[ Baby Be Mine ]

🔥

Comme je l'avais senti, Michael ne passait pas beaucoup de temps à l'hôtel. Enfin, dans LES hôtels. Je n'avais jamais autant visité de chambre de toute ma vie. Et toute la journée, il était en répétition, puis je le maquillais, puis les concerts. Bien évidemment, j'avais le droit à des baisers et des caresses. Mais pas grand-chose d'autre.

J'étais terriblement frustrée, à tel point que je me demandais si me satisfaire seule n'étais pas une si mauvaise idée même si j'avais Michael dans les parages.

                Alors je ne faisais rien d'autre qu'airer dans l'hôtel telle une âme perdue. De temps en temps, je croisais le chauffeur qui était aussi seul, alors je passais du temps avec lui. C'était un gars sympathique, qui ne semblait pas avoir beaucoup de proche vu qu'il voyageait toujours et qu'il était sans cesse au service des Jacksons. Alors, un peu comme une deuxième Vicky, mais avec un robinet entre les jambes, je me confiais à lui.

-          Je suis venue avec lui parce que je ne voulais pas qu'on soit séparé. Mais au final, j'ai l'impression que ça revient au même, sauf le fait que le soir on dort ensemble, expliquai-je en grignotant un donuts que j'avais commandé au déjeuner.

-          Hm hm, je comprends. Mr. Michael et un adepte du surmenage. Je n'ai jamais vu un homme se vouer autant à son travail que lui !

-          C'est vrai, je peux comprendre ça aussi. Mais Dieu, que c'est ennuyant d'être toute seule ! Heureusement que vous êtes là Oliver.

Il lâcha un faible rire à cette remarque et haussa les épaules.

-          Ça me fait plaisir aussi d'avoir de la compagnie. D'habitude, ses petites amies ne me parlent pas. Enfin, il n'en a pas eu beaucoup non plus.

Il semblait assez jeune, c'était probablement pour ça qu'il n'avait pas beaucoup d'ami, ni de compagne ou quoi que ce soit. Ça devait lui faciliter la tâche en temps que chauffeur.

J'étais ensuite retournée dans ma chambre, toujours autant ennuyée. C'était cool de discuter avec Oliver, mais moi, je voulais discuter avec Michael, passer du temps avec lui. Enfin bon, je ne pouvais rien y faire, c'était son métier et il était perfectionniste en tout point.

Mais je fus surprise en voyant la porte de la chambre s'ouvrir alors que je lisais un journal sur le lit, me faisant sursauter. Ce fut justement mon frisé d'amour qui entra, et je fondais sur place. Il accourut avec un grand sourire et me sauta presque dessus, me faisant éclater de rire.

-          Qu'est-ce que tu fais là, il est tôt !

-          Oui, on a fait une courte répétition. J'en avais assez de ne voir que mes frères et pas toi toute la journée ! C'est vraiment épuisant.

Il retira ses chaussures et s'allongea dans le lit, observant un instant mon journal, puis il l'attrapa et le jeta au sol.

-          Mon journal, Michael ! J'étais entrain de lire, boudai-je en croisant les bras.

-          T'en a plus besoin maintenant que je suis là.

Il se mordit la lèvre et me tira sur lui avec un sourire, me faisant à nouveau rire. J'étais bien trop contente de le voir ici aussi tôt. On avait enfin quelques heures devant nous avant le concert. D'habitude, c'était à peine si on pouvait se parler.

-          Tu m'as quand même mentie en me disant que, si je venais avec toi, moi et Mikezilla on deviendrait super copain, dis-je en plissant les yeux, lui tapotant le nez avec mon index.

-          C'est vrai, excuse-moi. Laisse-moi remédier à ça, en plus tu lui manques beaucoup, répondit-il en me regardant d'un air faussement triste.

A vrai dire, je sentais en effet que Micky junior était en manque vu la bosse qui se formait dans son pantalon. Il n'avait même pas commencé à m'embrasser pourtant, c'était pour dire. Alors je souris grandement et vint déposer des baisers dans son cou, me glissant ainsi au dessus de lui.

Je le sentis décompresser en un instant. Il était constamment stressé durant cette tournée, alors, pour une fois qu'on en avait le temps, je voulais le détendre. Prendre soin de lui, il en avait besoin. Et Dieu, qu'il était beau ainsi, sous moi. Je crois bien que je devenais folle de cet homme.

Je sentis ses mains glisser sur mes hanches, et presser celle-ci contre les siennes. Il se mit alors à gémir et à soupirer d'aise, tandis que je déboutonnais sa chemise tout en déposant des baisers sur sa mâchoire. Enfin, je vins l'embrasser, et il semblait n'attendre que ça. Ses lèvres étaient brulantes, presque trop pour moi, mais j'adorais ça et pour rien au monde je ne voudrais cesser de l'embrasser. Son bassin se mit à onduler contre le miens dans de lentes vagues, me faisant rougir d'excitation.

J'étais dans le même état que lui. Ça faisait trop longtemps, et je mourrais d'envie qu'on fasse l'amour comme des sauvages. J'avais l'impression d'être beaucoup plus sensible à son touché que d'habitude. Je gémissais sans retenue, alors qu'il ne faisait que me caresser.

Je me redressai ensuite, m'asseyant sur son bassin afin de pouvoir correctement retirer mon haut. Et cette vue lui plaisait grandement apparemment, à la façon dont il posait ses yeux sur moi. Et je redescendais avec lenteur vers lui tout en jetant mon haut sur le sol, continuant à frotter l'intérieur de mes hanches contre son érection qui semblait prête à exploser sous moi. Je le voyais haleter, les yeux mis clos et brillant de désir, et ses joues rougir à mon contact. Cette vue était magnifique, et je la gravais en moi en observant chaque parcelle de son visage.

-          Oh merde, Anna... Je pourrais jouir rien qu'avec ce que tu me fais...

Il disait ça avec une telle voix, que je pouvais moi aussi atteindre l'extase rien qu'avec ses mots. Alors je me redressai une nouvelle fois pour retirer la jupe que je portais, me retrouvant simplement en sous-vêtements, à c'était encore trop habillé pour moi. Tout comme lui d'ailleurs. Je décidai de déboutonner son pantalon pour le faire lentement descendre jusqu'à ses pieds et remonta à nouveau vers ses lèvres que je me mise à dévorer avec fougue.

Je pouvais encore plus sentir son érection palpiter contre moi, me faisant frissonner de toutes parts. Ses mains glissèrent dans mon dos pour retirer mon soutien-gorge en un éclair, tandis que la mienne glissa plus bas pour caresser son entre-jambe.

-          Je crois qu'il est pressé de sortir, murmurai-je contre son oreille en souriant.

-          Il est surtout pressé de rentrer dans un petit endroit chaud et mouillé qu'il connait bien, répondit-il, se mordant ensuite la lèvre pour retenir un gémissement.

Je n'en pouvais vraiment plus. Cette fois je retirai ma culotte en vitesse, baissai son boxer et m'assis sur son bassin pour enfin sentir sa virilité me remplir. Un long gémissement s'échappa de mes lèvres alors que je me cambrai. Michael grogna en dessous, relevant un peu ses hanches comme pour être sûr de m'avoir entièrement pénétrer.

Il étouffa un juron tout en me dévisageant, me mettant à bouger au dessus de lui. J'y allais très lentement, le faisant languir comme jamais et il ferma les yeux en rejetant la tête en arrière. Je pus sentir ses mains se crisper sur mes hanches, me faisant presque mal, mais c'était probablement la plus douce des douleurs que je pouvais connaitre. Je me penchai à nouveau vers lui en glissant ma main sur sa joue, venant l'embrasser en entre-ouvrant directement ses lèvres afin d'y faire entrer ma langue. Il l'accueillit en gémissant, ses mains passant de mes hanches à fesses qu'il pressa en se mettant à bouger frénétiquement ses hanches. Je le laissai prendre la commande des gestes, le sentant accélérer ses coups en moi.

Et je me rassis alors sur son bassin pour le chevaucher et rebondir sans cesse sur son membre, le faisant alors gémir encore plus. Je l'entendais murmurer mon prénom, pendant que j'accélérer mes mouvements de bassin, de plus en plus fort. Et il replaça ses mains sur mes hanches, poussant sur celle-ci pour me faire redescendre bien plus vite. Je me mis presque à crier, alors que la jouissance montait, et je claquai un peu plus mes fesses contre son bassin tandis que je jouissais allégrement sur lui, me cambrant dans un grand cri de plaisir.

C'est alors qu'il m'attrapa et me fit rouler sur le côté, se positionnant maintenant au dessus de moi. Et je me remise à gémir alors qu'il reprit ses coups en moi, à une vitesse folle, faisant trembler tout mon corps. Et enfin, à son tour, il éjacula en cambrant son dos, la bouche entre-ouverte pour laisser un soupire rauque s'échapper de celle-ci.

Puis il s'écroula à côté de moi, je pouvais admirer son torse monter et descendre rapidement pour tenter de reprendre une respiration normale. Dieu qu'il était beau. 

-          Tu mes rends folle, Michael, haletai-je en venant poser ma tête contre son torse.

-          Et moi donc... Tu me fais perdre la tête, murmura-t-il en passant un bras autour de mes épaules.

Je lâchai un petit rire amusé. Au moins sur ce point, on était sur la même longueur d'onde. Je commençai à avoir du mal à imaginer mon avenir sans Michael. Je n'arrivais pas à me voir en train de faire l'amour à un autre homme que lui, et je me demandais même comment j'avais pu coucher avec d'autres hommes avant lui.

Mon monde commençait à tourner autour de lui, et ça m'inquiétait. Pourtant, je voulais rester à ses côtés, encore et encore. Je savais qu'il y aurait de nombreux obstacles, mais je m'en fichais. Michael Jackson était ce que j'avais toujours recherché.

*

Bon bon... Il faut que je me remette à écrire moi houlala. J'espère que ce chapitre vous a plu. 😘❤️

❤️ L.O.V.E. ❤️