On reprend les petits os sur Giyu et Shinobu, enfin.

Aucune idée de la fréquence des publications sur eux, mais tant que je reprends petit à petit, c'est un bon point.

Sur ce, bonne lecture.

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Dans un bar, trois amis se tenaient aux côtés de leur verre d'alcool.

-Hé vieux, tu devrais sérieusement te remettre au sport! Lança un d'eux

-C'est vrai, ça fait longtemps que tu n'en fais plus en club !

-Lâchez moi vous deux, vous savez très bien que je ne veux plus en faire en collectif. Répondit le concerné

-C'est vrai qu'elle était chiante, mais elle était belle ! Assura le plus costaud du groupe

-Tu sais très bien que ça ne m'intéresse pas.. Rétorqua t'il, désespéré de son ami

-Dérouille toi vieux, tu vas vraiment finir célibataire toute ta vie !

-Je ne suis pas un coureur de jupon moi au moins.

-Allez calmez vous, vous deux ! Inutile de se fâcher pour ça ! S'exclama rapidement celui qui était resté silencieux, voulant éviter une catastrophe d'arriver

-C'est bon Kyojuro! On est plus des enfants ! Protesta le balafré

-Peut être mais toi, en particulier, tu as le comportement de ceux-ci! Dit-il en rigolant

-Sérieux, je suis un homme maintenant, ce n'est pas parce que je suis le plus jeune qu'on doit me traiter comme un gosse ! Protesta l'homme aux cicatrices

-Oui oui.. Finit par dire le ténébreux

La soirée battait son plein et les trois amis rigolaient intensément.

Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas pu se faire une virée au bar, et manifestement, ça avait manqué à tout le monde.

Le trio sortaient du lot dans ce bar atypique, tenu par un de leur ami, parti en vacance.

Les gens les regardaient de temps à autre, mais pas de manière réprobatrice comme on pourrait le penser.

« Qu'est-ce qu'ils sont beaux! » « Ce sont des mannequins ? » « Wouah, celui avec les cicatrices est tellement musclé! » C'était plutôt ce genre de commentaire qui fusaient sur eux.

Ils pourraient en tirer avantage, comme bon nombres d'hommes sans scrupule, mais ils n'étaient pas comme ça.

Kyôjuro ne voulait pas de copine pour le moment, il s'occupait déjà de son frère et ça lui suffisait.

Sanemi, quant à lui, regardait un peu tout ce qui bougeait mais ça ne l'intéressait pas vraiment. Il espérait un jour, trouver la personne qui lui conviendrait et qui le supporterait mais, ce n'était pas encore arrivé.

Giyu, lui, n'en éprouvait juste pas le besoin. Il était froid avec tout le monde, et malgré ça, beaucoup de filles l'harcelaient pour qu'il sorte avec l'unes d'entre elles.

Ce fut à deux heures du matin, quand Sanemi ne pouvait plus aligner un seul mot, qu'ils décidèrent qu'il était temps de rentrer.

Kyôjuro prit sa voiture et rentra, à l'opposé des deux autres amis.

Sanemi, encore en train de passer son permis, n'avait pas de voiture, alors Giyu le raccompagna chez lui.

Il prit les clés, déverrouilla la porte, installa Sanemi sur son canapé, trop lourd pour arriver à le porter jusqu'à son lit, se prit un verre d'eau et repartit aussi vite qu'il était venu.

Sur la route, il commença à réfléchir.

« Ils ont raison. Je devrais peut être essayer de me remettre au sport.. Mais différent, je n'en peux plus de la routine. »

Quand il arriva, il s'effondra dans son lit sans prendre le temps de se déshabiller ou de se doucher.

Le lendemain matin, motivé, il entreprit de faire des recherches pour des cours de sport.

Il avait apprit par des collègues de boulot qu'il y'avait de plus en plus de personne qui en donnaient.

Comme de la natation, boxe, tennis, ce genre de chose, mais honnêtement, il ne s'y était jamais intéressé.

Continuant ses recherches, que ce soit internet ou directement dans la ville, il entendit des gens parler de gymnastique.

Enfant, il avait été attiré par cette pratique, mais ses parents l'en avaient empêché sous prétexte qu'il était un « grand jeune homme » et que par conséquent, ce n'était pas pour lui.

Il se dirigea à l'entrée du bâtiment où les cours se tenaient, pour vérifier.

Il entra lentement, et vit une grande salle.

Des gens s'entraînaient partout, sur les trampolines présent, perché à la poutre, au sol en train de faire du gainage.

Il fut d'abord émerveillé par toutes ces installations puis s'avança vers ce qui semblait être la coach.

-Excusez moi. Commença t'il, peu confiant

-Oui, je peux vous aider ? Répondit-elle d'une voix douce

-Hm, à vrai dire, oui. Je voudrais me renseigner à propos de la gymnastique, ici.

-Vous voulez y participer ?

-Je ne sais pas trop, pour le moment, je n'en suis pas sûr.

-Je peux vous proposer une période d'essai de six mois, puis selon si ça vous plaît, rester ou partir.

-Pourquoi pas.

Elle agrafa certains papiers entre eux, sûrement en train de terminer son travail, puis se retourna vers le jeune homme en lui tendant une feuille.

-Tenez, vous devez remplir cela avant de pouvoir accéder à mes cours.

-Je peux le remplir ici ? J'aimerai éviter de perdre du temps.

Elle hocha la tête pour affirmer.

Elle se retourna vers ses élèves et leur annonça la fin de la séance.

Ils partirent tous en direction des vestiaires, laissant les deux adultes, seuls.

Il écrivit sur la fiche, en silence, pendant que la jeune femme l'observait avec insistance.

-J'ai terminé.

-Bien, le coût sera de 150€, voulez-vous payer maintenant ou en plusieurs fois?

-Maintenant.

Elle pivota pour prendre un appareil mais il l'arrêta bien vite.

-Ne vous embêtez pas, je paye par chèque. Attendez une minute.

Sous le regard de sa nouvelle professeure, il remplit les cases et lui donna le papier.

-Est-il possible d'avoir une horaire où il n'y a que peu de gens ?

-Le créneau le plus adapté est de 20h à 22h, le jeudi. Je suis libre à ce moment là, et personne d'autre ne vient ce jour, ils sont répartis sur les autres, voulant être en contact avec des gens.

-D'accord, merci.

L'adulte acquiesça et laissa l'entraîneuse sur place.

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Quelques jours furent passés, et le cours tant attendu approchait à grand pas.

Ses amis avaient appris la nouvelle et l'avait félicité d'avoir enfin accepté de s'y remettre.

La surprise étant de la partie quand il leur a annoncé qu'il ferait de la gymnastique, mais ils l'encouragèrent quand même.

-Tomioka, n'oublie pas de finir le rapport pour Lundi matin ! Cria un de ses collègues, le sortant de ses pensées

-Oui, je n'y manquerai pas.

Sa journée terminée, il alla chez lui, déposa ses affaires, et prit une douche bien méritée.

Il enfila une tenue décontractée et prépara son sac.

19h40 arriva et il se dépêcha de prendre sa voiture pour ne pas arriver en retard.

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En entrant dans la grande bâtisse, il vit la silhouette de la jeune femme s'entraîner.

Il l'observa sans un mot, attendant qu'elle le remarque.

Quelques minutes passèrent et elle ne remarqua toujours pas sa présence.

Il décida de se racler la gorge pour qu'elle réagisse.

À l'entente de bruit, elle arrêta tout mouvement et se retourna pour voir que quelqu'un l'attendait.

-Oh, excusez-moi, je ne vous avais pas vu !

-Ce n'est pas grave. Où sont les vestiaires ?

-Au fond, la deuxième porte à droite.

Il se changea rapidement dans la tenue adéquate et revint vers elle.

Il lui expliqua son expérience ainsi de ce qu'il voudrait travailler.

Ils commencèrent par s'échauffer, puis un éclair sembla traverser l'esprit de l'homme.

-Je ne vous ai pas demandé, mais comment vous vous appelez ? L'interrogea t'il soudainement

Elle rit doucement puis lui répondit.

-Ce n'est que maintenant que vous vous en apercevez ?

Il détourna le regard, un peu gêné d'avoir oublié ce détail.

-Kocho Shinobu.

-Tomioka Giyu.

-Je sais, je l'ai lu sur le formulaire ! Déclara t'elle, riant quelque peu

La séance se déroula normalement, mis à part quelques contacts physique avec la belle Shinobu, qu'il n'arrivait pas à s'enlever de l'esprit.

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Dans son lit, Giyu ruminait.

« C'est vrai qu'elle est belle, mais depuis quand je suis comme ça ? »

Il se remémorait la soirée dans sa tête en boucle.

Les images passant à travers son esprit une par une.

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Le reste de la semaine fut un peu plus calme, il avait réussit à calmer ses pensées en travaillant.

Et comme prévu, il retrouva ses amis à leur bar habituel vers 20h.

-On est là! Fit Kyôjuro

Il marcha vers eux, ne les quittant pas du regard.

-Alors tes cours de sport ? Commença Sanemi, soudainement intéressé

-C'est très instructif. J'ai une bonne professeure.

-« Une » ? Dirent-ils à l'unisson

-Commencez pas.. Murmura t'il, exaspéré

-Elle est canon ? Demanda Sanemi

« Oh ça oui. »

-Elle est belle, mais j'y vais pour faire du sport, pas pour la draguer. Puis elle a sûrement déjà quelqu'un. Comment elle pourrait être célibataire ?

La soirée se passa comme toutes les autres et ils finirent par rentrer chez eux.

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Cela faisait déjà deux mois que Giyu allait chaque semaine faire de la gymnastique en compagnie de Shinobu, et une complicité s'était formée entre eux.

Aucun n'osait réellement faire le premier pas, mais Giyu prit la décision de faire avancer les choses.

Lors de leur prochaine séance, il lui demanderait.

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-Shinobu?

-Hm?

-Ça te dirait d'aller dîner cette fois ? Il est encore tôt.

-Si tu veux, où est-ce que tu désires aller ?

-Je connais un bon restaurant.

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Le dîner était agréable pour les adultes, ils avaient commandés et buvaient le verre de rouge en attendant.

Ils ne se quittaient pas des yeux et continuaient de parler de tout et de rien.

Leurs plats arrivèrent, et une fois terminé, Shinobu le salua en lui plaquant un baiser sur la joue.

La regardant s'éloigner peu à peu, il reporta sa main à l'endroit encore humide et sourit intérieurement face à ce geste.

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Le troisième mois était sur le point de se finir, et leur relation avait évoluée.

Ils étaient passé de élève-professeur, à amis proches.

Ils sortaient régulièrement le soir, pour prendre un verre, dîner ensemble, ou même regarder un film au cinéma.

Ils étaient tout deux conscients de leurs propres sentiments et se demandait chacun quand se déclarer.

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Au milieu du quatrième mois, leurs sorties devenaient de plus en plus fréquentes, au point que les amis de Giyu le lui reprochait gentiment.

Shinobu, au fil du temps, avait commencé à développer le contact physique entre eux et aimait prendre Giyu par surprise en lui tenant la main ou encore en lui déposant un baiser rapide sur la joue, juste avant de s'enfuir.

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Au début du cinquième mois, ils n'avaient déjà presque plus une attitude de simples amis.

Vu de l'extérieur, ils se draguaient mutuellement.

Cependant, ils étaient tout deux trop aveugles pour remarquer les sentiments de l'autre.

Les cours continuaient, chaque jeudi, et Shinobu en profitait pour le taquiner à chaque fois.

Que ce soit physiquement ou verbalement, évidemment.

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Au bout de la moitié du cinquième mois, Giyu devint plus entreprenant envers Shinobu.

Montrant plus sa jalousie quand d'autres hommes s'approchait d'elle, mettant sa main sur sa taille de temps à autres.

Sans pour autant franchir la limite.

-Shinobu, un cinéma, ça te dit ?

-Oui, carrément, il y a un film que je voulais voir avec toi en plus!

-C'est parfait.

Ils purent accéder à la salle de cinéma plusieurs heures plus tard et ils s'assirent l'un à côté de l'autre, à la fin de la pièce.

Peu de monde étaient présent, au plus grand bonheur des deux jeunes gens qui préféraient être seuls.

Commençant à manger le popcorn, Shinobu prit le paquet et se goinfra, sous l'œil amusé de Giyu.

Pendant la projection, Giyu chercha la main de Shinobu et entrelaça ses doigts avec les siens.

N'arrivant pas à se concentrer sur le film, Giyu reporta toute son attention sur le visage de Shinobu qui fixait l'écran.

Quand la salle se ralluma enfin, ils sortirent tout les deux, main dans la main.

Ils s'en rendirent compte une fois arrivé dehors et un malaise s'installa.

-Tu veux que je te raccompagne ?

-Ne t'inquiète pas pour moi, je vais rentrer seule.

Alors qu'elle se retournait pour s'en aller, elle tourna les talons vers Giyu et déposa un chaste baiser sur les lèvres de celui-ci.

Il n'eut même pas le temps d'y répondre qu'elle s'était déjà volatilisée.

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Les deux semaines suivantes, ils continuèrent leur petit manège, sans s'avouer respectivement ce qu'ils ressentaient.

-Giyu ? Appela Shinobu

-Oui?

-C'est par rapport aux cours de gym, l'essai est terminé.

-Ah oui c'est vrai..

-Tu souhaites continuer ou arrêter ?

-Alors qu'une si belle jeune femme me donne des cours ? Quelle question.

-Si ça avait été une autre, tu aurais aussi accepté de rester sous prétexte qu'elle est « belle » ? Demanda t'elle, calmement vu de l'extérieur mais bouillonnant intérieurement

-Oui.

Elle ne répondit pas, trop choquée de la réponse de son « ami ».

-Seulement si elle s'appelait « Kocho Shinobu » et que c'était toi.

Son cœur reprit sa course en entendant ses mots.

-Tu m'as fait peur, idiot. Répliqua t'elle faussement énervée

-Je sais.

Il s'approcha délicatement d'elle, mit une main sur ses épaules pour la coller à lui et reporta celle-ci sur sa taille afin de l'embrasser.

Elle, glissa ses mains dans son dos, intensifiant le baiser par la même occasion.

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Un trio attirant l'attention discutaient activement à une table.

-Alors, tu as enfin réussi ? Questionna Kyôjuro

-Il se pourrait bien.

-Soit plus expressif vieux ! Reprit Sanemi En plus, grâce à toi, j'ai aussi trouvé l'amour ! J'aurai jamais cru dire ça un jour.

-Moi non plus, mais je te félicite d'avoir « pécho » la grande sœur de ma copine. Dit-il sarcastiquement

-Ohh ça va, détend toi un peu !

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L'habitude d'écrire sur eux n'étant plus présente, je pense ne pas avoir réussi à très bien retranscrire les émotions des personnages, mais j'espère tout de même que vous avez apprécié.

N'hésitez pas à me dire si des choses vous dérange et je corrigerai cela.