Chapitre 5
Bonjour, comment ça va ?
Moi, je me porte bien, je sais que cela fais longtemps mais j'arrivais pas à écrire... Mais j'ai trouvé une technique pour y remédier ! Et j'ai plus de temps, cela aide.
Bref, voici enfin la suite de mon histoire, je souhaite qu'elle vous plaise.
Bonne lecture !
****
Violant, colérique, surhumain, terrifiant, cruel et même fou.
Voici les différents mots qu'on utilisait pour le décrire, mais il n'en avait rien à faire. Après tout, ce n'était pas complètement faux. Cependant, on n'a jamais dit de lui qu'il était débauché ou pervers. Il est vrai que sa profession de chasseur, pilier de plus, ne lui permet pas de rencontrer beaucoup de femmes, c'est un métier essentiel masculin. Cela n'empêche pas certaines chasseresse d'être bien plus puissantes que beaucoup d'hommes, elles restent néanmoins toujours moins nombreuses.
Toutefois, le hashira du vent, Sanemi Shinazugawa, a, maintenant dans ses bras, une femme assez douée pour esquiver les attaques d'une machine particulièrement rapide et qui la, de plus, prise par surprise. Et cette chasseuse, magnifique, aux longs cheveux noirs parvenait également à réveiller les désirs, pourtant enfouis, du pilier.
Une partie lui hurlait de laisser cette diablesse dans les bras d'un autre afin de remettre en place ses idées obscènes.
Mais d'un autre côté, l'idée même de la voir être portée par autrui le mettait dans une colère noire.
Le parfum fleurie de la jeune femme confirma finalement l'idée de la garder dans les bras.
Sanemi vérifia qu'elle était bien positionnée avant d'aboyer l'ordre de retourner à la ville au groupe de pourfendeurs.
Tous les chasseurs partirent, mis à part le pilier du serpent, accroupi au sol, examinant les traces de pas présentes.
- Il y a un problème ? Demanda le hashira du vent, perdant déjà le peu de patience qu'il avait.
- J'ai trouvé ça. Obanai présenta un serre-tête oreilles de chat mécanique. Je pense qu'il s'agit d'un brouilleur.
- Il doit appartenir à cette fille. Répondit Shinazugawa, faisant référence à la belle endormie dans ses bras. On doit retourner faire notre rapport le plus vite possible. Et si ça appartient à quelqu'un d'autre, on pourra le détecter sans son brouilleur.
Le hashira du serpent ne semblait pas particulièrement convaincu mais il n'a rien rajouté. Les deux hommes disparurent au milieu de la forêt aussi rapidement qu'ils étaient arrivés.
****
- Les pourfendeurs ont sûrement déjà capturé Kanae ! Hurla Mitsuri, en pleurant de plus belle. Et ce sera bientôt notre tour comme j'ai perdu mon brouilleur !
- Calme toi, premièrement, nous sommes trop bas sous le sol pour être repérées par quoi que ce soit. Deuxièmement, si Kanae a bien été prise, nous pouvons toujours la libérer avant qu'il lui arrive malheur. Répondit calmement Shinobu, sortant de son sac une lampe créée à partir de l'oeil d'un veilleur et alimenté par le noyau de ce dernier.
La jeune femme éclaira les environs, cherchant une issue possible. Toutes les façades étaient trop escarpées pour être remontées et aucun passage n'était visible. La seule chose intéressante était une vieille porte métallique, plus précisément celle d'un bunker, entrouverte. La chasseresse reconnue immédiatement ce design si particulier, elles étaient manifestement tombées dans une ruine de l'ancien monde.
'De nouveau' Pensa amèrement la Kocho. Mais bon, dans l'immédiat, elles n'avaient pas vraiment le choix.
- Mitsuri, tu peux faire levié avec ta lance pour ouvrir la porte ? Demanda Shinobu en s'écartant un peu.
Kanroji hocha vigoureusement la tête avant de prendre sa lance en main et de se mettre au travail.
La femme au cheveux ébène regarda un instant l'arme de son amie. Comme la plupart de leurs équipements de combat, elle avait été créée puis personnalisée par les trois chasseuses. Elle possède un fil électrique normalement utilisé par les bondisseurs, des machines ressemblant à des kangourous géants. Ce fil est normalement enroulé autour de la lance, mais s'il est détaché alors il redevient électrique et l'arme se transforme en un puissant fouet.
Ce n'est pas une arme très facile à manier mais la force et l'agilité de Mitsuri permettent de faire ressortir tout son potentiel.
Cette même puissance lui permit finalement d'enfoncer la porte plutôt facilement.
Le passage s'ouvrit sur les ruines d'une civilisation aujourd'hui révolue depuis plusieurs siècles. La main de Shinobu se resserra sur la poignée de sa lampe, à tel point que ses jointures devinrent blanches. Des flashes de souvenirs insupportables lui revinrent en mémoire, plus douloureux les uns que les autres.
Le sang coulant sur le sol comme les larmes d'une fille, se traînant laissant un long fil rouge dans son sillage. Essayant de vivre dans monde qui tentait par tous les moyens de la tuer, les corps écarlates de ses deux sœurs derrière elle, le goût de fer dans sa bouche...
La jeune femme sortit de son cauchemar, légèrement tremblante. Elle se força à marcher, malgré ses jambes en coton, pour suivre Mitsuri dans les ruines. Toutes deux marchaient en silence à travers ce vieux bunker poussiéreux. Les technologies avancées des anciens avaient tout de même laissé leur trace, mais beaucoup ne fonctionnaient plus depuis longtemps. Il ne restait plus que des meubles poussières et de vieux enregistrements mais seule Kanae parvenait à les lire.
Plusieurs minutes passèrent ainsi avant que le clapotis d'une eau environnante ne se fasse entendre.
- Shinobu par ici ! Héla la jeune femme aux cheveux mixtes, détruisant une seconde porte.
- Cela mène aux égouts de la ville des pourfendeurs. Remarqua la Kocho, bouchant son nez pour supporter l'odeur nauséabonde. On peut se considérer chanceuses.
Shinobu se retourna pour faire une prière en l'hommage des ruines, une prière courte mais des plus sincères, puis tourna les talons, souhaitant ne plus revenir.
- Shinobu, tu as senti ? Demanda soudainement Mitsuri.
- Désolée, je n'étais pas concentrée. La Kocho sursauta légèrement lorsque son amie l'interrogea. Que c'est il passé ?
- J'ai eu l'impression qu'il y avait comme un tremblement de terre pas loin. Kanroji mis un genou à terre et posa sa main sur le sol, concentrée.
- Ce n'est pas si étonnant, pourquoi cela t'interpelle autant ? Répondit Shinobu, prisant le nez à l'odeur désagréable.
- Ce n'est pas un simple tremblement de terre, cela dure bien trop longtemps et les secousses sont trop régulières. Contredit Mitsuri.
- C'est peut être juste le forage d'une mine ? Pourquoi es tu si anxieuse ? Cela ne te ressemble pas... c'est à cause de l'absence de Kanae ? La jeune femme s'agenouilla au côté de son amie et frotta doucement son dos, elle n'est pas aussi douée que sa grande sœur pour rassurer autrui, elle peut néanmoins essayer.
- Ce n'est pas seulement à cause de cela... Depuis que nous sommes arrivés sur les terres des pourfendeurs, j'ai un mauvais pressentiment. En plus, moi et Kanae avons croisé une machine si étrange. Elle s'en est pris à ses semblables et n'a pas de territoire précis contrairement à la normale. Le dos de Kanroji tremblait légèrement sous la main de la plus jeune.
Le visage de Shinobu s'assombrit un instant avant de forcer un sourire. Elle rassura Mitsuri, en disant que ce n'était rien et que tout irait bien.
C'est un mensonge mais cela a marché, rassurant sa sœur de cœur. Trop d'étrangetés en si peu de temps ! Le fil rouge reliant le tout lui était encore inconnu. Cependant, elle préférait ne pas inquiéter son amie.
Les chasseresses reprirent le route à travers l'obscurité des souterrains.
****
Le pilier de l'eau fronça légèrement les sourcils. Il avait retourné toute la forêt pendant plusieurs minutes avant de devoir repartir, mais impossible de retrouver cette femme, elle s'était volatilité, envolée !
Le jeune Tomioka était rentré bredouille, il avait bien questionné les deux autres piliers mais ils lui confirmèrent avoir vu seulement une femme, laquelle était trop grande pour être la personne recherchée par Giyu.
Le hashira a bien remarqué son aide lors de la chasse, néanmoins cela ne peut pas prouver complètement attentions. De plus, l'inconnue ne semblait pas être une chasseresse officielle de Méridian, elle ne portait pas l'uniforme et son équipement était artisanal.
'Il doit sûrement s'agir d'une paria ou une mercenaire' conclut le pilier aux cheveux noirs.
Ses pensées sur la jeune femme s'estompèrent en regardant par la vitre la ville sous le ciel endormi. Elle n'était pas complètement silencieuse malgré l'heure tardive et certains lumières étaient encore visibles.
La voiture emmenait rapidement les trois piliers, leurs subordonnés et la prisonnière, au quartier général des pourfendeurs. Sanemi avait bien voulu y aller à pied mais défiler avec une criminelle endormie dans les bras n'était pas une très bonne idée. Il est néanmoins resté près de la chasseresse menottée en fusillant du regarde tous ceux qui s'approchaient.
Giyu n'eut pas le loisir de lui faire remarquer son attitude étrange lorsqu'une alarme trop bien connue des pourfendeurs retentisse.
- Des machines ont été repérées au nord et à l'ouest de la ville ! Annonce la radio en grésillant.
- Je vais à l'ouest. Obanai sauta de la voiture en mouvement juste après avoir terminé sa phrase, suivi par ses subordonnés.
Le pilier de l'eau partit sans un mot en direction du Nord avec Tanjiro, Inosuke et Zenitsu sur ses pas.
Le froid et le vent les saisirent immédiatement et quelques flocons s'accrochèrent aux cheveux noirs du hashira. Toutefois, ce temps hivernal était depuis longtemps commun à tous eux habitant cette ville.
Ils continuèrent de courir, leurs souffles faisant de petits nuages dissimulés dans l'obscurité et silencieux comme les chasseurs traquant leurs proies.
****
Les pas résonnaient dans le couloir sombre mais luxueux, légèrement étouffés par le tapis grenat. Les rares chandeliers, écartés de plusieurs mètres, perçaient à peine l'obscurité régnant en maître, s'efforçant vainement d'éclairer les murs d'outre-noir. Ces derniers protégeaient vicieusement l'unique pièce de ce niveau...
Les pas ralentirent, pour enfin s'arrêter un instant devant la frontière des enfers, le diable régnant derrière.
La porte s'ouvrit dans un grincement sinistre, non pas sur le Styx, mais sur une scène tout aussi macabre. Du sang et des chaires recouvraient la moitié de la salle, la lampe, constellée du liquide rouge, illuminait le bureau, et un cadavre ensanglanté gisant au milieu de ce tableau funèbre. Le seul être vivant dans la pièce regardait par l'immense baie vitrée, dos à la porte, son costume légèrement taché, il n'avait qu'à s'en commander un nouveau.
Le visiteur s'agenouilla, malgré le sang, et s'adressa respectueusement à la personne déjà présente dans la pièce.
- Bonsoir Muzan-sama. L'homme en question ne daigna pas se retourner pour répondre.
- Tout est prêt, Akaza ? Demanda-t-il, saisissant un verre sur la table où le sang de sa victime et le vin s'étaient mélangés.
- Oui, toutes les personnes ayant participé aux projets mais ne faisant pas partie des lunes démoniaques ont été éliminées, conformément à votre demande. Akaza continua de fixer le sol écarlate. L'odeur du sang envahissait tout le bureau, néanmoins, les deux personnes présentes étaient habituées à cela depuis longtemps.
- Bien, ses parasites vont finalement être utiles... La lune démoniaque releva juste assez sa tête pour observer le sourire du diable affiché par son maître.
Akaza déglutit en se relevant et sortit promptement en retenant son souffle.
"Un tel ravissement pour un plan aussi pervers..." Soupira-t-il.
Le surnom de 'demon' n'est pas si injustifié...
****
Voici la fin du cinquième chapitre. J'espère que vous l'avais aimé. Je souhaite également à tous de bonnes vacances, fêtes la fin des cours et peut-être des examens.
Ce n'est pas mon personnage mais il est quand même bien foutu (~ ̄³ ̄)~
Enfin bref , je vous souhaite une bonne journée ou et une bonne nuit !
Byyyye !
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro