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- Chapitre 2 : Acharnement -

Eh oui, déjà la suite. (Ça ne durera pas)

Aussi, pensez à laisser un commentaire à la fin (ou pendant) que je sache si cela vous a plu, merci à vous.

Appréciez autant ce chapitre que le dernier et, bonne lecture.



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Un jeune homme se tenait devant Doma, l'air menaçant.

- Qu'est-ce que tu veux ? Demanda le blond platine

Il ne bougea pas d'un poil mais ne répondit pas pour autant.

Ses poings se serraient à mesure qu'il le regardait.

« Mais c'est.. Tomioka Giyu! Le célèbre et froid ! Mais.. que fait-il ici ? » S'exclama t'elle intérieurement

- Monsieur, avez-vous besoin d'aide ? Le questionna t'elle

Il se retourna pour lui faire face, baissant la tête pour réussir à la voir.

- Qui êtes-vous ?

- La manageuse de M. Doma Tengoku.

Il murmura quelque chose qu'elle ne put entendre.

« Je te plains. »

N'ayant pu comprendre ses paroles, elle se referma immédiatement et s'imagina qu'il avait dit quelque chose de mal sur elle.

Avec ce qu'elle vivait tous les jours, elle en avait prit l'habitude, mais ce n'était pas pour autant que cela ne l'énervait pas.

Un sourire nerveux s'étendît sur ses lèvres l'espace d'une seconde, avant qu'elle ne se reprenne.

- Alors ?

- Je suis acteur.

Il tourna les talons et se dirigea vers le réalisateur qui était assit, en train de boire son café matinal.

- M. Tomioka ! Enfin vous arrivez, c'est pas trop tôt. S'écria t'il

Il le jaugea d'un œil mauvais ce qui le fit changer de ton immédiatement.

- B-bon, maintenant que M. Tomioka est là, on peut passer aux prochaines prises. Se reprit-il, de peur qu'il ne quitte le plateau

Tout les comédiens allèrent vers la scène disposée et certains se mirent en place.

Shinobu se tint aux côtés des autres manageurs, un calepin à la main, ainsi qu'un stylo bic pour noter toutes les erreurs, imperfections ou les bonnes choses à retenir.

- Eeeet action !

« • Shaeyon. Es-tu stupide ou bien ignare ?

• P-père ?

• Combien de fois t'ai-je dis qu'il fallait que tu rendes ces dossiers avant aujourd'hui ? Rend toi y directement ou tu regretteras d'être né. Clama une voix froide, jouée par Doma. »

- Coupez ! On l'a garde ! Scène suivante.

La pause midi arriva et tout le monde avait joué, sauf le personnage de Giyu.

Ils n'en étaient qu'à 30 minutes de vraies scènes, ce qui fait que son personnage n'avait pas eu le temps de faire son apparition.

« Je crois qu'il sera présent dans la prochaine scène. Dans un sens, j'ai hâte de voir son jeu d'acteur, il n'a jamais eu de rôle de film. »

- Manageuse. Achète-moi à manger.

Elle prit la carte et se rendit dans un restaurant qu'il appréciait.

Elle revint, sa collation à la main, vers Doma.

Sur le chemin, elle vit Giyu, le regard noir pointé sur elle.

« Qu'est-ce qu'il me veut celui-là ? »

Elle continua son avancée et proposa à Doma son déjeuner.

Étant donné que des gens étaient au tour d'eux, il arbora un sourire « parfait ».

- Merci Shinobu-chan, tu es vraiment adorable~.

Elle eut une grimace de dégoût et voulut tourner les talons mais Doma lui attrapa le bras pour qu'elle puisse se retourner.

Il s'approcha de son oreille et lui chuchota ;

- La prochaine fois, amène moi un vrai repas, ou je ne serai pas aussi gentil.

Elle eut un ricanement nerveux sur le mot « gentil », ce qu'il remarqua aisément, l'agaçant au plus au point. 

- Qu'est-ce qui te fait rire ?

- Rien. Excusez-moi monsieur mais il me reste encore des papiers à faire et à surveiller votre emploi du temps.

Elle rebroussa chemin mais sentit toujours la main froide de Doma sur sa peau, alors elle entreprit de l'enlever avec sa propre main, pour se dégager.

Il resserra sa prise ce qu'il lui laissa une marque rouge.

Il lui offrit un beau sourire sadique avant de lui inciter de partir.

Elle détala en un instant en direction de la voiture, pour être enfin au calme.

Elle n'avait pas prit à manger pour elle, étant donné qu'elle avait encore du travail ce midi, et qu'après ça, elle devrait assister aux performances des acteurs.

Une nouvelle fois - mais pour des raisons différentes -, une personne toqua à sa fenêtre, côté conducteur.

Elle l'abaissa et aperçut un jeune homme, grand, qui attendait devant.

- Bonjour, je peux vous aider ?

- Mange.

Il sembla lui tendre quelque chose, alors, surprise, elle étendit son bras et le prit dans sa main.

L'homme repartit instantanément et elle resta bouche-bée.

- Qu'est-ce qu'il vient de se passer..?

Elle laissa échapper sa pensée, parlant à voix haute.

Elle baissa les yeux vers le contenu de son déjeuner, et vit un petit bento dans une boîte.

Son cœur se réchauffa à cette attention malgré son questionnement.

Pourquoi cet homme dont elle ne connaissait que le nom et la froideur de ses yeux, lui apportait de l'attention en lui offrant à manger ?

Elle essaya de se détendre afin de bien digérer, et elle remit ses questions à plus tard.

L'heure de la reprise sonna et elle dût se remettre en place pour observer le jeu d'acteur de Doma, ainsi que de ces collègues afin de donner des conseils par la suite.

- Eeet action !

« • Hideo, puis-je te demander un service ? Requit Suhai, le père froid de Shayon, joué par Doma

• Suhai. J'espère que ce n'est pas une requête dénuée de sens comme il y a deux années de celà. Rétorqua le directeur de l'entreprise

• N-non.. Mais.. vois-tu, mon fils doit avoir un meilleur poste. Réclama t'il, peu confiant, n'ayant pas l'habitude de lui demander quelque chose depuis ces dernières années

• Ton incompétent de fils a déjà de la chance de pouvoir travailler pour moi et tu me demandes plus, alors que j'ai donné une précieuse place à ce bon à rien ?

• J-je m'excuse d'avoir été prétentieux au point de penser que tu pourrais accepter une telle chose. Se disculpa t'il »

- Coupez ! Cria le réalisateur, énervé Tengoku, c'est quoi ce jeu à la con ?! On reprend et fait mieux ton rôle !

Doma pesta intérieurement face à cette remarque inhabituelle.

A l'accoutumée, il est toujours félicité pour ses prestations, n'importes lesquelles, et n'a presque jamais besoin de recommencer ses scènes.

Cependant, quelqu'un semble lui avoir volé la vedette, ce « Hideo », joué par Tomioka Giyu.

Celui qui n'avait jamais joué dans un film, était plus fort que l'amateur.

Certes, Doma n'était pas dans le monde du divertissement depuis dix ans, mais cela faisait tout de même une année entière qu'il faisait ce métier.

Il avait commencé à être connu que récemment, mais Giyu gardait la première place, alors qu'il n'avait fait que des publicités jusqu'à maintenant.

Il détestait se sentir inférieur, surtout face à un jeunot comme lui, qui débute à peine et qui
- selon lui - n'avait aucun style.

- Tss..

Les prises suivantes se déroulaient de manière à ce que Doma se faisait toujours réprimander par le metteur en scène.

La fin de journée arriva et sa colère n'avait jamais été d'une aussi grosse ampleur.

La chance lui souriait à chaque fois - il appelait ça le « talent » -, mais aujourd'hui, la roue semblait avoir tournée, pour être en faveur de Tomioka Giyu.

Doma parti furieusement de la scène quand il fut l'heure de s'en aller et sa manageuse prit d'abord un temps pour observer ce nouveau, avant de rejoindre sa célébrité.

- Cherche tout ce que tu peux trouver sur ce connard !

Voyant qu'elle ne bougeait pas, il haussa le ton.

- Maintenant ! S'égosilla t'il

Elle entra dans le véhicule, le démarra plus le déposa chez lui.

- Je veux tout ça demain matin pour 8 heures. Tu as la nuit.

-/-/-/-/-

Elle avait beau se creuser la tête, elle ne savait pas comment elle dénicherait des informations sur Tomioka Giyu que tout le monde ne connaissait pas déjà.

Il était actuellement deux heures du matin, et elle venait à peine de finir ses dossiers.

Elle devait attaquer ce travail mais rien ne lui venait en tête.

Comment allait-elle pouvoir lui rendre à 8 heures si elle ne trouvait rien ?

À force de réfléchir, ses paupières commencèrent à devenir lourde, et elle sentit son corps s'assoupir lentement.

Des ronronnements la réveillèrent en sursaut.

La première chose qu'elle fit, fut d'attraper son téléphone portable pour regarder l'heure.

Elle poussa un cri d'effroi quand elle remarqua qu'il était 7 heures et qu'elle n'avait absolument rien fait et rien a lui donner.

Elle se précipita pour enfiler un tee-shirt, un pull, et un pantalon puis sortit de chez elle pour prendre sa voiture et chercher Doma à son domicile.

Le trajet fut très silencieux, il ne s'était visiblement pas levé du bon pied d'après Shinobu, et avait sa tête des mauvais jours.

Au bureau, il lui posa enfin la question tant redoutée.

- Je t'ai donné un travail je te rappelle.

- Oui..?

- Ce que je t'ai demandé. Hier.

- C'est que.. Je ne pouvais pas faire ça.

- Et pour quelles raisons ? Quand je t'ordonne une chose, tu dois le faire. Clama t'il, presque fièrement mais agacé

- Il m'était impossible de réussir à trouver des informations en seulement quelques heures. Ce n'est pas mon travail, je ne suis pas spécialisée là-dedans.

Il leva son bras et frappa dans le mur à proximité avant de reprendre la parole.

- Pour qui tu te prends ? Tu es MA manageuse, alors tu dois m'écouter. Quand je te dis de faire ce putain de travail, tu t'exécutes.

Il s'avança dangereusement d'elle, les poings toujours fermés.

- Ou tu sauras pourquoi il ne faut pas m'énerver.

Il approcha d'un geste lent sa main du visage de Shinobu.

Celle-ci eut un mouvement de recul, et trembla malgré elle.

- Aurais-tu peur de moi ? Voyons, Shinobu-chan, il ne faut pas..

Il plaqua sa main à plat contre sa joue avant de refermer ses doigts, la griffant violemment au passage.

- Dépêche toi de finir ce qui est en retard.

Il s'accrocha à la rambarde de l'escalier à côté et descendit pour s'aérer.

« Qu'est-ce que j'aimerai l'égorger. » Songea t'elle, au bord de la crise de nerfs



-_-_-_-_-




Alors, vous aussi, vous en avez envie ?

La personnalité de Shinobu n'est pas encore très prononcée, mais cela arrivera.

Cependant, c'est normal qu'il soit de cette manière.

Nous n'avons pas encore le caractère féroce de celle-ci, mais il viendra au bout d'un moment, il faut que cela ce mette en place avant.

Il y a évidemment un pourquoi du comment, mais ce n'est pas pour le moment.

Je parle trop, bref, dites-moi si vous avez aimé, et ce que vous voyez pour la suite, si vous en avez envie.

Sur ce, bonne journée.

1629 mots, écrit le 30 Octobre 2022.
Publié le 30 Octobre 2022.

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