. La vie de ses amis avait été étudiée, espionnée en long en large et en travers pour créer de faux souvenirs avec eux depuis le collège ou la primaire pour certains. Les photomontages et images de synthèse allaient jusqu'à reconstituer de fausses fêtes d'anniversaire avec des enfants qu'il n'avait jamais connu et qui pourtant, dans son esprit lui semblait être de bons amis avec qui il avait partagé des rires, des souvenirs, des jeux.

Il découvrit que sa première relation était aussi une mascarade... L'intervention de la première femme qu'il avait aimée n'avait eu lieu que pour lui rappeler certains sentiments humains qui lui avaient été arrachés à Danathor. Ce qu'était le désir, l'amour, la sensualité, le plaisir. Il avait ensuite décidé seul de son orientation sexuelle, acceptant aussi bien l'attention d'hommes que de femmes. Et sa vie amoureuse et sexuelle était également étudiée en détail. Notant que le sujet N°429 était et demeurait dans chacune de ses relations le dominant. Qu'il enchainait parfois des relations non sérieuses, désireux de plaisirs charnels plutôt que de sentiments, qu'il n'avait eu que deux relations sérieuses. Beaucoup d'informations intimes que Jungkook détesta lire dans ce dossier.

Il réalisa que l'armée avait presque ordonné son élimination un jour où il était devenu si agressif qu'il en avait frappé sa mère et brisée la moitié de la vaisselle ainsi que deux meubles. Des photos de la cuisine saccagée donnaient l'impression d'un violent cambriolage mais les paroles écrites à côté stipulaient qu'il en était bien l'auteur. Cette force, cette violence sommeillaient donc en lui depuis toujours. Ce même jour, son père avait criblé son torse de deux balles et son dos d'une troisième. Deux photos de chaque impact avaient été prises avant et après la chirurgie qui avait fait disparaitre totalement toute cicatrice. Jungkook souleva son pull d'une main tremblante et réalisa la netteté et la perfection de sa peau à l'endroit où une balle l'avait perforé quelques années plus tôt. Plus angoissant encore, il n'en avait aucun souvenir, ni de la douleur, ni de la scène. Ce souvenir lui avait été retiré avec autant d'aisance que plus de dix autres années de sa vie...

Les trois pages qui suivirent furent blanches.

Puis une page affublée d'une seule phrase :




« Destruction des laboratoires »




Avant qu'il ne tourne la page, la femme qui lui avait servi de mère plaqua brusquement sa main sur le papier.


- Jungkook... je t'en prie... Cette partie, tu n'as pas besoin de la voir.

- Dégage... siffla Jungkook d'une voix grave.


Il ne souhaitait pas particulièrement être méchant avec elle mais son être furibond parlait pour lui. Le sentiment de trahison qui le dévorait en cet instant était sa voix face à cette femme, cette image, ce mensonge.

Elle enleva sa main à contre cœur et Jungkook ouvrit la partie la plus abominable de ce dossier...

Il y découvrit le récit photographique récupéré des caméras de surveillance de son dernier jour aux laboratoires. Les couleurs les plus fréquentes étaient l'orange et noir et le rouge. Couleur des flammes des cendres et du sang.

Il se vit des années auparavant.

Un homme si différent... Il était plus maigre mais plus musclé, sa peau était marquée de cicatrices, trop nombreuses pour les compter, ses yeux noirs dont l'un sertie de orange brillaient de haine, de soif de vengeance, d'une hostilité animale. La marque des laboratoires ornait sa joue, s'harmonisant avec toute son apparence démoniaque. Sur chacune des photos Jungkook ne voyait qu'un animal, dans sa façon de déchirer le corps des militaires qui tentaient de le stopper ; dans sa capacité à avancer entre les flammes malgré les blessures qui couvraient son corps ; ses yeux ternes vides de toute émotion lorsqu'il enflammait les lieux et tuait tout sur son passage, que ce soit militaires, scientifiques, infirmières, enfants, autres sujets. Il ne faisait aucune différence.




Et il n'était pas seul...




Devant lui agissait Yoongi. Derrière suivait Jimin. Un trio d'une brutalité sans égale qui avait, en une seule nuit, détruit une quarantaine d'années d'expériences. Plusieurs photographies les avaient capturés tous les trois dans des clichés abominables. Leurs visages et leurs yeux colorés hantaient Jungkook en plein jour. Etait-ce simplement possible d'oublier un tel massacre ? Un tel bain de sang ?

Des lieux enflammés ; des décors chaotiques, les traces de sang sur les murs et le sol; des corps mutilés, déchiquetés ; des visages sanglants, implorants, ou déformés par la douleur, des victimes, tant et tant de victimes... Et les dernières photos résumèrent leur derniers instants tous les trois. L'une d'elles montrait Yoongi dessinant sur un mur des laboratoires en flammes, l'insigne des Glyster. Surement le dernier mot qu'il avait dit à Jimin et Jungkook avant qu'ils ne se séparent. Sans doute l'image et l'instant qui avait obsédé Jungkook il y a quelques mois, les prémices de ses souvenirs qui tentaient de lui faire passer un message, le forçant à dessiner ce symbole jour après jour jusqu'à ce que les Glyster lui tombent dessus et le rapproche de l'un des siens. D'autres images montraient l'emprisonnement de Jimin et de Jungkook avant que l'un ne soit renfermé dans une cellule et l'autre bénéficie d'un programme de réinsertion.


Quelle injustice...

Sur trois, non... sur des centaines, un seul et unique sujet avait eu droit à une deuxième chance, avait eu le droit d'oublier, avait été préservé des cauchemars, des idées meurtrières et suicidaires.




C'était lui.

Le sujet N°429

Jeon Jungkook






Il referma le classeur. Se leva. Marcha vers la porte d'un pas robotique.


- Jungkook !


Elle attrapa son bras.


- Ne me touche pas.

- Tu... tu ne peux pas partir comme ça, je serais obligé de signaler ta disparition à l'armée.

- Le feras-tu ?

- Quoi... ?

- Me briseras-tu jusqu'à la fin ?

- Jungkook...

- Tu as dit que tu m'aimais comme un fils, alors protège ton fils.

- Je ne peux pas...

- Alors prend un flingue et tire moi une balle dans le crâne. Je suis sûr que t'en as un caché quelque part au cas où je « perdrait le contrôle ».

- Nous avons tout fait pour te permettre d'avoir une vie normale Jungkook... souffla-t-elle entre deux sanglots.

- Une vie normale ? Ou bien celle du sujet N°429 sous haute surveillance ? Ou bien celle d'une machine en réparation ? Ou bien celle d'une poupée que vous avez construite selon vos goûts ? Quelle partie est « normale » ? Quelle partie de ce corps n'est pas passée sous le scalpel des chirurgiens ? Jusqu'à quand vous aviez prévu de me garder vivant ? De braquer sur moi une loupe à chaque instant de ma vie ? Ça va, ce n'était pas trop embarrassant d'étudier mes ébats sexuels ? C'était amusant de cocher « fait » à côté de chaque « souvenirs à faire avec le sujet N°429 » ?

- Jungkook c'était le prix à payer pour avoir une vie-

- Une vie normale ?! Putain et les autres ?! Hurla Jungkook en couvrant sa voix. Les centaines d'autres gosses ne méritaient pas une deuxième chance ? les deux autres survivants ne méritaient pas une vie normale ?! Mais pourquoi ne pas nous avoir tué bordel ?! C'est écœurant ! Vous me dégoutez ! Vas y prend ton portable appelle le gouvernement, dis leur que le sujet N°429 s'est échappé et que vous avez trois monstres en liberté ! Ils vont adorer la nouvelle...


Jungkook ouvrit la porte, le classeur sous le bras. A genoux sur le sol, secouées de larmes elle savait qu'elle voyait son fils pour la dernière fois. A partir de maintenait il était un criminel recherché. A l'instant où il mettrait un pied en dehors de ces murs, il redeviendrait le sujet N°429.


La porte claqua.

Jungkook abandonna sans se retourner cette vie qui depuis quelques mois déjà ne semblait plus être la sienne et s'avérait ne l'avoir jamais été. Et il rejoignit Jimin qui l'attendait quelques rues plus loin.




- A ta place j'aurais serré plus fort ma gorge hier... souffla Jungkook.


Jimin le regarda tristement.


- Je t'en ai longtemps voulu d'avoir eu cette chance. Mais au final te voilà dans le même bateau que nous.

- N°429.

- Je suis N°318

- Yoongi ?

- N°26

- Est-ce que les numéros ont un rapport avec notre admission aux laboratoires ?

- Oui... Yoongi n'a pas connu d'autre vie... Il est à la tête de cette mutinerie, si nous ne l'avions pas suivi il nous aurait tués.

- Vient avec moi. Coupa Jungkook.

- Pour aller où ?

- Dans un endroit où ils accueillent ceux qui ont commis des crimes, ceux qui ont eu une enfance détruite, ceux qui ont recueilli l'un des survivants de Danathor.

- Les Glyster...

- Oui.




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J'ai une question de haute importance !!

Dans la version originale de cette fiction, à partir de ce chapitre je changeait le narrateur. Je passais d'un PDV omniscient à un PDV interne pour marquer le changement de vie de Jungkook qui devenait à cet instant le narrateur.

Qu'est-ce que vous préférez ? Que je continue avec cette écriture ou bien que j'utilise le "je" du point de vue de JK ?

Pour ceux qui ont lu Alloy Mist ou Traque, ils connaissent déjà mon style avce un PDV interne, à vous de voir.

J'espère que ce chapitre vous à plu.

A la prochaine !

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