Chapitre 5
[ I Can't Help It ]
- Répète un peu ? Tu vas le revoir ?
- Ouais, pas le choix.
Comme à notre rendez-vous habituel, moi et Vicky étions attablées au café du coin. Cette fois, j'avais pris un cocktail, pas un café. J'étais assez réveillée comme ça avec les évènements.
- Mais il t'a même pas embrassé ? demanda-t-elle, perplexe.
- Pas sur la bouche. C'est vraiment trop bizarre je te dis. A peine on se touche, et tout s'enflamme ! Et c'est super dure d'éteindre le feu après ça.
- C'est joli comme métaphore.
- Si tu savais, c'est vraiment ce que je ressens.
Un soupire s'échappa de mes lèvres. J'étais encore plus perdue. J'avais envie de lui tomber dans les bras, mais je ne pouvais pas. Une relation avec une star serait bien trop compliquée. Et puis qu'est-ce qu'on ressent l'un pour l'autre ? A part cette attirance ? Si ça se trouve, ce n'était qu'une passe. Ou les hormones ?
- Je dois aller le voir aujourd'hui pour le maquiller pour une interview, c'est la panique totale Vicky.
- Mais détend toi ! Et puis qu'est-ce que tu t'en fiches ? Laisse-le te sauter un bon coup, ça vous fera du bien à tout les deux !
- Mon Dieu, comment tu peux parler comme ça ! dis-je en éclatant de rire. Et puis même, il m'a dit que de base il était timide, alors je suis sûr qu'il est puceau.
- Et ben, il en a pas l'air avec tout ce que tu me racontes, ricana-t-elle.
Une fois la matinée passé, il fallait que je rentre me préparer pour ensuite repartir au point de rendez-vous. Heureusement que j'avais une voiture, il me fallait me rendre partout avec sir Michael Jackson. Surtout pour cette semaine, mon emploie du temps était chargé à bloque avec toutes ses interviews. Et maintenant que certaines personnes savaient que je maquillais une star, j'avais encore plus de demande.
Mais je n'allais pas me plaindre, c'était ça que j'étais venue chercher ici.
Je roulai donc jusqu'à l'endroit du rendez-vous. Encore et toujours des immeubles. J'avais mis cette fois une jupe droite blanche, qui rendait ainsi ma peau encore plus laiteuse qu'elle ne l'était, un chemisier noir et des escarpins de la même couleur.
Inspire, expire.
Pas de syncope, je commence à tenir le coup à force.
Ascenseur, étage, porte, loge.
- Bonjour Michael ! lâchai-je d'une voix enjouée.
Houla, je m'étais faite peur à moi-même. Je ne pensais pas que mon timbre de voix allait être si joyeux.
- Oh, tu m'as fais peur ! Salut, dit-il en riant, une main sur le cœur.
- Excuse-moi, je ne voulais pas être si bruyante.
Je m'installai rapidement en face de lui pour démarrer le maquillage. Et alors que j'étais en plein poudrage, il commença à mordiller sa lèvre inférieure.
- Ne fais pas ça, dis-je en fronçant les sourcils.
- Quoi ?
- Ta lèvre.
- Pourquoi ? demanda-t-il en s'arrêtant.
- C'est très frustrant.
- Vraiment ?
Il ouvrit les yeux et continua à jouer avec sa lèvre.
- Michael !
- C'est un tic ! s'excusa-t-il tout en riant, l'air amusé.
Je levais les yeux au ciel et repris mon maquillage. Ce type pouvait être un mec ultra sexy comme il pouvait être gamin. C'était incroyable. Je ne comprenais pas. J'en profitais d'ailleurs pour aborder le sujet.
- Au fait...
- Hm ?
- Tu es... Enfin, je me posais juste la question, parce qu'on est quand même jeune, et que tu disais que tu couchais pas comme ça... T'es puceau ?
Un air de panique s'empara de lui et je le vis rougir violemment alors qu'il ouvrait en grand les yeux. Oups, je l'avais peut-être dis trop soudainement pour lui.
- Euh... Que... Et alors, ça fait quoi si quelqu'un est puceau ? bégaya-t-il, embarrassé.
- Rien, c'est juste que... Enfin, je pensais que tu avais de l'expérience, et tout ça, avec ce que j'ai vu.
- Mais J'AI de l'expérience ! se défendit-il en fronçant les sourcils.
Je me mordis la lèvre pour m'empêcher de rire. Il était trop mignon ainsi. Enfin, il le devint moins l'instant d'après. M'attrapant le poignet, il me tira sur ses genoux où je me retrouvai assise. Et à ma grande surprise, il posa ma main sur ce que j'estimais être son entre-jambe, vu que je n'osais détourner mes yeux des siens.
- Oh mon Dieu, Michael, qu'est-ce que tu...
- Tu insinues que je suis sans expérience ? Tu crois que Mikezilla n'est pas à la hauteur ? murmura-t-il, les yeux brillants.
Il venait de shiper son prénom avec Gozilla pour désigner son... Son... Son engin ? Et le parfum de luxure se remettait à imprégner la loge. L'ambiance amusante et sympathique s'était de nouveau transformée. Encore une fois. En tout cas, mon visage était proche du siens, et, le surprenant, je mordis ma lèvre inférieure tout en massant ce qui se trouvait sous ma main.
- Je n'ai jamais pensée ça, Michael, susurrai-je en glissant ma main libre sur son épaule.
Je l'entendis étouffer un juron alors qu'il ne déviait pas son regard du miens. Et ma main continuait son travail, sentant « Mikezilla » grossir et grossir au fur et à mesure des caresses. Sa respiration était plus forte, ses joues se colorèrent et il me colla un peu plus à lui.
Jusqu'à se que quelqu'un toque à la porte.
On se leva tout les deux dans un élan de panique, et je sentis Michael me tournait dos à lui et poser ses mains sur mes épaules, puis sa tête au dessus de la mienne, alors que Quincy faisait son apparition dans la loge.
- Vous en mettez du temps ! Les journalistes commencent à s'impatienter les gamins, déclara-t-il en plissant les yeux.
Il nous dévisagea un instant, notre posture crispée semblant l'intriguer. Je ne voyais pas le visage de Michael au dessus de moi, mais se qui était sur c'est que mes joues étaient en feu.
- Oui oui, désolé on parlait ! s'excusa Michael d'une petite voix. On arrive tout de suite.
- D'accord, mais vite alors !
Et il referma la porte. On se décontracta d'un coup, et Michael poussa un gros soupire de soulagement.
- J'ai bien cru qu'on allait se faire prendre... lâcha-t-il en faisant glisser ses mains le long de ses joues.
- Et moi donc... Et en plus je sentais Mikezilla dans mon dos pendant qu'il parlait, la panique ! ironisai-je en posant moi aussi mes mains sur mes joues rouges.
- Ouais, bah Mikezilla s'est refroidit... !
Il prit un air boudeur, et je me mordis la lèvre. Ce qu'il se passait entre nous était tellement étrange. Une fois on rigolait, l'autre on se frottait, et voilà que l'ambiance retombait à l'enfantillage. Méchant Quincy, je voulais le voir moi Mikezilla.
- Boude pas. J'aurais surement d'autres occasions de le voir le petit bonhomme, le taquinai-je en rangeant mes affaires dans ma mallette.
Il releva les yeux vers moi, un peu surpris, avant de se lever et de me donner une petite tape sur les fesses. Puis il se dirigea vers la porte tout en parlant :
- Crois-moi, c'est un grand garçon, tu vas être surprise.
Et il sortit pour me laisser là, les joues rouges et la fesse droite en feu.
*
ON VEUT VOIR LE COBRA DE MICHAEL OH OUI.
*tousse*
Je suis déjà au chapitre 16 pour cette fiction. Par contre je rame à MORT pour Captain Eo, et un petit peu pour Smooth Criminal. Je crains le pire pour notre Capitaine holala. 😱💦
❣ L.O.V.E. ❣
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