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Chapitre 5

Bonjour à tous ! Comment ça va ?

Moi c'est ok même si mes horaires de sommeil sont 2h - 10h, j'ai parfois le sentiment d'être une créature nocturne et non pas diurne. Bref, voici le cinquième chapitre, je souhaite qu'il vous plaise le plus possible !

Bonne lecture !

****

Shinobu releva son chapeau, enfin arrivée au quartier rouge. Les maisons divergeaient par rapport à ses souvenirs mais c'était plutôt normal après une telle destruction. Néanmoins, les lumières si éblouissantes au point de ne plus pouvoir distinguer le jour et la nuit étaient égales à elles mêmes. Les éclats de rires et de chansons résonnaient toujours, entourés par des danses fabuleuses reflétant la gloire de leur maison. L'argent coulait à flot comme l'alcool servit aux clients par les courtisanes ornées de leur sourire charmeur et leurs plus magnifiques bijoux. Certains des accessoires étaient prêtés par leur maison mais d'autres venaient des clients les plus fidèles et riches. Les filles encore trop jeune pour être courtisane, suivaient leur maîtresse ou servaient les plats aux invités prestigieux. Les tenanciers regardaient avec enthousiasme leurs recettes grimper, un grand sourire aux lèvres.

Dans l'ensemble le quartier est resté inchangé, enfin presque...

Des regards, ce n'est pas inhabituel au quartier rouge surtout pour une femme, mais ils y a aussi des regards de pitié venant de certaines belles-de-nuit. L'atmosphère est aussi subtilement différente. C'est léger, si elle n'avait pas été courtisane, elle ne l'aurait pas notée, cependant de la peur et de la tension plane dans l'air.

La jeune femme continua de marcher et gardait les yeux grands ouverts, recherchant la raison de cette crainte général. Elle observa plus attentivement les courtisanes et leurs clients dans les différentes maisons.

Les visages des invités étaient dans l'ensemble heureux et comblés. Les demoiselles leur tenant compagnie accomplissaient parfaitement leur travail, néanmoins leurs traits étaient légèrement trop crispés, comme leurs gestes.

Shinobu arriva à la conclusion que le problème concernait la totalité des bordels mais pas leurs clients. Les rumeurs sur la disparition de plusieurs courtisanes semblent malheureusement fondées.

Mais un détail l'intrigue, pourquoi aucun client ne disparaît ? La démone a vagabondé de bar en bar à la recherche d'informations. Et, contrairement aux courtisanes, il n'y a pas de chuchotements à propos des clients du quartier des plaisirs.

Les courtisanes peuvent facilement emmener leur invité loin des regards indiscrets. Alors si tout cela est l'œuvre d'un démon, il ne s'agissait manifestement pas d'une belle-de-nuit. Il y a peu de chance que ce soit un client car ils ne restent jamais dans le quartier des plaisirs très longtemps. Donc le plus probable serait un tenancier d'une des nombreuses maisons closes.

Shinobu voyait une personne pouvant l'éclaircir sur la situation. La pourfendeuse voulait justement passer la voir, elle fera une pierre deux coups.

Après quelques minutes de marche et plusieurs arrêts pour demander son chemin, ses pas s'arrêtèrent devant l'entrée somptueuse de la maison close d'Ogimoto. S'était encore plus majestueux que dans ses souvenirs. Le bordel avait manifestement pris du volume.

- Vous êtes ici pour chercher un travail ? Shinobu se tourna en direction de la voix, c'était une jeune femme d'une vingtaine d'années.

La démone l'observa un instant avant de lui répondre. L'inconnue était de taille moyenne mais très mince même pour une courtisane. Elle était également très pâle et de longues cernes pouvaient être vues sous maquillage en l'examinant un peu. Ses bras frêles tenaient nerveusement son kimono et son corps entier tremblait.

'De peur' Supposa la Tomioka, même si elle ne connaissait pas son origine.

- Non, je voudrais rendre visite à la vieille tenancière s'occupant de cet endroit. Sa voix est calme et posée, son interlocutrice semble bien assez tendu comme cela.

Le visage de la femme s'illumina soudainement, allant jusqu'à dessiner un sourire rayonnant.

- Cette dame ne dirige plus la maison close d'Ogimoto. Vous pouvez la retrouver à trente minutes d'ici, au niveau des frontières du quartier, au Sud. Elle habite dans une très grande maison entourée de glycine, vous la repérerez facilement. Son ton était enjoué et elle parlait avec beaucoup plus d'assurance, déboussolant légèrement Shinobu.

Cette dernière la remercia tout de même chaleureusement pour les informations et elle reprit sa route, encouragée par l'autre courtisane.

Ses pas étaient rapides dans les allées, telle ses pensées agités à l'intérieur de son esprit. La femme rencontrée il y a quelques instants avait une attitude incohérente pour une courtisane. Ces dernières, surtout dans une maison de grande renommée et en plus à l'accueil, devaient sourire en permanence afin d'attirer les clients. Et l'arrivée d'une nouvelle belle-de-nuit n'est pas désastreux pour les autres au point de les faire trembler de peur.

Le soudain départ de la patronne est également suspect. Elle disait souvent, fièrement, être l'âme d'Ogimoto, Shinobu a du mal à la voir prendre sa retraite.

Elle va devoir éclairer ces mystères rapidement.

La démone escalada une maison close proche puis sauta de toit en toit gracieusement, évitant ainsi les rues bondées. Avec sa vitesse, les trente minutes annoncées par la courtisane se transformèrent en à peine cinq.

Elle atterrit élégamment au milieu du jardin du domaine. Les pétales de glycine scintillaient dans la nuit hivernale. Shinobu toucha un instant les fleurs. La glycine normale ne pousse pas en cette période de l'année, il s'agissait de glycines renforcées, utilisées par les pourfendeurs. La démone a donné quelques unes de ces graines à la tenancière en lui conseillant vivement de les planter pour éloigner certains mauvais esprits. Mais la patronne avait ri, amusée et moqueuse, pas très convaincue par son histoire. Cependant, des événements récents lui ont indéniablement fait changer d'avis.

'Cela ne présage rien de bon...' songea la hashira de la lune, contrariée.

Elle perçut la présence d'une nouvelle personne dans le jardin et arracha son intérêt pour la glycine, lâchant délicatement la fleur. La femme venant dans sa direction transportait une lanterne, guère utile avec les fleurs parme éclairant déjà bien assez les lieux.

- Qui êtes vous ? Vous ne pouvez pas entrer ici sans autorisation ! Shinobu la reconnaissait, c'était l'une des nombreuses courtisanes travaillant à la d'Ogimoto.

La patronne l'a vraisemblablement prise sous son aile en tant que servante lorsqu'elle est partie de la maison close.

- Je viens rendre visite à une veille amie. La pilier retira le chapeau couvrant en partie son visage. Désolée pour la visite tardive.

- Kocho-sama... Le visage de la jeune femme étonné se transforma en joie rapidement. Kocho-sama ! Je suis si heureuse de vous revoir ! Entrez donc il ne fait pas très chaud dehors et tout le monde va être ravi de votre retour !

Shinobu sourit et la suivit à l'intérieur. Le chaleureux accueil qui lui a été témoigné réchauffa son cœur. Elle ne releva cependant pas son erreur de l'avoir appelée Kocho et non pas Tomioka, après tout elle n'était pas ici pour leur annoncer son mariage.

La hashira de la lune écouta la servante parlant des derniers potins du quartier avec un sourire sincère, elle avait sauvé cette femme du grave maladie peu après son arrivée à Ogimoto. Elle s'en est bien remise heureusement et a plusieurs fois aidé Shinobu en retour lors de ses recherches. Elles croisèrent sur leur chemin de nombreuses servantes, toutes étant d'anciens courtisanes.

Les deux jeunes femmes arrivèrent à destination, son accompagnatrice ouvrit la porte en se décalant sur le côté pour la laisser s'avancer en première. Shinobu entra dans le salon baigné de lumière, la vieille dame n'avait jamais beaucoup aimé l'obscurité. Cette dernière buvait du thé devant la table au milieu de la pièce. La Tomioka vint s'asseoir face à elle, reprenant ses manières de courtisane et se servit du thé.

- Je suis ravie de te revoir, Kocho. La voix douce, utilisée par la tenancière, prouvait son honnêteté

- Tout le plaisir est pour moi. Le dîner leur fut servi et il rappelait largement le prestige de la maison close. Même si cela lui était inutile, la démone prit ses baguettes pour déguster comme la femme âgée face à elle. Mais je ne crois pas que la situation actuelle du quartier rouge soit réjouissante.

Son ancienne employeuse la scruta un instant avant de soupirer, reposant ses baguettes, le repas devra attendre.

- Ah... Tu veux vraiment connaître toute l'histoire ? La pilier hocha la tête en signe de confirmation. Soit... C'était un peu après la reconstruction du quartier, une rumeur parlait d'un homme obtenant énormément de courtisane en passant des marchés avec les tenanciers. Finalement, cet homme s'est présenté à Ogimoto un soir, il était beau mais ses yeux étaient bizarres, comme ceux d'un chat. Enfin, il disait que je pourrais retrouver ma splendeur de mes plus belles années de manière permanente à condition de lui offrir une courtisane par semaine et de ne pas me montrer au soleil. Shinobu écouta attentivement la vielle femme, remarquant sa légère mélancolie en parlant de sa gloire passée. Car même si cela n'était plus très visible, elle a été une oiran et considérée comme le joyau du monde des plaisirs.

- Que lui as- tu répondu ? Demanda la hashira de la lune, prenant un onigiri sur la table.

- D'aller se faire voir pardi ! Répondit-elle, outrée de la voir douter de son choix.

Shinobu la regarda, les yeux ronds, puis rigola un peu, elle n'a pas changé. La directrice de la maison d'Ogimoto a toujours été généreuse avec ses courtisanes, peut-être parce qu'elle l'a été.

- Il ne s'attendait manifestement pas à un refus, il a beaucoup insisté mais je suis restée sur ma décision et il a fini par partir. En peu de temps, ce gars a gagné plus de pouvoir et les courtisanes qu'il récupérait ne revenaient jamais, la pression qui me mettait augmenta avec son pouvoir. Elle prit une pipe japonaise, inspirant et soufflant la fumée doucement. J'ai décidé de quitter Ogimoto avec les autres pour venir ici. Néanmoins, il a continué à nous rendre visite, il semblait de plus en plus dangereux. Puis j'ai pensé à tes arbres pouvant soit disant éloigner les mauvais esprits. Les glycines ont poussé en quelques jours et il n'est plus revenu depuis. La tenancière rigola un peu. Je t'en dois une, encore. Quelque chose me dit que tu comptes régler le problème, n'est ce pas ?

- Oui, c'est pile dans mon domaine d'expertise. La pilier sourit, confiante.

- Si tu souhaites vraiment enquêter sur tous cela, passe voir un ami à moi. Il a une quarantaine d'années, il s'appelle Haruki et il dirige la maison close en face d'Ogimoto. Il paraît qu'il a accepté l'offre de l'importun. C'est un gars bien alors je pense qu'il y a anguille sous roche... Et puis, Haruki pourrait aussi te donner des informations sur l'autre gêneur. En parlant de gêneur, il y en a un qui t'attend, c'est un calvaire pour les oreilles. Elle fit signe à une des servantes pour lui demander d'apporter la chose en question.

- Ah... oui ? ' C'est Akazia ' Soupçonna la jeune Tomioka, pas tranquille.

Néanmoins, c'est une cage dorée agrémentée de plumes noir de jais qui fut amené.

- En ?! ( Merci à celles ou/et ceux m'ayant répondu au chapitre 4 de la première partie ) Shinobu ouvrit la cage pour laisser le corbeau s'aérer les rémiges. L'oiseau survola la pièce avant de se poser sur l'épaule de sa maîtresse, heureuse de l'avoir retrouvée. Je te remercie pour les informations et tout le reste. Merci également de vous être occupées d'elle. Elle s'inclina sincèrement face à la patronne puis aux servantes. Je dois y aller maintenant. Si vous voulez bien m'excuser...

La vieille dame et ses servantes échangèrent un regard entendu puis affichèrent un grand sourire, la jeune femme eut une sueur froide.

- Attends un instant. Plusieurs filles attrapent ses bras, toujours souriantes. Il faut te préparer si tu retournes dans une maison close. Rassure-toi cela ne prendra que deux petites heures. Shinobu a le sentiment qu'un piège soigneusement préparé s'est refermé sur elle.

****

Une sonate magnifique jouée par des mains expertes retentissait dans la forteresse sinon silencieuse. Nakime interprétait un solo captivant au centre de son royaume inhabité. Rapide et d'une précision inégalable après de très nombreuses années d'entraînement. Néanmoins, son récital se termina sèchement par l'appel de son maître. Le roi démon fut rapidement téléporté par la musicienne dans leur quartier général.

- Dois-je appeler quelqu'un en particulier, Muzan-sama ? Demanda l'instrumentiste, préparant déjà son fidèle biwa.

- Non, mais cela ne devrait pas tarder. Nakime le regarda, légèrement curieuse de la suite. Trois démons peuvent potentiellement devenir la nouvelle sixième lune supérieure. L'un a été recruté par Kokushibo et il s'agit, il me semble, d'un ancien pourfendeur. Les deux autres sont au quartier des plaisirs.

****

L'homme tremblait, aujourd'hui est le jour où il a à nouveau dû choisir la belle de nuit à donner au culte. Il voyait encore son visage apeuré et baigné de larmes, le suppliant de changer d'avis. Il a voulu l'aider ou se défendre contre ceux enlevant ses courtisanes, mais il n'a rien fait. L'homme resta enraciné au sol, laissant le culte emporter la jeune femme sans défense hurlant et pleurant, essayant en vain de se débattre. Elle est partie à travers la nuit, pour un voyage terrifiant, solitaire et sans retour.

Ses cris désespérés résonnaient encore dans sa tête, en boucle, lorsqu'une petite servante vint le prévenir de l'arrivée de quelqu'un, ce dernier l'attendant dans la salle d'accueil. Il descendit mollement les escaliers. Avec ses longues cernes et sa perte drastique de poids, il traînait son corps squelettique dans les couloirs.

Il est à bout mentalement.

Il souhaite se réveiller de ce cauchemar chaque matin, il prie pour la venue de leur sauveur tous les jours, mais plus que tout, il veut la revoir, au moins une fois.

Il ouvrit la porte de la pièce, détruit physiquement, et pourtant, cela ne l'empêcha pas d'admirer, pour la première fois, la plus magnifique personne qu'il n'ait jamais connu.

- Bonsoir, Haruki-sama, c'est un plaisir de vous rencontrer. La jeune femme s'inclina pour le saluer puis releva légèrement la tête montrant ses yeux glycine. Je m'appelle Tsukinocho.

Il ne savait pas encore que la démone face à lui, exhausserait tous ses souhaits. Et cette dernière ne connaissait pas le prix qu'elle devrait payer pour cela.

****

Voilà ! Fin du chapitre ! J'espère qu'il vous a plu. J'ai commencé un nouveau projet d'écrire mais pas une fanfiction, ce sera dans mon monde. Je n'ai pas vraiment prévu de publier cette histoire mais je souhaitais vous en faire part.

Je ne sais plus si je vous ai déjà fait profiter de cette pépite mais je l'aime trop j'y peux rien (⁠っ⁠˘̩⁠╭⁠╮⁠˘̩⁠)⁠っ. Je l'apprécie au point de trouver Doma mignon ?! Pour vous dire à quel point je la trouve choupi !

Enfin, je vous souhaite une bonne journée et ou une bonne nuit !

Byyyye !

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