Chapitre 18
[ Girlfriend ]
Il était magnifique. Vraiment. Quand je disais magnifique, je n'exagérais pas. Le regarder danser et chanter sur scène, il était telle une apparition divine. Dans ses costumes à paillettes, la sueur perlant sur son visage, son sourire magnifique, et ses petites frisettes adorables qui bougeaient en même temps que ses pas de danse. C'était comme dans un rêve, c'était l'impression qu'il me donnait.
Ses frères chantaient et dansaient tout autour, mais je ne voyais que sa personne. Michael était extraordinaire. J'étais presque jalouse de savoir qu'il se donnait en spectacle pour d'autres gens, d'autres filles. Mais c'était le sacrifice à faire quand on sortait avec une star. C'est que je n'étais pas la seule à fantasmer sur lui. Mais au moins, j'étais celle qu'il prenait dans ses bras.
A la fin du concert, il remerciait toujours tout le monde, ils se félicitaient entre eux, puis il venait vers moi pour que je le démaquille. J'essuyai aussi la sueur sur son visage et dans son cou avec une serviette, et bizarrement j'adorai ça. Prendre soin de lui, être délicate. Il donnait tellement de sa personne sur scène que je voulais à tout pris le récompenser, le détendre.
- Il faut vite que je prenne une douche, je suis tout moite ! lâcha-t-il avec une grimace une fois rentrée à l'hôtel.
C'est ce qu'il faisait toujours en rentrant. Et je le comprenais parfaitement. Moi, je me mettais rapidement en pyjama dans la chambre et je sautais dans le lit en attendant qu'il me rejoigne. Il était très souvent épuisé, et ça m'inquiétait un peu. Michael n'était pas du genre à manger beaucoup, et plus la fin de la tournée approchait, plus il semblait perdre du poids. En début de tournée il avait pourtant des joues pleines, et semblait en super forme. Enfin, je pense que ça devait être dans sa nature.
- Tu m'as trouvé comment ce soir, pas trop nul ? me demanda-t-il après s'être affalé dans le lit en peignoir.
- Un Dieu vivant, comme tous les soirs, déclarai-je avec un grand sourire.
- Houla non, pas temps que ça !
Il avait toujours cette tendance à ce rabaisser, et ça m'énervait un peu. Alors je roulai sur le côté afin de me blottir contre son torse et passer mes bras autour de sa taille.
- Arrête de dire ça, Michael. Tu as été parfait, sérieux. Tu es tellement... Eblouissant sur scène ! m'exclamai-je, mes yeux devaient probablement briller d'admiration. J'adore te voir chanter, et danser. J'ai l'impression que je pourrais te regarder faire ça toute ma vie.
Il me fixa un instant, avec surprise, puis je le vis rougir et cacher son visage dans mes cheveux. Et en plus de tout ça, il était trop mignon. Je ne pouvais que me sentir chanceuse.
- Bon, si tu le dis hein...
- C'est que j'ai raison, répliquai-je en ricanant. Maintenant tu devrais te reposer pour demain, où tu vas être épuisé.
- Hm, oui maman.
Il gloussa et déposa un petit baiser sur mes lèvres, puis retira son peignoir. Vu qu'il préférait dormir nu, je commençais à m'habituer, ça ne me dérangeait plus du tout.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit, répondis-je en calant ma tête dans son cou.
*
Le lendemain, je me réveillai seule dans le lit. En même temps, en regardant l'heure, il devait déjà être parti en répétition. Je me préparai donc rapidement, histoire de gambader dans l'hôtel comme à mon habitude. Je croisai comme toujours le chauffeur avec lequel je passai un peu de temps autour d'un café.
- J'ai l'impression qu'il a beaucoup maigrit depuis la reprise de sa tournée, dis-je doucement tout en faisant tourner ma cuillère dans ma tasse, pensive.
- J'ai remarqué aussi. Mais il a toujours été comme ça. Je crois que les tournées le stress beaucoup, et qu'il n'a pas d'appétit à cause de ça.
- Hm, probablement... Et vous, ça va ? demandai-je en tentant d'esquisser un sourire.
- Oui, mais vous semblez fatiguée.
- Oh, ça, marmonnai-je en haussant les épaules. Comme je vous l'ai dis, son état m'inquiète un peu. Vivement que ça se finisse et qu'il se remette en forme !
Il semblait être d'accord avec moi et avait les mêmes observations. Ça me rassurait encore moins. Il fallait absolument qu'il fasse attention, ou il allait faire un malaise sur scène un de ces quatre !
Après ça, j'avais décidé de retourner dans ma chambre pour, comme d'habitude, lire un livre. Sauf que Michael était rentré plus tôt, et en trombe.
Il avait l'air furieux, les joues rougis et de la sueur perlant sur ses tempes. Je me redressai rapidement pour avancer vers lui, terriblement inquiète.
- Michael, qu'est-ce qu'il se passe, tu rentres tôt !
- C'est quoi ça ?! cria-t-il presque en me tendant ce qui semblait être un journal.
Je fronçai les sourcils, dans l'incompréhension et attrapai le papier entre mes mains. Et je compris enfin la source de son énervement. Encore une fois, je retrouvais ma tête dans les journaux : « Anna Russel, petite amie du chanteur Michael Jackson en compagnie d'un autre homme ? »
Ils avaient osé nous prendre en photo, moi et Oliver ! Je posais une main sur ma bouche et secouai la tête. Je sentis à mon tour la rage monter tel un volcan en éruption.
- Mais c'est pas vrai, encore ?! m'indignai-je avant de relever les yeux vers Michael. Tu vas pas croire ça ?
- Explique-moi alors ! Tu flirtes avec mon chauffeur ?!
- Quoi ?! Mais...
J'inspirai profondément, fermant les yeux, tentant de contenir ma colère. Mais rien à faire, je jetai le journal au sol, je fulminai de voir qu'il osait croire ce morceau de papier insignifiant.
- Je passe mes journées ici, toute la journée, SEULE, Michael ! Je suis venue avec toi, parce que je voulais qu'on reste proche, ensemble ! Au final, tu es sans arrêt en répétition, est-ce que je t'ai dis quoi que ce soit ? NON. Alors tu ne vas pas non plus m'empêcher d'avoir de la compagnie ! Tu vois bien qu'il ne se passe rien, on prend juste un café ! Je fait ça depuis seulement quelques jours, parce que lui aussi est seul à chaque fois !
Cette fois, il s'était tu complètement, et son expression avait changé. Maintenant qu'il avait compris, il se sentait coupable et embarrassait.
- Comme si j'allais voir ailleurs, alors que je t'ai toi, finis-je par dire en m'approchant de lui pour poser une main sur sa joue.
- Je... Excuse-moi Anna. Je sais pas ce qu'il m'a pris. Alors que je sais très bien que je ne devrais pas croire la presse... Mon Dieu, je me sens tellement débile ! déclara-t-il en cachant son visage dans ses mains.
- Mais non Michael, tu ne l'ai pas, regarde moi, murmurai-je en dégageant sa figure de ses mains.
- C'est juste que... J'ai peur que tu me remplaces, parce que je ne me sens tellement pas... Il y a tellement d'homme plus beau, meilleur que moi ! J'ai peur que tu penses qu'on est allé trop vite dans notre relation. Je sais que j'ai été rapide, mais... Je me sens vraiment bien avec toi, j'ai peur que tu regrettes ta décision...
Il semblait abattu, le pauvre. Je ne comprenais pas pourquoi il avait si peu confiance en lui. Comment pouvait-il penser que je voudrais un autre que lui ? Il me comblait dans tous les points. Alors je vins embrasser ses lèvres pour le rassurer, caressant ses joues et sa nuque afin de le détendre. Il répondit timidement à mon baiser, me prenant néanmoins par la taille.
- Tu me suffis amplement. Peu importe la décision que j'ai prise, peu importe si tout ça va trop vite. Je ne regrette pas mon choix, Michael. Moi aussi, je suis parfaitement bien avec toi. Et si je voulais quelqu'un d'autre, je ne resterai pas avec toi sachant que ça te ferait souffrir. Je ne veux plus que du doute de moi, ou que tu crois aux blabla des journaux !
Il hocha la tête, comme un enfant, et m'enlaça un peu plus fort en posant sa joue contre la mienne. Je répondis à son étreinte avec douceur, pour le rassurer, caressant d'une main son dos.
- Pardon. Pardon, pardon, pardon Anna ! Je te ferais toujours confiance maintenant.
- T'as intérêt, dis-je en gloussant. Mais t'as vraiment quitté ta répétition pour ça ?
Il se recula un peu, et je le vis se mordre la lèvre inférieure et baisser les yeux en rougissant. Je pense que ça voulait dire oui. Je ricanai à nouveau et attrapai son visage entre mes mains.
- Tant mieux, on va pouvoir passer le reste de la journée ensemble, hihi !
*
J'SUIS DANS LE CACA OU QUOI ? OUI PARCE QUE J'AI PLUS DE CHAPITRE AU BROUILLON POUR CETTE FIC MDR. Faut que j'arrive à écrire la suite houlala.
J'espère que vous avez aimé ! ❤️
❣ L.O.V.E. ❣
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